2012 (film)

2012 est un film catastrophe américain coécrit et réalisé par Roland Emmerich, sorti en 2009.

Pour l'année, voir 2012.

2012
Réalisation Roland Emmerich
Scénario Roland Emmerich
Harald Kloser
Acteurs principaux
Sociétés de production Centropolis Entertainment
Pays de production États-Unis
Genre catastrophe
Durée 158 minutes
Sortie 2009

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le film fait référence à la prophétie Maya (Amérique centrale) et à son calendrier à long terme annonçant la fin d'un cycle en 2012. Le scénario décrit les conséquences de la survenance d'événements cataclysmiques du type de ceux qui étaient censés se produire en 2012.

Synopsis

En raison de bombardements de neutrinos dus à une éruption solaire, le noyau de la Terre commence à chauffer à un rythme inconnu jusqu'alors, causant en fin de compte des déplacements de la croûte terrestre avant , tel que cela avait été prévu. Il s'ensuit un scénario de fin du monde qui plonge l'humanité dans le chaos. Le film suit un groupe de personnages alors qu'ils échappent de justesse à d'innombrables catastrophes. En même temps, des savants et des dirigeants du monde tentent de sauver le plus de vies possible avant l'arrivée des désastres.

Los Angeles est engloutie dans l'océan Pacifique après sa destruction causée par un tremblement de terre, la caldeira du Parc national de Yellowstone entre en éruption, Hawaï devient un torrent de lave et des tremblements de terre ravagent le monde entier dont Las Vegas et le Vatican, détruisant toute civilisation et causant des tsunamis gigantesques dont un submerge Washington, la Maison-Blanche est percutée par le porte-avions USS John F. Kennedy. A la suite de ces catastrophes, le pôle Sud (magnétique) se trouve dans le Wisconsin et le massif du Drakensberg en Afrique du Sud devient le sommet le plus élevé du nouveau monde. Après de multiples péripéties en avion, le groupe de personnages arrive finalement aux « arches » construites et ancrées dans l'Himalaya et dont le nombre de places est limité.

Fiche technique

Distribution

Source et légende : Version française (V. F.) sur Voxofilm[5]

Production

Tournage

Le co-scénariste et réalisateur Roland Emmerich, à une conférence de presse berlinoise, en octobre 2007.

Le tournage a débuté en à Vancouver au Canada[réf. nécessaire].

Accueil

Promotion

Le marketing du film a été dû à la campagne d'une organisation fictive, un « Institut pour la Continuité Humaine » (Institute for Human continuity), avec un livre fictif écrit par Jackson Curtis et intitulé Adieu Atlantis (Farewell Atlantis), et une grande organisation dans les médias, des nouvelles au jour le jour par blogs et des émissions radio du fanatique de l'apocalypse Charlie Frost sur son site Internet This Is The End. Cette campagne a fait l'objet de nombreuses critiques, et on l'a considérée comme une forme de marketing viral.

Accueil critique

2012
Score cumulé
SiteNote
Metacritic49/100[6]
Rotten Tomatoes39 %[7]
Allociné[8]
Compilation des critiques
PériodiqueNote

Le film a reçu des appréciations mitigées de la part des critiques de cinéma.

Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 39 % d'opinions favorables pour 247 critiques[7], notant que les nombreux effets visuels ne sont pas soutenus par un scénario solide et que le film tire en longueur. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 52100 pour 34 critiques[6].

En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,55 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 22 titres de presse[8].

Box-office

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
 Mondial[9] 791 217 826 $ US 14
États-Unis[9] 166 112 167 $ US 14
France[10] 4 631 838 entrées 9
Québec[11] 4 278 990 $ CAN 6

Le film a tenu la tête du box-office international lors de son premier week-end avec 225 millions de dollars[12]. Au total les recettes ont dépassé 769 millions de dollars américains dans le monde, faisant de ce film le second pour les recettes brutes derrière Independence Day.

  • Ce film connaît un succès mondial. Sorti dans 108 pays, il a engrangé 770 millions de dollars américains entre sa sortie et .
  • Pendant son premier weekend aux États-Unis, il a engrangé 65 millions de dollars américains[13]. Depuis, il y comptabilise 166 millions.
  • 2012 a connu le meilleur démarrage en France parmi les films réalisés par Roland Emmerich, lors de sa toute première semaine en France, 2,2 millions de spectateurs ont vu le film (2 212 370)[14]. Plus de 4,6 millions d'entrées (44 000 000 $ US) ont été réalisées en France.
  • Plus d'un million de Français ont vu The Patriot (1 160 975 entrées en 7 semaines), Le Jour d'après a su conquérir 2,7 millions de spectateurs (2 691 632 entrées en 10 semaines), alors que 10 000 n'a pas atteint la barre symbolique du million (833 476 entrées en 4 semaines). 2012 est donc numéro 1 au box-office français parmi les films de Emmerich sortis entre 2000 et 2009. C'est l'un des plus gros succès de la Sony Columbia Pictures.

Controverse

Une plainte a été déposée par l'Église catholique du Brésil contre Columbia Pictures pour avoir utilisé sans leur permission la statue du Christ de Rio dans leur film ainsi que sa destruction. En effet, l'archevêché de Rio de Janeiro possède les droits à l'image de cette célèbre statue, la Columbia Pictures avait demandé officiellement la permission qui fut refusée par l'archevêché. Columbia Pictures utilisa quand même les images de la statue du Christ de Rio de Janeiro[15].

Interdiction en Corée du Nord

La Corée du Nord aurait interdit la possession ou le visionnage du film car l'année 2012 est le 100e anniversaire du fondateur de la nation et a été désignée « année pour ouvrir les portes du Grand pour devenir une superpuissance ». Ainsi, un film qui dépeint l'année sous un jour négatif est jugé offensant par le gouvernement nord-coréen. Plusieurs personnes en Corée du Nord auraient été arrêtées pour la possession ou la consultation de copies pirates du film et inculpées de « provocation grave contre le développement de l'État. »[16],[17]

Autour du film

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Plusieurs symboles apparaissent dans certaines séquences du film :

  • Lors du séisme détruisant le Vatican, une fissure dans le plafond de la chapelle Sixtine vient séparer la main de Dieu de celle de l'Homme de La Création d'Adam.
  • Lors du tsunami sur Washington DC, c'est le porte-avions USS John F. Kennedy qui s'écrase sur la Maison-Blanche : le président Kennedy est le dernier président américain décédé au cours de son mandat.
  • L'Afrique est le seul continent épargné (il se soulève cependant de 2 000 mètres), or c'est là que seraient apparus les premiers hommes ; c'est aussi là que se regroupent les survivants.
  • Une partie des événements présentés dans le film se déroulent en  : dans une scène où un reportage est diffusé à la télévision, on apprend que les Jeux olympiques de Londres ont dû être interrompus à la suite d'émeutes contestant l'omerta décidée par le Premier ministre.
  • Les héros utilisent un Antonov An-500, une version de l'An-225 avec une porte de soute à l'arrière qui était en projet, mais qui ne sera finalement jamais construite.

DVD / Blu-Ray

Ventes durée DVD Blu-Ray Total
France[18] 25 sem425 702138 379564 081
  • Le , 2012 est disponible en DVD, d'une durée de 2 h 31 et en Blu-Ray, d'une durée de 2 h 38. Il y a le DVD en édition simple, en édition collector et le Blu-Ray.
  • L'édition collector 2 DVD, est une édition très limitée, 40 000 exemplaires sont disponibles en France.
  • Bonus :
  • Édition simple et Édition Collector - DVD 1
    • Un commentaire audio de Roland Emmerich et Harald Kloser
    • Les scènes coupées
    • Une fin alternative
    • « Roland Emmerich : le maître de l’épopée moderne »
  • Édition collector - DVD 2
    • « Concevoir la fin du monde »
    • « La science derrière la destruction »
    • « La fin du monde : point de vue d’un acteur »

Notes et références

  1. « '2012's Roland Emmerich: Grilled », The Wrap (consulté le )
  2. (en) Site officiel - Sonypictures.com
  3. (en) « Thomas McCarthy joins 2012 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  4. Bien que le nom ne soit pas indiqué, le casting évoque très clairement l'acteur américain, gouverneur de 2003 à 2011. Lyndall Grant imite Schwarzenegger depuis 1981 (voir « I didn't even know who Arnold Schwarzenegger was: Lyndall Grant », sur India Today, ). Daniel Beretta est la voix officielle de Schwarzenegger pour le doublage français.
  5. « Fiche de doublage V. F. du film » sur Voxofilm, consulté le 28 janvier 2013
  6. (en) « 2012 Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
  7. (en) « 2012 (2009) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
  8. « 2012 - critiques presse », sur Allociné (consulté le )
  9. (en) jpbox-office.com
  10. jpbox-office.com
  11. « 2012 au box-office québécois », sur Cinoche.com (consulté le ).
  12. « '2012' destroys worldwide box office »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  13. jpbox-office.com
  14. jpbox-office.com
  15. « 2012 : L'église offensée par la destruction du christ dans le film de Roland Emmerich », sur Unification France (consulté le ).
  16. (en) Daisuke Nishimura, « Watching '2012' a no-no in N. Korea », Asahi.com, The Asahi Shimbun Company, (lire en ligne, consulté le )
  17. (en) « North Korea fears 2012 disaster film will thwart rise as superpower », The Telegraph, (consulté le )
  18. Box-Office DVD et Blu-Ray / Allociné

Voir aussi

Liens externes

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