Sexualité humaine

La sexualité humaine est selon l'OMS (2006) « un aspect central de l’être humain tout au long de la vie et comprend le sexe, les identités et les rôles socialement associés aux genres, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité et la reproduction. La sexualité est vécue et exprimée sous forme de pensées, de fantasmes, de désirs, de croyances, d’attitudes, de valeurs, de comportements, de pratiques, de rôles et de relations. Si la sexualité peut inclure tous ces aspects, tous ne sont pas toujours exprimés ou expérimentés. La sexualité est influencée par l’interaction de facteurs biologiques, psychologiques, sociaux, économiques, politiques, culturels, éthiques, juridiques, historiques, religieux et spirituels »[1]

Pour les articles homonymes, voir sexualité (homonymie).

La sexualité est aussi une « pratique sociale » engendrant des comportements sexuels dans lesquels s’inscrivent, pour un individu donné, des et, à l’échelle de la société, des normes sociales structurées autour de contraintes historiques ou religieuses, médicales ou légales. Les notions religieuses ou morales de perversions et la loi définissent les limites jugées acceptables des orientations ou comportements relatifs à la promiscuité et à la sexualité (promiscuité sexuelle, homosexualité, harcèlement, abus sexuel sur mineur, viol) dans une société ou un groupe social donnés.

La sexualité humaine est un thème qui intéresse de nombreux domaines scientifiques et sociaux du fait d'enjeux variés, comme les enjeux médicaux (santé et santé publique, prévention), sociaux, philosophiques (plaisir) ou politiques (militantisme, législation). La sexologie représente un champ de recherches comportementales, sociales, culturelles et civilisationnelles liées à la reproduction humaine et à la recherche du plaisir et de l'attachement entre adultes. Née de l’analyse physiologique et psychologique des troubles sexuels, elle est considérée comme la science de la sexualité chez l’être humain, dans ses composantes médicales et sociologiques (y compris et surtout celles de la neurobiologie, de la psychiatrie et de la psychanalyse).

Comportement sexuel

Normes et diversité des comportements

Les comportements sexuels humains ne se limitent pas au rapport sexuel et sont très diversifiés. Ils peuvent se réaliser seul, à deux, ou en groupe et n’impliquent pas nécessairement un coït. Les religions et les principes moraux qui résultent de l'éthique et de la philosophie, définissent souvent les normes de ces comportements (comme par exemple, l’obligation d’une finalité de reproduction dans la doctrine catholique), suivant une structure que l’on peut déconstruire par une analyse historique [réf. nécessaire].

Troubles du comportement sexuel

Au plan de la physiologie, si le comportement sexuel est considéré comme un moyen exclusivement destiné à parvenir à l’excitation sexuelle puis à l'orgasme ; il peut être considéré comme trouble du comportement :

Développement sexuel

Enfance prépubère

Avant la puberté, la sexualité de l'enfant est peu développée. Les comportements de type sexuel, comme la masturbation, sont extrêmement rares. La sexualité infantile décrite par la psychanalyse n'est pas liée à l'activité génitale et l'enfant ne peut pas avoir d'orgasmes. Sa sexualité consiste en une curiosité qui le pousse à explorer les zones du corps procurant du plaisir. Elle n'est pas liée à des conduites de recherche de partenaire sexuel mais reste auto-érotique[2]. L'idée que les enfants auraient des désirs sexuels comparables à ceux de l'adulte mais réprimés par les normes sociales alimentent les théories pédophiles et ne reposent sur aucune évidence scientifique[2]. Les études sur le sujet, bien qu'assez rares, indiquent que les enfants ont très peu de comportements sexuels, et qu'un comportement sexuel enfantin (masturbation, exhibition) peut traduire un problème d'abus sexuel ou de négligence (être témoin des relations sexuelles adultes)[3].

La libération sexuelle de la fin des années 1960 a fait émerger un nouveau problème, celui de l'hypersexualisation de l'enfance. Les enfants prépubères sont exposés à des comportements sexuellement suggestifs, comme l'habillement, les danses, les paroles de chanson. Non seulement des images sexualisées sont véhiculées par les médias, par exemple dans les publicités affichées, mais des modèles pour les jeunes sont fortement sexualisés. Un rapport demandé par l'Association américaine de psychologie met en évidence que l'hypersexualisation des filles entraîne des problèmes d'image corporelle, d'estime de soi, de dépression, d'anxiété, de banalisation de la violence sexuelle, de troubles du comportement tels que les troubles alimentaires, un tabagisme plus important et des comportements sexuels à risque plus fréquents[4].

Puberté

La puberté est un processus physiologique qui s'étend sur plusieurs années. Le processus de la puberté est déclenché par des hormones qui influencent le développement et la maturation des organes sexuels et caractères sexuels secondaires. Les premiers désirs sexuels apparaissent ainsi que la capacité physiologique à éprouver des orgasmes. Cependant, avant d'entrer dans la sexualité génitale, les adolescents connaissent généralement d'abord des attachements sentimentaux et amoureux, sans rapports sexuels. Ainsi les jeunes adolescents ont un ou une petite amie qu'ils vont embrasser et tenir par la main. Les rapports sexuels génitaux sont très rares chez les jeunes adolescents et souvent associés à des problèmes psychologiques ou sociaux (violence familiale, dépression par exemple)[5],[6].

Chez les adolescents âgés, la relation sexuelle menant au coït prend place généralement dans une relation amoureuse. L'âge du premier rapport sexuel varie selon les époques et les cultures. En Europe, depuis la révolution sexuelle de la fin des années 1960 associée à la découverte d'une contraception féminine pratique et efficace (la « pilule »), les relations sexuelles prémaritales sont considérées comme acceptables par des proportions de la population de plus en plus larges[7]. L'âge des premières relations sexuelles se situe aux alentours de 17 ans pour une majorité de jeunes dans des pays occidentaux comme le Canada, avec de fortes variations individuelles[8].

Jeunes adultes

La plupart des jeunes adultes ont des relations sexuelles qui ont débuté vers la fin de l'adolescence. Les relations sexuelles ont tendance à être moins fréquentes et les partenaires sexuels plus nombreux chez les adultes jeunes comparés aux adultes plus âgés[9]. Les principaux problèmes relatifs à la sexualité dans cette tranche d'âge sont les problèmes d'infections transmises sexuellement (cf. section ci-après), les troubles menstruels chez les femmes, et les problèmes d'infertilité[9].

Vieillissement

La fréquence des activités sexuelles tend à diminuer avec l'âge, bien que de nombreuses exceptions existent puisque des personnes déclarent avoir des relations plus intéressantes et satisfaisantes à l'âge mûr que dans leur jeunesse. Plusieurs explications à la baisse de l'activité sexuelle lors du vieillissement peuvent être avancées. Chez les femmes, la dégradation de la condition physique due à des facteurs comme la maladie chronique, l'abus de nourriture ou d'alcool, peuvent expliquer ce déclin. Chez les hommes, des troubles de l'érection peuvent apparaître et sont associés à certaines maladies chroniques, à une mauvaise condition physique liée par exemple au tabagisme et à l'hypertension ou des problèmes mentaux comme le stress ou la dépression. Chez les deux sexes, la diminution de la fréquence des rapports sexuels peut également s'expliquer par la monotonie de la relation conjugale, l'absence de partenaire, la peur ou encore les changements d'apparence physique qui désavantagent les deux sexes mais plus fortement les femmes[10].

Désir sexuel et libido

Le désir sexuel que Freud théorisa sous le nom de libido désignent les aspects psychologique associés à la pulsion ou instinct sexuel.

Orientation sexuelle

Hétérosexualité : Scène érotique entre un jeune homme et une hétaïre. Détail d'une œnochoé attique à figures rouges, v. 430 av. J.-C. Provenance : Locri (Italie).

Acceptation et déviances

L'orientation sexuelle décrit une attirance sexuelle « dominante », principalement en fonction du sexe des partenaires. L'hétérosexualité, c'est-à-dire l'attirance sexuelle pour le sexe opposé était, jusque vers le milieu du XXe siècle, la seule orientation admise comme étant « normale », les autres étant qualifiées de maladie ou de perversion. Depuis la fin des années 1960, l'homosexualité (attirance pour le même sexe) et la bisexualité (préférence non exclusive pour le même sexe ou l’autre sexe) sont de plus en plus largement acceptés dans la population générale où l'hétérosexualité domine.

Les autres attirances sexuelles peuvent parfois être qualifiées d'« orientation » lorsqu'elles sont majoritaires chez une personne, sont le plus souvent jugées comme sortant des normes acceptés. Elles sont alors classées dans les paraphilies (voir OMS). Ces « perversions » sont jugées déviantes ou non, selon le lieu et l'époque : en fonction des législations, leur mise en application peut être considérée comme délictueuse ou criminelle. Les lois et les normes sociales entourant l'orientation et l'attirance sexuelles tendent à varier selon les cultures.

Homosexualité et bisexualité

Les études statistiques sur la sexualité définissent de multiples catégories allant de l’attirance exclusive pour l’autre sexe (« hétérosexualité »), une attirance préférentielle pour le même ou l’autre sexe (« bisexualité »), et une attirance exclusive pour le même sexe (« homosexualité ») ; dans cette acceptation qui n’inclut pas la notion de pratiques (« franchir le pas ») ou de fréquence (« il y a combien de temps »), environ 10 % de la population peut être considérée comme bisexuelle avec une légère supériorité des femmes, qui s’explique notamment par une réticence d’aveu chez les hommes[11].

Il est à noter que les populations homo/bisexuelles ont des caractéristiques propres comme : un âge moins élevé pour le premier rapport, un plus grand nombre de partenaires (rarement exclusif pour un seul sexe) et qui s’accompagne d’un profil social également différencié (études plus longues, grandes villes…)[12].

Genre et identité

Si la différence anatomique des sexes est biologique, celle du genre peut s’affirmer comme « sociale »», au sens anglo-saxon du mot gender lié aux mouvement LGBT, à la révolution sexuelle et à la contre-culture. Les définitions homme/femme sont alors affaire de revendications. L'appartenance à un genre ne détermine aucunement les comportements ou l'orientation sexuels.

Le genre décrit le sentiment qu’a un individu d'avoir une identité sociale « féminine », « masculine » ou autre, indépendamment de son sexe. Dérivant des gender studies, le « genre », parfois appelé « sexe social », est une identité construite par un individu dans son environnement, que l'on peut considérer non pas comme des données « naturelles » (organe sexuel), mais comme le résultat de mécanismes extrêmement forts de construction et de reproduction sociale, se reliant aux rôles attribués aux personnes selon leur sexe, c'est-à-dire la « masculinité » ou la « féminité ».

Maladies sexuelles transmissibles

Préservatif masculin enroulé.

La sexualité et en particulier les pratiques sexuelles à risques peuvent causer nombre de maladies transmissibles via des rapports sexuels (MST). Des méthodes de protection permettent de diminuer les risques (préservatifs masculins ou féminins). Ces méthodes sont associées aux méthodes de contraception. Le planning familial désigne ainsi les moyens permettant aux familles de contrôler les naissances[évasif].

Religions

Adam et Ève nus dans le jardin d'Éden. La représentation du nu et de la sexualité humaine sous l'influence du christianisme : le « cache-sexe ».
Peinture Renaissance de Hans Baldung.

Le comportement sexuel, comme les autres activités sociales, est régi par des règles ou des coutumes qui varient en fonction de la culture locale (voir Moralité et Norme). Historiquement, les sociétés occidentales et des religions judéo-chrétiennes ont la plupart du temps regardé le sexe comme approprié uniquement lors d'une relation maritale et à des fins reproductives. L'idée selon laquelle les actes sexuels seraient dévalués lorsqu'ils sont réalisés en dehors d'une relation amoureuse à long terme et monogame est aujourd'hui encore largement répandue, bien que contredite par les données statistiques (cf. supra). Cependant, l'activité sexuelle en dehors du mariage et le sexe dit « occasionnel » sont devenus de plus en plus admis et courants dans la société, surtout au moment de la révolution sexuelle.

La religion et l’origine géographique exercent toujours une influence notable sur les comportements : les chrétiens ou les musulmans pratiquants déclarent ainsi moins de partenaires sexuels dans leur vie et ont une entrée dans la sexualité sensiblement retardée, à l’inverse des personnes se déclarant sans aucune croyance. Enfin, les religions jouent un rôle majeur dans la réalisation des normes comportementales sexuelles : Alain Corbin[13] a ainsi mis en avant la structuration des comportements toujours considérés comme plus « acceptables » dans la société chrétienne (sexualité exclusivement limitée au coït hétérosexuel, position recommandée du missionnaire, interdit de la masturbation…), y compris dans les figurations pornographiques (tolérance de l’homosexualité féminine, refus de la sodomie…). D’autres religions, comme le tantrisme, semblent au contraire avoir poussé à leurs limites les expressions « libres » des comportements sexuels.

Judaïsme

Dans le judaïsme, la sexualité dans le mariage suit les recommandations de la Torah en matière de pureté et d’impureté [14].

Hindouisme

Détail d’une scène sur le temple de Lakshmana à Khajurâho (Inde) vers 950.

Dans l’hindouisme, la sexualité est l’objet du Kamasutra, un recueil spécialisé dans les arts amoureux et les pratiques sexuelles [15].

Catholicisme

Dans le catholicisme, lors du concile Vatican II, la sexualité dans le mariage a été décrite comme une expression du don de soi à l’autre et un enrichissement mutuel [16].

Protestantisme

Dans le protestantisme, principalement dans le protestantisme libéral, au courant du 19e siècle et 20e siècle, la sexualité a été vue comme faisant partie du monde matériel et les doctrines sur le sujet ont ainsi été influencées par la science et la psychologie [17]. L’homosexualité et le mariage homosexuel ont été autorisés dans certaines dénominations protestantes, dont l’Église unie du Christ, l’Église chrétienne des Disciples du Christ, l’Église épiscopalienne des États-Unis et l’Église presbytérienne (États-Unis)[18].

Christianisme évangélique

Dans le christianisme évangélique, plusieurs églises évangéliques font la promotion du pacte de pureté auprès des jeunes chrétiens évangéliques, qui sont invités à s'engager durant une cérémonie en public à l'abstinence sexuelle jusqu'au mariage chrétien[19]. Ce pacte est souvent symbolisé par une bague de pureté[20]. Les jeunes adultes et les couples non-mariés sont encouragés à se marier tôt afin de vivre une sexualité selon la volonté de Dieu[21],[22].

Certaines églises évangéliques aux États-Unis et en Suisse parlent de la sexualité chrétienne comme d’un don de Dieu et une composante d’un mariage chrétien épanoui, dans des messages lors de cultes ou de conférences[23],[24],[25]. De nombreux livres et sites web évangéliques sont spécialisés sur le sujet [26].

La masturbation est vue comme étant interdite par certains pasteurs évangéliques en raison des pensées sexuelles qui peuvent l’accompagner [27], [28]. Toutefois, des pasteurs évangéliques ont souligné que la pratique avait été associée de façon erronée à Onan par des exégètes, qu’elle n’était pas un péché si elle n’était pas pratiquée avec des fantasmes ou de façon compulsive, et qu’elle était utile dans un couple marié, si son ou sa partenaire n’avait pas la même fréquence de besoins sexuels [29],[30].

Les perceptions de l'homosexualité dans les Églises évangéliques sont variées. Elles vont de conservatrice à libérale, en passant par modérée[31],[32].

Islam

Dans l’Islam, la satisfaction sexuelle dans le mariage est valorisée [33].

Législation

Classifications juridiques

Sujets à des variations suivant les pays, la nature et l'importance des religions, les États peuvent considérer des pratiques sexuelles comme condamnables par la loi :

  • Le viol, défini comme une agression sexuelle impliquant n'importe quelle pénétration, quel que soit l'objet ou la partie du corps qui pénètre, est presque toujours sévèrement puni, y compris au sein d'un couple marié (viol conjugal).
  • La sodomie, la fellation et/ou le cunnilingus sont des pratiques sexuelles parfois dénoncées comme des « pratiques déviantes » et réprimées pénalement.
  • La fornication, rapport sexuel entre un homme et une femme non mariés peut être réprimée pénalement dans certains États.
  • L'adultère, rapport sexuel entre une personne mariée et une autre personne qui n'est pas son époux, est un possible motif de divorce aux torts de celui qui le commet.

Différences entre pays

Une illustration du kama sutra.

La sodomie demeure illégale dans certains pays et états, même entre adultes consentants. Le terme fornication désigne un rapport sexuel entre deux individus non mariés entre eux, pratique condamnée par certaines religions. La fornication est illégale dans des pays musulmans comme l'Arabie Saoudite, le Pakistan[34], Afghanistan[35],[36],[37], Iran[37], Koweït [38], Maldives[39], Maroc[40], Oman[41], Mauritanie[42], Émirats arabes unis[43],[44], Qatar[45], Soudan[46], Yémen[47].

La prostitution est une activité consistant à échanger des relations sexuelles contre une rémunération. Le statut légal de la prostitution varie selon les pays et peut également être classé de l'illégalité aux activités légales professionnelles.

Notes et références

  1. OMS/WHO (2006). Defining sexual health. Report of a technical consultation on sexual health, 28–31 January 2002. Geneva (http://www.who.int/reproductivehealth/topics/gender_rights/defining_sexual_health.pdf).
  2. Jean Bergeret, Marcel Houser et Josiane Praz, La sexualité infantile et ses mythes, Dunod,
  3. (en) IngBeth Larsson, Child sexuality and sexual behavior, Linköping University, Suède, Socialstyrelsen, , 42 p.
  4. (en) « Report of the APA Task Force on the Sexualization of Girls », sur http://www.apa.org (consulté le )
  5. (en) Lucia F. O’Sullivan, Mariah Mantsun Cheng, Kathleen Mullan Harris et Jeanne Brooks-Gunn, « I Wanna Hold Your Hand: The Progression of Social, Romantic and Sexual Events in Adolescent Relationships », Perspectives on Sexual and Reproductive Health, vol. 39, no 2, , p. 100–107 (ISSN 1931-2393, DOI 10.1363/3910007, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Deborah P. Welsh, Peter T. Haugen, Laura Widman et Nancy Darling, « Kissing is good: A developmental investigation of sexuality in adolescent romantic couples », Sexuality Research & Social Policy, vol. 2, no 4, , p. 32–41 (ISSN 1868-9884 et 1553-6610, DOI 10.1525/srsp.2005.2.4.32, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Arland Thornton et Linda Young-DeMarco, « Four Decades of Trends in Attitudes Toward Family Issues in the United States: The 1960s Through the 1990s », Journal of Marriage and Family, vol. 63, no 4, , p. 1009–1037 (ISSN 1741-3737, DOI 10.1111/j.1741-3737.2001.01009.x, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) Trish Williams, Jennifer Connolly et Robert Cribbie, « Light and Heavy Heterosexual Activities of Young Canadian Adolescents: Normative Patterns and Differential Predictors », Journal of Research on Adolescence, vol. 18, no 1, , p. 145–172 (ISSN 1532-7795, DOI 10.1111/j.1532-7795.2008.00554.x, lire en ligne, consulté le )
  9. Papalia 2009, p. 323-324.
  10. Papalia 2009, p. 357-358.
  11. cet écart tendant à se réduire sous certaines conditions
  12. Conséquence plus que cause : cette différenciation s’explique surtout par une meilleure tolérance des minorités sexuelles dans certains environnements sociaux. Voir Nathalie Bajos et Nathalie Beltzer, « Les sexualités homo-bisexuelles : d‘une acceptation de principe aux vulnérabilités sociales et préventives » in Enquête sur la sexualité en France, op. cit., p. 243-273 (lire en ligne sur Cairn.info)
  13. Alain Corbin, L’harmonie des plaisirs. Les manières de jouir du siècle des Lumières à l’avènement de la sexologie, Perrin, 2007.
  14. Norman Solomon, Historical Dictionary of Judaism, Rowman & Littlefield, USA, 2006, p. 351
  15. Jeffery D. Long, Historical Dictionary of Hinduism, Scarecrow Press, USA, 2011, p. 165
  16. William J. Collinge, Historical Dictionary of Catholicism, Scarecrow Press, USA, 2012, p. 406
  17. Hans J. Hillerbrand, Encyclopedia of Protestantism: 4-volume Set, Routledge, USA, 2016, p. 173
  18. Frank J. Smith, Religion and Politics in America: An Encyclopedia of Church and State in American Life [2 volumes], ABC-CLIO, USA, 2016, p. 433
  19. John DeLamater, Rebecca F. Plante, Handbook of the Sociology of Sexualities, Springer, USA, 2015, p. 351
  20. Kathleen J. Fitzgerald, Kandice L. Grossman, Sociology of Sexualities, SAGE Publications, USA, 2017, p. 166
  21. Noah Manskar, Baptists encourage marrying younger, tennessean.com, USA, 12 août 2014
  22. Maïté Maskens, Le traitement de la virginité chez les migrants pentecôtistes à Bruxelles, L'Espace Politique , 13 | 2011-1, France, mis en ligne le 06 mai 2011, paragraphe 28.
  23. Timothy J. Demy Ph.D., Paul R. Shockley Ph.D., Evangelical America: An Encyclopedia of Contemporary American Religious Culture, ABC-CLIO, USA, 2017, p. 371
  24. Emma Green, The Warrior Wives of Evangelical Christianity, theatlantic.com, USA, 9 novembre 2014.
  25. Christianisme aujourd'hui, 400 jeunes pour une conférence sur le sexe, christianismeaujourdhui.info, Suisse, 23 août 2016
  26. Kelsy Burke, Christians Under Covers: Evangelicals and Sexual Pleasure on the Internet, University of California Press, USA, 2016, p. 31, 66.
  27. David K. Clark, Robert V. Rakestraw, Readings in Christian Ethics: Issues and Applications, Baker Academic, USA, 1994, p. 162.
  28. Mark D. Regnerus, Forbidden Fruit : Sex & Religion in the Lives of American Teenagers, Oxford University Press, USA, 2007, p. 115
  29. Hilde Løvdal Stephens, Family Matters: James Dobson and Focus on the Family's Crusade for the Christian Home, University of Alabama Press, USA, 2019, p. 95-97
  30. Eromosele Ebhomele, Masturbation Not A Sin – Oyakhilome, pmnewsnigeria.com, Nigeria, 24 février 2012.
  31. Jeffrey S. Siker, Homosexuality and Religion: An Encyclopedia, Greenwood Publishing Group, USA, 2007, p. 112
  32. William Henard, Adam Greenway, Evangelicals Engaging Emergent, B&H Publishing Group, USA, 2009, p. 20.
  33. John L. Esposito, The Oxford Dictionary of Islam, Oxford University Press, USA, 2004, p. 284
  34. Mary Jordan, « Searching for Freedom, Chained by the Law », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le )
  35. Ernesto Londoño, « Afghanistan sees rise in 'dancing boys' exploitation », The Washington Post, DEHRAZI, Afghanistan, (lire en ligne)
  36. « Home », AIDSPortal (consulté le )
  37. « Iran », Travel.state.gov (consulté le )
  38. « United Nations Human Rights Website - Treaty Bodies Database - Document - Summary Record - Kuwait », Unhchr.ch (consulté le )
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  40. Nora Nakim, « Morocco: Should pre-marital sex be legal? », BBC, (lire en ligne, consulté le )
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  42. « 2010 Human Rights Report: Mauritania », State.gov, (consulté le )
  43. « Education in Dubai », Dubaifaqs.com (consulté le )
  44. Terri Judd et Nikolina Sajn, « Briton faces jail for sex on Dubai beach », The Independent, (lire en ligne, consulté le )
  45. « "Sex outside of marriage is a criminal offense here," PH ambassador to Qatar warns Pinoys », SPOT.ph, (lire en ligne, consulté le )
  46. « Sudan must rewrite rape laws to protect victims », Reuters, (consulté le )
  47. « Women's Rights in the Middle East and North Africa - Yemen », Unhcr.org (consulté le )

Bibliographie

  • Sylvie Chaperon, Les Origines de la sexologie, 1850-1900, Audibert, 2007.
  • Alain Corbin, , L’harmonie des plaisirs. Les manières de jouir du siècle des Lumières à l’avènement de la sexologie, Perrin, 2007.
  • Michel Foucault,
    • La volonté de savoir. Histoire de la sexualité, I (1976)
    • L'usage des plaisirs. Histoire de la sexualité, II (1984)
    • Le souci de soi. Histoire de la sexualité, III (1984)
  • (fr) Pierre Langis, Bernard Germain, La sexualité humaine, De Boeck, 2e édition, 2015.
  • (fr) André Morali-Daninos, Presses universitaires de France, 1980, Collection Que sais-je? n° 1074, Histoire des relations sexuelles (ISBN 978-2-13-036561-7 et 2-13-036561-2)
  • Diane E. Papalia, Sally W. Olds et Ruth D. Feldman (trad. de l'anglais), Psychologie du développement humain, 7ème édition, Montréal, Groupe de Boeck, , 482 p. (ISBN 978-2-8041-6288-7, lire en ligne).
  • Isabelle Écochard (dir.), René Écochard (dir.) et José Noriega (dir.), Encyclopédie sur la sexualité humaine, l’amour et la fécondité, Paris, Téqui, 2022, 912 p. (ISBN 978-2740323885).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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