Évangélisme

L'évangélisme, couramment nommé christianisme évangélique, protestantisme évangélique ou encore par l'anglicisme évangélicalisme, est une branche du christianisme.

Évangélisme

Culte à Christ's Commission Fellowship de Pasig, 2014

Fiche d'identité
Membres 660 millions en 2020
Localisation Monde entier

Ne doit pas être confondu avec Évangélisme de la Renaissance.

Le terme « évangélique » est au départ un simple adjectif découlant du mot évangile. L’évangélisme a ses origines dans la Réforme protestante du XVIe siècle et les mouvements de Réveil qui ont suivi. L’évangélisme plonge plus particulièrement ses racines dans la Réforme radicale du XVIe siècle et sa conception de l’Église de professants. Les principaux mouvements d'églises évangéliques sont le baptisme, le pentecôtisme, le mouvement charismatique et le mouvement néo-charismatique. L’évangélisme est également présent dans d’autres branches du protestantisme. La plupart des dénominations chrétiennes évangéliques sont regroupées dans l'Alliance évangélique mondiale.

Le mot « évangélique » est souvent confondu, à tort, avec le mot « évangéliste », qui désigne les auteurs des évangiles canoniques ou la fonction d’un prédicateur[1].

Les chrétiens évangéliques ont essentiellement en commun l'importance qu'ils accordent à la conversion individuelle relevant d'un choix personnel et, par suite, de l'expérience de la « rencontre avec le Christ ». Ceci implique donc un changement de vie et une relation individuelle avec Dieu s'articulant autour de la lecture de la Bible et de la communion par la prière (personnelle ou en communauté). Le premier point de distinction d'une église chrétienne évangélique est la nouvelle naissance (conversion personnelle) et le baptême du croyant.

En 2020, selon le chercheur français Sébastien Fath du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le mouvement compterait environ 660 millions de croyants dans le monde[2].

Étymologie

À partir de la fin du XVIIIe siècle, le terme anglais evangelical[3] commence à être utilisé dans le monde anglo-saxon pour désigner les groupements internes au protestantisme qui se distinguent du protestantisme établi par leur insistance sur la piété personnelle et sur le changement de vie, et parfois par un retour à l'orthodoxie religieuse protestante telle qu'elle avait été énoncée par les réformateurs, cela au cours d'un vaste mouvement qu'on appelle le grand réveil[4]. Cette utilisation du terme évangélique se répand dans la francophonie au cours de la seconde moitié du XXe siècle (terme et acception popularisés en France vers la fin des années 1960).

Le mot « évangélique » est souvent confondu à tort dans les médias généralistes avec le mot « évangéliste », qui désigne notamment, selon Le Petit Larousse, la fonction d’un prédicateur ou un des auteurs des évangiles canoniques[1],[5].

En français, le terme « évangélique », dont le sens premier est, selon le Larousse, « qui est relatif à l'Évangile, est contenu dans l'Évangile ou est conforme aux préceptes de l'Évangile »[6], était traditionnellement un quasi synonyme de « protestant ». Ce terme était par exemple couramment utilisé dans les noms des églises protestantes historique issues du luthéranisme ou du calvinisme - qui toutes se réclament de la fidélité à la Bible et particulièrement à l'Évangile - (par exemple : Église évangélique luthérienne de France).

Toujours selon le Larousse[6], en allemand, le mot « évangélique » (adjectif evangelisch ou substantif Evangelisch(en)) est généralisé pour désigner le protestantisme en général, à la suite de la fusion, à partir de 1817, des églises réformées et luthériennes sous la pression de l'autorité étatique, notamment dans les territoires prussiens[4]. Le mot « évangélique » est donc synonyme là aussi de « protestant » (luthérien ou réformé)[7].

Selon d’autres définitions, le terme évangélique au sens strict fait référence aux « Églises de professants »[8],[9].

Définition

Caractéristiques communes aux évangéliques

Baptistère à l’église pentecôtiste (Pingstförsamlingen) de Västerås, en Suède, 2018.

Une définition commune est celle de l'historien britannique David Bebbington (en), qui résume les caractéristiques de la foi évangélique en quatre points[10],[11],[12] :

  1. Biblicisme : la Bible est la référence de la foi évangélique.
  2. Nouvelle naissance (conversion personnelle) : reconnaître l'œuvre du Christ par repentance et faire la démarche d'un choix personnel de donner sa vie à Jésus pour « recevoir » le « don » du Salut qui correspond à une nouvelle naissance (ou « régénération » en langage théologique). La profession de foi et le baptême du croyant par immersion sont l'expression de cette décision.
  3. Engagement : l'engagement évangélique se traduit par une implication par le bénévolat dans l'Église et le partage de l'Évangile avec tout le monde.
  4. Crucicentrisme : le caractère central de la crucifixion et de la résurrection de Jésus, thèmes fréquents dans les prédications et vus par les évangéliques comme un tournant dans l'histoire de l'humanité.

Les quatre points proposés par Bebbington font toutefois débat parmi les historiens[13] ou les sociologues[14] : ces caractéristiques, centrées sur l'individu, rendent difficilement compte de la variété théologique ou organisationnelle, des formes communautaires de protestantisme englobées sous l'appellation « évangélique », principalement mennonites, baptistes et pentecôtistes, mais qui est parfois utilisée pour désigner certains courants de confessions protestantes réformées ou anglicanes[15].

L’adhésion à la doctrine de l’Église de professants comme caractéristique particulière d’une église évangélique est également commune[8],[9]. Cette doctrine enseigne que l’on devient membre de l'Église par nouvelle naissance et profession de foi[16]. Le baptême est ainsi réservé aux croyants adolescents ou adultes (baptême du croyant)[17],[18]. Cette doctrine a son origine dans la réforme radicale au sein de l’anabaptisme[17].

La majorité des églises évangéliques adhèrent au principe d'« Église libre », soit de séparation entre l’Église et l’État[19],[20].

Différences entre évangélisme et protestantisme

La principale différence des évangéliques est la doctrine de l’Église de professants qui insiste sur la nouvelle naissance et la profession de foi individuelle, bien qu’il existe aussi une « tendance évangélique » au sein des églises protestantes traditionnelles[8]. Celles-ci incluent des tendances théologiques libérales qu'on ne retrouve pas chez les évangéliques qui ont majoritairement une théologie conservatrice. Les deux incluent des représentants de courants théologiques modérés[21],[22]. Par ailleurs, en France, plusieurs dénominations évangéliques ont fondé le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) en 2010 qui se présente comme une voix distincte de la Fédération protestante de France (une large partie des églises évangéliques étant adhérentes des deux fédérations)[23]. En France, elles sont nombreuses à avoir adhéré à la Fédération protestante de France et les points communs sont nombreux entre tous les membres de cette fédération[24],[25].

Le mouvement est parfois qualifié de « néoprotestantisme » du fait de sa grande faculté d'adaptation aux codes de l'hypermodernité[1],[26].

Histoire

On ne peut pas attribuer la naissance des évangéliques à un seul événement en particulier, mais la Réforme protestante principalement, le luthéranisme, le calvinisme, l'arminianisme et les mouvements du Réveil y ont leur part[27],[28].

Origines

Il est généralement admis que le mouvement évangélique commence au XVIIIe siècle et qu'il se base historiquement sur la Réforme protestante[29]. En effet, les premiers à s'appeler « évangéliques » furent les Luthériens pour se distinguer des Calvinistes qui, eux, gardèrent le nom de Réformés[30].

Certains historiens et théologiens voient toutefois que les prémices de l'évangélisme se trouvent plutôt dans la Réforme radicale du XVIe siècle, principalement en raison du crédobaptisme[31],[32],[33]. Celle-ci est issue de la Réforme protestante mais va plus loin, notamment en refusant la participation des institutions politiques dans l'Église[34].

Réveils

À partir de la fin du XVIIIe siècle, divers mouvements de Réveils ont lieu et plusieurs Églises dites « évangéliques » sont fondées à cette époque[35]. Le terme « évangélique » se répand à la suite de ces mouvements de Réveils : c'est donc le nom que choisissent les chrétiens qui prônent un retour à l'Évangile.

XIXe siècle

Le XIXe siècle a vu un développement très fort des églises évangéliques, notamment au travers du second grand réveil et du troisième grand réveil. Au courant du XIXe siècle, les megachurches, des églises comptant plus de 2 000 personnes dans l’assemblée, ont commencé à se développer[36]. La première megachurch évangélique, le Tabernacle métropolitain comptant un auditorium de 6 000 places, a été inaugurée en 1861 à Londres au Royaume-Uni par le pasteur Charles Spurgeon[37].

Réveils évangéliques francophones

Le réveil protestant francophone se produit au XIXe siècle, porté par des missionnaires moraves, britanniques et suisses. Le prédicateur baptiste suisse Henri Pyt touche de nombreuses personnes dans plusieurs régions, particulièrement à Genève, puis dans le Nord de la France, en Eure-et-Loir, au Pays basque et à Paris[38], ce qui conduisit à la fondation de la Fédération des Églises évangéliques baptistes de France[39].

XXe siècle

Le XXe siècle est aussi marqué par l'émergence des megachurches et du télévangélisme. Une précurseure de ces deux tendances est l'évangéliste canadienne évangélique Aimee Semple McPherson, fondatrice de la megachurch International Church of the Foursquare Gospel à Los Angeles, qui est la première femme à utiliser la radio en 1922 pour atteindre un public plus large[40]. Bien que l'accès aux media ait été à la disposition de tous les groupes religieux, il semble que ce soit l'évangélisme qui en ait tiré le profit maximum[41]. Il y a aujourd'hui des centaines de megachurches évangéliques dans le monde[42].

Parmi les très nombreux télévangélistes qui ont atteint un vaste public, l'histoire retiendra sans aucun doute le nom de Billy Graham, un prédicateur baptiste actif mondialement qui parvient à prêcher publiquement dans les pays communistes d'Europe et bénéficie d'une popularité à l'égal des présidents des États-Unis dans l'opinion américaine[43].

En France, la Mission évangélique tzigane, d'obédience pentecôtiste, est lancée en 1954 par le pasteur Clément Le Cossec et touche plus de 100 000 tziganes[44].

En , le TopChrétien, un portail web chrétien évangélique et un réseau social, est lancé par Éric Célérier, pasteur chrétien des Assemblées de Dieu de France et Estelle Martin, une Suissesse[45],[46]. En 2009, le site comptait 1,2 million de visites par mois[47].

XXIe siècle

Glory Dome, affilié à Dunamis International Gospel Centre, à Abuja, au Nigeria

Au Nigeria, des megachurches évangéliques, comme Redeemed Christian Church of God et Living Faith Church Worldwide, ont construit des villes autonomes avec des maisons, des supermarchés, des banques, des universités, et des centrales électriques[48].

Des sociétés chrétiennes évangéliques de production cinématographique ont été fondées dans le début des années 2000, telles Pure Flix et Kendrick Brothers[49],[50].

La croissance des églises évangéliques se poursuit avec des travaux de construction de nouveaux lieux de culte ou d’agrandissements dans diverses régions du monde[51],[52],[53].

Statistiques

Dénombrement

Culte à l’Église Francophone CBCO Kintambo de Kinshasa, affiliée à la Communauté baptiste du Congo, 2019.

Le foisonnement et la diversité des églises et dénominations évangéliques à l'échelle mondiale ne facilitent pas les décomptes. D'autre part, la question se pose de savoir s'il faut agréger les effectifs des églises pentecôtistes avec ceux des églises évangéliques non pentecôtistes.

  • Si l'on n'inclut pas les pentecôtistes, selon une étude publiée en 2011 par le Pew Research Center, les évangéliques seraient au nombre d'environ 285 millions, soit 13,1 % de l'ensemble des chrétiens[54]. L'étude précise la difficulté du décompte : de nombreux pentecôtistes et charismatiques se considèrent également comme évangéliques ou leur église est affiliée à une association évangélique. L'étude ne précise pas le nombre de ces chrétiens à la double appartenance[55].
  • Si l'on inclut les pentecôtistes, on dispose alors de deux estimations :
    • celle de l'Alliance évangélique mondiale, qui se définit en 2020 comme un réseau d'Églises de 129 nations et de plus de 100 organisations internationales regroupant plus de 600 millions de chrétiens évangéliques[56],[57].
    • celle de Sébastien Fath, chercheur au CNRS, qui estime qu'en 2018, le mouvement compterait 640 millions de croyants dans le monde[58],[59]. En 2020, selon le chercheur, le mouvement compterait environ 660 millions de croyants dans le monde[60].

Croissance

En 1960, plus de la moitié des missionnaires américains protestants sont chrétiens évangéliques[61]. Les missions américaines et européennes pentecôtistes sont également nombreuses, mais le pentecôtisme, un mouvement d'églises évangéliques, va surtout se développer de façon autonome, par des résidents non-étrangers, dans diverses régions du monde, notamment en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie[62]. En 2007, il y avait plus 10 000 missionnaires baptistes dans des missions outremer dans le monde[63].

Selon certains chercheurs, le christianisme évangélique est le mouvement spirituel qui progresse le plus rapidement au monde dans le courant du 21e siècle, principalement par des expériences de conversion religieuse (nouvelle naissance)[64],[65].

Entre 1960 et 2000, la croissance globale du nombre des évangéliques est trois fois supérieure à celle de la population mondiale et deux fois à celle de l'islam[66].

En 2004, la Corée du Sud devient la deuxième source de missionnaires dans le monde, après les États-Unis et devant l’Angleterre[67],[68].

Répartition géographique dans le monde

Région % de la population qui se déclare évangélique dans la région % du total mondial de la population évangélique
Amérique (Nord et Sud)10,0 %32,9 %
Afrique subsaharienne13,3 %38,4 %
Asie-Pacifique1,5 %20,8 %
Europe2,9 %7,5 %
Proche-Orient & Afrique du nord0,3 %0,3 %
Total mondial4,1%100%

Source : Center for the Study of Global Christianity, cité par l'étude du Pew Research Center, p. 68.

La plus forte concentration d'évangéliques se situe aux États-Unis, avec 28,9 % de la population (soit 91,76 millions de fidèles), et au Brésil, avec 26,3 % de la population (soit 51,33 millions de fidèles)[69]. Aux États-Unis, les évangéliques, qui comptent certaines églises de courant fondamentaliste, représentent une force politique importante ; un grand nombre sont regroupés dans la Bible Belt[70].

Croyances

Chaque église a une confession de foi particulière et commune si elle est membre d’une dénomination chrétienne[71].

Les évangéliques adhèrent au Symbole de Nicée-Constantinople adopté au premier concile de Constantinople, qui concerne notamment la trinité, l’Église universelle et le jugement dernier[72].

Le christianisme évangélique regroupe différents courants de théologie évangélique, dont les principaux sont fondamentaliste, conservateur, modéré, libéral[73],[74].

L’Alliance évangélique mondiale, fondée par les organisations évangéliques de 21 pays, a établi une confession de foi commune lors de la première assemblée générale à Woudschoten (Zeist) aux Pays-Bas en 1951 [75],[76]. Mais, cette confession de foi est sommaire, puisque chaque dénomination chrétienne évangélique a des particularités théologiques.

Malgré les nuances dans les divers mouvements évangéliques, il y a un ensemble de croyances similaires pour les mouvements adhérant à la doctrine de l’Église de professants, dont les principaux sont l’anabaptisme, le baptisme et le pentecôtisme[77],[78],[79],[80],[81],[82].

En dernier recours, l'excommunication est utilisée par les dénominations et les églises pour les membres qui ne veulent pas se repentir de croyances ou de comportements en contradiction avec la confession de foi de la communauté[83],[84].

Fondamentaliste

Depuis la seconde moitié du XXe siècle, certains évangéliques, en opposition aux développements du libéralisme théologique[85], et surtout contre l’exégèse historico-critique qui s'était développée dans le protestantisme dès le XIXe siècle, ont établi le courant fondamentaliste[86]. Une interprétation littérale de la Bible est enseignée[87]. Il y a une attitude méfiante pour l’étude théologique intellectuelle et les implications qui semblent non spirituelles, comme dans le domaine de la justice sociale[88]. L’indépendance de l’église est revendiquée et l’affiliation à une dénomination chrétienne est peu fréquente, bien qu’il y ait des dénominations fondamentalistes[89]. Le mot biblique ou indépendante figure souvent dans le nom de l’église ou de la dénomination[90].

Modérée

Dans le courant néo-évangélique, la théologie évangélique modérée a fait son apparition dans les années 1940 aux États-Unis[91]. L’étude de la Bible est accompagnée de certaines disciplines comme l’herméneutique biblique et l’exégèse biblique[92],[93]. Des théologiens modérés sont devenus davantage présents dans les instituts de théologie évangélique et des prises de positions théologiques plus modérées ont été adoptées dans les églises évangéliques[94],[95]. Certaines églises, interpellées par la sécularisation de la société américaine et par les mouvements de contre-culture, ont lancé un renouveau de l'apologétique chrétienne, désormais enrichie de la démarche scientifique[96]. La justice sociale a occupé une place particulière et diverses ONG humanitaires chrétiennes ont été fondées[97]. Le mouvement a favorisé la fondation de nouveaux médias et instituts de théologie évangélique dans les années 1950[98].

Miracles

Imposition des mains pour la guérison dans l’église Living Streams International, à Accra, au Ghana, 2018

Pour une majorité de chrétiens évangéliques, le biblicisme fait en sorte que les miracles décrits dans la bible sont encore d'actualité et peuvent être présents dans la vie du croyant[99],[100]. Les guérisons, les succès scolaires ou professionnels, la naissance d'un enfant après plusieurs tentatives, la fin d'une addiction, etc., seraient des exemples tangibles de l'intervention de Dieu avec la foi et la prière, par le Saint-Esprit[101]. Dans les années 1980, le mouvement néo-charismatique a remis une emphase sur les miracles et les guérisons par la foi[102]. Dans certaines églises, une place particulière est ainsi réservée aux guérisons avec imposition des mains lors des cultes ou pour des campagnes d'évangélisation[103],[104]. La guérison par la foi ou guérison divine est considérée comme un héritage de Jésus acquis par sa mort et résurrection[105].

Principaux mouvements

Le nom de certaines églises évangéliques ne comporte pas nécessairement la mention « évangélique » ou d’un mouvement évangélique, même si elles sont membres d’une dénomination chrétienne, particulièrement celles qui sont concentrées sur les « gens en recherche spirituelle » (seeker churches) [106].

Anabaptisme

L'anabaptisme moderne commence le , lorsque Conrad Grebel a réuni un groupe de croyants opposés aux baptême des enfants à la maison de Felix Manz à Zollikon en Suisse, et a exercé le premier baptême du croyant[34]. Puis, il se développe dans le Tyrol avec les huttérites. La Confession de Schleitheim publiée en 1527 par les frères Suisses, un groupe d’anabaptistes, dont Michael Sattler à Schleitheim est une publication qui a répandu la doctrine du baptême du croyant et de l’Église de professants[107],[108]. En 1540, la publication de Fondation de la doctrine chrétienne, un livre théologique sur les croyances et pratiques anabaptistes, par Menno Simons aux Pays-Bas a donné naissance au mennonitisme[109]. Cette publication et d'autres ont contribué à la formation du mennonitisme, dont certaines doctrines inspireront plus tard aussi le christianisme évangélique[110]. La Conférence mennonite mondiale est fondée lors de la première conférence internationale à Bâle, en Suisse, en 1925 pour célébrer les 400 ans de l'anabaptisme[111]. Les principaux groupes anabaptistes sont les amish, les brethrens (frères), les huttérites et les mennonites[112]. En 2018, il y aurait 2,13 millions d'anabaptistes baptisés dans 86 pays[113].

Baptisme

Spectacle sur la vie de Jésus à l’Igreja da Cidade affiliée à la Convention baptiste brésilienne, à São José dos Campos, Brésil, 2017

Le baptisme a ses origines dans un mouvement commencé par les Anglais John Smyth et Thomas Helwys à Amsterdam[114],[115],[116]. En raison de leurs convictions partagées avec les puritains et congrégationalistes, ils s'exilent en 1607 pour la Hollande avec d'autres croyants qui ont les mêmes positions bibliques[117]. En 1609, année considérée comme la fondation du mouvement, ils baptisent les croyants et fondent la première église baptiste[118],[119]. Thomas Helwys publie la première confession de foi baptiste Une déclaration de foi du peuple anglais (A Declaration of Faith of English People) en 1611[120]. En 1904, l’Union baptiste de Grande-Bretagne et d'Irlande a envoyé des invitations à diverses dénominations baptistes dans le monde pour un congrès mondial en 1905[121]. Des représentants de 23 pays ont répondu à l'invitation et ont fondé l'Alliance baptiste mondiale en 1905 au Exeter Hall de Londres[122],[123]. Cette dernière, la plus grande dénomination baptiste dans le monde, regrouperait 173,000 églises et 49,000,000 de membres baptisés[124].

En 2010, le baptisme compterait 100 millions de croyants[125]. En 2020, selon le chercheur Sébastien Fath du CNRS, le mouvement compterait environ 170 millions de croyants dans le monde[126].

Pentecôtisme

Culte à Dream City Church, affiliée aux Assemblées de Dieu, à Phoenix, aux États-Unis, 2007

Le pentecôtisme a ses origines dans plusieurs réveils qui ont eu lieu aux XIXe et XXe siècles[127]. Le Grand Réveil de pentecôte commence avec le pasteur américain Charles Fox Parham, à Topeka (Kansas) en 1901. Après une première expérience de "parler en langue" au Bethel Bible College de Topeka, au Kansas, aux États-Unis, le , il affirme selon les épîtres de l'apôtre Paul (par exemple dans le premier épître de Paul aux Corinthiens au chapitre 12 et aux versets 4 à 10) que la glossolalie était un signe du baptême du Saint-Esprit, doctrine essentielle du pentecôtisme. Plusieurs camp de prière seront organisés sous sa direction. C’est ainsi que le "Mouvement de la Foi apostolique" se développe au Missouri, au Texas, en Californie et ailleurs[128]. Il se poursuit lors du Réveil gallois de 1904-1905 avec Jessie Penn-Lewis et Evan Roberts[129]. Puis en 1906, le Réveil d'Azusa Street prend place dans le centre-ville de Los Angeles sous la conduite du pasteur William Joseph Seymour[130],[131]. C'est Douglas Scott et son épouse, missionnaires anglais, qui ont fait connaître le pentecôtisme en France dans une communauté baptiste au Havre en 1930[132].

Dans les pays francophones, les églises pentecôtistes sont également appelées Églises de Réveil[133],[134].

La Communauté pentecôtiste mondiale a été fondée en 1947 à Zürich, en Suisse lors d’une conférence de pasteurs pentecôtistes, organisée par les pasteurs suisse Leonard Steiner et sud-africain David du Plessis[135],[136].

En 2011, le pentecôtisme compterait 279 millions de personnes[137].

Les Assemblées de Dieu, la plus grande dénomination pentecôtiste dans le monde, regrouperaient en 2020 368,703 églises et 55,500,000 membres [138].

Mouvements charismatiques

Selon une étude du Pew Research Center publiée en 2011 sur les charismatiques qui regroupent tous les mouvements du christianisme charismatique, soit évangéliques indépendants, catholiques, orthodoxes et protestants, il y aurait 304 millions de charismatiques dans le monde[139].

Mouvement charismatique évangélique

Culte à El Lugar de Su Presencia, affiliée à Hillsong Family, à Bogota, en Colombie, 2019

Dans les années 1960, après le début du mouvement charismatique, certaines églises évangéliques ont décidé de suivre les enseignements de ce mouvement et de quitter leurs dénominations chrétiennes pentecôtistes[140]. Bien que proche de certains éléments théologiques du pentecôtisme, le mouvement charismatique évangélique ne fait pas du parler en langues (glossolalie) une preuve nécessaire du baptême du Saint-Esprit, puisqu'il est considéré comme un don spirituel parmi les neuf autres, sans supériorité[141],[142]. Il insiste davantage sur la diversité des 9 dons du Saint-Esprit énoncés en 1 Corinthiens 12 versets 8-10, à savoir; la Sagesse, Connaissance, Foi, Guérison, Miracle, Prophétie, Discernement, Parler en langues, Interprétation[143],[144].

Mouvement néo-charismatique

Le mouvement néo-charismatique a commencé aux États-Unis, dans le début des années 1980[145]. Le baptême du Saint-Esprit, annoncé par Jésus et les neuf dons du Saint-Esprit sont des éléments centraux du courant[146],[147]. Les églises néo-charismatiques ont souvent recours aux moyens de communications modernes[148]. La théologie du mouvement charismatique évangélique est reprise par le mouvement néo-charismatique avec plus d'ampleur et avec quelques aspects théologiques supplémentaires, tels le combat spirituel, la parole de foi et le renouvellement structurel[149].

Mouvements connexes

Christianisme non dénominationnel

Certaines églises non dénominationnelles se réclament du mouvement évangélique, même si certaines n’ont pas de partenariat formel avec d’autres églises évangéliques[150],[151],[152]. Le mouvement est particulièrement visible dans les megachurches[153],[154].

Les premières églises non dénominationnelles sont apparues aux États-Unis dans le courant du XXe siècle, sous la forme d’églises indépendantes[155]. Elles ont connu une croissance significative qui continue au XXIe siècle, particulièrement aux États-Unis où elles représentaient la troisième confession chrétienne comptant le plus de fidèles en 2010[156],[157],[158]. En Asie, notamment à Singapour et en Malaisie, ces églises sont également de plus en plus nombreuses, depuis les années 1990[159].

Les églises du mouvement néo-charismatique utilisent souvent le terme non dénominationnel pour se définir[160].

Certaines églises non dénominationnelles s’identifient uniquement au christianisme [161].

Églises libres

La Fédération internationale des églises évangéliques libres a ses racines dans le mouvement piétiste européen du XIXe siècle[162]. Elle est fondée en 1948 à Berne en Suisse par des unions d’églises évangéliques libres de divers pays[163]. Selon un recensement de la dénomination, elle aurait en 2020, 700,000 membres dans 33 pays [164].

Judaïsme messianique

Le judaïsme messianique est un courant qui désigne les juifs convertis au christianisme évangélique[165]. Les origines du mouvement du Judaïsme messianique apparaissent dans l'Angleterre du XIXe siècle. Les premières organisations officielles sont dirigées par des juifs convertis comme la Church's Ministry Among Jewish People, société anglicane de Londres pour la promotion du christianisme parmi les juifs de Joseph Frey (1809)[166]. Aux États-Unis le mouvement s'est développé surtout à partir des années 1960 et 1970[165]. Il combine une théologie chrétienne avec une pratique religieuse inspirée du judaïsme. Ses fidèles se présentent comme des Juifs affirmant la messianité de Yechoua (Jésus)[167]. Le groupe le plus connu, même s'il n'est pas le plus important en nombre, se nomme Jews for Jesus. Il fut fondé en 1973 par un pasteur d'origine juive, converti au christianisme 20 ans plus tôt[168],[169].

Le judaïsme messianique n'est pas reconnu par quelque organisation juive que ce soit, y compris les juifs réformés, à part deux voix dissidentes et marginales, à savoir la Rabbanit reconstructionniste Carol Harris-Shapiro et le Rav réformé Dan Cohn-Sherbok.

Les Juifs messianiques se définissent comme chrétiens, tout en soulignant l'importance des traditions juives, pour autant qu'elles soient en accord avec l'Évangile.

En 2012, ils seraient entre 175 000 et 250 000 fidèles aux États-Unis, entre 10 000 et 20 000 fidèles en Israël, pour un nombre total estimé de 350 000 fidèles dans le monde[170].

La plupart des communautés messianiques sont regroupées au sein de l'IMJA (International Messianic Jewish Alliance) fondée en 1925, et l'International Alliance of Messianic Congregations fondée en 1979[171].

Organisation

L'Église évangélique locale est l'organisation qui représente l'Église universelle, et est vue par les évangéliques comme le corps de Jésus-Christ[172]. Elle est responsable de l’enseignement et des ordonnances, soit le baptême du croyant et la Sainte-Cène[173]. De nombreuses églises sont également membres d'une dénomination nationale et internationale pour une relation de coopération missionnaire, humanitaire et théologique[174]. Certaines dénominations sont membres d'une alliance nationale d'église de l’Alliance évangélique mondiale, qui compteraient 600 millions de croyants en 2020[56],[175]. La gouvernance dans les églises évangéliques est majoritairement congrégationaliste et plus rarement de type épiscopalien dans certaines dénominations[176].

Ministères

La gestion des Églises est assurée par les ministères évangéliques qui sont principalement ceux de pasteur, du diacre, du conducteur de louange et de l’évangéliste[177]. D’autres ministères peuvent également être présents, tel que celui d’ancien avec des fonctions similaires à celles du pasteur[178]. Dans un certain nombre de communautés, l'église est dirigée par un conseil d’anciens, avec une insistance très forte sur la collégialité[179]. Quand il y a un pasteur, celui-ci n’est que l’un des membres du conseil, sans autorité supérieure. Le ministère d’évêque avec une fonction de surveillance sur des églises à l’échelle régionale ou nationale est présent dans toutes les dénominations chrétiennes évangéliques, même si les titres de président du conseil ou de surveillant général sont majoritairement utilisés pour cette fonction[180],[181]. Le terme évêque est explicitement utilisé dans certaines dénominations[182]. Dans certaines églises du mouvement de la nouvelle réforme apostolique, il y a la présence de cinq ministères; ceux d'apôtre, prophète, évangéliste, pasteur, enseignant[183].

La formation des ministres s’effectue dans un institut de théologie évangélique pour une durée d’une année (certificat) à quatre années (licence, master) en théologie évangélique[184]. Les ministres peuvent se marier et avoir des enfants[185]. Le pasteur est généralement ordonné lors d’une cérémonie appelée consécration pastorale[186],[187],[188].

Ministères féminins

Certaines dénominations évangéliques autorisent officiellement le ministère des femmes dans les églises[189]. Le ministère féminin est justifié par le fait que Marie de Magdala aurait été choisie par Jésus pour annoncer sa résurrection aux apôtres[190]. La première femme baptiste qui a été consacrée pasteur est l’américaine Clarissa Danforth dans la dénomination Free Will Baptist en 1815[191]. En 1882, dans la Convention baptiste nationale, USA[192]. Dans les Assemblées de Dieu des États-Unis, depuis 1927[193]. En 1961, dans la Convention baptiste nationale progressiste[194]. En 1975, dans The Foursquare Church[195].

Culte

Culte à la Crossway Baptist Church de Melbourne, affiliée aux Ministères baptistes australiens, 2008.

Le culte chez les évangéliques est vu comme un acte d'adoration de Dieu dans la vie de l'Église[196]. La liturgie est simplifiée et la conception du culte est plus informelle[197]. Il comprend généralement deux parties principales, la louange (musique chrétienne), le sermon fondé sur la Bible, des prières, l’offrande, avec périodiquement la Sainte-Cène[198],[199],[200],[201]. Lors du culte, il y a généralement une crèche pour les bébés[202]. Les enfants et les adolescents ont un enseignement adapté, l’école du dimanche, dans une salle distincte[203],[204]. Les principales fêtes chrétiennes célébrées par les évangéliques, sont Noël, Pentecôte (par une majorité de dénominations évangéliques) et Pâques pour l’ensemble des croyants[205],[206],[207].

Lieux de culte

Bâtiment de l’Église Chumukedima Ao Baptist Church à Chumukedima, Kohima, affiliée au Conseil de l'église baptiste du Nagaland (Inde).

Les lieux de cultes sont généralement appelés « temple » ou « bâtiment (d'église) »[208],[209],[210]. Dans certaines megachurches, l’appellation « campus » est parfois utilisée[211],[212]. L’architecture des lieux de cultes est majoritairement caractérisée par sa sobriété[213],[214]. La croix christique est l’un des seuls symboles spirituels qui peut généralement être vu sur le bâtiment d’une église évangélique et qui permet d’identifier l’appartenance du lieu[215],[216].

Aux États-Unis, jusqu'en 2019, les Solomon Awards récompensaient l’excellence dans la conception et la rénovation de bâtiments d'églises évangéliques, lors d’une cérémonie annuelle[217].

Certains cultes ont lieu dans des théâtres, des écoles ou des salles polyvalentes, en location pour le dimanche uniquement[218],[219],[220]. En raison de leur compréhension du deuxième des dix commandements, les évangéliques n’ont pas de représentation matérielle religieuse comme des statues, des icônes ou des tableaux dans leurs lieux de culte[221],[222]. Dans certains bâtiments se trouve un baptistère, sur la scène de l’auditorium (aussi appelée « sanctuaire ») ou dans une salle distincte, dans lequel on procède au baptême par immersion[223],[224].

Megachurch

Les cultes prennent des proportions impressionnantes dans les megachurches (églises où plus de 2 000 personnes se réunissent chaque dimanche)[225],[226],[227]. Dans certaines de ces mégaéglises, plus de 10 000 personnes se rassemblent en même temps. On parle alors de Gigachurch[228],[229],[230].

Églises de maison

Dans certains pays du monde qui appliquent la charia ou le communisme, les interdictions de culte pour les chrétiens, la complexité d'obtention d'autorisations gouvernementales, et les persécutions des chrétiens, ont fait que les églises de maison sont une réalité pour de nombreux croyants[231],[232],[233],[234]. Par exemple, il y a des mouvements évangéliques d'Églises de maison en Chine[235]. Les rencontres ont ainsi lieu dans des maisons privées, en secret et dans "l'illégalité"[236].

Les églises de maison se distinguent des groupes de maison, que l'on retrouve également en dehors du courant évangélique[237]. Ces groupes peuvent avoir des activités de culte annexes mais sont des cellules plus petite que l'Eglise associée au culte dominical[238].

Groupes de partage

L’UIGBU, une fédération évangélique rassemblant des groupes d’étude de la Bible pour étudiants sur les campus a été fondée en 1947 à l'université Harvard aux États-Unis avec des GBU de divers pays[239].

La Communauté internationale des hommes d'affaires du plein Évangile, une organisation évangélique offrant des rencontres dans des restaurants ou autres lieux publics pour les hommes d'affaires chrétiens, a été fondée en à Los Angeles, aux États-Unis par Demos Shakarian[240],[241],[242],[243].

Humanitaire

Un des avions de Samaritan's Purse servant au transport d’urgence de produits de première nécessité et de travailleurs humanitaires à Birmingham, Angleterre, 2019

Dans les années 1940, aux États-Unis, le néo-évangélisme a développé l’importance de la justice sociale et des actions humanitaires dans les églises évangéliques[97],[244],[21]. La majorité des organisations humanitaires chrétiennes évangéliques a été fondée dans la deuxième moitié du 20e siècle[245]. Parmi les plus importantes, on compte World Vision International (1950), Samaritan's Purse (1970), Mercy Ships (1978), Prison Fellowship International (1979), International Justice Mission (1997)[246]. Selon le sociologue Sébastien Fath, les églises chrétiennes évangéliques et les ONG qu'elles soutiennent développent un entrepreneuriat humanitaire international dont les politiques tiennent de plus en plus compte[247].

Dialogues œcuméniques

L’œcuménisme évangélique est représenté dans l’affiliation d’églises évangéliques à des dénominations chrétiennes évangéliques, qui sont membres d’alliances nationales évangéliques rattachées à l’Alliance évangélique mondiale[248]. Les diversités qui se répercutent en termes sociaux, culturels, politiques, ethniques et linguistiques autant que dénominationnels ne posent aux évangéliques, paradoxalement peut-être, aucun problème d'ordre doctrinal. C'est une conséquence directe d'un autre pilier du protestantisme, celui de la Sola fide (la « foi seule ») selon lequel, pour le dire simplement, peu importe la dénomination d'une personne, c'est sa foi seule et non ses actions qui sont vues par Dieu comme critère pour trouver faveur à ses yeux, et en fin de compte pour son salut ou non. Aussi préfèrent-ils, sans distinction de dénominations, parler de l'Église (tout court) aussi appelée Église universelle à la suite du « Symbole des apôtres » (« Je crois en […] la Sainte Église universelle […] »), qui est à comprendre comme l'ensemble des « vrais » croyants en Christ, sauvés par leur foi[249].

Certaines dénominations chrétiennes évangéliques sont membres du Conseil œcuménique des Églises[250].

Diverses autres organisations évangéliques interdénominationnelles ont également contribué à développer l’unité évangélique, notamment des sociétés missionnaires[251],[252]. Dans l’étude biblique, l’Union internationale des groupes bibliques universitaires. Dans l'aide humanitaire chrétienne mondiale, World Vision International. Il y a également eu l’émergence de divers instituts de théologie évangélique interdénominationnels.

Dialogue évangélique-catholique

Le dialogue entre l'Église catholique romaine et les églises évangéliques s’est fait de façon progressive. Il a débuté avec les églises pentecôtistes en 1972, sous la direction de David du Plessis, ancien secrétaire général de la Communauté pentecôtiste mondiale[253]. Il s’est poursuivi avec l'Alliance évangélique mondiale en 1977[254]. Il a débuté avec l’Alliance baptiste mondiale en 1984[255].

Les évangéliques et les médias

Édition de livres

Zondervan, une maison d'édition publiant des livres liés au christianisme évangélique, a été fondée en 1931 à Grandville, près de Grand Rapids (Michigan) aux États-Unis, par deux frères, Peter Zondervan et Bernard Zondervan[256],[257]. CLC International, une maison d'édition et un réseau international de librairies chrétiennes évangéliques, a été fondé en 1941 à Colchester au Royaume-Uni[258]. En 2016, CLC compte 180 librairies dans 57 pays du monde[259]. Parmi les best-sellers, il y a eu La Croix et le Poignard publié en 1963 par le pasteur pentecôtiste David Wilkerson[260], Les langages de l'Amour publié en 1992 par le pasteur baptiste Gary Chapman[261], Une église motivée par l'essentiel publié en 1995 et Une vie motivée par l'essentiel publié en 2002 par le pasteur baptiste Rick Warren[262],[263].

Presse

Dans la presse écrite, les magazines mensuels d'information et de réflexion chrétienne évangélique, Christianity Today, Charisma et Christianisme aujourd'hui sont les plus populaires dans la catégorie évangélique[264]. Christianity Today, a été fondé en 1956 aux États-Unis par le pasteur baptiste Billy Graham et John Howard Pew[265]. En 2008, son site web attirait 11,8 millions de visiteurs par mois[266]. Charisma a été fondé en 1975 par Stephen Strang, un journaliste et les Assemblées de Dieu aux États-Unis[264],[267]. En 1981, 80 000 exemplaires sont distribués et 250 000 en 2011[268]. En 1989, Christianisme aujourd'hui, un magazine francophone a été fondé par Alliance Presse en Suisse[269].

Radio

En 1923, l’église Calvary Baptist Church de New York aux États-Unis est la première église évangélique à avoir sa propre licence radio[270]. Radio Lumière a été fondée en , à Les Cayes par la Mission évangélique baptiste du Sud d'Haïti[271],[272]. Phare FM a été fondée en 1989 à Mulhouse en France, sous le nom de Radio Phare par Bruno Léonardi[273],[274].

Télévision

Christian Broadcasting Network a été fondé en 1961, par Pat Robertson gradué du New York Theological Seminary, à Virginia Beach, aux États-Unis[275]. Son émission-phare Le Club 700, est l'une des plus anciennes du paysage télévisuel américain et est diffusée en 39 langues dans 138 pays[276]. Trinity Broadcasting Network est fondée en 1973 par Paul Crouch, gradué du Central Bible College des Assemblées de Dieu, et sa femme, Jan à Memphis (Tennessee)[277],[278]. Al Hayat TV, une chaîne de télévision chrétienne évangélique en langue arabe, est fondée à Chypre en 2003 par Al Hayat Ministries[279],[280].

Internet

En , GodTube, un site de partage de vidéos liées au domaine du christianisme, surtout évangélique, est fondé par Christopher Wyatt de Plano (Texas), à l'époque étudiant au Dallas Theological Seminary[281].

En 2008, le pasteur Bobby Gruenewald et Life.Church, une megachurch américaine, lancent YouVersion, une application mobile chrétiens évangéliques offrant gratuitement des traductions de la bible en plusieurs langues[282],[283],[284].

En 2015, Asoriba, une application mobile qui met en relation les églises chrétiennes évangéliques et les fidèles, est fondée à Accra au Ghana par 4 étudiants[285]. En 2017, elle compte 1,100 églises partenaires au Ghana, Kenya, Afrique du Sud, Nigeria et aux États-Unis, ainsi que 69,000 fidèles inscrits[286].

Les évangéliques et les arts

Musique

Passion Conferences, un festival de musique et d’évangélisation au Georgia Dome à Atlanta (Géorgie), États-Unis, en 2013

Pour les évangéliques, la louange à travers la musique chrétienne est une des composantes de la foi, qui est présente dans la vie de tous les jours[287]. Les Dove Awards, une cérémonie annuelle qui récompense la musique chrétienne, sont créés à Memphis (Tennessee) en par la Gospel Music Association[288]. Parmi les labels de disques de musique chrétienne contemporaine évangéliques, il y a Sparrow Records et Hillsong Music. Sparrow Records est fondé en 1976 aux États-Unis par Billy Ray Hearn, un gradué en musique chrétienne de l’Université Baylor[289]. Les chants d’Hillsong Music, fondé en 1991 par Hillsong Church, à Sydney en Australie, ont été traduits dans diverses langues et ont eu une influence considérable dans les églises évangéliques au niveau mondial[290],[291],[292]. Dans les années 1960, les artistes évangéliques ont commencé à produire des concerts et ils ont été de plus en plus présents lors de rassemblements de jeunes dans les décennies qui ont suivi, comme Passion Conferences à Atlanta (Géorgie), aux États-Unis[293]. La musique évangélique est également diffusée sur les radios chrétiennes et sur YouTube[294].

Cinéma

Des sociétés chrétiennes évangéliques sont également présentes dans le domaine de la production cinématographique. Citons notamment, Pure Flix et Kendrick Brothers. Pure Flix a été fondé en 2005 à Scottsdale aux États-Unis par David A. R. White et Russell Wolfe, Michael Scott et Elizabeth Travis[295]. En 2015, la société a lancé une plateforme de films et séries télévisées en flux continu sur Internet[296]. Kendrick Brothers a été fondé en 2013 à Albany (Géorgie) par le pasteur baptiste Alex Kendrick, Stephen Kendrick et Shannon Kendrick[21]. Parmi les succès au box-office, il y a eu Les Pouvoirs de la prière, sorti en 2015, Miracles du Ciel sorti en 2016 et I Can Only Imagine sorti en 2018[297].

Les évangéliques et l’éducation

Collège des sciences infirmières, Université centrale des Philippines à Iloílo, affiliée à la Convention des églises baptistes des Philippines, 2018.

Les églises évangéliques ont été impliquées dans l’établissement d’écoles élémentaires et secondaires[298]. L’évangélisme a également permis le développement de plusieurs instituts de théologie évangélique, collèges et universités aux États-Unis dans le courant du 19e siècle[299],[300]. D’autres universités évangéliques ont été établies dans divers pays du monde[301].

Le Conseil pour les collèges et universités chrétiens a été fondé en 1976[302]. En 2021, le CCCU dit compter 180 membres dans 21 pays[303]. 150 sont aux États-Unis et au Canada et 30 dans 18 autres pays.

L’Association internationale des écoles chrétiennes a été fondée en 1978 par trois associations américaines d’écoles chrétiennes évangéliques[304]. Diverses écoles à l’international se sont ajoutées au réseau[305]. En 2021, elle dit compter 23.000 écoles dans 100 pays[306].

Le Conseil international pour l'éducation théologique évangélique a été fondé en 1980 par la Commission théologique de l’Alliance évangélique mondiale[307]. En 2015, il compterait 1.000 écoles membres dans 113 pays[308].

Les évangéliques et la science

Ark encounter à Williamstown, États-Unis

En matière de science et d’origine de la terre et de la vie humaine, certains évangéliques soutiennent le créationnisme[309]. Par exemple, Answers in Genesis, fondée en Australie en 1986, est une organisation évangélique qui défend cette thèse[310]. En 2007, elle a fondé le Creation Museum à Petersburg, dans le Kentucky[311] et en 2016 l’Ark Encounter à Williamstown[312]. Depuis la fin du XXe siècle, le créationnisme littéraliste a été délaissé par certains évangéliques en faveur du dessein intelligent[313]. Par exemple, le think tank Discovery Institute, établi en 1991 à Seattle, défend cette thèse[314].

Sexualité

Cérémonie de mariage à la Primera iglesia bautista de Rivas, affiliée à la Convention baptiste du Nicaragua, 2011.

En matière de sexualité, plusieurs églises évangéliques font la promotion du pacte de pureté auprès des jeunes chrétiens évangéliques, qui sont invités à s'engager durant une cérémonie en public à l'abstinence sexuelle jusqu'au mariage chrétien[315]. Ce pacte est souvent symbolisé par une bague de pureté[316].

Dans les églises évangéliques, les jeunes adultes et les couples non-mariées sont encouragés à se marier tôt afin de vivre une sexualité selon la volonté de Dieu[317],[318].

Une étude américaine de 2009 de la Campagne nationale de prévention de la grossesse adolescente et non planifiée (anglais : National Campaign to Prevent Teen and Unplanned Pregnancy) a rapporté que 80% des jeunes évangéliques non mariés avaient eu des relations sexuelles et que 42% étaient dans une relation avec des rapports sexuels, lors de l’enquête[319].

La majorité des églises chrétiennes évangéliques est contre l’interruption volontaire de grossesse et soutient le recours aux agences d’adoption et aux agences de support social pour les jeunes mères qui veulent garder leur bébé[320]. Des organisations évangéliques comme Focus on the Family sont engagées dans le mouvement pro-vie[321].

La masturbation est vue comme étant interdite par certains pasteurs évangéliques en raison des pensées sexuelles qui peuvent l’accompagner[322],[323]. Toutefois, des pasteurs évangéliques ont souligné que la pratique avait été associée de façon erronée à Onan par des exégètes, qu’elle n’était pas un péché si elle n’était pas pratiquée avec des fantasmes ou de façon compulsive, et qu’elle était utile dans un couple marié, si son ou sa partenaire n’avait pas la même fréquence de besoins sexuels[324],[325].

Certaines églises évangéliques parlent uniquement de l’abstinence sexuelle et ne parlent pas de la sexualité dans le mariage[326],[327],[328]. D’autres églises évangéliques aux États-Unis et en Suisse parlent de la sexualité chrétienne comme d’un don de Dieu et une composante d’un mariage chrétien épanoui, dans des messages lors de cultes ou de conférences[329],[330],[331]. De nombreux livres et sites web évangéliques sont spécialisés sur le sujet[332],[333]. Le livre L'acte conjugal: La beauté de l'amour sexuel publié en 1976 par le pasteur baptiste Tim LaHaye et sa femme Beverly LaHaye a été un pionnier dans le domaine[334].

Les perceptions de l'homosexualité dans les Églises évangéliques sont variées selon les courants[335],[336]. La position conservatrice fondamentaliste est très hostile aux personnes homosexuelles et est impliquée dans des causes anti-gays et des déclarations homophobes[337]. Certaines églises ont une position conservatrice modérée[338]. Bien que n'approuvant pas les pratiques homosexuelles, elles font preuve de sympathie et de respect envers les homosexuels[339]. Il y a aussi des dénominations évangéliques internationales libérales gay-friendly[340],[341]. Certaines dénominations évangéliques ont adopté des positions neutres, laissant le choix aux églises locales de décider pour le mariage homosexuel[342],[343].

Les évangéliques et la politique

Au XIXe siècle, les évangéliques fondamentalistes étaient parmi les opposants les plus forts à la pratique du sport par les femmes, au nom de la morale[344],[345].

L'ancien Premier ministre canadien Stephen Harper (de 2006 à 2015), un évangélique, a affirmé que certaines prises de positions étaient influencées par ses convictions chrétiennes[346],[347].

En Amérique latine, depuis les années 1990, des groupes parlementaires et des partis politiques ont été fondés par des évangéliques [348]. Le soutien des églises évangéliques est particulièrement sollicité par les aspirants de partis conservateurs à la présidence de pays qui comptent de plus en plus sur l’électorat évangélique pour remporter les élections[349].

Au Brésil, de nombreux pasteurs se sont investis dans le domaine politique allant de la mairie, au parlement, en passant par le Sénat, favorisant la fondation du parti des Républicains en 2005[350]. Les évangéliques ont majoritairement soutenu l'élection de l'ultra conservateur catholique Jair Bolsonaro, l'alliance de « l'extrémisme religieux avec une vision autoritaire et totalitaire du monde », en se mobilisant pour la « préservation de la famille monogame formée par des hommes et des femmes »[351]. Cet appui s’expliquerait par le conservatisme qui caractérise la société brésilienne.

Certains pasteurs chrétiens évangéliques sont devenus présidents tels le béninois Boni Yayi de 2006 à 2016 [352] et le malawite Lazarus Chakwera en 2020 [353].

Exemple des États-Unis

Les évangéliques aux États-Unis votaient peu jusque dans les années 1970 : 70 % d'entre eux n'avaient pas voté pour la présidentielle de 1976[354]. Jimmy Carter avait été le premier à avoir ouvertement affirmé sa foi chrétienne évangélique lors de la campagne, faisant ainsi de la religion un nouveau thème de campagne, une innovation qui allait le desservir au moment de sa 2e campagne électorale[354]. En effet, quatre ans plus tard, les positions prises par le président Carter sur l'avortement, l'homosexualité et le féminisme, avaient déçu beaucoup des chrétiens évangéliques qui l'avaient soutenu en 1976[354] et certains décidèrent de s'organiser et de former un groupe de pression politique conservateur, baptisé The Moral Majority la majorité morale ») ou the Religious Right la droite religieuse »)[355] que Ronald Reagan sut récupérer. Les évangéliques avaient de toute façon déjà pris leurs distances avec un Parti démocrate qui avait, selon eux, participé au déclin moral des États-Unis. Une fois la présidentielle de 1980 gagnée, Reagan fit d'ailleurs voter une série de lois et favorisa des amendements directement liés aux valeurs chrétiennes que défendent les évangéliques[356].

De Reagan à Bush fils, les évangéliques, tout en s'organisant toujours mieux, ont voté massivement pour les Républicains[356]. Dès 1980, l'influence des télévangélistes conservateurs devint un phénomène de premier ordre dans les campagnes électorales ; les plus actifs d'entre eux étaient Jerry Falwell, Pat Robertson, fondateur de la chaîne de télévision chrétienne CBN, Jim Bakker, James Robison, ou encore Bill Bright, fondateur de l’organisation missionnaire Cru[354]. Au cours de la campagne pour l'élection présidentielle de 2000, George W. Bush réaffirma sa foi[357] et se fit le défenseur des valeurs traditionnelles mais avec un peu moins de véhémence que ses prédécesseurs. Les évangéliques attendaient beaucoup de Bush et de sa promesse, la faith-based initiative, une série de dispositions spéciales de l'État américain et de subventions destinées aux associations religieuses afin d'aider à lutter contre la pauvreté. Une partie d'entre eux furent déçus par une opposition jugée trop faible au mariage homosexuel, par le manquement à la faith-based initiative et par la politique militariste du président et de son administration. À ce sujet, David Kuo, conseiller spécial de Bush pour la faith-based initiative démissionna de son poste en 2006 en dénonçant le dénigrement de l'administration en place envers les pauvres et déclara que cette même administration recherchait le soutien des chrétiens tout en se moquant d'eux[358].

Leur moindre mobilisation à partir de 2008, bien que n'étant pas, et de loin, le seul facteur, a favorisé l'élection de Barack Obama[359].

En 2016, grâce à l'appui de quelques dirigeants évangéliques pour Donald Trump, une alliance se forge entre le candidat républicain et les chrétiens évangéliques conservateurs[360]. Les électeurs évangéliques blancs votent majoritairement pour Donald Trump (à 81%, contre 16% à Hillary Clinton). Ces chiffres ont toutefois été remis en cause, en raison qu’ils ne contiennent que des évangéliques blancs, que les sondés étaient auto-identifiés, et qu’ils comprennent que ceux qui ont voté[361]. De nombreux évangéliques, souvent engagés sur le terrain de la justice sociale et opposés à la peine de mort, se sentent en décalage avec cette frange conservatrice, plus âgée[362],[363].

À mi-mandat, la question de l’influence des chrétiens évangéliques ultra-conservateurs prend une importance croissante, dans la mesure où la survie politique de Donald Trump semble en dépendre de plus en plus[364]. En , à l'approche des élections à mi-parcours, le soutien des évangéliques à Trump semble se maintenir, bien qu'il y ait une certaine érosion parmi les femmes. Un sondage publié début octobre par le Public Religion Research Institute a révélé que 72% des protestants évangéliques blancs avaient une opinion favorable du président[365].

En , au Caire, dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient et dans le Golfe, Mike Pompeo, le secrétaire d'État qui a été désigné le en remplacement de Rex Tillerson, s'est présenté « en tant que chrétien évangélique ». Comme le vice-président Mike Pence, Mike Pompeo considère la théologie évangélique comme une source d’inspiration très puissante[366].

Un sondage de la firme Politico / Morning Consult de , a révélé que 43% des évangéliques étaient en faveur de la destitution du président Donald Trump[367].

Critiques diverses

Dans son livre publié en 1963, Strength to Love, le pasteur baptiste Martin Luther King a reproché à certaines églises baptistes leur anti-intellectualisme, notamment en raison du manque de formation théologique chez les pasteurs[368].

La théologie de la prospérité, qui s’est répandue dans les années 1970 et 1980 aux États-Unis, principalement par des télévangélistes pentecôtistes et charismatiques, est une doctrine particulièrement controversée dans les églises évangéliques[369],[370]. Elle est centrée sur l’enseignement de la foi chrétienne comme un moyen de s’enrichir financièrement et matériellement, par une « confession positive » et une contribution aux ministères chrétiens[371]. Des promesses de guérison divine et de prospérité sont garanties, en échange de certains montants de dons[372],[373]. La fidélité dans la dîme permettrait de s’éviter les malédictions de Dieu, les attaques du Diable, et la pauvreté[374],[375]. Les offrandes et la dîme occupent ainsi beaucoup de temps dans certains cultes[376]. Souvent associée avec la dîme obligatoire, cette doctrine a été comparée à un business religieux[377],[378],[379]. Les pasteurs qui adhérent à la théologie de la prospérité ont été critiqués par des journalistes pour leur style de vie bling-bling (vêtements luxueux, grandes maisons, voitures haut de gamme, avion privé, etc.)[380],[379],[381]. En 2012, le Conseil national des évangéliques de France a publié un document dénonçant cette doctrine, en mentionnant que la prospérité était bien possible pour un croyant, mais que cette théologie poussée à l'extrême amène au matérialisme et à l’idolâtrie, ce qui n'est pas le but de l’Évangile[382],[383].

Depuis les années 1970, divers scandales financiers de détournements de fonds ont été rapportés dans des églises et des organisations évangéliques[384]. Le Conseil évangélique pour la responsabilité financière a été fondé en 1979 pour renforcer l’intégrité financière dans les organisations et les églises évangéliques qui désirent volontairement être membres et se soumettre à des vérifications comptables annuelles[385].

En 1981, le théologien et sociologue français Jacques Ellul a reproché aux évangéliques l'usage de moyens de communication modernes lors de campagnes d'évangélisation ainsi que l'utilisation des médias pour communiquer la foi chrétienne, en raison d'une altération possible du message[386],[387].

En 2011, des médias ont critiqué l'évangélisme fondamentaliste pour la création d'« une culture parallèle » ainsi que l'enseignement du créationnisme dans ses écoles et son anti-intellectualisme[388].

En 2011, le professeur évangélique américain Ed Stetzer a attribué à l’individualisme la raison de l’augmentation du nombre d’églises évangéliques qui se réclament du christianisme non dénominationnel[389].

Certains auteurs chrétiens ont reproché à l'évangélisme d'être une forme de justification « spirituelle » (implicite ou explicite) de la société technicienne et capitaliste[390],[391], en utilisant les mêmes méthodes de propagande que le néolibéralisme et en allant parfois jusqu'à faire la promotion des valeurs marchandes[392].

Dans le pentecôtisme, des dérives ont accompagné l’enseignement de la guérison par la foi. Dans certaines églises, des tarifications de prière contre des promesses de guérison ont été constatées[372]. Certains pasteurs et des évangélistes ont été accusés d’avoir mise en scène de fausses guérisons[393],[394]. Certaines églises, aux États-Unis ou au Nigeria, ont déconseillé à leurs membres la vaccination ou la médecine, en déclarant que cela était pour les faibles dans la foi et qu’avec une confession positive, ils seraient immunisés[395],[396]. En 2019, à Mbandjock, au Cameroun, trois décès sont liés à cette position dans une église[397]. Cette position n’est pas représentative de toutes les églises évangéliques, comme l’indique le document La Guérison miraculeuse publié en 2015 par le Conseil national des évangéliques de France, qui mentionne que la médecine est l’un des dons de Dieu faits aux humains[398],[399]. Des églises et certaines organisations humanitaires chrétiennes évangéliques sont impliquées dans des programmes médicaux de santé[400],[401],[402]. De nombreuses églises évangéliques ont également ouvert leurs portes à des centres de vaccination [403].

Certaines églises et organisations évangéliques ont été critiquées par des victimes de viol et de violence domestique pour leur gestion silencieuse des cas d’abus par des pasteurs ou des membres[404]. Le non-signalement des abus à la police serait majoritairement présent dans des églises non-membres de dénomination chrétienne évangélique, ou affiliées à des dénominations qui accordent beaucoup d’importance à une large autonomie des églises[405],[406]. L’organisation évangélique GRACE a été fondée en 2004 par le professeur baptiste Boz Tchividjian afin d’aider les églises à lutter contre les abus sexuels, les violences psychologiques et les violences physiques dans les organisations chrétiennes[407].

En 2018, le théologien baptiste Russell D. Moore a critiqué certaines églises baptistes américaines pour leur moralisme insistant fortement sur la condamnation de certains péchés personnels, mais silencieux sur les injustices sociales qui font souffrir des populations entières, comme le racisme[408].

En 2018, le professeur américain Scot McKnight du Northern Baptist Theological Seminary a reproché aux megachurches évangéliques la faible relation de redevabilité externe de leurs dirigeants en n’étant pas membre de dénomination chrétienne, les exposant davantage à des abus de pouvoir[409].

Selon le rapport 2016-2017 de la Miviludes, en France, le deuxième mouvement religieux qui comptait le plus de signalements pour de présumées dérives sectaires était le christianisme évangélique, et majoritairement dans le courant pentecôtiste pour des églises non membres du Conseil national des évangéliques de France[410],[411]. En 2020, le mouvement a eu plus de 200 signalements, majoritairement dans le courant néo-charismatique[412],[413].

Le fait que les évangéliques fassent de l’évangélisation et parlent de leur foi en public est souvent reproché par les médias et associé à du prosélytisme[414]. Selon les évangéliques, la liberté de conscience et la liberté d'expression leur permettent de parler de leur foi comme de tout autre sujet[415]. Les films chrétiens réalisés par des sociétés de production américaines évangéliques sont également régulièrement associés à du prosélytisme[416],[417]. Selon Sarah-Jane Murray, enseignante de l'écriture de scénarios à la Commission du film et de la télévision chrétienne aux États-Unis, les films chrétiens sont des œuvres d'art, et non pas du prosélytisme[418]. Pour Hubert de Kerangat, responsable communication chez Saje distribution, diffuseur de ces films chrétiens américains en France, si les films chrétiens sont « prosélytes », tous les films sont « prosélytes », puisque chaque film transmet un message, que le spectateur est libre d'approuver ou pas[419].

Notes et références

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Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

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  • Linda Caille, Soldats de Jésus, les évangéliques à la conquête de la France, Paris, Fayard, 2013
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  • Sébastien Fath (dir.), Le Protestantisme évangélique, un christianisme de conversion, Turnhout, Brépols, 2004 (actes d'un colloque en Sorbonne)
  • Sébastien Fath, Du ghetto au réseau, Le protestantisme évangélique en France, 1800-2005, Genève, Labor et Fides, 2005
  • Yannick Fer, L'Offensive évangélique. Voyage au cœur des réseaux militants de Jeunesse en mission, Genève, Labor et Fides, 2010
  • Philippe Gonzalez, Que ton règne vienne. Des évangéliques tentés par le pouvoir absolu, Genève, Labor et Fides, 2014
  • Jörg Stolz, Olivier Favre, Caroline Gachet, Emmanuelle Buchard, Le Phénomène évangélique. Analyses d’un milieu compétitif, Genève, Labor et Fides, 2013

Liens externes

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