1422 en santé et médecine

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Événements

  • À la requête de Philippe le Bon, comte palatin de Bourgogne, le pape Martin V fonde l'université de Dole, en Franche-Comté, qui comporte une faculté de médecine[1].
  • Le pape Martin V accorde à l'université de Salamanque des statuts « qui serviront de modèle à l'enseignement de la médecine dans les facultés espagnoles pour les six siècles à venir[2] ».
  • En Aragon sous le règne d'Alphonse V, de nouvelles mesures sont prises pour réglementer l'exercice de la médecine et, en particulier, la rémunération des praticiens, limitée par exemple à un florin en cas de décès du patient, ou à deux si ce patient était riche[3].
  • La faculté de médecine de Paris est la première à s'ouvrir aux laïcs mariés[4].
  • Constance Calenda est reçue docteur en médecine à Naples, première femme connue à obtenir ce grade universitaire[5].
  • La pharmacie de l'Hôtel-de-Ville de Tallinn, en Estonie, la plus ancienne d'Europe encore en activité (en 2005), est mentionnée pour la première fois dans un registre du conseil municipal[6].
  • 1422-1424 : fondation à Grenoble par l'évêque Aymon Ier de Chissé, de l'hôpital Notre-Dame, futur hôpital général de la ville[7].

Publication

  • Antonio Guaineri compose son traité « de la peste et des poisons » (Tractatus de peste et venenis), qu'il dédie à Louis Ier, duc de Savoie[8].

Décès

Références

  1. Olivier Lafont, « L'Histoire de la faculté de médecine et de pharmacie de Besançon [compte rendu, référence : Jean-Pierre Maurat et Jean Royer, L'Enseignement médical et pharmaceutique en Franche-Comté : Dole – Besançon 1422-1997, Besançon, Cêtre, , 207 p.] », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 86, no 317, , p. 113 (lire en ligne).
  2. (en) Francisco Guerra, « Medical Education in Ibero-America », dans Charles Donald O'Malley (dir.), The History of Medical Education (actes du symposium international tenu du 5 au 9 février 1968), Berckeley, University of California Press, coll. « UCLA Forum in Medical Sciences » (no 12), , 548 p. (lire en ligne), p. 419 et 428.
  3. Danièle Iancu-Agou, Pratique médicale, rationalisme et relâchement religieux : Les Élites lettrées juives de l'Europe méditerranéenne (XIVe-XVIe s.), Paris, Le Cerf, coll. « Patrimoines / Nouvelle Gallia Judaica » (no 9), , 202 p. (ISBN 978-2-204-11323-6, lire en ligne).
  4. (en) Carlos G. Noreña, Studies in Spanish Renaissance Thought, La Hague, Martinus Nijhoff, coll. « Archives internationales d'histoire des idées » (no 82), , 277 p. (ISBN 978-94-010-1675-9, lire en ligne), p. 214.
  5. (en) Holt N. Parker, « Women Doctors in Greece, Rome, and the Byzantine Empire », dans Lilian R. Furst (dir.), Women Healers and Physicians : Climbing a Long Hill, Lexington (Kentucky), The University Press of Kentucky, , 280 p. (ISBN 0-8131-0954-X, lire en ligne), p. 131.
  6. (en) Renata Sõukand et Ain Raal, « Data on Medical Plants in Estonian Folk Medicine : Collection, Formation and Overview of Previous Researches », Folklore (Estonia), vol. 30, , p. 183 (lire en ligne).
  7. D. Jambou, « Archives de l'hôpital de Grenoble (sous-série H+_GRE) », dans Hélène Maurin (dir.), Répertoire numérique détaillé des archives de l'hôpital de Grenoble (1789-1990), Grenoble, Archives départementales de l'Isère, , dactyl. (lire en ligne), « Présentation générale ».
  8. Franck Collard, « Marilyn Nicoud, Le Prince et les Médecins : Pensée et pratiques médicales à Milan (1402-1476), Rome, École française de Rome, , XII-804 p. (ISBN 978-2-7283-0955-9) [compte rendu] », Francia-Recensio : Mittelalter - Moyen Âge (500-1500), no 3, (lire en ligne).
  9. Laurie Baveye Kouidrat et Bertrand Schnerb (dir.), Exercer la médecine en milieu princier au XVe siècle : L'Exemple de la cour de Bourgogne (1363-1482), vol. 3 : Catalogue prosopographique des praticiens de la cour de Bourgogne (v.1363-v.1482) (thèse de doctorat en histoire soutenue le 27 mars 2015), Université Charles-de-Gaulle - Lille III, (lire en ligne), p. 187.
  10. Jeanne-Marie Dureau-Lapeyssonnie, « Antoine Ricart, médecin des rois d'Aragon : Sa vie, ses œuvres, sa culture », dans Guy Beaujouan (dir.), Yvonne Poulle-Direux et Jeanne-Marie Dureau-Lapeyssonnie, Médecine humaine et vétérinaire à la fin du Moyen Âge, Genève, Droz, (présentation en ligne), p. 176-188.
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