Abdulmonam Eassa
Abdulmonam Eassa est un photojournaliste indépendant franco-syrien né en 1995 à Hammouriyé, dans la Ghouta orientale en Syrie. Réfugié en France depuis 2018, il obtient la nationalité française en 2022.
Naissance | |
---|---|
Nationalités | |
Activité |
Site web | |
---|---|
Distinction |
Il est lauréat du Visa d’or humanitaire du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) en 2019.
Biographie
Abdulmonam Eassa commence sa carrière en tant que photographe indépendant en 2013, en couvrant et en documentant les bombardements et la vie sous le siège durant la guerre civile dans la Ghouta orientale, banlieue de Damas assiégée et bombardée, il photographie les conséquences des frappes aériennes et bombardements quotidiens : morts, blessés, destructions, vie des habitants et déplacés. Ses photographies sont diffusées par des médias internationaux n'ayant pas accès à la zone assiégée, notamment par l'AFP[1],[2],[3].
Fin mars 2018, lors de la reprise de l'enclave par le régime syrien, il est déplacé de la Ghouta vers le nord de la Syrie[4]. De là, il passe la frontière turque[2].
Réfugié en France depuis octobre 2018[5], il couvre notamment les manifestations de gilets jaunes [1],[2].
Photographe indépendant, Abdulmonam Eassa est nommé au Prix Bayeux des correspondants de guerre en 2017[6], il travaille comme pigiste pour l’Agence France Presse jusqu'en 2020[7].
En 2019, Abdulmonam Eassa est récompensé par le Visa d'or humanitaire du CICR pour son reportage intitulé « La fin inespérée du siège » de la Ghouta orientale, qui documente le travail des ONG en Syrie[8].
En 2022, il documente les conséquences de la révolution au Soudan pour The New York Times et Le Monde[9],[10].
Expositions
Liste non exhaustive
- 2019 : La fin inespérée du siège, Visa pour l'Image, Perpignan[3]
- 2021 : Ville en guerre, exposition collective par les lauréats du Visa d’or humanitaire du CICR, Galerie Fait & Cause, Paris, du 20 octobre au 17 décembre[11]
- 2022 : Urban Warfare, exposition collective avec Antoine Agoudjian et Alfredo Bosco, du 10 décembre 2021 au 6 février 2022, Bruxelles[12]
Récompense
- 2017 : nomination pour le Prix Jeunes reporters au Prix Bayeux des correspondants de guerre
- 2019 : Visa d’or humanitaire du Comité International de la Croix-Rouge (CICR)[8].
Notes et références
- « Les gilets jaunes vus par des yeux syriens », sur Agence France Presse,
- Le JDD, « Le JDD a suivi Abdulmonam Eassa, rescapé de la Ghouta, lors d'une manifestation à Paris », sur lejdd.fr (consulté le )
- Claire Guillot, « Abdulmonam Eassa, de la Syrie aux « gilets jaunes » », sur Le Monde,
- « La fuite sans retour », sur Making-of, (consulté le )
- Armelle Canitrot, « Visa pour l’image, dans la Ghouta assiégée avec Abdulmonam Eassa », sur La Croix,
- « Prix Bayeux - Prix des Lycéens 2019, la MDJ dans la presse », sur Maison des journalistes, (consulté le )
- Jean-Pierre Filiu, « Le témoignage exceptionnel des photographes syriens sur les violences parisiennes », sur Le Monde,
- Armelle Canitrot, « Visa pour l’image, dans la Ghouta assiégée avec Abdulmonam Eassa », La Croix, 5 septembre 2019
- (en-US) « On the Scene: A Tense Ramadan in Sudan », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- « Au Soudan, la ville de Bahri pleure ses martyrs », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Paris : “Ville en guerre”, une exposition photo du CICR à découvrir », sur CICR | L’humanitaire dans tous ses états, (consulté le )
- « Bruxelles : derniers jours pour découvrir l’exposition photo consacrée à la guerre en ville », sur L’humanitaire dans tous ses états, (consulté le )
Liens externes
- (en) Site officiel
Podcast
- « 36 minutes avec le photojournaliste syrien, Abdulmonam Eassa », Comité international de la Croix-Rouge, .
- Portail de la photographie
- Portail de la Syrie