Résurrection de Jésus
La résurrection de Jésus, ou Résurrection, est l'une des croyances fondamentales de la théologie chrétienne et de la christologie qui en forme le centre. Dans l'un des plus anciens écrits du christianisme, la Première épître aux Corinthiens, l'apôtre Paul déclare : « Et si le Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est vaine, et vaine aussi est votre foi (1Co 15:14). »
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Cette croyance affirme que Jésus de Nazareth est véritablement ressuscité d'entre les morts afin d'accomplir la Rédemption de l'humanité. Dans les textes des Évangiles et des Actes des Apôtres, après sa crucifixion ordonnée par Ponce Pilate et sa mort sur la croix, Jésus est mis au tombeau. Deux jours plus tard, les Saintes Femmes et notamment Marie de Magdala constatent que la lourde pierre qui fermait le tombeau a été roulée et que le sépulcre est vide. Jésus apparaît ensuite à plusieurs de ses disciples, dont les Apôtres (1Co 15:5-6).
La résurrection parachève la vie et la mort de Jésus, et elle est le cœur de la foi chrétienne. Pour le croyant, elle scelle la victoire de la vie sur la mort et atteste la divinité de Jésus.
L'exégèse historico-critique actuelle, faute de pouvoir considérer un événement surnaturel comme un fait vérifiable, distingue la croyance des premiers chrétiens, pour lesquels la résurrection de Jésus est réelle, de ce qui est strictement historique, c'est-à-dire les origines et la date probable de cette croyance ainsi que la manière dont elle s'est répandue.
Le christianisme célèbre la résurrection lors du dimanche de Pâques, soit le premier dimanche après la première pleine lune qui suit l'équinoxe de printemps (21 mars).
Les sources néotestamentaires
Les croyances initiales
Les épîtres de saint Paul, les prêches et les lettres de Pierre dans les Actes des apôtres mentionnent le fait que Jésus est mort sur la croix, fut ressuscité par Dieu et que les apôtres et de nombreux autres témoins l'ont vu apparaître après sa mort. Les textes du Nouveau Testament ont tous pour origine les récits de ces premiers chrétiens, unanimement convaincus de la résurrection corporelle de Jésus. Les premiers chrétiens peuvent en effet être définis comme les disciples de Jésus qui, après sa Crucifixion, et sa passion l'ont proclamé comme étant le Seigneur ressuscité. Dix-sept des vingt-sept livres du corpus néotestamentaire mentionnent la résurrection de Jésus, et la plupart des autres la présupposent implicitement[1]. Il en va de même des premiers auteurs chrétiens comme Clément de Rome[2] (fin du premier siècle), Ignace d'Antioche [3](début du second siècle), Polycarpe de Smyrne[4] (première moitié du second siècle), Justin de Naplouse[5](milieu du second siècle), Tatien le Syrien[6](milieu du second siècle), Irénée de Lyon[7] (seconde moitié du second siècle) et Méliton de Sardes[8] (seconde moitié du second siècle).
L'exégèse historico-critique cherche à éclairer l'origine et le développement de ces témoignages fondés sur une foi commune. Elle part du principe que les chrétiens de la première génération, dont quelques-uns avaient accompagné Jésus et suivi son enseignement, ont transmis un certain nombre de croyances qu'ils ont partagées peu après sa mort. Paul évoque dans ses épîtres, rédigées à partir des années 50, ces traditions de la communauté primitive de Jérusalem : le corpus chrétien initial auquel il fait allusion dans l'Épître aux Galates (Ga 1:18-19) y semble déjà bien établi et apparaît comme la source du corpus néotestamentaire[9],[10].
Un fort consensus se dégage parmi les spécialistes pour estimer que Paul a effectivement retranscrit une tradition orale datant des années 30[11].
Raymond E. Brown ajoute que selon ces traditions, dès le départ, cette résurrection est d'ordre corporel : « Les textes bibliques montrent que [Pierre et Paul] ont prêché un Jésus ressuscité dont la chair ne s'était pas décomposée dans la tombe. Il n'y a pas dans tout le Nouveau Testament un iota qui indique qu'un chrétien ait pensé que le corps de Jésus était toujours dans le sépulcre à se corrompre. C'est pourquoi je pense que les textes bibliques confirment grandement sa résurrection corporelle »[12].
Les récits du matin de Pâques, situés à la fin de chacun des quatre Évangiles canoniques et au début des Actes des Apôtres, correspondent à un développement plus tardif de ces croyances initiales.
Les Épîtres pauliniennes
Les premières sources sur la résurrection de Jésus se trouvent dans les lettres écrites par Paul dans les années 50 et 60 (l'Épître aux Romains et les deux Épîtres aux Corinthiens) ainsi que, plus tardivement, dans la Première épître à Timothée, qui fait partie des « Épîtres pastorales » dues à des disciples de l'apôtre.
La Première épître aux Corinthiens date des années 50, soit une vingtaine d'années après la crucifixion. Paul y mentionne une profession de foi répandue parmi les premiers croyants, qui forme l'axe central de la future doctrine chrétienne : « Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu'il est apparu à Céphas, puis aux douze. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres[13]. »
Ce passage pourrait être la citation d'une profession de foi antérieure, à en juger par le ce que j'ai moi-même reçu[14]. Les professions de foi en la Résurrection, chez Paul (I Timothée 1, 10; I Corinthiens 6, 14, et 15, 15; Romains 10, 9 et Actes 3, 15 ; II Corinthiens4, 14; Romains 4, 24 et 8, 11 et Galates 1, 1) pourraient remonter au service divin primitif du premier christianisme, et à des prédications[15].
Les Évangiles et les Actes
L'Évangile selon Marc indique que « Marie la Magdaléenne, Marie, mère de Jacques et Salomé » se rendent au tombeau, et que le corps de Jésus n'y est plus ; à l'intérieur se trouve « un jeune homme assis à droite, vêtu d'une robe blanche » qui leur annonce la résurrection et leur demande de dire à ses disciples d'aller en Galilée, où ils le verront (Mc 16,1-8). Initialement, Marc, le plus ancien des Évangiles canoniques, ne comportait pas d'apparitions de Jésus. Le texte s'arrêtait après « Marie la Magdaléenne, Marie, mère de Jacques, et Salomé » sur la phrase « Elles sortirent et s'enfuirent du tombeau, parce qu'elles étaient toutes tremblantes et hors d'elles-mêmes. Et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur. »
Le texte actuel de cette finale de Marc était largement inconnu au IVe siècle, comme en témoignent les Codex Vaticanus et Sinaiticus. Eusèbe de Césarée mentionne diverses conclusions. Les ajouts tardifs dans certaines versions ne paraissent pas antérieurs au IIe siècle[16].
Chronologiquement, le récit suivant apparaît dans les années 80, avec l'Évangile selon Matthieu, au chapitre 28, 1-10[17]. Plusieurs femmes dont Marie de Magdala et Marie « mère de Jacques et de Joseph » se rendent au tombeau ; il y a un tremblement de terre puis un ange descend du ciel et roule la pierre qui en ferme l'entrée, tétanisant les gardes, puis annonce la résurrection aux femmes. Alors qu'elles s'encourent pour annoncer la nouvelle, Jésus lui-même leur apparaît et leur demande de dire à ses frères d'aller en Galilée où ils le verront[18].
Écrit à la même époque que Matthieu, mais indépendamment de lui, l'Évangile selon Luc relate au chapitre 24, 1-12 que Marie de Magdala et Jeanne et Marie mère de Jacques, ainsi que d'autres femmes, se rendent au tombeau qu'elles trouvent ouvert. Deux hommes sont là, qui leur apprennent la résurrection, elles vont l'annoncer aux disciples qui doutent. Pierre se rend lui aussi au tombeau et constate qu'il est vide.
Rédigé une vingtaine d'années après Matthieu et Luc, l'Évangile selon Jean rapporte au chapitre 20, 1-17 que seule Marie de Magdala se rend au tombeau. Elle le trouve vide et prévient Pierre et le disciple que Jésus aimait. Ceux-ci courent au tombeau et le trouvent vide et s'en retournent. Marie de Magdala pleure et voit deux messagers qui lui demandent pourquoi elle pleure, puis Jésus qu'elle confond avec un jardinier et à qui elle demande de restituer le corps. Jésus l'appelle par son prénom, elle le reconnait et il lui annonce qu'il retourne vers son père.
Michel Quesnel a fait remarquer que la proclamation solennelle de Pierre prolongeant la descente de l'Esprit Saint lors de la Pentecôte : "C'est ce Jésus que Dieu a ressuscité, nous en sommes témoins (...) Que toute la maison d'Israël le sache avec certitude, Dieu a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié." (Actes 2, 32-36), proclamation qui, selon les Actes des Apôtres, a entraîné les premières conversions, ne serait pas, selon les exégètes actuels, et contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, le contenu de la première prédication chrétienne[19].
La question de l'historicité
Les limites de l'analyse historique
L'historicité de la Résurrection ne peut s'appuyer sur les récits néotestamentaires, car ceux-ci, dont la péricope du tombeau vide et les apparitions de Jésus ressuscité à ses disciples, peuvent être analysés de diverses manières : narrations littérales d'événements réels, certes, mais aussi expériences visionnaires, paraboles eschatologiques ou encore fraude pieuse des premiers chrétiens. Diverses théories avancent également que Jésus n'est pas mort crucifié, ou qu'il est mort sur la croix mais que le tombeau était vide parce que quelqu'un avait volé son corps, ou encore, suivant la coutume romaine dans le cas des condamnés au crucifiement, que Jésus n’a pas eu droit à un tombeau et que son corps a été jeté dans une fosse commune.[réf. nécessaire]
Camille Focant explique que la Résurrection, en soi, ne relève pas de faits vérifiables mais exclusivement de l'ordre de la croyance ; elle ne relève donc pas de la science historique[20]. Affirmer l'authenticité d'un événement miraculeux reviendrait, selon la formule de Bart D. Ehrman, à « franchir les limites que la méthode historique impose à l'historien car cela supposerait un système de croyances religieuses impliquant l'existence d'un royaume surnaturel en dehors de la province de l'historien[21] ».
Cette difficulté de l'analyse historique est soulignée par Simon Claude Mimouni en ces termes : « Les exégètes ont toujours été extrêmement partagés sur la question de la résurrection de Jésus. Reimarus a été un des premiers, au XVIIIe siècle à chercher à voir dans la résurrection une fraude des apôtres. […] David Strauss, qu'Ernest Renan popularisera en France, en a fait un mythe né spontanément dans les premières communautés chrétiennes, du fait essentiellement de l'inconsolable frustration des disciples de Jésus après sa mort[22]. »
Rudolf Bultmann a tenté de distinguer l'essence du christianisme véhiculant la foi, des aspects miraculeux dont il était enveloppé et qui lui paraissaient irrecevables car appartenant à une vision du monde dépassée.[23] Depuis, chez certains exégètes, « il est courant de distinguer la foi dans la Résurrection — aux yeux de laquelle la résurrection de Jésus est bien un événement réel — de ce qui est historique au sens strict »[22]. Les historiens ne peuvent se prononcer sur cette question ni de manière négative ni positive mais peuvent constater que les disciples de Jésus croient que « Dieu l'a ressuscité », suivant saint Paul dans l'Épître aux Romains (Rm 10:9)[22].
Nicola Stricker note que l'historicité de la Résurrection est « critiquée par Bultmann mais réaffirmée par Pannenberg contre Gerd Lüdemann (en) qui, lui, avait nié la résurrection à cause de sa non-objectivité historique[24]. »
L'exégèse historico-critique
E. P. Sanders estime que la croyance en la Résurrection ne peut être le fruit d'un complot des disciples de Jésus : si tel avait été le cas, il en aurait résulté une histoire plus cohérente. En outre, il serait incompréhensible que les premiers chrétiens aient accepté, en toute connaissance de cause, de mourir pour une tromperie[25].
Geza Vermes considère qu'entre deux positions extrêmes — d'une part la véracité du phénomène physique, de l'autre son refus total — il existe six théories possibles pour expliquer les témoignages de la Résurrection, dont le vol du corps, la sortie du coma, des hallucinations, ou une résurrection dite spirituelle, c'est-à-dire docète[26].
Helmut Koester pense quant à lui que ces récits sont originellement des épiphanies qui ont été développées plus tard pour aboutir à ces témoignages de la résurrection[27].
Pour Simon Claude Mimouni, les récits d'apparitions dans les évangiles sont des ajouts tardifs qui remontent au IIe siècle : « On est frappé par les divergences que l'on rencontre dans les récits d'apparitions, ce qui montre qu'ils relèvent plus ou moins de traditions multiples »[22]. Il indique : « La notion de résurrection a été intégrée dans la pensée judéenne à une époque antérieure d'un ou deux siècles à la naissance de Jésus : il s'agit de la récompense offerte aux justes, qui sont morts en martyrs lors de l'insurrection maccabéenne »[22] (révolte des Juifs pieux contre la dynastie grecque des Séleucides) au IIe siècle avant l'ère chrétienne. Il ajoute : « Au Ier siècle de notre ère, les pharisiens et les esséniens acceptent l'idée de la résurrection, mais non en principe les prêtres et les notables dits sadducéens. Jésus et ses disciples reprennent le motif (Évangile selon Marc 12, 26 ; Actes des Apôtres 4, 1-2)[22]. »
Daniel Marguerat observe que les récits de Pâques des quatre évangélistes manifestent entre eux une forte diversité : tantôt le Ressuscité apparaît en Galilée (Matthieu), tantôt à Jérusalem et dans les environs (Luc), tantôt ici et là (Jean). Tantôt il envoie en mission (Matthieu), Tantôt il donne l'Esprit saint (Jean), tantôt il partage leur repas (Luc). Toutefois, ces textes montrent aussi, selon Daniel Marguerat, une ressemblance constituée de trois éléments.
D'abord, la résurrection est inattendue de tous, Pâques ayant pris à rebours les amis de Jésus. En effet, il apparaît toujours à des personnes résignées à l'irrémédiable de la mort et repliés sur un deuil à vivre, la nouvelle de ce qu'il est revenu étant qualifiée par eux de délire et déclenchant l'incrédulité. C'est pourquoi, faire de la résurrection de Jésus le produit d'une psychose collective permettant d'assumer la réalité de l'échec de la croix va à l'encontre de l'orientation des textes.
Ensuite, la résurrection de Jésus n'est pas descriptible, les quatre Évangiles n'ayant nulle part décrit le "comment" de la Résurrection, à la différence des évangiles apocryphes. Ni description de la résurrection, ni sortie du tombeau, ni portrait du ressuscité. Seulement un tombeau vide, et un Jésus ressuscité ne se présentant pas comme le simple prolongement du Nazaréen avant sa passion, mais traversant les portes fermées (Jean 20), surgissant ici et là, et disparaissant subitement à Emmaüs (Luc 24).
Enfin, le mystère de la résurrection n'est accessible qu'aux croyants. Les Évangiles canoniques insistent sur le fait que Jésus ressuscité est vu réellement, non pas dans une hallucination, mais reconnu avec les yeux de la foi en Dieu qui l'a ressuscité[28] .
Dans les apocryphes
Rémi Gounelle rapporte que plusieurs apocryphes font référence à la résurrection de Jésus. L'Apocalypse de Paul relègue dans des recoins de l'enfer ceux qui nient la résurrection du Fils de Dieu. L'évangile de Pierre, ouvrage gnostique composé semble-t-il au début du second siècle, rapporte que deux jeunes gens seraient descendus du ciel et entrés dans le tombeau du Christ, et que trois individus gigantesques en seraient sortis peu après, suivis par la croix, deux d'entre eux soutenant le troisième. L'Epitre des Apôtres, apocryphe du second siècle non suspect de gnosticisme, rapporte que le Ressuscité est apparu aux femmes apportant les aromates et qu'il ordonna à Pierre, André et Thomas de mettre leurs mains dans ses plaies. Enfin, La Sagesse de Jésus-Christ, livre gnostique datant de la fin du second siècle, décrit Jésus ressuscité en des termes évoquant ceux de la Transfiguration.[29]
Dans les arts
Peinture
Durant toute l'Antiquité et les deux premiers tiers du Moyen Âge, la Résurrection est représentée par des images fidèlement inspirées du texte même de l'Évangile : soldats endormis près d'un tombeau ouvert, saintes femmes myrrhophores arrivées en présence d'un ange qui leur montre le linceul et le suaire plié à part, Thomas (apôtre) avançant le doigt vers le côté blessé de Jésus, le Christ apparaissant à Marie de Magdala (Noli me tangere !).
À partir de la fin du XIIIe siècle, et probablement sous l'influence profane et non liturgique des mystères (représentations théâtrales), les artistes d'Occident commencent à laisser aller leur imagination et conçoivent des scènes qu'aucun témoin n'est censé avoir jamais vues : le Christ sortant triomphalement du tombeau, Jésus élevé dans les airs au-dessus de soldats endormis. En Orient, Jésus est représenté descendant aux enfers pour y délivrer Adam, Ève et les justes de l'Ancien Testament et de l'Antiquité païenne[30].
- Résurrection de Jésus, Hans Rottenhammer.
- Résurrection de Jésus, Hans Memling.
- Résurrection de Jésus, Hans Multscher.
- Résurrection de Jésus, Dirk Bouts.
- La Résurrection, Francesco Buoneri.
- Résurrection de Jésus, Marco Basaiti.
- Christ ressuscité, porte de tabernacle, XVIIe siècle.
Musique grégorienne et classique.
- Séquence Victimae paschalis laudes, chant grégorien du Dimanche de Paques;
- Hymne Ad coenam Agni providi , chant grégorien chanté lors des vêpres de Paques;
- Heinrich Schütz : Historia der Auferstehung Christi, 1623 (SWV 50) ;
- Dietrich Buxtehude : Ich bin die Auferstehung und das Leben (BuxWV 44) ;
- Marc-Antoine Charpentier : In resurrectione Domini Nostri Jesu Christi H 405 (1681) pour 3 voix, 2 dessus instrumentaux, et basse continue;
- Georg Friedrich Haendel : certains morceaux du Messie (HWV 56) et Die Auferstehung (HWV 47).
Références
- (de) Jacob Thiessen, Die Auferstehung Jesu in der Kontroverse: Hermeneutisch-exegetische und theologische Überlegungen, Lit Verlag, 2009 (ISBN 3-643-80029-0), p. 11.
- Clément de Rome, Épîtres aux Corinthiens, introduction, Paris, Cerf, , p. 70..
- Les Pères apostoliques, Paris, Cerf, , p. 69, 156.
- Premiers écrits chrétiens. Lettre de Polycarpe de Smyrne, Paris, Gallimard, Pléiade, , p. 221.
- Justin martyr, œuvres complètes, Paris, Migne, .
- Tatien, Premiers écrits chrétiens, Paris, Gallimard, Pléiade, , 585 p.
- Irénée de Lyon, Contre les hérésies, Paris, Cerf, p. 65, 283, 318 et 661.
- Méliton de Sardes, Premiers écrits chrétiens. Sur la Pâque, Paris, Galimard, Pléiade, , p. 231-246.
- (de) Wolfgang Schrage, Der erste Brief an die Korinther (1 Kor 15,1 – 16,24): Evangelisch-katholischer Kommentar zum Neuen Testament, Band 7/4. Neukirchener Verlag, Neukirchen-Vluyn, 2001 (ISBN 3-7887-1822-6), p. 18.
- (de) Jacob Thiessen, Die Auferstehung Jesu in der Kontroverse, 2009, p. 89.
- (en) Gary Habermas, "Resurrection Research: What Are Critical Scholars Saying", Journal for the Study of the Historical Jesus, 3, 2 (2005), article.
- Raymond E. Brown, 101 questions sur la Bible et leurs réponses, Lexio/Cerf, 1993 (ISBN 978-2-204-11305-2), p. 110.
- 1 Co 15:3-7, trad. Louis Segond, 1910.
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- H. Merklein, « Die Auferweckung Jesu und die Anfänge der Christologie », Zeitschrift für die neutamentliche Wissenschaft, n) 72, 1981.
- Mordillat et Prieur, Jésus contre Jésus, Seuil, (ISBN 978-2-7578-1102-3), « Car elles avaient peur ; La fausse fin de l'évangile de Marc », p. 149-153
- Raymond E. Brown, Que sait-on du Nouveau Testament ?, Bayard, (ISBN 978-2-227-48252-4), p. 244-245, 259
- Camille Focant (dir.) et Daniel Marguerat (dir.), Le Nouveau Testament commenté, Bayard/Labor et Fides, (ISBN 978-2-227-48708-6), p. 148-151
- Michel Quesnel, « Les premières confessions du Ressuscité », Le Monde de la Bible. Que sait-on de Jésus? Hors Série,
- Camille Focant, « La Résurrection », in Michel Quesnel et Philippe Gruson (dir.), La Bible et sa culture, éd. Desclée de Brouwer, 2011, vol. II, p. 145.
- Bart D. Ehrman, Jesus: Apocalyptic Prophet of the New Millennium, Oxford University Press, 1999 (ISBN 978-0-19-983943-8), p. 197.
- Simon Claude Mimouni, in Simon Claude Mimouni et Pierre Maraval, Le Christianisme des origines à Constantin, Paris, PUF, 2006, p. 128-130.
- École Biblique de Jérusalem, Dictionnaire Jésus, Paris, Laffont, , p. 726..
- Nicola Stricker, « La dogmatique à l'école du scepticisme », Études théologiques et religieuses, 2008/3 (tome 83), p. 333-350.
- « Jesus Christ », Encyclopædia Britannica, 2007.
- (en) Geza Vermes, The Resurrection, Penguin Books, (ISBN 978-0-14-191263-9, lire en ligne)
- (en) Helmut Koester, Ancient Christian Gospels : Their History and Development, Bloomsbury Academic, (ISBN 978-0-334-02450-7), p. 231-240
- Daniel Marguerat, « Ce qu'ils n'ont pas dit de Pâques », Le monde de la Bible. Que sait-on de de Jésus? Hors Série, printemps 2009., p. 41-45.
- Rémi Gounelle, « La résurrection du Christ dans les apocryphes », Le monde de la Bible. Hors Série: Que sait-on de Jésus?, (p. 49-51.)
- André Grabar, Les Voies de la création en iconographie chrétienne, Antiquité-Moyen-Âge, Flammarion, Paris 1972 et 2009.
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Dale Allison, Resurrecting Jesus : The Earliest Christian Tradition and Its Interpreters T. & T. Clark International, 2005 (ISBN 056702900X)
- (en) Raymond Brown, The Virginal Conception and Bodily Resurrection of Jesus, Paulist Press, 1973 (ISBN 9780809117680)
- (en) James D. G. Dunn, Beginning from Jerusalem : Christianity in the Making, Eerdmans, 2009
- (en) Bart Ehrman, How Jesus Became God. The Exaltation of a Jewish Preacher from Galilea, Harperone, 2014
- (en) Paula Fredriksen, From Jesus to Christ: The Origins of the New Testament Images of Jesus, Yale University Press, 2008 (ISBN 978-0300164107)
- Jean-Marie Hennaux, s.j., « En apparaissant à la Vierge Marie, le Christ ressuscité a fondé son Église », Nouvelle Revue théologique, vol. 126, no 1, , p. 33-48 (lire en ligne)
- (en) Larry Hurtado, Lord Jesus Christ. Devotion to Jesus in Earliest Christianity, Eerdmans, 2005
- (en) Helmut Koester, Introduction to the New Testament, vol. 2: History and Literature of Early Christianity, Walter de Gruyter, 2000
- (en) Michael Licona, The Resurrection of Jesus : A New Historiographical Approach, IVP Academic, 2011
- Gérard Remy, « L'engendrement du Fils dans la mort. L’apport de François-Xavier Durrwell à la théologie », Nouvelle Revue théologique, vol. 129, no 4, , p. 569-590 (lire en ligne)
- (en) Richard Swinburne The Resurrection of God Incarnate, Oxford University Press, 2003 (ISBN 0-19-925746-9)
- (en) Geza Vermes, The Resurrection: History and Myth, Doubleday Books, New York, 2008 (ISBN 0-385-52242-8)
- François Vouga et Jean-François Favre, Pâques ou rien : La Résurrection au cœur du Nouveau Testament, Labor et Fides, 2010
- (en) N. T. Wright, The Resurrection of the Son of God (Christians Origins and the Question of God), Fortress Press, 2003
Articles connexes
Liens externes
- Larry Hurtado, Revelatory Experiences and Religious Innovation in Earliest Christianity, Burkitt Lecture, Rice University, 10 April 2013
- Bernard Sesboüé, « Le sens de la résurrection de Jésus », La Croix
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