Abdelmadjid Meskoud
Abdelmadjid Meskoud (en arabe : عبدالمجيد مسكود) est un chanteur algérien né le dans le quartier algérois d’El Hamma à Belcourt (aujourd’hui Belouizdad).
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
عبد المجيد مسكود |
Nom de naissance |
Abdelmadjid Meskoud |
Nationalité | |
Activité |
Chanteur chaâbi. |
Artiste autodidacte, on lui reconnaît une certaine maîtrise de l'art du chaâbi. Mais l'artiste reste un artiste très local jusqu’à la révélation de El Assima en 1989.
Biographie
Abdelmadjid Meskoud qui n'a jamais fait d’école de musique, commence en 1969 à gratter sa première guitare tout en s'exerçant à la comédie d’abord dans la troupe Mohamed Touri de la place du 1er-Mai que dirigeait Mohamed Tahar Benhamla ensuite dans la Troupe du Théâtre Populaire (TTP) qu’animait Hassan El-Hassani.
Meskoud passe deux ans à Béchar - service national obligé - ce qui lui a permis de chanter juste et maîtriser la frappe. Il reste un chanteur de quartier même si grâce à l'amitié et à la complicité de Mohamed Er-lkachid, un féru d'histoire musicale, il arrive à passer à la télévision. Ses activités se limitent à la célébration des mariages jusqu'au jour où la belle chanson El-Assima le révèle au grand public, en 1989. Ce texte personnel qu'il a toutefois commencé à chanter depuis 1987 dans les fêtes est un beau texte, intense, vrai et plein de nostalgie. À l'origine de ce petit chef-d'œuvre, la destruction, pour rénovation, du vieux quartier d'El Hamma où il est né. Il n'a pas pu tenir le coup lorsqu'il a vu la grande boule en fer écraser sa maison. Après, le poème a pris progressivement de l'ampleur pour donner Ya Dzaïr ya El Assima.
Son orchestre composé de Krimo Ben Allaoua, Hakim Ben El-Djouzi, Zouhir Djemaî (violon), Redouane Ben El-Djouzi (guitare), Ahmed Berrour (derbouka) et Abdelkader Dali (târ), assez stable, a été créée en 1984.
Cet artiste qui écoute énormément Jacques Brel, Édith Piaf, Georges Brassens et Léo Ferré, qui a beaucoup d'estime pour les maîtres Cheikh El Hasnaoui et Hadj El Anka notamment, a introduit un peu de fraîcheur dans la chanson chaâbi des années 1990 écrasée par d'autres genres plus agressifs tel que le Raï.
Liens externes
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