30 décembre 1797
Le est le 364e jour de l'année 1797 du calendrier grégorien. Il s'agit d'un samedi. Joseph Görres a pu dire, dans un sarcastique éloge funèbre, que cette date signait le « décès » du Saint-Empire romain germanique, par la cession de Mayence à la France, et la perte d’influence de son électorat[1].
Samedi 30 décembre 1797 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Page de titre d’un livre sur la prise de la ville de Mayence par les Français, le 30 décembre 1797. Die occupation der Stadt und Festung Mainz durch die Truppen der französischen Republick am 30. Dezember 1797. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Calendrier grégorien | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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En décembre 1797 | 30e jour 5e samedi |
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En 1797 | 364e jour 6e jour de la semaine 52 52e samedi |
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Astronomie | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Phase lunaire | … | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Calendrier | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Événements
- Retrait des troupes autrichiennes de Mayence et reddition de la ville à l’armée française, selon les accords de Campo-Formio[2]. Cette date signe la fin de l’Électorat de Mayence : seule subsiste la partie de l’archidiocèse située sur la rive droite du Rhin, mais son influence politique n’est plus.
- Le village maltais de Is-Siġġiewi est promu au rang de ville par le grand maître Ferdinand von Hompesch, sous le nom Citta Ferdinand[3].
- John Porter devient évêque de Clogher[réf. nécessaire].
- Diffusion de l’encyclique Christi Ecclesiae par Pie VI[4].
Naissances
- Le est une date retenue par certaines sources pour la naissance de Frédéric Dubois d'Amiens, médecin et historien français ; l’autre date avancée est le [5].
- François Leuret, anatomiste et psychiatre français[6]. The American Cyclopædia donne la date du [7].
Décès
- Juan de Ayala, officier de l’armada espagnole.[réf. nécessaire]
- David Martin, peintre et graveur britannique[8].
- Heinrich Julius Tode, théologien, pédagogue, poète, mycologue, architecte, dessinateur allemand[9].
Art et culture
- Première représentation de Gulnare ou l’Esclave persane à la Salle Favart, musique de Nicolas Dalayrac, livret de Benoît-Joseph Marsollier[10] ; d’autres sources avancent le [11].
Notes et références
- Cité dans Hinnerk Bruhns, « Grecs, Romains et Germains au XIXe : quelle Antiquité pour l’État national allemand ? », Anabases, no 1, , p. 17-43 (ISSN 1774-4296, lire en ligne).
- (de) Franz Dumont, « Mayence - un boulevard de la France », sur festung-mainz.de, (consulté le ).
- |(mt) « Is-Siġġiewi (Città Ferdinand) », sur Site du Département des Conseils locaux de Malte (consulté le ).
- Texte de l’encyclique.
- Alexandre Klein, « Frédéric Dubois d’Amiens, médecin-philosophe : l’exemple de la question de la Société Royale de Médecine de Bordeaux de 1830 », Histoire des sciences médicales, vol. 45, no 2, , p. 131-145 (ISSN 0440-8888).
- Ulysse Trélat, « Notice sur François Leuret », dans François Leuret et Louis Pierre Gratiolet, Anatomie comparée du système nerveux considéré dans ses rapports avec l’intelligence, t. 1, Paris, Baillère et fils, 1839-1857 (lire en ligne), p. 13.
- (en) George Ripley et Charles Anderson Dana, « Leuret, François », dans The American Cyclopædia, vol. 10 : Kingley – Magnet, New York, D. Appleton & Company, (lire en ligne), p. 376.
- (en) Lucy Dixon, « Martin, David (1737–1797) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford, Oxford University Press, (lire en ligne).
- (de) Hermann Theodor Wangemann, Kurze Geschichte des Evangelischen Kirchenliedes…, Berlin, Wilhelm Schulze Verlag, 372 p. (lire en ligne), p. 353.
- David Charlton et Nicole Wild, « Gulnare ou l’Esclave persane », dans Théâtre de l'Opéra-Comique Paris: Répertoire 1762-1927, Mardaga, , p. 273.
- Jean-Marc Warszawski, « Dalayrac Nicolas-Marie [d'Alayrac] – 1753-1809 », sur Musicologie.org, (consulté le ).
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