160e régiment d'artillerie

Le 160e régiment d'artillerie est une unité d'artillerie de l'armée française, créée en 1918 et dissoute en 1940. Le régiment combat pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale.

160e régiment d'artillerie
Création 1918
Dissolution 1940
Pays France
Branche Armée de terre
Type régiment d'artillerie à pied
régiment d'artillerie de position
Ancienne dénomination 10e régiment d'artillerie à pied
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale

Historique du 160e régiment d'artillerie

Première Guerre mondiale

Le 160e régiment d'artillerie est créé en juillet 1918. Il rejoint l'Oise le , ses batteries sont réparties pour une attaque dans la région de Méry-la-Bataille. Il rejoint ensuite Flirey en Meurthe-et-Moselle. Le , il embarque à Toul et prend part à l'attaque de Champagne devant Mourmelon-le-Grand. Il quitte ensuite la Champagne pour se rendre en Lorraine où il construit en-hâte des positions de batterie et abris de munitions dans les environs d'Einville. Après la signature de l'armistice, le 160e d'artillerie reverse son matériel et se rend par étapes d'Einville à Schirmeck et de là à Strasbourg, par voie ferrée[1]. En 1919, il reprend les traditions du 10e régiment d'artillerie à pied dissout[2].

Seconde Guerre mondiale

Au , le 160e régiment d'artillerie de position est équipé 16 canons de 75 mle 1897 dont 4 sous casemate, 24 canons de 105 L mle 1913, 24 mortiers de 150 T mle 1917 (en), 16 canons de 155 C mle 1915 et 10 canons de 155 L mle 1877[3]. Le 1er groupe est affecté à la place de Metz et le reste du régiment à la place fortifiée de Verdun puis au secteur défensif des Ardennes[4].

Drapeau

Le drapeau du 160e RAP ne porte aucune inscription[5].

Références

  1. Historique sommaire du 9e Régiment d'artillerie à pied pendant la guerre 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, , 43 p. (lire en ligne), p. 26
  2. Historique anonyme du 10e bataillon d'artillerie/régiment d'artillerie à pied, 1883-1919, p. 1, via "delmi83"
  3. Mary et al. 2001, tome 2, p. 182.
  4. Mary et al. 2001, tome 2, p. 156.
  5. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 98

Sources

  • Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), , 222 p. (ISBN 2-908182-97-1).
  • Portail de l’Armée française
  • Portail de la Première Guerre mondiale
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.