Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse
L’abbaye Sainte-Marie de Lagrasse est une abbaye située dans la commune de Lagrasse dans le département de l'Aude en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Abbaye Sainte-Marie.
Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse | |
Présentation | |
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Culte | Catholique |
Type | Abbaye |
Rattachement | chanoines réguliers de la Mère de Dieu depuis 2004 |
Début de la construction | VIIIe siècle |
Autres campagnes de travaux | XVIe et XVIIIe siècle |
Protection | Classé MH (1923) Classé MH (1932) Classé MH (1958) |
Site web | http://www.chanoines-lagrasse.com |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Ville | Lagrasse |
Coordonnées | 43° 05′ 26″ nord, 2° 37′ 01″ est |
Monastère bénédictin du VIIIe siècle au XVIIIe siècle, l'abbaye est vendue comme bien national à la Révolution française et coupée en deux lots. Ses bâtiments sont presque laissés à l'abandon et très dégradés au cours du XIXe siècle, mais l'abbaye fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [1]. Les premières campagnes de restauration commencent en 1932 et deux tentatives de retour à la vie religieuse sont faites mais ne perdurent pas.
Sa « grande partie » est rendue à la vie monastique en 2004 lors du rachat par la communauté des chanoines réguliers de la Mère de Dieu, tandis que la part médiévale du monastère, la « petite partie », devient propriété du département.
Histoire
Le monastère primitif, fondé à une date inconnue, est reconstruit par l’abbé Nimphibius en 779 en un lieu nommé alors « Novalius ». La nouvelle abbaye reçoit la protection de Charlemagne à partir de cette date. Son allégeance jouera un grand rôle dans le rayonnement temporel et spirituel de l'abbaye du IXe siècle au XIe siècle. Ses possessions s’étendent de l’Albigeois jusqu’à Saragosse. Le texte de la charte de fondation daté du est conservé aux archives départementales de l'Aude[2]. Un manuscrit intitulé « La légende de Philomena » de la première moitié du XIIIe siècle, dont deux exemplaires en latin et deux en langue d'oc, existe encore aujourd'hui, décrit la fondation du monastère, les miracles et la consécration miraculeuse de l'église[3],[4].
Au cours des XIIe et XIIIe siècles, pendant la répression contre les Cathares, les abbés de Sainte-Marie jouent un rôle d’apaisement. C’est grâce à eux que les cités de Béziers et de Carcassonne retrouvent la paix avec le roi et l’Église. Saint Louis leur en sera reconnaissant.
En 1226, Guillaume de l'Isle, abbé de l'abbaye Saint-Pons de Thomières, fut nommé avec les abbés de l'abbaye de Lagrasse et de l'abbaye de Saint-Hilaire pour présider au chapitre général des moines noirs de la province de Narbonne, qui fut tenu dans l'abbaye de Saint-Thibéry du diocèse d'Agde. C'est pourquoi la Bulle qui est datée de Péruse le 1er juillet, dans laquelle le pape Grégoire IX confirme les statuts qui y furent faits fut adressée à ces trois abbés[5],[6].
À partir du XIIIe siècle jusqu'au XVe siècle, l'abbaye connaît une période de déclin à cause de son excès de richesses puis de la guerre de Cent Ans. Une première réforme spirituelle est alors introduite au XIIIe siècle par l'abbé Auger de Gogenx. L'église abbatiale actuelle est profondément remaniée et transformée pour se protéger des pillards et des attaques venus de l'extérieur. Des fortifications sont bâties au XIVe siècle.
Au XVIe siècle, le premier abbé commendataire, Philippe de Lévis, évêque de Mirepoix, entreprend la construction d’un grand clocher qui restera inachevé à sa mort en 1537. Au XVIIe siècle, la vie religieuse retrouve sa ferveur avec l’introduction à Lagrasse de la réforme de Saint-Maur en 1663.
Puis, au XVIIIe siècle, l’évêque de Carcassonne, Armand Bazin de Bezons, devient abbé de Lagrasse. Sous son impulsion, les monuments monastiques sont rénovés et enrichis d’une cour d’honneur, d’un bâtiment conventuel et d’un cloître de style classique dans un beau grès ocre flammé. Ce chantier offre à Lagrasse l’originalité d’être aujourd’hui une des rares abbayes de la région juxtaposant des parties médiévales et classiques. À la veille de la Révolution, l'abbaye jouit des services d'un organiste[7] et d'un serpent chargé d'accompagner le plain-chant des moines[8].
En 1789, toutes les possessions de l'Église sont déclarées biens nationaux. Les derniers moines sont expulsés le , malgré l’opposition des Lagrassiens. Mais cette action engendre une dégradation de l'abbaye. L’édifice est pillé et puis vendu en deux lots séparés. Ces lots sont achetés par la famille Berlioz pour la petite partie, et les familles Sarrail puis Gout de Bize pour la grande partie[9]. Cette séparation subsiste encore de nos jours et les bâtiments ont deux entrées distinctes. Depuis 2004, la partie la plus ancienne, ou petite partie, est propriété du département de l'Aude et la grande partie celle de la communauté des chanoines réguliers de la Mère de Dieu[10],[11].
En 2014, l'abbaye remporte le « grand trophée de la plus belle restauration », organisé par Propriétés de France, Le Figaro Magazine, la Fondation pour les monuments historiques et La Demeure historique pour la restauration du cloître[12]. Cette restauration soutenue par l'Association pour la Sauvegarde et la Mise en Valeur de l'Abbaye de Lagrasse et la région Languedoc-Roussillon a permis le sauvetage et la rénovation du cloître du XVIIIe siècle[13]. Dans la partie rendue à sa vocation religieuse, le chantier suivant doit être consacré à l'église et au clocher. Dans la partie publique, a débuté en 2014 la restauration des vestibules des chapelles haute et basse de la chapelle privée de l'abbé Auger de Gogenx, datant de 1296[14].
Elle fait partie des 18 sites emblématiques du Loto du patrimoine 2020[15].
Les deux « vocations » des bâtiments
La grande partie
Cette partie du bâtiment sert d'hôpital militaire de 1793 à 1795 puis est transformée en fermage et en casernement de gendarmes de 1822 à 1880[16]. En 1894, quatre religieuses de la congrégation des filles de Notre-Dame des Sept Douleurs s’y installent[17]. Après deux ans de travaux, une maison de retraite y fut inaugurée en 1896 et parallèlement une cérémonie marqua la réouverture de l'église au culte en présence de l'évêque de Carcassonne, Mgr Billard. Faute de vocations, l'hospice des religieuses à Lagrasse ferme en 1976.
En 1979, la Communauté de la Théophanie rachète la grande partie. Elle réalise d'importants travaux d'aménagement pour loger la communauté. L'association est dissoute en 1991 et l'abbaye mise en vente.
Après quelques années d'abandon, la famille Pregizer rachète les bâtiments en 1995 et entreprend, sous la direction des monuments historiques, d'importants travaux de réhabilitation. Toutes les cloisons érigées au fil des siècles sont abattues et laissent à nouveau apparaître la splendide architecture d'origine au sein du palais abbatial. Parallèlement, l'étude préalable réalisée avec la DRAC, est l'occasion d'un travail de relevé sans précédent qui permet d'examiner la vue d'ensemble du monument et pose les bases d'un plan de restauration[18]. Les enfants Pregizer vendent le bien en 2004 après l'arrestation de leur père pour malversations financières[11].
En 2004, une communauté catholique traditionaliste, les chanoines réguliers de la Mère de Dieu, acquiert les bâtiments[11] avec le soutien de Mgr Jacques Despierre, alors évêque de Carcassonne.
En 2017, l'église, dont le transept nord n'a plus de toit, est en restauration et une partie du chantier fait l'objet d'un financement participatif[19]. La première étape de la restauration du clocher octogonal est entreprise en 2019[20].
La petite partie
Il s'agit de la partie médiévale en cours de restauration. Donnée aux œuvres sociales des Médaillés militaires en 1928 et transformée en orphelinat, elle est acquise par la mairie de Lagrasse en 1981. Depuis 2004 elle est propriété du conseil départemental de l'Aude qui participe à sa valorisation architecturale et l'a ouverte à la visite en 2007. Depuis le printemps 2008 un centre culturel, en partenariat avec l’association « Le Marque-Page », propose un programme annuel d'activités autour du livre, de la lecture, la littérature et la pensée[21].
La communauté des chanoines
La communauté des chanoines réguliers de la Mère de Dieu a été fondée par le père Wladimir, premier père abbé de la communauté, à Gap. En 2004, elle déménage vers Lagrasse. Le , le second abbé de la communauté, le père Emmanuel-Marie de Saint-Jean, 60e abbé de l'abbaye de Lagrasse, a reçu des mains de Mgr André Fort, évêque d'Orléans, les insignes de sa charge : la crosse, la mitre et l'anneau.
La communauté des chanoines réguliers de la Mère de Dieu est composée de religieux, en majorité des prêtres, vivant en communauté sous la règle de saint Augustin, attachés à un monastère ou à une église.
Ces hommes vivent intégralement la réalité de la consécration communautaire et personnelle à la Vierge Marie. La vie d'un chanoine de l'abbaye se déroule alors autour de la liturgie, la contemplation, l'apostolat et les études diverses. Les chants, les prières et la messe font partie de leur vie quotidienne[22].
Jeanne Barbey écrit un « Te Deum » joué pour la première fois le en l'église Saint-Eugène-Sainte-Cécile de Paris afin de développer le rayonnement de l'abbaye en France[23].
Un ouvrage collectif, initié par Nicolas Diat, et auquel participent notamment Sylvain Tesson, Frédéric Beigbeder, Franz-Olivier Giesbert collectionne en 2021 des récits de séjours contemporains dans l'abbaye. Il suscite une controverse[11],[24],[25].
Les abbés
- 778-813 : Nebridius
- 813-820 : Attala
- 820-827 : Adalaric
- 827-843 : Agila
- 843-855 : Hélie Ier
- 855-870 : Suniaire Ier
- 870-890 : Sunifred
- 890-897 : Saborellus
- 897-902 : Durand
- 902-917 : Witiza
- 917-965 : Suniaire II
- 965-968 : Sicaire
- 968-977 : Raoul Ier
- 977-994 : Donat
- 994-1026 : Bernard Ier
- 1026-1036 : Etienne
- 1036-1068 : Randulfe
- 1068-1086 : Dalmace, (nommé archevêque de Narbonne en 1079 par le pape, en place de 1086-1097)[26]
- 1086-1109 : Robert Ier
- 1109-1117 : Léon
- 1117-1156 : Bérenger Ier de Narbonne (archevêque de Narbonne de 1156 à 1162)
- 1158-1163 : Guillaume Ier
- 1163-1167 : Robert II
- 1167-1168 : Bérenger II
- 1168-1176 : Arnaud Ier de Lévis
- 1176-1179 : François
- 1179-1192 : Arnaud II
- 1192-1205 : Raymond Ier
- 1205-1208 : Bernard II de Marseillette
- 1208-1224 : Guillaume II de Serviès
- 1224-1229 : Benoît d'Alignan (ensuite évêque de Marseille)
- 1229-1237 : Bérenger III de La Grave
- 1237-1256 : Bernard III Imbert
- 1256-1262 : Bérenger IV de Grave
- 1262-1268 : Pierre (auparavant abbé de Sorèze)
- 1268-1279 : Vacance d'abbé
- 1279-1309 : Auger de Gogenx
- 1309-1333 : Guillaume III d’Alzonne de Marcillac (évêque d'Alet en 1336)
- 1333-1343 : Nicolas Roger
- 1343-1345 : Pierre II de La Jugie
- 1345-1349 : Raymond II d’Aigrefeuille
- 1349-1349 : Pierre III d’Aigrefeuille
- 1349-1362 : Hélie II de Champery
- 1362-1363 : Raymond III de Foucauld
- 1363-1390 : Guy Ier du Breuil
- 1390-1394 : Guillaume IV du Luc
- 1394-1418 : Guy II de Roffiniac
- 1418-1431 : Bonhomme de Léomanie
- 1431-1440 : Hugues de Périer
- 1440-1463 : Louis Ier d’Albret
- 1463-1495 : Pierre III d’Abzac de La Douze (évêque de Rieux et de Lectoure, archevêque de Narbonne) (1)
- 1495-1498 : Andouin d’Abzac de La Douze
- 1498-1501 : Pierre III d’Abzac de La Douze (2)
- 1501-1501 : Antoine de Chambert
- 1501-1502 : cardinal Jean Ier de Lanxis
- 1502-1537 : Philippe de Lévis (évêque de Mirepoix)
- 1537-1550 : cardinal Raoul II Pio di Savoia di Carpi
- 1550-1579 : cardinal Georges Ier d’Armagnac (1)
- 1579-1582 : Guillaume IV de Patris
- 1582-1585 : cardinal Georges Ier d’Armagnac (2)
- 1585-1588 : Georges II de Mandelot
- 1588-1615 : cardinal François de Joyeuse
- 1615-1639 : cardinal Louis II de Nogaret de La Valette d’Epernon (évêque de Carcassonne)
- 1639-1643 : Félix de Savoie
- 1643-1670 : Louis III Barbier de La Rivière
- 1670-1697 : Louis IV d’Anglure de Bourlemont
- 1697-1705 : Anne-Marie-Joseph de Guise-Harcourt
- 1705-1721 : Armand Ier Bazin de Bezons (archevêque de Rouen)
- 1721-1778 : Armand II Bazin de Bezons (évêque de Carcassonne)
- 1778-1792 : Jérôme Marie Champion de Cicé (archevêque de Bordeaux)
- 1792-2004 : Suppression
- 2004-2006 : Wladimir de Saint-Jean
- 2006-présent : Emmanuel-Marie de Saint-Jean
Source : Gallia Christiana
Personnages célèbres
- Suniaire, comte de Barcelone s'y fait moine en 947.
- Guillaume Ier, fils de Théodmar, religieux profès de Lagrasse qui fut élu le abbé de l'abbaye Saint-Pierre-Saint-Paul de Caunes-Minervois[27],[28].
Notes et références
- Notice no PA00102711, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Magnou-Mortier: Recueil des chartes de l'abbaye de la Grasse, tome I, 77-1119, 1996, pp. 3-4.
- Voir sur lagrasse.fr.
- Voir sur emile.simonnet.free.fr.
- Elle est rapportée par dom Luc d'Achery, Spicil, tome 6.
- F. B. T. L. G., prêtre et chanoine de l'église Saint-Pons de Thomières, Chronologie des abbez du monastère et des evesques de l'églisede S. Pons de Thomières, Saint-Pons, 1873, p. 27.
- « LASSALE, Louis (1746-ap.1791) », sur Base de données Musefrem (consulté le )
- « ROUCH, Guillaume (1749-ap.1799) », sur Base de données Musefrem (consulté le )
- ADA: 1V 193.
- « Historique », sur Abbaye de Lagrasse (consulté le ).
- Guillaume Gendron et Guillaume Rivière, « A l’abbaye de Lagrasse, une croisade littéraire chauffée aux moines », sur Libération, (consulté le )
- Le lauréat 2014 sur le site du grand trophée de la plus belle restauration, consulté le 12 octobre 2014
- L’abbaye de Lagrasse sacrée plus belle restauration 2014
- « Travaux de restauration en cours (2014-2015) » (consulté le ).
- Découvrez les 18 sites emblématiques du Loto du patrimoine 2020
- ADA: 4N78: Lettre du ministère de l'intérieur.
- ADA: 82J 42: Les sœurs achètent la propriété à la famille Gout de Bize.
- Étude historique de l'Abbaye de Lagrasse, B. Chédozeau. 2003.
- Élisabeth Caillemer, Lagrasse, quand les pierres évangélisent, Famille chrétienne n°2054 du 27 mai au 2 juin 2017, pp. 50-52.
- Site de l'abbaye
- « La Maison du Banquet et des générations ».
- Chanoines réguliers de la Mère de Dieu. Les religieux : Congrégations de vie apostolique.
- Aude - Un don musical pour l'abbaye de Lagrasse.
- « Houellebecq, Beigbeder, Tesson... Vers un retour en grâce de « l’écrivain catholique » ? », sur L'Obs, (consulté le )
- Lucie Delaporte, « « Trois jours et trois nuits » : depuis Lagrasse, quatorze écrivain... », sur Mediapart (consulté le )
- Claudine Pailhès, « Introduction », dans Claudine Pailhès, éd. Recueil des chartes de l'abbaye de La Grasse, tome II : 1117-1279, Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, Collection de documents inédits sur l'Histoire de France - Section d'histoire médiévale et de philologie, no 26, Paris, 2000, p. XXXVII. (ISBN 978-2-7355-0434-3) [présentation en ligne]
- Émile Mabille et Edward Barry, Édouard Dulaurier (dir), et Ernest Roschach, Édition de dissertation et notes nouvelles.
- Claude Devic et Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, 1er édit, 1730-1745 ; réédition à Toulouse, 1872, note n°LXXXIX, p.465.
Annexes
Bibliographie
- Collectif, L'Abbaye de Lagrasse - Mille ans de sculptures, Sètes, Nouvelles Presses du Languedoc,
- Collectif, Auger de Gogenx (1279-1309), Sètes, Nouvelles Presses du Languedoc, coll. « Les Cahiers de Lagrasse », .
- Collectif, L'Abbaye de Lagrasse : Art, histoire, archéologie, Carcassonne, Archives départementales de l'Aude, (ISBN 978-2-86011-045-7).
- Philippe Cordez, Les richesses de Charlemagne et le poids du pain à l’abbaye de Lagrasse, d’après les Gesta Karoli Magni ad Carcassonam et Narbonam (XIIIe siècle), Cahiers de Fanjeaux, 53, 2018 (= Corps saints et reliques dans le Midi), p. 91-115
- Jean Blanc, « Une abbaye en réforme : La Grasse, de la fin du XIIIe à la fin du XIVe siècle », dans Les Moines Noirs (XIIIe-XIVe s.), Toulouse, Édouard Privat éditeur, coll. « Cahiers de Fanjeaux 19 », (ISBN 2-7089-3418-X), p. 91-115
- Bénédicte Bousquet, « Rôle et fonctions d’une abbaye (Lagrasse) : une vision de fidèles », dans L'église, le clergé et les fidèles en Languedoc et en Pays catalan, Presses universitaires de Perpignan, Perpignan, 2013, (ISBN 978-2-35412186-0), p. 95-106 (lire en ligne)
- Bénédicte Bousquet, « La bibliothèque de l’abbaye de Lagrasse (1663-1792) », Bulletin de la Société d'études scientifiques de l'Aude, vol. CXIV, , p. 95-102 (ISSN 0153-9175).
- Hélène Débax, « Les réseaux aristocratiques autour de Lagrasse du IXe au XIe siècle. Contribution à l’histoire des origines de l’abbaye », dans Sylvie Caucanas, Nelly Pousthomis-Dalle, L'abbaye de Lagrasse. Art, archéologie et histoire, Archives départementales de l'Aude, 2013, (ISBN 978-2-86011-045-7) (lire en ligne)
- Marcel Durliat et Daniel Drocourt, « L'Abbaye de Lagrasse », dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973, Paris, Société Française d'Archéologie, , p. 102-124.
- Julien Foltran, Les monastères et l’espace urbain médiéval en Pays d’Aude : Lagrasse, Alet, Caunes. Thèse de doctorat d’histoire sous la direction de N. Pousthomis-Dalle et J.-L. Abbé, Toulouse, Université Toulouse-Jean-Jaurès,
- Gauthier Langlois, « Petits établissements monastiques masculins des Corbières : un encadrement religieux dense (IXe – XIIIe siècle) », dans Bulletin de la Société d’études Scientifiques de l'Aude, t. CXIII, (ISSN 0153-9175, lire en ligne), p. 51-68
- Jacques Lugand, Jean Nougaret, Robert Saint-Jean, André Burgos, Languedoc roman, Zodiaque (collection la nuit des temps no 43), La Pierre-qui-Vire, 1985, p. 32-33, 359-360, 382, planches 140, 141, 144.
- Claudine Pailhès, Recueil des chartes de l'abbaye de la Grasse, t. II : 1117-1279 (Publication augmenté de sa thèse pour le diplôme d'archiviste paléographe, inédite. Résumée dans Position des thèses de l'Ecole Nationale des Chartes, 1976, p. 131-136. Un exemplaire est déposé aux AN), Paris, Pailhès / Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, coll. « Collection de documents inédits sur l'histoire de France, section d'histoire médiévale et de philologie / in-8° » (no 26), (BNF 37185828, lire en ligne).
- Claudine Pailhès, « Le rayonnement de l'abbaye de Lagrasse de 1100 à 1270 », dans Les Moines Noirs (XIIIe-XIVe s.), Toulouse, Édouard Privat éditeur, coll. « Cahiers de Fanjeaux 19 », (ISBN 2-7089-3418-X), p. 65-89
- Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du patrimoine Languedoc Roussillon, Hachette, Paris, 1996, p. 262, (ISBN 978-2-01-242333-6)
- (it), (la) Philomena, Gesta Caroli Magni ad Carcassonam et Narbonam et de aedificatione Monasterii Crassensis, ex Typografia Magheri, Florentiae, 1823 (lire en ligne), (compte-rendu et critique par Raynouard, dans Journal des Savans, 1824, p. 668-675)
- Bruno Tollon, « L'Abbaye de Lagrasse aux XVIIe et XVIIIe siècles », dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973, Paris, Société Française d'Archéologie, , p. 123-129.
- (la) Dom Jean Trichaud, Chronicon seu historia regalis abbatiæ beatæ Mariæ de Crassa, ordinis Sancti Benedicti, Congregationis Sancti Mauri, ad sanctam Romanam ecclesiam, 1677, manuscrit BNF Latin 12857 (lire en ligne)
- Recueil des chartes de l'Abbaye de La Grasse, Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, Paris 1996, tome 1, 779-1119, publié par Élisabeth Magnou-Nortier et Anne-Marie Magnou, (ISBN 2-7355-0321-6), 2000, tome 2, 1117-1279, publié par Claudine Pailhès, (ISBN 2-7355-0434-4)
Articles connexes
Liens externes
- Site de l'Association pour la sauvegarde et la mise en valeur de l'Abbaye
- Site de l'abbaye Sainte-Marie et communauté des chanoines réguliers de la Mère de Dieu de Lagrasse
- Site de la partie publique de l'abbaye de Lagrasse - Conseil départemental de l'Aude
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