Aérodrome de Belfort Chaux
L’aérodrome de Belfort Chaux (code OACI : LFGG) est un aérodrome ouvert à la circulation aérienne publique (CAP)[1], situé sur les communes de Sermamagny et de Chaux à 7 km au nord de Belfort dans le Territoire de Belfort (région Bourgogne-Franche-Comté, France).
Belfort - Chaux | |||||||||||||
Localisation | |||||||||||||
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Pays | France | ||||||||||||
Département | Territoire-de-Belfort | ||||||||||||
Ville | Belfort | ||||||||||||
Coordonnées | 47° 42′ 04″ nord, 6° 49′ 51″ est | ||||||||||||
Altitude | 417 m (1 367 ft) | ||||||||||||
Informations aéronautiques | |||||||||||||
Code OACI | LFGG | ||||||||||||
Nom cartographique | BELFORT | ||||||||||||
Type d'aéroport | Ouvert à la CAP | ||||||||||||
Gestionnaire | ACBR- Aéroclub de Belfort et de sa Région | ||||||||||||
Site web aéroport | Consulter | ||||||||||||
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Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
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Il est utilisé pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (aviation légère, montgolfière et aéromodélisme).
Histoire
L'aérodrome a été créé pendant la Première Guerre mondiale. Il a accueilli 21 escadres successivement ou parfois simultanément. L'une d'entre elles, l'escadrille MS 49, comptera parmi ses pilotes Adolphe Pégoud, qui s'est illustré avant le début du conflit par l'exécution de la première "boucle" (figure de voltige aérienne connue sous le nom de looping). C'est à proximité de cet aérodrome qu'il perdra la vie au cours d'un combat aérien. En effet, le 31 août 1915, il reçut une balle ennemie en plein cœur alors qu'il survolait Petit-Croix (Territoire de Belfort).
Belfort est devenu un centre aéronautique militaire le 22 août 1912. À cette époque, les avions décollaient depuis le Champ de Mars situé à proximité de l'étang des Forges. Le 8 février 1916, ils furent déplacés à Fontaine-les-Luxeuil, pour échapper aux obus allemands. Si les appareils étaient en sécurité, la ville de Belfort se retrouvait à la merci des bombardiers ennemis. Les militaires décidèrent donc de créer un terrain à Chaux. Ce dernier s'étendait sur 175 hectares et fut opérationnel dès 1917. Il accueillit plusieurs escadrilles dont la SPAD 315 jusqu'à la fin de la guerre. En 1920, 122 hectares furent rendus à la culture. Les 53 hectares restant servent encore aujourd'hui à l'aviation civile[2].
Installations
L’aérodrome dispose de deux pistes en herbe orientée sud-nord :
- une piste 18R/36L longue de 900 mètres et large de 50 ;
- une piste 18L/36R longue de 920 mètres et large de 80, accolée à la première et réservée aux planeurs.
L’aérodrome n’est pas contrôlé. Les communications s’effectuent en auto-information sur la fréquence de 123,500 MHz.
S’y ajoutent :
- une aire de stationnement ;
- des hangars ;
- une station d’avitaillement en carburant (100LL).
- un restaurant[3].
Activités
- Vol moteur : Association Belfortaine de Vol Moteur (ABVM) http://abvm.fr/
- Vol à voile : Association Belfortaine de Vol à Voile (ABVV)
- ULM : Tube et Toile 90
- Modélisme : Modèle Air club Belfort
- Montgolfières : Ballooning Adventures
Notes et références
- Liste des aérodromes dont la création et la mise en service ont été autorisées, liste no 1 : Aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique (Journal officiel du 27 mai 2010, p. 9575)
- Données: archives de l'Aéroclub de Belfort
- N.B. : les informations aéronautiques contenues dans cette section sont citées sans garantie de mises à jour régulières. Seules les informations publiées par le Service de l'information aéronautique (SIA) et/ou le gestionnaire de l’aérodrome peuvent être utilisées pour la navigation aérienne.
Voir aussi
- Lionel Luttenbacher, L'aéronautique militaire, Champ de Mars de Belfort, 1914-1918, publié par l'auteur, 1er trimestre 2020 (ISBN 979-10-90239-73-9)
Articles connexes
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