Berne

Berne (en allemand : Bern, en italien et en romanche : Berna ) est la capitale de facto de la Suisse et du canton homonyme[3], bien qu'elle ne soit que la cinquième[4] plus grande ville de Suisse. Depuis 1848, Berne est la « ville fédérale »[3], à savoir le siège permanent du gouvernement fédéral et de l'Assemblée fédérale helvétique[5]. Par respect du fédéralisme, le Tribunal fédéral est situé à Lausanne et le Tribunal des assurances est situé à Lucerne, mais la Banque fédérale (BNS), la bibliothèque fédérale (BN) et l'Union postale universelle sont bien dans les murs de la cité médiévale.

Pour les articles homonymes, voir Berne (homonymie) et Bern (homonymie).

Berne
(de) Bern

Du haut, de gauche à droite : musée d'histoire, Palais fédéral, vieille ville.

Héraldique

Logo
Administration
Pays Suisse
Canton Berne
Arrondissement administratif Berne-Mittelland
Localité(s) Bethlehem bei Bern, Bümpliz, Eymatt, Felsenau, Gäbelbach, Matzenried, Neubrück, Niederbottigen, Oberbottigen, Riedbach, Riedern bei Bern, Tiefenau, Waldau
Communes limitrophes Wohlen bei Bern, Kirchlindach, Bremgarten bei Bern, Zollikofen, Ittigen, Ostermundigen, Muri bei Bern, Köniz, Neuenegg, Mühleberg, Frauenkappelen
Maire Alec von Graffenried (Les Verts)
NPA 3000
No OFS 0351
Démographie
Gentilé Bernois
Population
permanente
134 794 hab. (31 décembre 2020)
Densité 2 611 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 56′ 57″ nord, 7° 26′ 50″ est
Altitude 542 m
Superficie 51,62 km2
Divers
Langue Allemand
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Berne
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Berne
Géolocalisation sur la carte : canton de Berne
Berne
Liens
Site web www.bern.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    La commune de Berne compte 141 156 habitants, l'agglomération bernoise 409 000 habitants et la région métropolitaine 660 000 habitants (septembre 2016).

    C'est une ville germanophone comprenant, à l'instar du canton, une minorité francophone. Elle est traversée par la rivière Aar et se situe à environ 30 km au nord des Alpes. Elle est inscrite au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO, grâce à son patrimoine médiéval urbain qui a pu être préservé au cours des siècles.

    Berne est membre de l'Organisation des villes du patrimoine mondial et d'autres organisations mondiales.

    Toponymie

    En allemand, langue officielle de la ville, la ville s'appelle Bern [bɛrn]. Cependant, la population parle suisse allemand au quotidien et dit plutôt Bärn [ˈpæ̞ːrn] dans cette dernière. L'origine du nom est incertaine, mais l'hypothèse la plus probable est qu'elle provienne d'un hydronyme celtique *berna, signifiant « fossé, fente ». À la suite de la latinisation de la Suisse, ce nom a été utilisé par une population parlant romanche, avant d'être emprunté par l'allemand après la germanisation au IXe siècle[6].

    Une plaque en zinc a été découverte en 1984 près de l'oppidum de Berne. Il permettrait, selon certains auteurs comme Rudolf Fellmann de l'Université de Berne, d'identifier l'ancien nom de Berne : Brenodur[um] qui signifierait « la ville de Brennos ».

    Dans les autres langues de la Suisse, la ville est appelé Berna [ˈbɛr.na] en italien, Berna [ˈbɛrnə] en romanche.

    Géographie

    Généralités

    Berne se situe sur le plateau suisse, dans le canton de Berne, un peu à l'ouest du centre de la Suisse et à 20 km au nord des Alpes bernoises. Le paysage autour de Berne a été formé par des glaciers au cours de la dernière glaciation. Les deux montagnes les plus proches de Berne sont le Gurten avec une hauteur de 858 mètres et le Bantiger avec une hauteur de 947 mètres. Le site de l'ancien observatoire astronomique de Berne est le point d'origine du système de coordonnées suisse CH1903, et se trouve à 46° 57′ 03,9″ N, 7° 26′ 19,1″ E (46°57′08.66″N 7°26′22.50″E en coordonnées ellipsoïdales CH1903).

    La ville a été bâtie à l’origine sur une péninsule formée par un méandre de l’Aar, mais ne dépassera ces frontières naturelles qu’au cours du XIXe siècle, un certain nombre de ponts ayant été construits pour permettre à la ville de se développer au-delà de la rivière.

    Berne est construite sur un sol très inégal. Il existe plusieurs dizaines de mètres de hauteur de différence entre les quartiers près de l'Aar (Matte, Marzili) et les plus élevés (Kirchenfeld, Länggasse).

    Berne a une superficie de 51,6 km2. De cette superficie, 20,2 % sont utilisés à des fins agricoles, tandis que 33,5 % sont des forêts. Sur le reste de la zone, 44,2 % est habité (bâtiments ou routes) et le reste (2,1 %) fait partie des régions non-productives (rivières ou glaciers)[7].

    Subdivisions

    Arrondissements et quartiers de Berne.

    La municipalité est divisée administrativement en six arrondissements (Stadtteile), qui se composent chacun de plusieurs quartiers (Quartiere). Les couleurs attribuées aux quartiers du centre-ville (qu'on retrouve sur les plaques des rues) remontent à l'occupation française de la ville en 1798 et visaient à faciliter l'orientation des soldats[8].

    • I - Centre-ville (Innere Stadt)
      • Quartier rouge (Rotes-Quartier)
      • Quartier jaune (Gelbes-Quartier)
      • Quartier vert (Grünes-Quartier)
      • Quartier blanc (Weisses-Quartier)
      • Quartier noir (Schwarzes-Quartier)
    • II - Länggasse-Felsenau
    • III - Mattenhof-Weissenbühl
    • IV - Kirchenfeld-Schosshalde
    • V - Breitenrain-Lorraine
    • VI - Bümpliz-Oberottigen

    Carte interactive des subdivisions de Berne

    Climat

    Le climat de Berne est semi-continental, influencé par sa position sur le plateau suisse et à proximité des Alpes. Ainsi les hivers sont froids et régulièrement neigeux, et les étés relativement chauds et humides.

    Relevé météorologique de Bern Liebefeld-altitude : 565 m (période 1961-1990)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −3,7 −2,4 −0,1 3 6,9 10,1 12,1 11,7 9 5,3 0,5 −2,6 4,2
    Température moyenne (°C) −1 0,8 3,9 7,6 11,8 15,2 17,5 16,7 13,6 8,9 3,4 0 8,2
    Température maximale moyenne (°C) 2,2 4,6 8,5 12,6 17,2 20,6 23,5 22,7 19,4 13,7 7,1 3 12,9
    Précipitations (mm) 66 58 70 84 108 121 104 113 84 73 81 67 1 028
    Nombre de jours avec précipitations 10 10 11 12 14 12 10 11 8 8 10 10 126
    Source : MétéoSuisse www.meteosuisse.ch
    Climat de Berne.
    Climat de Berne.

    Histoire

    Occupations protohistoriques du site

    Le site de la ville de Berne est le lieu d'implantation d'un oppidum de 140 hectares attribué aux Helvètes[9]. Quelques vestiges d'époque romaine, thermes et sanctuaire, subsistent sur le site.

    Fondation et développement de Berne

    Vers 1638.

    Le duc Berthold V de Zähringen a fondé la ville au bord de l'Aar en 1191[10] et l'aurait nommée d'après le nom de l'ours (Bär en allemand) qu'il avait tué ou capturé. Berne a été faite ville libre d'Empire par l'empereur Frédéric II en 1218[10] après que Berthold V soit mort sans héritier.

    Photo aérienne par Walter Mittelholzer (1919).

    En 1353, Berne a rejoint la jeune Confédération suisse, devenant l'un des principaux membres du nouvel État.

    Après un incendie en 1405, la ville est entièrement reconstruite en molasse. Elle en garde encore aujourd'hui une bonne partie de sa physionomie.

    Vers 1830.

    La ville a envahi et conquis le canton d'Argovie en 1415.

    Avec les autres confédérés, les mercenaires bernois allèrent dans le sud se battre au service du roi, du pape et de l'empereur, et prirent part, à partir de 1494, et pendant plus de trente ans aux guerres d'Italie. Ils rapportèrent à Berne, ville provinciale médiévale, située à l'écart des grandes voies commerciales, des idées et des usages étrangers, et beaucoup d'argent.

    En 1529, après la Réforme, le « petit conseil » fit promulguer des lois sévères contre les soudards, le port d'arme, l'adultère et la danse[11].

    Le Pays de Vaud fut annexé en 1536, ainsi que d'autres petits territoires. Berne devient ainsi la plus grande cité-État du nord des Alpes.

    Berne est occupée par les troupes françaises en 1798 au cours des guerres de la Révolution française[10]. Elle est dépouillée de son trésor (d'une valeur de 15 millions de francs de l'époque) par les troupes d'occupation[12] et même de ses légendaires ours, emmenés par l'occupant. La nouvelle constitution centralisatrice imposée par les Français la prive de ses territoires vaudois et argovien[13].

    Ville fédérale

    Le choix des chambres fédérales en faveur de Berne s'expliquent en particulier par sa position centrale et des considérations militaires. Recalées lors du vote, les villes de Zurich et de Lucerne se voient promettre respectivement l'attribution de l'École polytechnique fédérale et du Tribunal fédéral des assurances[14]. Siégeant initialement dans trois bâtiments différents, le Conseil fédéral, le Conseil des États et le Conseil national sont réunis sous un même toit à la suite de l'inauguration du Palais fédéral en 1857.

    À ce titre, on parle aussi de Berne fédérale, qui désigne la ville de Berne en tant que siège des institutions fédérales (en particulier de l'Assemblée fédérale et du Conseil fédéral de même que l'administration fédérale)[15].

    Devenue ville fédérale, Berne devient attrayante pour les organisations internationales. En 1868, l'Union internationale du télégraphe (dès 1934 : Union internationale des télécommunications-UIT), fondée trois ans auparavant à Paris, y installe son siège. Le 9 octobre 1874, 22 nations fondent à Berne l'Union générale des postes qui deviendra l'Union postale universelle (UPU) en 1878. Lors de l'intégration de ces deux organisations à la structure des Nations unies en 1947, le siège de l'UPU restera à Berne contrairement à celui de l'UIT qui partira pour Genève. En 1893, apparaît une troisième organisation internationale : l'Office central des transports internationaux par chemins de fer (OCTI), qui est inauguré à Berne en application d'un traité international conclu en 1890 (Convention CIM) et portant sur le trafic des marchandises par le rail. À la suite de la nouvelle convention sur le trafic ferroviaire international de 1980, il est finalement remplacé en 1985 par l'Organisation intergouvernementale pour les transports internationaux ferroviaires, ou OTIF (cinquante États membres en 2019). Le siège de l'OTIF est toujours à Berne.

    En 1884, la ville ouvre la quatrième bourse des valeurs de Suisse[16], après Genève, Bâle, Lausanne, et Zurich.

    Vers 1890.

    Entre 1885 et 1886, Berne fut le lieu d'une conférence qui avait pour objectif de dresser un accord international sur les droits d'auteur. Cet accord est aujourd'hui encore connu sous le nom de convention de Berne[10]. De 1892 à 1911, Berne est le siège de l'Union interparlementaire. Un certain nombre de congrès socialistes de la Première Internationale et de la Deuxième Internationale ont eu lieu à Berne, en particulier durant la Première Guerre mondiale.

    Créée par l'arrêté fédéral du 28 juin 1894, la Bibliothèque nationale suisse, ouvrit le 2 mai 1895. La tâche de cette institution, rattachée au Département fédéral de l'intérieur mais autonome, est la collecte, la conservation et la mise en valeur des Helvetica, c'est-à-dire de l'ensemble des écrits imprimés en Suisse ou à l'étranger concernant la Suisse ou dont l'auteur est suisse et, dès 1911, toute publication parue en Suisse[17].

    Les Chemins de fer fédéraux (CFF) sont créés en 1902 à Berne par la nationalisation des diverses compagnies ferroviaire helvétiques. Administré pendant près d'un siècle comme une régie fédérale, ils ont transformés en 1999 en société anonyme.

    XXe et XXIe siècles

    Créée en 1905, la Banque nationale suisse (BNS) devient opérationnelle en 1907 à Berne [18].

    En 1914, l’Exposition nationale suisse a lieu à Berne. Elle a accueilli 3,2 millions de visiteurs et a dégagé un bénéfice de près de 35 000 francs malgré le contexte de la Première Guerre mondiale.

    En 1918, l’ouverture de la Kunsthalle permet d’exposer les créations artistiques bernoises alors que le Musée des beaux-arts, créé en 1879, avait déjà exposé des travaux de Paul Klee en 1910.

    Les années 1960 sont marquées par une floraison culturelle, dans les petits théâtres et caves de la ville, des pièces d’auteurs contemporains sont montées. Le dialecte est revitalisé par les livres de Kurt Marti et les chansons des Berner Troubadours et de Mani Matter[19]. Sous la direction d'Harald Szeemann, de 1961 à 1969, la Kunsthalle devient un lieu d'exposition de l'avant-garde : en 1968, pour ses 50 ans, elle est le premier monument emballé par Christo et Jeanne-Claude.

    En 1968, les femmes obtiennent le droit de vote au niveau communal.

    À la suite des mouvements de revendication de la jeunesse autour de mai 1968, une ancienne usine à gaz est transformée en centre de jeunesse au début des années 1970. Le centre culturel de jeunesse du Gaskessel est un des plus anciens d’Europe. Dès le début des années 1980, la révolte des jeunes s’exprime par différentes manifestations, parfois violentes, et occupations de locaux pour appuyer la revendication de davantage d’espaces alternatifs. En conséquence, en 1987, la Reitschule et la Dampfzentrale sont transformées en centre culturel. Parallèlement, l’évacuation violente du campement alternatif des Zaffarayas en novembre 1987 puis son déplacement vers le Neufeld marquent l’actualité de la ville.

    Touchée par les problèmes de consommation de drogue, Berne voit se développer une scène ouverte de la drogue à la fin des années 1980 dans le parc de la Kleine Schanze. Lorsque le parc est évacué en novembre 1990, la scène de la drogue se déplace provisoirement sur la terrasse du Palais fédéral[20], Au plus grand désarroi des parlementaires qui côtoient quotidiennement les drogués[21]. La scène ouverte se déplace ensuite vers le Kocherpark. Au fil des ans, l’acuité du problème baisse sans qu’il soit pour autant résolu.

    En 1992, la majorité municipale bascule à gauche, le socialiste Klaus Baumgartner devient président de la ville de Berne.

    Le début du XXIe siècle est marqué par la rénovation de la gare de Berne, les émeutes contre une manifestation de l’UDC en octobre 2007[22] et l’organisation de l’Euro de football en 2008, trois ans après l’inauguration du Stade de Suisse.


    Évolution territoriale

    Les frontières de la ville se sont élargies à l'ouest. Initialement, la tour Zytglogge marquait la limite ouest de la ville, ou du moins de 1191 jusqu'à 1256, lorsque le Käfigturm a pris ce rôle jusqu'en 1345, année où la frontière a de nouveau été remplacée par le Christoffelturm (aujourd'hui située près de la gare) jusqu'en 1622.

    Pendant la guerre de Trente Ans, deux nouvelles fortifications, connues sous le nom de petites et grandes Schanze, ont été construites pour protéger l'ensemble de la zone de la péninsule. La protection par ces édifices a été suffisante pour la croissance de la prospérité de la ville de Berne durant le XIXe siècle.

    En 1919, la commune de Bümpliz est intégrée à Berne.

    Démographie

    Berne a une population de 137 919 habitants (en 2013), dont 22,5 % sont de nationalité étrangère. Au cours des 10 dernières années, la population a diminué d'un taux de -1,4 %. La majorité de la population (en 2000) parle l'allemand (81,2 %), l'italien étant la seconde langue la plus courante (3,9 %) et le français étant troisième (3,6 %).

    La répartition par âge de la population (en 2000) se répartit comme suit : les enfants et les adolescents (0-19 ans) représentent 15,1 % de la population, tandis que les adultes (20-64 ans) représentent 65 % et les personnes âgées (plus de 64 ans) représentent 19,9 %. L'ensemble de la population suisse est généralement bien formé.

    Berne a un taux de chômage de 3,22 %. En 2005, il y avait 773 personnes employées dans le premier secteur économique et environ 104 entreprises actives dans ce secteur. 16 484 personnes sont employées dans le secteur secondaire et il y a 1 094 entreprises de ce secteur. 131 659 personnes sont employées dans le secteur tertiaire, avec 7 638 entreprises de ce secteur[7].

    Répartition par âge de la population.
    Pyramide des âges.

    Politique

    Logo officiel de la ville.
    Logo touristique de la ville de Berne.
    Alec von Graffenried, actuel maire de la ville de Berne.

    Berne est gouvernée par un Conseil législatif (Stadtrat) de 80 membres et un Conseil municipal[23] (Gemeinderat) de 5 membres (7 jusqu'en 2004).

    Depuis 1992, les représentants du Parti socialiste suisse et ceux des partis Verts détiennent la majorité dans les deux conseils. Pour cette raison, ce sont eux, collectivement nommés « Rouge-Vert-Centre » (Rot-Grün-Mitte, RGM), qui déterminent la politique de la ville, même si aucun accord de coalition n'existe, et que dans le cadre du système de démocratie directe qui prévaut en Suisse, la plupart des questions importantes sont réglées par référendum. Les autres grands partis politiques de Berne sont le Parti libéral-radical et l'Union démocratique du centre.

    Durant l'élection de 2007, le parti le plus populaire a été le PSS, qui a reçu 29,1 % des voix. Les trois autres partis les plus populaires ont été le parti des Verts (24,9 %), l'UDC (16,7 %) et le PLR (15,7 %).

    À la suite des élections communales de 2017, le Conseil législatif se répartit comme suit :

    Parti Nombre de sièges[24] % Groupe (Fraktion)[25]
    Parti socialiste (PS) 22 27,5 % PS/JS (SP/JUSO)
    Union démocratique du centre (UDC) 9 11,3 % UDC (SVP)
    Grünes Bündnis (Bern) (GB)[1] 9 11,3 % GB/JA!
    Grüne Freie Liste (GFL)[2] 8 10,0 % GFL/PEV (GFL/EVP)
    Parti libéral-radical (PLR) 10 12,5 % PLR/JRL (FDP/JF)
    Parti bourgeois-démocratique (PBD) 2 2,5 % PBD/PDC (BDP/CVP)
    Parti vert'libéral (PVL) 7 8,8 % PVL/JVL (GLP/JGLP)
    Parti démocrate chrétien (PDC) 2 2,5 % PBD/PDC (BDP/CVP)
    Parti évangélique suisse (PES) 2 2,5 % GFL/PEV (GFL/EVP)
    Junge Alternative JA! (de) (JA!) 2 2,5 % GB/JA!
    Grüne Partei Bern – Demokratische Alternative (de) 1 1,3 % AL/GaP/PdA
    Parti suisse du travail (PST, PdA) 1 1,3 % AL/GaP/PdA
    Alternative Linke Bern 2 2,5 % AL/GaP/PdA
    Jeunes Vert'libéraux (JVL) 1 1,3 % PVL/JVL (GLP/JGLP)
    Jeunes socialistes (JS) 2 2,5 % PS/JS
    1  Ce parti est une section de la section cantonale bernoise du Parti vert suisse[26].
    2  Ce parti est une section de la section cantonale bernoise du Parti vert suisse[27].


    Les groupes se constituent par conséquent de la manière suivante :

    Groupe (Fraktion) Nombre de sièges %
    PS/JS (SP/JUSO) 24 30 %
    UDC (SVP) 9 11 %
    PLR/JRL (FDP/JF) 10 12 %
    GB/JA! 11 13 %
    GFL/PEV (GFL/EVP) 10 12 %
    AL/GaP/PdA 4 5 %
    PVL/JVL (GLP/JGLP) 8 10 %
    PBD/PDC (BDP/CVP) 4 5 %

    Culture

    9e congrès mondial d’espéranto, en 1913.

    Berne a accueilli trois fois le congrès mondial d’espéranto : en 1913, 1939 et 1947.

    Monuments

    Mairie de Berne.
    L'Aar à Berne.
    L'ancien Magasin à blé.

    Musées

    Bibliothèques

    Personnalités

    De nombreuses personnalités ont une histoire liée à la ville de Berne :

    Distinctions

    Manifestations

    Plan

    Plan de Berne (1882).

    Médias

    Journaux

    Radios

    • Energy Bern
    • Capital FM
    • RaBe

    Télévision

    • Télébärn

    Économie

    Organisation internationale

    Sports

    Des joueurs club Bernois de hockey sur glace.

    Des compétitions majeures se sont partiellement déroulées à Berne : en football avec la Coupe du monde de football de 1954 (3 matchs de poules, un quart de finale et la finale) et l'Euro 2008 (3 matchs de poules) mais aussi en hockey sur glace avec les championnats du monde de hockey sur glace en 1971, 1990 et 2009.

    La ville a également accueilli à deux reprises les championnats du monde de cyclisme sur route en 1936 et 1961.

    Transport

    36 % des trajets se font en voiture, moto, etc., 43 % en transports publics, et 21 % à pied, à vélo, etc. À titre de comparaison, les chiffres sont respectivement de 49, 34 et 17 à Lausanne, et de 34, 40 et 26 à Bâle[29].

    Transports en commun

    Le plan du réseau des tramways et trolleybus en 2018.
    • Réseau de trolleybus, de autobus urbains et de trams de BERNMOBIL.
    • Réseau de bus, de tram et de trains (à voie étroite) de RBS (Regionalverkehr Bern – Solothurn, trafic régional Berne – Soleure).
    • Plusieurs lignes CarPostal.
    • Deuxième plus grand réseau RER (S-Bahn) du pays.
    • Le funiculaire Wabern – Gurten (la petite montagne emblématique de Berne).
    • Le funiculaire Marzili – Ville.

    Lignes ferroviaires

    La principale gare de Berne.

    Berne se trouve sur les lignes ferroviaires :

    Aéroport

    À environ 10 km du centre de la ville se situe l'aéroport de Berne-Belp (Belpmoos). Des vols de ligne et charters à destination de plusieurs villes européennes desservent quotidiennement Berne.

    Autoroutes

    Vue panoramique

    Vue panoramique de la vieille ville depuis la collégiale.

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le ).
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le ).
    3. « Pas de loi fédérale pour régler le statut de Berne en tant que ville fédérale » (consulté le ) : « Ce d'autant plus que la loi sur l'organisation du gouvernement et de l'administration (LOGA) dispose que la ville de Berne est le siège du Conseil fédéral, des départements et de la Chancellerie fédérale et que la nouvelle loi sur l'Assemblée fédérale dispose que la ville de Berne est le siège de l'Assemblée fédérale. Ces deux dispositions légales suffisent amplement, aux yeux du Conseil fédéral, à légitimer le rôle particulier de Berne en tant que ville fédérale ».
    4. .
    5. « Berne (commune) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
    6. (fr + de + it) Kristol, Andres, et al., Dictionnaire toponymique des communes suisses, Éditions Payot, Lausanne, (ISBN 2-601-03336-3).
    7. Swiss Federal Statistical Office accessed 29-May-2009.
    8. « Découvrir la vieille ville de Berne - Bern Welcome », sur www.bern.com (consulté le )
    9. Fiche de l'oppidum de Berne sur oppida.org.
    10. http://fr.ca.encarta.msn.com/encyclopedia_761572983/berne.html.
    11. Rose-Marie et Rainer Hagen (trad. de l'allemand), La Peinture du XVIe siècle, Köln/London/Paris etc., Taschen, , 191 p. (ISBN 3-8228-5559-6), p. 38-47.
    12. Jean-François Aubert, Petite histoire constitutionnelle de la Suisse, Berne, Franke, , 118 p. (lire en ligne)
    13. Martin Illi (trad. Laurent Auberson), « Invasion française » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
    14. Georg Kreis (trad. Olivier Meuwly), « Ville fédérale » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
    15. (de) « fédérale (la Berne ~) », sur bdlp.org (consulté le ).
    16. Histoire de la Bourse - Site de la bourse suisse .
    17. Pierre Surchat, « Bibliothèque nationale de la Suisse (BN) » [PDF], sur Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), (consulté le )
    18. Jakob Tanner, « Banque nationale suisse (BNS) » [PDF], sur Dictionnaire Historique de la Suisse (DHS),
    19. « L'underground bernois », sur Archives RTS.
    20. « Adieu la Coupole ! », L'Express, (lire en ligne).
    21. « Des toxicomanes devant le Palais fédéral ».
    22. « Anti-UDC à Berne: casse et polémique », RTS Info, (lire en ligne).
    23. « Conseil municipal », sur Stadt Bern (consulté le )
    24. (de) « Zusammensetzung des Rats. Sitze nach Partei », sur Stadt Bern (consulté le )
    25. « Stadt Bern - Fraktionen im Stadtrat », sur Stadt Bern (consulté le )
    26. (de) « Portrait – GB Stadt Bern » (consulté le )
    27. (de) « Statuten – GFL-Bern », sur www.gfl-bern.ch (art. 1, al. 3) (consulté le )
    28. La Zytgloggeturm et son horloge astronomique
    29. Page 18 Rapport final du Projet d'Agglomération Lausanne-Morges. Consulté le 13.01.2008
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