Association de défense des actionnaires minoritaires

L'association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM) est une association créée en 1991 dont l'objet est de défendre les intérêts collectifs des investisseurs. Elle a son siège à Chartres. Sa présidente Colette Neuville revendique environ 5 000 adhérents (3 000 selon L'Expansion en 2004[1]), aussi bien des particuliers que des grands investisseurs de tous pays. Leur présence explique pourquoi Adam dispose d'un budget supérieur aux autres associations[2].

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Association de défense des actionnaires minoritaires
Histoire
Fondation
Cadre
Siège
Pays
Organisation
Président

L’association a eu pour avocats successifs Georges Berlioz, Alain Géniteau, un administrateur judiciaire de Brest et Dominique Schmidt.

Histoire

Sa première victoire date de 1991, lorsque Colette Neuville réussit à obtenir 84 millions de francs[réf. nécessaire] d'indemnités pour ses adhérents victimes de la faillite de l'agent de change Tuffier[3]. Autres faits d'armes par exemple : en 1998, l'Adam conteste les modalités d'absorption de Havas à la Compagnie générale des eaux et obtient de celle-ci près de un milliard d'euros supplémentaires pour les minoritaires de Havas.

L'ADAM est intervenu aussi dans les dossiers Vivendi-Havas en 1998, Schneider-Legrand en 2001 et Renault-Nissan en 2002, pour critiquer les modalités de la fusion entre le constructeur français et Nissan, trop favorables au Japonais selon elle[4].

Plus récemment, dans l'affaire EADS, l'ADAM a dénoncé l'information trompeuse sur l'A380 qui a porté le cours jusqu'à 34 euros en mars 2006 avant de revenir deux ans après sous les 14 euros. L'ADAM a souligné le rôle particulier joué par certains analystes financiers de la banque Morgan Stanley[5], qui a par ailleurs reçu des émoluments en tant que conseillère du groupe EADS[6].

Au-delà des cotisations des membres, en 2004, c'était une quinzaine de clients institutionnels qui faisaient vivre l'association[1]. Notamment : les sociétés de gestion indépendantes Richelieu Finance et Tocqueville Finance, les hedge funds anglo-saxons Centaurus et le Citadel Investment Group.

Références

Liens externes

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