511e régiment de chars de combat
Le 511e régiment de chars de combat est un régiment de chars de combat créé après la Première Guerre mondiale et dissout au début de la Seconde. Créé en 1922, il est une première fois dissout en 1929. Recréé en 1936, il donne en 1939 naissance à trois bataillons de chars de combat, qui combattent séparément lors de la Bataille de France.
511e régiment de chars de combat | |
Insigne régimentaire du 511e RCC de Verdun | |
Création | 1922 |
---|---|
Dissolution | 1939 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de chars de combat |
Rôle | accompagnement de l'infanterie |
Garnison | Bourges Verdun |
Équipement | FCM 2C, B1, FT FCM 2C, B1 bis, R35 |
Guerres | Guerre du Rif |
Commandant historique | Christian Bruneau |
Création et différentes dénominations
- : création du 511e régiment de chars de combat à Bourges ;
- : dissolution du 511e RCC
- : création du 511e régiment de chars de combat, à partir du 51e bataillon de chars lourds[1]
- : le régiment est dissout, il met sur pied le dépôt de chars no 511 et les 3 bataillons du 511e régiment de chars de combat sont renommés[2] :
- 1er bataillon : 9e bataillon de chars de combat (9e BCC)[3]
- 2e bataillon : 37e bataillon de chars de combat (37e BCC)
- 3e bataillon : 51e bataillon de chars de combat (51e BCC)
Historique
Le régiment est créé le à Bourges[4]. Une compagnie est envoyée au Maroc en 1925 pendant la guerre du Rif[5],[6]. Le régiment est dissout en février 1929 et les personnels rejoignent le 51e bataillon de chars de lourds, toujours à Bourges[7]
Le , le régiment est recréé à Verdun. Il est dans les faits formé le , avec 3 chars 2C, 12 chars Renault FT et 5 chars B1 venus du 51e BCL dissout[1]. Il est placé sous les ordres du colonel Bruneau[9].
Étendard
Insigne
L'insigne est frappé en juillet 1936. Il présente un éléphant (référence aux chars 2C) défilant devant le monument de la Victoire à Verdun[3].
Décoration
Les 3e, 4e, 5e et 7e compagnies (reprenant les traditions des compagnies d'artillerie spéciale 327, 6, 15 et 1) portaient la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918[11].
Notes et références
- Danjou 2012, p. 39.
- Danjou 2012, p. 41.
- Stéphane Bonnaud, « Le 9e bataillon de chars de combat Renault R35 : I - De l'éléphant du 511 à la tête de mort du 9 », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 74, , p. 6-19
- « Bulletin militaire », La Liberté, Paris, , p. 4 (lire en ligne)
- « La "Paix au Maroc" suivant Briand-Renaudel-Maginot », L'Humanité, no 7871, (lire en ligne)
- « Les chars au Maroc en 1925 », Revue militaire française, Berger-Levrault, , p. 398-416 (lire en ligne)
- « Chronique locale : Dans l'armée », La Dépêche du Berry, nos 37/47, (lire en ligne)
- « 111 DUNKERQUE », sur Chars Français (consulté le )
- « Le renforcement de la garde aux frontières », La Charente, (lire en ligne)
- « Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées », Bulletin officiel des armées, no 27, , p. 94 (lire en ligne)
- « 511e régiment de chars de combat », sur cavaliers.blindes.free.fr (consulté le )
Bibliographie
- Jean-Michel Adenot, « FCM 2C, la fin des géants », Batailles & Blindés, Caraktère, no 83, (présentation en ligne).
- Serge Andolenko, Recueil d'historique de l'arme blindée et de la cavalerie, Paris, Eurimprim, 1968.
- Jean-Yves Mary, « Les chars français au combat (1re partie) », 39/45 Magazine, Heimdal, 2012, no hors-série Historica 72, octobre/novembre/décembre 2012 (présentation en ligne).
- Pascal Danjou, Le Char B1, coll. « Trackstory » (no 13), (ISBN 978-2-917661-15-4, lire en ligne), « 511e RCC, de la paix à la guerre »
Articles connexes
Liens externes
- « Listes des FCM 2C », sur Chars Français (consulté le )
- « Listes des CHARS B1 & B1 bis », sur Chars Français (consulté le )
- Portail des chars de combat
- Portail de l’Armée française