23e régiment d'artillerie
Le 23e régiment d'artillerie est une ancienne unité d'artillerie française.
23e régiment d'artillerie | |
Pays | ![]() |
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Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'artillerie |
Rôle | Artillerie |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Création et différentes dénominations
? : 23e régiment d'artillerie (23e RA)
? : 23e régiment d'artillerie de campagne (23e RAC)
1939 - 1940 : 23e régiment d'artillerie mobile de forteresse (23e RAMF) ou 23e régiment d'artillerie automobile de forteresse (23e RAAF), parfois 23e régiment d'artillerie de forteresse (23e RAF)
? - 1914
![](../I/Un_commandant_du_23e_r%C3%A9giment_d'artillerie_vers_1900.jpg.webp)
Le 23e RA est caserné à Toulouse depuis 1886 au moins.[1]
Première Guerre mondiale
Le régiment quitte Toulouse à partir du pour rejoindre la 34e division d'infanterie dont il constitue l'artillerie divisionnaire[2].
Il est cité à l'ordre de l'armée pour son comportement pendant la guerre[3].
Seconde Guerre mondiale
À la mobilisation, le , il devient 23e régiment d'artillerie mobile de forteresse à partir d'un noyau du 39e régiment d'artillerie de région fortifiée. Il compte trois groupes tractés, armés avec vingt-quatre canons de 75 mm 1897/1933 TTT et douze 155 mm C 1917 Schneider TTT[4]. Il constitue avec le 153e régiment d'artillerie de position l'artillerie du secteur fortifié de Boulay de la ligne Maginot[5].
Les unités de la ligne Maginot se replient en juin après la rupture de la ligne Weygand au Nord de la France. Le 23e RAMF participe à la défense de la Meurthe jusqu'au 16 juin et est capturé à Leménil-Mitry le 20[réf. souhaitée].
Drapeau
Le drapeau du régiment porte les inscriptions suivantes[6] :
Personnalité ayant servi au sein du régiment
- Édouard Laffon de Ladebat (1849-1925), futur chef d'état-major général de l'armée française, est lieutenant-en-premier au régiment de 1873 à 1875
- Mardochée Valabrègue (1852-1934), futur chef de cabinet du ministre de la Guerre, sert au régiment en 1878
- André-Louis Cholesky (1875-1918), polytechnicien, topographe et mathématicien, commande une batterie du régiment en 1914
- Émile Ginas (1892-1975), Compagnon de la Libération, rejoint le régiment en 1910 comme engagé volontaire
Sources et bibliographie
- Historique du 23e régiment d'artillerie de campagne, Toulouse, R. Daulhième, , 56 p., lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
- « François Joseph NADAL (1864-1934) », sur www.annales.org (consulté le )
- Historique 1919, p. 3.
- Historique 1919, p. 45.
- Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN 2-908182-97-1), p. 156-162
- Truttmann, Philippe., La Muraille de France ou, La ligne Maginot, G. Klopp, (ISBN 2-906535-12-5 et 978-2-906535-12-1, OCLC 28038113, lire en ligne), p. 605
- Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 92
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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