76e régiment d'infanterie

Le 76e régiment d'infanterie (76e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française, à double héritage, créé sous la Révolution à partir du régiment de Lullin de Châteauvieux, un régiment d'infanterie suisse au service du Royaume de France, et du 1er régiment d'infanterie légère créé à partir des chasseurs royaux de Provence.

76e régiment d'infanterie de ligne

Insigne régimentaire du 76e régiment d'infanterie

Création 1854
Dissolution Aout 1988
Pays France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Devise Fortiter resistendo
Inscriptions
sur l’emblème
Ulm 1805
Iéna 1806
Friedland 1807
Solférino 1859
Vauquois 1915
La Somme 1916
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Première Guerre mondiale
Décorations Légion d'honneur
Pas de citations au régiment
insigne de béret d'infanterie

Création et différentes dénominations

Le 76e régiment d’infanterie a la particularité, comme tous les régiments d’infanterie portant un numéro entre le 76e et le 99e, d’être l'héritier des traditions de deux régiments : le 76e régiment d'infanterie de ligne, et le 1er régiment d'infanterie légère[1].

Colonels/Chef de brigade

Historique des garnisons, combats et batailles du 76e RI

Ancien Régime

  • août 1790 : en garnison à Nancy, le régiment se mutine les deux autres régiments de la ville. L’affaire de Nancy dure un mois.

Guerres de la Révolution et de l'Empire

Le Maréchal Ney remet aux soldats du 76e régiment de ligne, leurs drapeaux retrouvés à l'arsenal d'Inspruck le , Charles Meynier, 1808, Musée de l'Histoire de France (Versailles).

Second Empire

Grenadier du 76e régiment d'infanterie de ligne en 1860.

Le décret du 24 octobre 1854 réorganise les régiments d'infanterie légère les corps de l'armée française. À cet effet le 1er régiment d'infanterie légère prend le numéro 76 et devient le 76e régiment d'infanterie de ligne.

1870 à 1914

Le capitaine Clément Loubet du 76e régiment d'infanterie, vers 1902.

Première Guerre mondiale

Casernement en 1914 : Paris; Coulommiers; Sevran.

20e Brigade d'infanterie ; 10e Division d'infanterie ; 5e Corps d'armée.

Rattachements :

1914

Mogeville, retraite des armées…, Bataille de la Marne…, Argonne.

1915

Argonne…, prise de Vauquois

1916

Bataille de Bouchavesnes-bergen, Somme

1917

L'Aine… chemin des dames

1918

Oise, Marne, Ardennes, Champagne.

  • Pas de citations au régiment.

Seconde Guerre mondiale

N'a pas existé.

1945 à nos jours

... 1972 - Fort de Vincennes 1973 - Fort de Vincennes ... 1976 - Fort de Vincennes

Drapeau

Brodées en lettres d'or dans ses plis, il porte les inscriptions[3] :


Décorations

Sa cravate est décorée de la Légion d'honneur[4],[5].

Devise

Fortiter resistendo

Personnages célèbres ayant servi au 76e RI

Sources et bibliographies

Notes et références

  1. Henri Victor Dollin du Fresnel, Un régiment à travers l'histoire, le 76e, ex-1er léger, Flammarion, Paris, 1894.
  2. Alain Pigeard, Dictionnaire de la Grande Armée, Paris, Tallandier, , 814 p. (ISBN 2-84734-009-2), p. 672
  3. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  4. En 1859, lors de la bataille de Magenta, Napoléon III décide que les régiments ayant pris un drapeau à l'ennemi pourront être décorés de la Légion d'honneur. Le 2e Zouaves est ainsi le premier à recevoir la légion d'Honneur le 4 juin 1859. Suivront ensuite les 51e, 57e, 76e et 99e de ligne, le 3e Zouaves, le 3e RTA, le 1er Chasseurs d'Afrique et le Drapeau des chasseurs (unique pour l'ensemble des bataillons)
  5. Pierre Montagnon, Histoire de l'armée française, éditions Pygmalion, 1997

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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