A solis ortus cardine
« A solis ortus cardine » (que l'on peut traduire par Du point où le soleil se lève) est une hymne de Coelius Sedulius (mort vers 450), racontant la vie du Christ de sa naissance à sa résurrection. Ses strophes commencent chacune par une lettre consécutive de l'alphabet latin. C'est l'une des parties les plus anciennes de la liturgie catholique romaine.
Titre |
A solis ortus cardine |
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Auteur |
Il y a eu des traductions monastiques en anglo-saxon et des traductions ultérieures dans d'autres langues, notamment la versification allemande de Martin Luther pendant la Réforme. L'hymne latin original et la traduction de Luther ont été composés pour chœur et orgue par de nombreux compositeurs, dont Dufay, di Lasso, Praetorius, Palestrina, Scheidt, de Grigny et Bach.
Histoire, utilisation et contenu
A solis ortus cardine est un hymne latin, écrit dans la première moitié du cinquième siècle par le poète paléochrétien Sedulius. Il raconte en 23 quatrains de dimètre iambique la Nativité, les miracles et la Passion du Christ. Avec les autres textes latins du même auteur, il jouit d'une large diffusion dans l'Église ainsi que dans les écoles de la fin de l'Antiquité jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
Les sept premières strophes ont été utilisées dès le début du Moyen Âge comme hymne de Noël. Elles décrivent le contraste saisissant entre la toute-puissance de Dieu et l'humanité vulnérable de l'enfant en qui le Verbe s'est fait chair. Des six strophes commençant à partir de « Hostis Herodes impie » sont par ailleurs tirées quatre strophes formant un hymne de l'Épiphanie. Ces deux hymnes font partie de la Liturgie des heures catholique.
Les premiers vers sont cités par Bède le Vénérable dans son De Arte Metrica et ont été utilisés sans référence par les poètes médiévaux. La dix-septième strophe, décrivant la guérison miraculeuse par le Christ de la femme saignante, fut présenté comme prière pour guérir les saignements à l'époque médiévale[1].
Texte original et traduction française
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Galerie
- A solis ortus cité par Bède le Vénérable dans De arte metrica XXI, abbaye de Saint-Gall, c800
- A solis ortus (page 1) lié avec Parker Chronicle, Canterbury, 8C-9C
- A solis ortus (page 2) lié avec Parker Chronicle, Canterbury, 8C-9C
- A solis ortus (page 1) dans un bréviaire allemand, Innsbruck 1477
- A solis ortus (page 2) dans un bréviaire allemand, Innsbruck 1477
- A solis ortus (page 3) dans un bréviaire allemand, Innsbruck 1477
- A solis ortus (page 4) dans un bréviaire allemand, Innsbruck 1477
- A solis ortus (page 1) dans l'antiphonarium, Ingolstadt 1618
- A solis ortus (page 2) dans l'antiphonarium, Ingolstadt 1618
- A solis ortus (page 3) dans l'antiphonarium, Ingolstadt 1618
Notes et références
- « Description of Royal MS 2 A XX, British Library » (consulté le )
- Fram ðære sunnan upspringes anginne in Anglo-Saxon
Liens externes
- [vidéo] A solis ortus cardine sur YouTube , chant grégorien (femme)
- [vidéo] A solis ortus cardine sur YouTube , chant grégorien (homme)
- [vidéo] A solis ortus cardine sur YouTube, par Guillaume Dufay
- Poème complet de Sedulius
- Traduction gratuite par Peter Gerloff (Versets 1, 2, 6, 7 et Doxologie)
- Texte de la cantate 121 de Bach
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