231e régiment d'infanterie
Le 231e régiment d'infanterie (231e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 31e régiment d'infanterie.
231e Régiment d'Infanterie | |
Création | août 1914 |
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Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Inscriptions sur l’emblème |
L'Ourcq 1914 Artois 1915 |
Anniversaire | Saint-Maurice |
Guerres | Première Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
Batailles | 1918 - 2e Bataille de la Marne |
À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.
Création et différentes dénominations
- : 231e Régiment d'Infanterie
- : Dissolution
Chefs de corps
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Décorations décernées au régiment
Historique des garnisons, combats et batailles du 231e RI
Première Guerre mondiale
Affectations : Casernement Melun, 110e Brigade d'Infanterie, 5e Région, 3e Groupe de réserve à la 55e Division d'Infanterie d' à .
1914
Apremont...Saint Aignan...Oise...Bataille de La Marne...Secteur de Soissons...
1915
Secteur de Soissons (janvier à février)....bataille de Crouy (cote 132 Crouy)...Serches...Artois...Mont-Saint-Eloi...Ablain-Saint-Nazaire.
1916
Champagne...Pontavert, sud de Craonne, Mont Hermel, moulin de Pontoy.
Le régiment est dissout le .
De 1945 à nos jours
Le 231e Bataillon d'Infanterie est reformé pour les opérations en Algérie (1956-1958).
Personnages célèbres ayant servi au 231e RI
L'écrivain Henri Barbusse, engagé volontaire à 41 ans, y servit de décembre 1914 à 1916 en première ligne (lors des batailles d'Argonne, d'Artois, du Soissonnais) durant 22 mois[2]. Versé dans les brancardiers de la compagnie où il obtiendra deux citations à l'ordre de la brigade ( : «… Henri Barbusse… se sont offert spontanément pour aller sous la fusillade ramener des blessés dont on entendait les plaintes au-devant des lignes. ont réussi à ramener trois blessés jusqu'au poste de secours. ») et à l'ordre de l'armée ( « d'une valeur morale supérieure, s'est engagé volontairement pour la durée de la guerre, a refusé d'être versé dans la territoriale malgré son âge et son état de santé. s'est toujours offert spontanément pour toutes les missions dangereuses et notamment pour aider à installer, sous un feu violent, un poste de secours avancé dans les lignes qui venaient d'être conquises à l'ennemi. »)[2].
Sources et bibliographie
- Archives militaires du Château de Vincennes.
- À partir du Recueil d'historiques de l'Infanterie française (général Andolenko - Eurimprim 1969).
- " Emile Médard en 14/18 ami et frère d'armes de Henri Barbusse au 231ème d'Infanterie " Michelle et Lydie Marais Sentiers du Livre novembre 2018.
Notes et références
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- Henri Barbusse, Le feu journal d'une escouade : roman ; suivi de Carnet de guerre, Paris, Librairie générale française, coll. « Livre de poche », (ISBN 978-2-253-04741-4), Biographie d'Henri Barbusse par Pierre Paraf, p. 9-11
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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