Pentecôtisme

Le pentecôtisme, appelé aussi Églises de Réveil dans les pays francophones, est un mouvement chrétien évangélique, issu de réveils, lancé par les pasteurs américains Charles Fox Parham et William Joseph Seymour aux États-Unis en 1901 et 1906. Selon les chiffres du Pew Research Center, en 2011, le mouvement recense 279 millions de croyants[N 1]. Un certain nombre de dénominations pentecôtistes dans le monde est regroupé dans la Communauté pentecôtiste mondiale.

Pentecôtisme
Repères historiques
Fondation 1906, États-Unis
Fondateur(s) Charles Fox Parham et William Joseph Seymour
Fiche d'identité
Courant religieux Christianisme évangélique
Membres 279 millions en 2011
Localisation Monde

Histoire

Le pentecôtisme a ses origines dans le mouvement de sanctification (Holiness Movement), mouvement qui s'est développé dans la seconde moitié du XIXe siècle dans le terreau méthodiste sous l'impulsion de prédicateurs revivalistes itinérants et des camp meetings, vastes rassemblements en plein air où des foules réunies plusieurs jours durant écoutaient des prédications, chantaient et exprimaient toute leur ferveur religieuse. Dans la ligne de la théologie de John Wesley (1703-1791), ce mouvement insistait sur la conversion mais aussi sur la sanctification, c'est-à-dire sur la nécessité pour le croyant de mener une vie exemplaire réellement transformée par la foi[1]. Cette sanctification est considérée comme une seconde bénédiction qui vient après la conversion. [1]

Le pentecôtisme prend son essor à partir de plusieurs réveils qui ont eu lieu au début du XXe siècle[2]. Le Grand Réveil de pentecôte commence avec le pasteur américain Charles Fox Parham, à Topeka (Kansas) en 1901. Après une première expérience de « parler en langue (glossolalie) au Bethel Bible College de Topeka, au Kansas, aux États-Unis, le , il affirme selon les épîtres de l'apôtre Paul (par exemple dans le premier épître de Paul aux Corinthiens au chapitre 12 et aux versets 4 à 10) que la glossolalie était un vrai signe du baptême du Saint-Esprit, doctrine essentielle du pentecôtisme. Plusieurs camp de prière seront organisés sous sa direction. C’est ainsi que le Mouvement de la Foi apostolique se développe au Missouri, au Texas, en Californie et ailleurs[3]. Il se poursuit lors du Réveil gallois de 1904-1905 avec Jessie Penn-Lewis et Evan Roberts. Puis en 1906, le Réveil d'Azusa Street prend place dans le centre-ville de Los Angeles sous la conduite du pasteur William Joseph Seymour[4],[5].

Le pentecôtisme est introduit en Europe par le pasteur norvégien méthodiste d'origine anglaise Thomas Ball Barratt (1862-1940) qui fait l'expérience du baptême du Saint-Esprit à New York en 1906[1], expérience doublée d'un épisode de glossolalie, puis il revient en Norvège où il fonde une communauté pentecôtiste qui aura une influence sur les pays voisins : Suède, et Angleterre notamment. Il voyagera dans différents pays pour propager sa foi : Inde, Suède Finlande, Pologne, Estonie, Danemark et Islande[6].

Aux États-Unis, en , l’Apostolic Faith Church est fondée à Portland par Florence L. Crawford[7]. En 1908, l’Église de Dieu de Cleveland adopte les croyances pentecôtistes[8]. Cette même année, l’International Pentecostal Holiness Church fait de même[9].

William Seymour, leader du renouveau pentecôtiste d'Azusa Street.

En 1914, de nombreux ministres et laïcs ont commencé à réaliser combien l'implantation du réveil pentecôtiste était profond. Les dirigeants ont senti le besoin de protéger et de préserver les résultats du réveil en unissant le mouvement en une Communauté unie. En , environ 300 pasteurs et laïcs ont été invités venant de 20 pays pour assister à une Assemblée Générale à Hot Springs, Arkansas, États-Unis, pour discuter et prendre des mesures sur ces questions et d'autres besoins pressants[10]. La communauté restante qui a émergé de la réunion a constitué la Conférence Générale des Assemblées de Dieu aux États-Unis (General Council of the Assemblies of God in the United States of America).

En 1915, l'évangéliste gallois George Jeffreys a établi la dénomination «Elim Pentecostal Church» à Monaghan, en Irlande [11].

En 1916, la Déclaration de vérités fondamentales des Assemblées de Dieu est officiellement publiée et adoptée par les Assemblées de Dieu des États-Unis[12]. Elle reprend la doctrine de l’Église de professants et du baptême du croyant[13],[14],[15].

La dénomination pentecôtiste The Foursquare Church a été fondée en 1923 par Aimee Semple McPherson à Los Angeles[16].

Développement

L'Union des Églises Évangéliques du Réveil de Suisse a été établie après la fondation d'une première église à Genève en 1935 par le pasteur Adolphe Hunziker [17].

La Communauté pentecôtiste mondiale a été fondée en 1947 à Zürich, en Suisse lors d’une conférence de pasteurs pentecôtistes, organisée par les pasteurs suisse Leonard Steiner et sud-africain David du Plessis[18],[19].

En France

Les Églises pentecôtistes se sont développées en France avec les prédications de l’évangéliste pentecôtiste anglais Douglas Scott et du pasteur danois Owe Falg qui ont commencé en 1930[20]. Les Assemblées de Dieu de France sont ainsi fondée en 1932[21]. En 1947, elle en compte 60[22]. L’Institut de théologie biblique à Léognan a été fondé en 1968[23]. En 2005, elle comptait 70 000 membres[24] et 800 églises[25].

L'expansion contemporaine

Les missions américaines et européennes pentecôtistes sont nombreuses, mais le pentecôtisme va surtout se développer de façon autonome dans diverses régions du monde, notamment en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie[26].

Les chiffres concernant la rapidité de ce développement sont difficiles à établir. En 2005, l'historien David Van Reybrouck estime qu'il y avait 3 000 églises du réveil dans la seule ville de Kinshasa[27].

Selon Matthew Clarke, entre 1970 et 2013, le nombre de pentecôtistes dans le monde serait passé de 74 millions à 500 millions[28]. En 2011, le Pew Research Center comptabilise 584 millions de personnes dans ce vaste ensemble d'églises et de mouvements chrétiens dont 279 millions font partie d'églises pentecôtistes et 305 millions sont membres de mouvements charismatiques intégrés à d'autres églises protestantes, catholiques ou orthodoxes[29].

Croyances

Baptistère dans l’église pentecôtiste Pingstförsamlingen de Västerås, en Suède, 2018

La théologie pentecôtiste reprend la théologie évangélique et ainsi la doctrine de l’Église de professants [30],[31] :

Étapes de sur la voie du salut

À l'origine, conformément à la théologie du Mouvement de sanctification, les pentecôtistes distinguaient trois étapes dans la voie du salut : la conversion également appelée régénération, la sanctification considérée comme une seconde bénédiction et le baptême du Saint-Esprit attesté par le parler en langues, considéré comme une troisième bénédiction[32],[1]. A l'heure actuelle, la plupart s'en tiennent à deux étapes : la conversion-sanctification d'une part et le baptême du Saint-Esprit d'autre part[1],[33] ,[34].

L'accent sur le Saint-Esprit

Une des caractéristiques distinctives du pentecôtisme est l'importance donnée au Saint-Esprit[35]. Selon les pentecôtistes, l'Esprit Saint vient habiter en tous ceux qui sont véritablement sauvés et travaille à travers eux de manière visible[36],[37]. Ce baptême vient souvent après celui de l'eau mais peut parfois arriver en même temps que celui-ci, voire le précéder. Les pentecôtistes croient que le baptême du Saint-Esprit est toujours accompagné au départ par la manifestation extérieure du parler en langues[38],[39],[40]. Les pentecôtistes insistent également sur les divers dons du Saint-Esprit (prophétie, guérison, parler en langues), considérés comme manifestation spirituelle et continue de Dieu dans l’histoire humaine et dans les histoires des vies humaines, et grâces surnaturelles nécessaires à chaque chrétien afin qu'il œuvre à la mission de l'Église[41].

Attente du retour du Christ sur terre

Les pentecôtistes attendent avec ferveur le retour du Christ sur terre. Une formule peut résumer ces articles de foi pentecôtiste : « Jésus sauve, guérit, baptise et revient. »[1]

Ministères

Les ministères pentecôtistes sont principalement ceux de pasteur, du diacre, du chantre et de l’évangéliste[42]. D’autres ministères peuvent également être présents, tel que celui d’ancien avec des fonctions similaires à celles du pasteur[43]. Le ministère d’évêque avec des fonctions de surveillance sur un groupe de pasteurs est présent dans certaines dénominations chrétiennes pentecôtistes[44]. Dans certaines églises du mouvement de la nouvelle réforme apostolique, il y a la présence de cinq ministères; ceux d'apôtre, prophète, évangéliste, pasteur, enseignant[45].

Ministères féminins

Certaines dénominations pentecôtistes autorisent officiellement le ministère des femmes dans les églises[46], dans les Assemblées de Dieu des États-Unis, depuis 1927[47], et, en 1975, dans l’International Church of the Foursquare Gospel[48].

Gouvernance

La gouvernance dans les églises pentecôtistes est majoritairement congrégationaliste[49]. Elle est de type épiscopalien dans certaines dénominations pentecôtistes[49]. Dans un certain nombre de communautés, l'église est dirigée par un conseil d’anciens[50]. De nombreuses églises sont également affiliées à des dénominations chrétiennes pentecôtistes et sont ainsi redevables à l’organisation pour certains règlements, malgré l’autonomie de l’église[51].

Culte

Culte à Dream City Church, affiliée aux Assemblées de Dieu, à Phoenix, aux États-Unis, 2007

Le culte pentecôtiste est un culte de nature évangélique qui comprend ainsi la louange, l’adoration, des prières à Dieu, et un sermon fondé sur la Bible, et périodiquement la Sainte-Cène[52]. Dans beaucoup d'églises, il y a des classes adaptées pour les enfants, voire pour les adolescents[53]. Des réunions de prière ont également lieu en semaine[54].

Lieux de culte

Temple Salem de Cotonou, affilié aux Assemblées de Dieu, à Cotonou, au Bénin, 2018

Les lieux de cultes sont généralement appelés "temples" ou simplement "bâtiment (d'église)"[55],[56],[57],[58]. Dans certaines megachurches, on parle de "campus"[59],[60].

Ordonnances

Il y a deux ordonnances qui sont le baptême du croyant (par immersion dans l'eau) et la Sainte-Cène. Certaines dénominations pentecôtistes pratiquent aussi le lavement des pieds comme troisième ordonnance[61].

Statistiques

Dans le monde

Culte au Centro de Fe Emanuel, affilié aux Assemblées de Dieu, à Cancún, au Mexique

Selon le Pew Research Center, le pentecôtisme compterait 279 millions de personnes en 2011[29],[N 2]. Toutefois les mouvements charismatiques qui s'inspirent du pentecôtisme mais sont fidèles à la théologie et à l'organisation d'autres églises cherétiennes (protestantes ou catholiques) sont quant à eux 305 millions. L'addition de ces deux groupes de chrétiens donne donc 584 millions de personnes, soit 26,7% des chrétiens dans le monde et 8,5% de la population mondiale (en 2011)[29].

Les Assemblées de Dieu, la plus grande dénomination pentecôtiste dans le monde, regrouperait en 2020 368,703 églises et 55,500,000 membres [62].

Les autres principales dénominations pentecôtistes internationales sont l’ Église apostolique avec 15 000 000 membres[63], l’Église de Dieu (Cleveland) avec 36,000 églises et 7,000,000 membres[64], The Foursquare Church avec 67,500 églises et 8.8 millions de membres [65].

Parmi les recensements effectués par les dénominations pentecôtistes publiés en 2020, celles qui revendiquaient le plus de membres étaient sur chaque continent :

En Afrique, la Redeemed Christian Church of God, avec 14,000 églises et 5 millions de membre [66].

En Amérique du Nord, les Assemblées de Dieu USA avec 12,986 églises et 1,810,093 membres[67].

En Amérique du Sud, la Convention générale des Assemblées de Dieu au Brésil avec 12,000,000 de membres[68].

En Asie, l’Église indonésienne Bethel avec 5,000 églises et 3,000,000 de membres[69].

En Europe, les Assemblées de Dieu de France avec 658 églises et 40,000 membres [70].

En Océanie, les Australian Christian Churches (Assemblées de Dieu) avec 1,000 églises et 375,000 membres[71].

Dans les pays francophones, les églises pentecôtistes sont également appelées Églises de Réveil[72],[73].

Controverses

Divers groupes chrétiens ont reproché au mouvement pentecôtiste et charismatique, la trop grande attention aux manifestations mystiques, comme la glossolalie qui serait le signe obligatoire d’un baptême du Saint-Esprit pour un croyant, les chutes au sol, les gémissements et cris, lors des cultes, ainsi que son anti-intellectualisme[74].

La théologie de la prospérité, qui s’est répandue dans les années 1970 et 1980 aux États-Unis, principalement par des télévangélistes pentecôtistes et charismatiques, est une doctrine particulièrement controversée dans les églises évangéliques[75],[76]. Elle est centrée sur l’enseignement de la foi chrétienne comme un moyen de s’enrichir financièrement et matériellement, par une « confession positive » et une contribution aux ministères chrétiens[77]. La fidélité dans la dîme permettrait de s’éviter les malédictions de Dieu, les attaques du Diable, et la pauvreté[78]. Les offrandes et la dîme occupent ainsi beaucoup de temps dans certains cultes[79]. Souvent associée avec la dîme obligatoire, cette doctrine a été comparée à un business religieux[80],[81],[82]. Les pasteurs qui adhérent à la théologie de la prospérité ont été critiqués par des journalistes pour leur style de vie bling-bling (vêtements luxueux, grandes maisons, voitures haut de gamme, avion privé, etc.) [83],[82],[84]. En 2012, le Conseil national des évangéliques de France a publié un document dénonçant cette doctrine, en mentionnant que la prospérité était bien possible pour un croyant, mais que cette théologie poussée à l'extrême amène au matérialisme et à l’idolâtrie, ce qui n'est pas le but de l’Évangile[85],[86].

Des dérives ont accompagné l’enseignement de la guérison par la foi. Dans certaines églises pentecôtistes, des tarifications de prière contre des promesses de guérison ont été constatées[87]. Certains pasteurs et des évangélistes ont été accusés d’avoir mise en scène de fausses guérisons[88],[89]. Certaines églises, aux États-Unis ou au Nigeria, ont déconseillé à leurs membres la vaccination ou la médecine, en déclarant que cela était pour les faibles dans la foi et qu’avec une confession positive, ils seraient immunisés [90],[91]. En 2019, à Mbandjock, au Cameroun, trois décès sont liés à cette position dans une église[92]. Cette position n’est pas représentative de toutes les églises évangéliques, comme l’indique le document La Guérison miraculeuse publié en 2015 par le Conseil national des évangéliques de France, qui mentionne que la médecine est l’un des dons de Dieu faits aux humains[93],[94]. Des églises et certaines organisations humanitaires chrétiennes évangéliques sont également impliquées dans des programmes médicaux de santé[95],[96],[97].

Selon le rapport 2016-2017 de la Miviludes, en France, le deuxième mouvement religieux qui comptait le plus de signalements pour de présumées dérives sectaires était le christianisme évangélique, et majoritairement dans le courant pentecôtiste pour des églises non membres du Conseil national des évangéliques de France[98],[99].

Notes et références

Notes

  1. Les auteurs ou organisations pentecôtistes annoncent parfois des chiffres très supérieurs. Ainsi, selon Matthew Clarke, leur nombre « s'approche des 500 millions en 1997 » (voir:(en) Matthew Clarke, Handbook of Research on Development and Religion, UK, Edward Elgar Publishing, , p. 171). Pour arriver à des chiffres comparables dans l'étude du Pew Research Center, il faut ajouter les effectifs des églises pentecôtistes et les charismatiques alors que ces derniers n'appartiennent pas à des églises pentecôtistes, ainsi que le Pew Research Center le précise clairement. Voir (en) « Christian Movements and Denominations », sur pewforum.org, (consulté le )
  2. Selon certaines publications pentecôtistes, le nombre de pentecôtistes serait passé de 459 millions en 2005 à 628 millions de pentecôtistes dans le monde en . Voir : International Bulletin of Missionary Research (volume 37, no 1), janvier 2013, p. 32-33.

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  91. Richard Burgess, Nigeria's Christian Revolution, Wipf and Stock Publishers, USA, 2008, p. 225
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  93. Serge Carrel, Un texte du CNEF pour dialoguer autour de la guérison, lafree.ch, Suisse, 13 mai 2016
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  96. Melani McAlister, The Kingdom of God Has No Borders: A Global History of American Evangelicals, Oxford University Press, USA, 2018, p. 223, 256
  97. Sharon Henderson Callahan, Religious Leadership: A Reference Handbook, SAGE Publications, USA, 2013, p. 494
  98. Miviludes, Rapport annuel d'activité 2016-2017, derives-sectes.gouv.fr, France, 20 mars 2018, p. 17, 28
  99. Bernadette Sauvaget, Les dérives sectaires prennent la tangente, liberation.fr, France, 22 mars 2018

Voir aussi

Bibliographie

  • Sur l'histoire du pentecôtisme :
    • George R. Stotts, Le Pentecôtisme au pays de Voltaire, Viens et Vois, France, 1982
    • Gabriel Tchonang, Véronique Lecaros, Le pentecôtisme: racines et extension : Afrique-Amérique latine, L'Harmattan, France, 2014
  • Sur la sociologie du pentecôtisme :
    • * Yannick Fer, Sociologie du pentecôtisme, Paris, Karthala, , 223 p. (ISBN 978-2-8111-2869-2)
  • Sur l'histoire du pentecôtisme dans le monde :
    • Donald E. Miller, Kimon H. Sargeant, Richard Flory, Spirit and Power: The Growth and Global Impact of Pentecostalism, OUP USA, USA, 2013
    • Cecil M. Robeck, Jr, Amos Yong, The Cambridge Companion to Pentecostalism, Cambridge University Press, UK, 2014
  • Dictionnaire :
    • Stanley M. Burgess, Eduard M. van der Maas, The New International Dictionary of Pentecostal and Charismatic Movements, Zondervan, USA, 2010

Articles connexes

Liens externes

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