Abus sexuels dans la congrégation des Salésiens

Les abus sexuels dans la congrégation des Salésiens désignent les sévices sexuels commis au sein de cette institution par certains de ses clercs et agents pastoraux.

Historique

En janvier 2011, Jos Claes, supérieur des Salésiens de la province de Belgique-nord regroupant la Flandre et les Pays-Bas, présente ses excuses aux victimes d’abus commis par son ordre[1].

Chronologie des affaires

En septembre 2001, l'évêque salésien français Pierre Pican est condamné à trois mois de prison avec sursis pour ne pas avoir signalé à la justice les agissements de l'abbé René Bissey. Il est le premier évêque français à être condamné pour non-dénonciation d'actes de pédophilie[2].

En 2019, le prêtre belge Luk Delft, religieux salésien et secrétaire nationale de l’ONG Caritas Internationalis en République centrafricaine, est accusé d'agressions sexuelles à Bangui. Il a déjà été condamné en 2012 en Belgique pour abus sur mineur[3],[4].

Le pape François annonce le 29 mai 2022 que l'évêque salésien Luc Van Looy sera promu cardinal[5]. Le 16 juin 2022, Luc Van Looy refuse cette nomination en raison des critiques liées à sa passivité lors de révélations des abus sexuels sur mineurs commis par des ecclésiastiques dans son diocèse et au sein de son ordre, les Salésiens de Don Bosco (deux prêtres suspectés d'avoir fait des centaines de jeunes victimes en Afrique centrale)[6],[7].

En 2019, en Espagne, des centaines de manifestants à Bilbao ont contesté la prescription des agressions sur des dizaines d’enfants âgés de 6 à 12 ans, entre 1975 et 1990, d'un ancien professeur de l’école des Salésiens[8].

Références

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