24 heures sur la Une

24 heures sur la Une est l'unité d'information de la première chaîne de l'ORTF entre le et le . Elle succède à Information Première, lancée en septembre 1969.

24 heures sur la Une
Genre Journal télévisé
Périodicité Quotidien
Création Jacqueline Baudrier
Présentation Léon Zitrone, André Sabas, Jean-Pierre Berthet, Jean-François Robinet, Bernard Volker, Claude Brovelli et Claude Guillaumin
Pays France
Langue Français
Nombre de saisons 2 et demi
Nombre d’émissions 2535
Production
Lieu de tournage Centre Alfred-Lelluch
15 rue Cognacq-Jay
Durée 30 minutes
Format d’image 4/3 noir et blanc
Format audio Mono
Production ORTF
Diffusion
Diffusion Première chaîne de l'ORTF
Date de première diffusion
Date de dernière diffusion
Chronologie

Historique

En 1969, la réforme de la télévision voulue par le Premier ministre Jacques Chaban-Delmas crée une concurrence entre deux rédactions télévisées dirigées par Pierre Desgraupes (1re chaîne) et Jacqueline Baudrier (2e chaîne). Réputé indépendant, Desgraupes s'attire rapidement les foudres des plus gaullistes, qui reprochent le ton nouveau (et considéré comme gauchisant)[réf. nécessaire] des présentateurs jeunes, venus de la radio pour l'essentiel : si Jean Lanzi était déjà connu des téléspectateurs, Philippe Gildas, Jean-Michel Desjeunes, Jean-Pierre Elkabbach et Étienne Mougeotte font figure de nouveaux. En face, Jacqueline Baudrier compose une équipe avec Léon Zitrone et Michel Péricard en tête d'affiche, et recrute Claude Brovelli, Jean-François Robinet, Bernard Volker (qui ne fera qu'une seule année chez Desgraupes), pour ne citer qu'une partie de l'équipe. Hormis les têtes d'affiches, les journalistes de 24 heures sur la Deux sont moins connus que ceux d'Information Première.

En 1972, à la suite des affaires de la feuille d'impôts de Chaban-Delmas, parue dans Le Canard enchaîné[1], et de publicité clandestine à la télévision, Pierre Messmer remplace Chaban-Delmas à Matignon. Parmi ses premières décisions figurent le rétablissement du ministère de l'Information et la remise en ordre de l'information télévisée[réf. nécessaire]. L'équipe Desgraupes est dissoute et plusieurs vedettes licenciées d'Information Première trouvent refuge à la radio. Jacqueline Baudrier se voit alors proposer d'aller sur la première chaîne avec toute son équipe. Ainsi, 24 heures sur la Deux prend le l'appellation 24 heures sur la Une, en conservant le même décor… mais en perdant la couleur. Parallèlement, la direction de l'ORTF confie à Jean-Claude Héberlé le soin de composer une nouvelle rédaction pour la deuxième chaîne, baptisée i.n.f.2.

Jacques Alexandre prend la direction de la rédaction de 24 heures sur la Une le à la suite de la nomination de Jacqueline Baudrier à la direction de la première chaîne. Face à i.n.f.2, jugée plus indépendante (voire plus à gauche)[réf. nécessaire], la rédaction de 24 heures sur la Une apparaît plus traditionnelle, plus dans l'esprit voix de la France chère au président Pompidou[réf. nécessaire].

L'éclatement de l'ORTF marque la fin de 24 heures sur la Une. Le dimanche à 19h45, Jacques Alexandre introduit l'avant dernière édition du soir, qui porte le numéro 2534, remercie les téléspectateurs de leur fidélité et annonce l'arrivée pour le lendemain d'IT1 20 Heures avec une nouvelle équipe[2], avant de laisser Jean-Pierre Berthet présenter le journal qui le finit en présentant aux téléspectateurs le nouvel indicatif d'IT1[3]. Claude Brovelli présente la dernière édition de 24 heures sur la Une en fin de soirée. Le lendemain, la nouvelle rédaction de TF1 prend le relais avec Information Télévisée 1.

Présentateurs

Les journaux de 24 heures sur la Une sont présentés par une équipe tournante : André Sabas, Léon Zitrone, Jean-François Robinet, Bernard Volker, Jean-Pierre Berthet, Claude Brovelli et Claude Guillaumin.

Parmi les journalistes les plus connus dans l'équipe se trouvent Michel Tauriac, François Bonnemain, Dominique Baudis, Alain Fernbach, Patrice Duhamel, Michel Chevalet, Thierry de Scitivaux, Joseph Poli, Jacques-Olivier Chattard.

Décor

Le décor de ce journal télévisé est très moderne, intégrant le bureau de présentation, le fauteuil du présentateur et le grand écran situé derrière lui dans une même structure[4]. Le pupitre de présentation peut recevoir deux personnes en plus du présentateur.

Générique

L'indicatif de 24 heures sur la Une est composé d'un fifrelet annonçant une musique plus classique, canon de trompettes et tambours. À l'image, un simple bandeau 24 heures sur la une… 13 heures / 19 h 45 / dernière défile en bas du logo 24 h sur la UNE.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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