Șoimi

Șoimi est une commune roumaine du județ de Bihor, en Transylvanie, dans la région historique de la Crișana et dans la région de développement Nord-Ouest.

Șoimi
Nom local
(ro) Șoimi
Géographie
Pays
Régions
Județ
Chef-lieu
Șoimi (d)
Superficie
101,2 km2
Coordonnées
46° 38′ 09″ N, 22° 08′ 23″ E
Démographie
Population
2 543 hab. ()
Densité
25,1 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Ioan Vaida (d) (depuis )
Contient les localités
Șoimi (d), Borz (d), Codru (d), Dumbrăvița de Codru (d), Poclușa de Beiuș (d), Sânnicolau de Beiuș (d), Ursad (d), Urviș de Beiuș (d)
Identifiants
Code postal
417555
Site web
Prononciation

Géographie

La commune de Șoimi est située dans le sud du județ, à la lisière des Monts Codru, sur le Crișul Negru, à 20 km à l'ouest de Beiuș et à 61 km au sud d'Oradea, le chef-lieu du județ.

La municipalité est composée des huit villages suivants, nom hongrois, (population en 2002)[1] :

  • Borz, Borz (239) ;
  • Codru (257) ;
  • Dumbrăvița de Codru, Havasdombró (495) ;
  • Poclușa de Beiuș, Havaspoklos (117) ;
  • Sânnicolau de Beiuș, Belényesszentmiklós (153) ;
  • Șoimi, Sólyom (746), siège de la commune ;
  • Ursad, Urszád (208) ;
  • Urviș de Beiuș, Belényesörvényes (796).

Histoire

La première mention écrite du village de Șoimi date de 1487 sous le nom hongrois de Solyond.

La commune, qui appartenait au royaume de Hongrie, en a donc suivi l'histoire.

Après le compromis de 1867 entre Autrichiens et Hongrois de l'Empire d'Autriche, la principauté de Transylvanie disparaît et, en 1876, le royaume de Hongrie est partagé en comitats. Șoimi intègre le comitat de Bihar (Bihar vármegye).

À la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire austro-hongrois disparaît et la commune rejoint la Grande Roumanie au Traité de Trianon.

En 1940, à la suite du Deuxième arbitrage de Vienne, elle n'est pas annexée par la Hongrie et reste en territoire roumain.

Politique

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  2012 Eugen Iovan PSD  
2012 En cours Ioan Vaida PDL, puis PNL  
Élections municipales de 2016[2]
Parti Sièges
Parti national libéral (PNL)5
Parti social-démocrate (PSD)3
Alliance des libéraux et démocrates (ALDE)2
Union nationale chrétienne démocrate de Roumanie2
Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR)1

Religions

En 2002, la composition religieuse de la commune était la suivante[3] :

Démographie

En 1910, à l'époque austro-hongroise, la commune comptait 4 154 Roumains (96,29 %), 126 Hongrois (2,92 %) et 2 Allemands (0,05 %)[4],[1].

En 1930, on dénombrait 4 510 Roumains (95,71 %), 53 Hongrois (1,12 %), 29 Juifs (0,67 %) et 112 Roms (2,38 %)[1].

En 2002, la commune comptait 2 527 Roumains (83,92 %), 476 Roms (15,80 %) et 7 Hongrois (0,23 %)[3]. On comptait à cette date 978 ménages et 978 logements[5].

Évolution démographique
1880 1890 1900 1910 1920 1930 1941 1956 1966
3 4263 8513 9074 3144 3334 7124 7644 5654 317
1977 1992 2002 2007 - - - - -
3 9303 4113 0112 881[6]-----

Économie

L'économie de la commune repose sur l'agriculture, l'élevage et l'exploitation des forêts.

Communications

Routes

Șoimi est située sur la route régionale DJ709A qui al relie à Beiuș à l'est et à Cociuba Mare à l'ouest.

Voies ferrées

Șoimi est desservie par la ligne des Chemins de fer roumains Ciumeghiu-Vașcău.

Lieux et Monuments

Église et cimetière de Șoimi
  • Borz, réserve naturelle "Dealul Păcău" (15 ha) ;
  • Borz, défilé du Crișul Negru ;
  • Dumbravița de Codru, église orthodoxe datant de 1856[7] ;
  • Șoimi, église orthodoxe en bois des Sts Archanges datant consacrée en 1786, classée monument historique[7] ;
  • Sânnicolau de Beiuș, ruines de la demeure familiale des Borșa et d'un complexe monastique.

Liens externes

Carte interactive du județ de Bihor

Notes et références

  1. (hu) Recensements de 1850 à 2002
  2. (ro) « Rezultate finale 5 iunie 2016 », sur www.2016bec.ro (consulté le ).
  3. (ro) Statistiques officielles du recensement de 2002
  4. Jusqu'à la fin de la Première guerre mondiale, il n'existait pas de nationalité juive ou tsigane, c'est pourquoi de nombreux habitants juifs, de culture allemande et le plus souvent germanophones, se déclaraient allemands, à ne pas confondre avec les communautés allemandes (principalement d'origine souabe) installées en Transylvanie, les statistiques de l'Entre-deux guerres permettent de faire la distinction
  5. (ro) Informations diverses sur la commune
  6. La population de Șoimi en 2007 sur le site de l'Institut National de Statistiques de Roumanie
  7. Lieux de culte en Roumanie
  • Portail de la Roumanie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.