Accor
Accor est un groupe hôtelier français, qui possède, gère et franchise des hôtels, des stations touristiques et résidences de vacances. Accor est le premier groupe hôtelier en Europe et le sixième à l’échelle mondiale.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Accord.
Accor | |
Logotype d'Accor depuis 2019. | |
La tour Sequana, siège social d'Accor, à Issy-les-Moulineaux. | |
Création | 1967 |
---|---|
Fondateurs | Gérard Pélisson, Paul Dubrule |
Forme juridique | Société anonyme |
Action | Euronext : AC LSE : 0H59) |
Slogan | Live Limitless |
Siège social | Tour Sequana 82 rue Henri-Farman Issy-les-Moulineaux France |
Direction | Sébastien Bazin (président-directeur général) |
Directeurs | Sébastien Bazin |
Actionnaires | Structure :
|
Activité | Hôtellerie |
Filiales | Luxe : Raffles, Orient Express, Banyan Tree Hotels and Resorts, Delano, Sofitel Legend, Fairmont, SLS, SO/, Sofitel, The House of Originals, John Paul, Rixos, Onefinestay Premium : Mantis, MGallery, Art Series, Mondrian, Pullman, Swissôtel, Angsana, 25 Hours, Hyde, Mövenpick, Grand Mercure, Peppers, The Sebel Milieu de gamme : Mantra, Novotel, Mercure, Adagio, Mama Shelter, Tribe Économique : Breakfree, Ibis, Ibis Styles, Ibis Budget, Jo&Joe, hôtel F1, greet, Adagio access |
Effectif | 350 000 employés (2021)[2] |
SIREN | 602 036 444 |
TVA européenne | FR93602036444[3] |
Site web | group.accor.com (site du groupe) all.accor.com (site commercial) |
Capitalisation | 11,32 milliards € (2019) |
Dette | 88 000 000 d’euros ()[4] |
Chiffre d'affaires | 2,2 milliards € (2021)[5] +36% |
Résultat net | 85 millions € (2021)[5] |
Accor dispose d'un portefeuille de 40 marques qui couvrent les différents segments du marché hôtelier : luxe (Raffles, Fairmont, Sofitel…), premium (Adagio Premium, MGallery, Pullman, Swissôtel…), milieu de gamme (Novotel, Mercure, Adagio…) et économique (Ibis, hôtel F1…). Le groupe est présent dans plus de 110 pays avec 5 200 hôtels et 260 000 salariés répartis sur les cinq continents[2]. Sa capacité totale est de 762 100 chambres (fin ). Depuis 2016, Accor engage une diversification de ses actifs vers les nouveaux services hôteliers : résidences de luxe (Onefinestay), bureaux partagés (Wojo, Mamaworks), conciergerie (John Paul), restauration et évènements (Potel & Chabot, Paris Society), et offres de services informatiques (D-Edge, Gekko, VeryChic, Adoria, Astore, ResDiary).
Basée à Issy-les-Moulineaux, la société Accor faisait partie jusqu'en du CAC 40 à la Bourse de Paris.
Histoire
1967 : lancement de la SIEH
En 1967, Paul Dubrule et Gérard Pélisson fondent la SIEH (Société d'investissement et d'exploitation hôteliers) et appliquent le modèle américain de Holiday Inn pour ouvrir leur premier Novotel la même année à Lille[6] suivant les principes de Bernardo Trujillo. Ce premier hôtel est un motel de 92 chambres. Il est prévu d'ouvrir un plus petit hôtel de 30 chambres à Colmar, ce qui engage dès le début la société dans une logique de chaîne hôtelière[7],[8].
En 1969, SIEH augmente son capital et lance la construction de 4 nouveaux hôtels. Deux modèles d'exploitation sont alors offerts aux partenaires, en filiale ou en franchise[7].
En 1974, la marque Ibis lance son premier hôtel à Bordeaux[9]. La même année, la SIEH rachète la marque Courtepaille[10].
En 1975, la SIEH rachète la marque Mercure et, en 1980, le groupe reprend le groupe Sofitel se composant à l'époque de 43 hôtels et de 2 centres de thalassothérapie. La SIEH prend le contrôle de Jacques Borel International, alors leader de la restauration collective, de la restauration de concession et leader mondial de l'émission de tickets restaurant en 1982[10].
1983 : création du groupe Accor
En 1983, le groupe Novotel SIEH - Jacques Borel International change de nom et devient le groupe Accor. Le nom Accor est simplement choisi pour son homophonie avec le mot « accord »[11]. Le groupe compte alors 440 hôtels, 1 500 restaurants et 35 000 employés dans 45 pays[10].
Le groupe Accor crée en 1985 la marque Formule 1, mettant en place un nouveau concept d'hôtellerie basé sur une réduction des coûts de la construction à la gestion. La même année, Accor entre dans le capital du groupe Lenôtre à hauteur de 46 %[10].
En , alors que Fomule 1 a ouvert 142 motels en 5 ans en France, Accor rachète 55 % de Motel 6 aux États-Unis (63 000 chambres dans 42 états) pour 1,3 milliard de dollars. Cette acquisition permet au groupe de devenir le leader mondial de l'hôtellerie, avec 131 000 chambres au total. Son action dépasse les 1 000 francs[11],[8].
En 1991, Accor reprend la Compagnie des wagons-lits qui possède les enseignes Pullman, Altea, et Europcar[8]. La même année, Accor lance la formule économique hôtelière Etap hotel[10]. En 2 ans, Accor double sa capacité hôtelière et ses effectifs pour atteindre 125 000 employés[12].
L'augmentation de son volume d'activités pousse le groupe à définir de nouvelles stratégies de synergie entre ses différentes entités en gestion. Accor lance les conférences annuelles Open Space réunissant les dirigeants de ses filiales qui définissent ensemble le rôle du groupe au sein de ses entités[12]. En , Accor restructure sa stratégie de gouvernance[13].
Années 1990 : difficultés financières et restructurations
En , alors que le groupe dévoile être déficitaire pour la première fois de son histoire, la direction annonce une politique de cession des actifs devenus secondaires dans sa politique de développement, un désinvestissement massif dont les retours espérés sont estimés à 5,2 milliards de francs. Accor gère alors 50 enseignes dans 10 secteurs différents. Il est question de céder les cafés Route, les restaurants Bœuf jardinier, Pizza Del Arte, et l'Arche, les restaurants d’aéroports, les bars à vin Écluse[14]. De 1994 à 1998, le groupe cède 13 milliards de francs d'actifs sur les 15 milliards prévus[15].
En 1997, Paul Dubrule et Gérard Pélisson deviennent coprésidents du conseil d'administration et cèdent l'exécutif à Jean-Marc Espalioux[10]. Accor acquiert la SPIC qui devient Accor Casinos[10]. Le groupe lance une OPA sur 100 % de sa filiale Accor Asia-Pacific qui gère 125 établissements, dont la moitié en Australie[16]. À ce moment-là, 90 % du résultat global des opérations du groupe est enregistré en Europe et en Amérique du Nord[15]. En 1998, Accor inaugure sa cellule Synergies pour optimiser les ventes croisées entre les différentes enseignes du groupe[17]. En 1999, Accor rachète Red Roof Inn pour 1,1 milliard de dollars, ce qui porte son nombre de chambres aux États-Unis à 120 000[18]. Accor fait également son entrée en Grande-Bretagne en reprenant un ancien bâtiment au centre de Londres pour le transformer en Sofitel[19]. En , Accor reprend les hôtels Demeure et Libertel (49 établissements 3 et 4 étoiles, certains des « Sofitel Demeure »)[20].
En , Accor lance le partenariat « Train+Hôtel » avec la SNCF pour permettre aux usagers ferroviaires de réserver une chambre dans les enseignes du groupe au moment de l'achat de leur billet de train. Le groupe engage des partenariats avec les fournisseurs d'accès télécom français pour effectuer des réservations via SMS ou WAP[21]. Le groupe reprend également 38,5 % de la société Go voyages[22]. En , Accor acquiert 20 % de l'enseigne hôtelière polonaise Orbis (55 hôtels)[23]. En , Accor cède 80 % de Courtepaille, mais poursuit sa politique de partenariat avec l'enseigne de restauration[21]. Toujours en 2000, en Asie, Accor prend le contrôle total des sociétés hôtelières Century International Hotels (5 300 chambres) et Zenith Hotels International (1 600 chambres)[24].
En , Accor lance la marque 3 étoiles SuiteHotel[25]. En , Accor conclut le rapprochement entre le groupe Barrière et Accor Casinos pour créer le premier groupe européen de casinos[10], puis prend une participation de 28,9 % dans le Club Méditerranée au mois de juin de la même année[26].
2005 : changement de gouvernance
En 2005, Colony Capital entre au capital d'Accor[27].
En , Jean-Marc Espalioux, quitte la présidence du directoire. Gilles Pélisson, neveu de Gérard, est nommé directeur général du groupe Accor. Serge Weinberg est nommé président du conseil d’administration. Le groupe change ainsi de mode de direction, en adoptant un régime de conseil d’administration au lieu de celui de directoire et conseil de surveillance. Les deux coprésidents fondateurs n'ont alors plus de rôle actif au sein du groupe[28].
Le groupe engage alors dans une nouvelle politique de restructuration autour de l'hôtellerie et des titres de service. Plusieurs activités devenues non stratégiques sont cédées : cession de 22,9 % de ses 28,9 % dans le Club Med en [29], Go voyages en [30], Gemeaz Cusin (restauration collective en Italie) en [31], et Red Roof Inn en [32].
En , Accor Services rachète Kadeos et devient le leader des chèques-cadeaux en France[33]. Accor lance Adagio City Aparthotel (en collaboration avec Pierre & vacances) en [34], relance All Seasons en [35], Pullman en [36], puis MGallery en [37].
En , Accor Services rachète le britannique PrePay Technologies[38], puis en , Accor Services et MasterCard Europe concluent une alliance stratégique en créant PrePay Solutions qui commercialise des solutions de cartes prépayées pour entreprises, collectivités, institutions[39]…
En , Gilles Pélisson, directeur général, est nommé président du conseil d’administration[40].
Depuis 2010 : recentrage et nouveaux marchés
Le , le conseil d'administration d'Accor se prononce à l'unanimité moins une voix en faveur du projet de scission des activités d'hôtellerie et de services du groupe[41]. Lors de ce conseil d’administration, Jacques Stern est nommé directeur général délégué d'Accor, chargé d'Accor Services. Réuni le , le conseil d’administration valide le traité d'apport-scission qui précise les modalités de mise en œuvre de la séparation (répartition du capital et de la dette nette), et qui est accepté par l’assemblée générale des actionnaires du . 88,49 % des actionnaires ont voté en faveur de la scission. Accor Services devient Edenred et fait son entrée en bourse[42],[43].
En 2010, Suitehotel devient Novotel Suites[44]. En , Accor regroupe ses marques du segment économique sous la bannière d'Ibis : Etap Hotel devient Ibis Budget et All Seasons devient Ibis Styles[45],[46]. Accor poursuit son désendettement, son recentrage sur les activités d’hôtellerie, avec plusieurs cessions : La Compagnie des Wagons-Lits en [47], sa participation dans le groupe Lucien Barrière en [48], le traiteur Lenôtre en [49], et Motel 6 en (soit 1/4 de ses hôtels)[50]. En , Accor signe un contrat de franchise concernant 24 hôtels avec Jupiter Hotels, propriétaire du réseau d'hôtels Jarvis[51], qui sont transformés en hôtels Mercure dès le mois suivant[52]. En , après avoir repris les hôtels d'appartements privés Mirvac en Australie, Accor les relance sous la marque The Sebel[53].
En , Sébastien Bazin est nommé PDG du groupe[54]. Il annonce en un nouveau modèle économique autour des deux pôles stratégiques : HotelServices, opérateur et franchiseur, et HotelInvest, propriétaire et investisseur[55].
En , Accor ouvre après 3 ans de travaux en partenariat avec Bouygues un hôtel MGallery de 124 chambres à la piscine Molitor[56]. Le groupe annonce le rachat des murs de 97 hôtels en Europe à travers HotelInvest pour 900 millions d'euros[57]. Accor entre en alliance avec Huazhu (China Lodging, 2 000 hôtels) pour accompagner sa montée en puissance en Chine[58], puis reprend 35 % du capital des hôtels Mama Shelter[59]. Le groupe annonce un plan d’investissement de 225 millions d’euros sur 5 ans pour accélérer sa transformation digitale ainsi que l’acquisition de la start-up française Wipolo qui offre des services en ligne de gestion de voyage[60]. Accor reprend Fastbooking en , société française spécialisée dans les services informatiques en ligne aux hôteliers[61].
AccorHotels
En , Accor devient AccorHotels[62].
En , AccorHotels annonce le rachat pour 284 millions d'euros des murs de 29 hôtels que le groupe exploite déjà dans divers pays européens, ce qui représente au total 3 677 chambres. Ces hôtels rejoignent le portefeuille d'HotelInvest[63]. AccorHotels annonce aussi l'acquisition de FRHI qui possède les marques Fairmont, Raffles et Swissôtel[64], un rachat rendu définitif en [65]. En , Qatar Investment Authority devient le premier actionnaire du groupe avec 10,8 % du capital[66].
En , AccorHotels prend 10,8 % d'Huazhu[67]. En 2016, AccorHotels entre au capital de la startup argentine Oasis Collections (plateforme de location de résidences privées)[68], rachète Onefinestay (offres de location entre particuliers avec des services hôteliers haut de gamme)[69], puis entre au capital de Squarebreak[70], puis de Travel Keys en [71], deux startups spécialisées dans la location de résidences privées de luxe et intégrées à Onefinestay fin 2017[72]. AccorHotels rachète ensuite John Paul, leader mondial de la conciergerie[73], prend 30 % dans la chaîne hôtelière allemande 25hours Hotels[74] et annonce un projet d'accord avec Banyan Tree pour développer et gérer les hôtels sous enseigne Banyan Tree à l’échelle mondiale[75]. Le groupe lance les hôtels Jo&Joe qui mêlent auberge de jeunesse et locations privées[76].
En 2017, Accor reprend le traiteur Potel & Chabot[77], 50 % de Rixos Hotels[78], et VeryChic (site de vente privée d'hôtels et appartements)[79], puis le groupe 50 % de la marque Orient Express et signe un partenariat avec la SNCF en vue de développer l'enseigne hôtelière qui reprend le nom et le style du mythique train de luxe[80]. AccorHotels reprend AvailPro, également spécialisée dans les services digitaux hôteliers[81]. AccorHotels cède 62 hôtels de l'enseigne Formule 1 à Adoma pour les transformer en structures d'hébergement d'urgence pour les personnes sans-abri et les réfugiés[82]. Accorhotels ouvre Mama Works, son premier espace de coworking implanté au sein d'un hôtel Mama Shelter[83]. Le groupe entre au capital de Noctis, société française spécialisée dans la restauration, l’évènementiel et le divertissement[84], et renommée Paris Society en [85].
En , Colony Capital sort du capital d'Accor[27]. En , China Lodging Group reprend 4,5 % du capital d'AccorHotels[86].
En 2018, AccorHotels devient le nouvel actionnaire de Gekko, entreprise française spécialisée dans les services hôteliers en B2B[87]. Le groupe vend 55 % d'AccorInvest (structure détenant HotelInvest) pour 4,4 milliards d'euros[88] et annonce la création d'un fonds d'investissement destiné à l'hôtellerie en Afrique avec le groupe qatari Katara Hospitality[89]. AccorHotels acquiert la plateforme de réservation de restaurants ResDiary[90] et reprend Adoria, plateforme de gestion spécialisée pour les professionnels de la restauration commerciale et collective[91]. AccorHotels annonce l'acquisition de la société suisse Mövenpick Hotels & Resorts pour 560 millions CHF[92],[93], de Mantra Group (enseignes Art Series, Peppers, Mantra Hotels, et BreakFree)[94], une prise de participation de 50 % dans SBE Entertainment Group pour 319 millions de dollars[95], ainsi qu'un accord stratégique avec le groupe Mantis[96]. Le groupe ouvre le premier espace de coworking Nextdoor, une co-entreprise avec Bouygues Immobilier[97] (renommée Wojo en ). Au Chili, Accor reprend la chaîne hôtelière Atton Hoteles[98]. À la suite des enquêtes de la journaliste maltaise Daphne Caruana Galizia, le groupe est mis en cause pour avoir construit le Sofitel de Dubaï « par [l'intermédiaire d']une société-écran dont les bénéficiaires effectifs sont les deux filles d’Ilham Aliyev », président de l'Azerbaïdjan[99]. Fin 2021, Accor et le groupe hôtelier italien Arsenale annoncent le lancement des trains de luxe Orient Express La Dolce Vita[100].
Crise du Covid-19
Durant la première vague du Covid sur la France en , Accor crée en France la plateforme téléphonique CEDA (Coronavirus Emergency Desk Accor) afin de centraliser les besoins et proposer, en lien avec les propriétaires du groupe hôtelier et les autorités concernées, des solutions d'hébergement au personnel soignant, ainsi qu'aux populations les plus vulnérables[101].
Au cours de l'été 2020, Accor annonce la suppression de 1 000 emplois à travers le monde, en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19[102],[103],[104]. À travers ce plan d'économies, Accor espère réduire ses dépenses de 200 millions d'euros d'ici 2022[105]. Au premier semestre 2020, le chiffre d'affaires a été divisé par deux, à 917 millions d'euros et la perte nette a été évaluée à 1,5 milliard d'euros contre un bénéfice net de 141 millions d'euros au premier semestre 2019[106]. En , afin de s'adapter à la pandémie de Covid-19, le groupe transforme, dans deux cent cinquante de ses hôtels de Grande-Bretagne, des chambres en bureaux pour télétravailleurs. Accor annonce avoir l'intention de développer ce service en France et dans d'autres pays européens ultérieurement[107].
À l'issue d'une campagne de testing initiée par le gouvernement français, l'entreprise est convoquée en à une journée de formation au secrétariat d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes[108]. En , le gouvernement français décide d’accorder un prêt garanti de l’Etat (PGE) de 477 millions d’euros pour pallier les difficultés financières du groupe AccorInvest[109].
Consolidation et relance lifestyle
Le , AccorHotels redevient Accor et lance son nouveau programme de fidélité ALL - Accor Live Limitless[110].
En 2019, le groupe rachète 33,1 % d'Orbis, ce qui fait monter sa participation totale dans le groupe hôtelier polonais à 85,8 %. Orbis gère alors 128 hôtels du groupe AccorHotels en Europe centrale[111], puis annonce la cession ses actifs immobiliers pour ne conserver que l'activité de ses services hôteliers[112],[113]. Accor poursuit sa politique de cessions en vendant 5,2 % de ses actifs immobiliers à une partie des actionnaires de son pôle AccorInvest pour ne conserver que 30 %[114], une opération qui lui rapporte 1,06 milliard d'euros[115]. Accor annonce l'accord de « sale & management back » du portefeuille des hôtels Mövenpick en location[116]. Fastbooking et Availpro fusionnent pour devenir D-Edge Hospitality Solutions[117].
En , Accor annonce son rapprochement avec Ennismore et la création d’une nouvelle entité qui regroupe 12 enseignes et 73 hôtels en exploitation (The Hoxton, Gleneagles, SO/, Mama Shelter, 25hours, 21c Museum Hotels, Tribe, Jo&Joe, WorkingForm). En parallèle, Accor annonce l’acquisition de 100 % des marques de la société américaine sbe, comprenant notamment les marques Delano, Mondrian, SLS et Hyde, ainsi que la quasi-totalité de ses marques de restaurants et bars[118]. Puis en , Accor annonce un partenariat avec Faena, société spécialisée dans le design lifestyle[119].
En , la filiale AccorInvest, détenue à hauteur de 30 % par le groupe et qui gère plus de 900 hôtels sous les enseignes d'Accor dans une trentaine de pays, annonce la suppression de 1 880 postes en Europe, soit environ 10 % de ses effectifs sur la zone[120]. En , Accor annonce la cession du groupe chinois Huazhu pour 239 millions d'euros tout en conservant 3,3 % des parts (contre 10,8 % auparavant)[121]. En , Accor introduit la SPAC Accor Acquisition Company (AAC) à la bourse de Paris et lève ainsi 300 millions d'euros dans le but d'acquérir une ou plusieurs sociétés dans des secteurs connexes au cœur de métiers hôteliers (restauration, bureaux partagés, bien-être, divertissement, nouvelles technologies)[122]. En , Sodexo annonce la vente du Lido au groupe Accor[123].
Identité visuelle (logos)
L'emblème du groupe est la bernache du Canada[124].
- Logo d'Accor jusqu'en 2006.
- Logo de 2006 à 2015.
- Logo de 2015 à 2019.
- Logo depuis 2019.
Activités
L'entreprise Accor est un groupe hôtelier qui possède, gère et franchise des hôtels, stations touristiques et résidences de vacances. Accor compte 40 enseignes hôtelières qui couvrent une majeure partie de l'offre hôtelière. Ces enseignes sont présentes dans 110 pays avec plus de 5 200 hôtels et 260 000 salariés répartis sur les cinq continents. Sa capacité totale est de 762 100 chambres[2]. 74 % du parc hôtelier d'Accor en France est sous franchise (surtout des Ibis, Ibis Styles, Ibis Budget et Mercure)[125]. Accor met à disposition des bureaux privés et des espaces de coworking sur le site Wojo (anciennement Nextdoor) et dans ses hôtels en France et à l’international. En 2020, plus de 300 Wojo Spots sont disponibles dans les hôtels Accor en France[126].
Accor est le premier groupe hôtelier en Europe et le sixième à l'échelle mondiale. Basée à Issy-les-Moulineaux, la société Accor faisait partie du CAC 40 à la Bourse de Paris jusqu'en .
Accor dispose également d'un portefeuille d'enseignes en lien avec les secteurs du service et de l'hôtellerie : résidences de luxe, conciergerie, bureaux partagés, restauration, évènements et services informatiques en ligne.
Marques
Gamme | Nom | Depuis | Partenaire |
---|---|---|---|
Luxe | Raffles | 2015 | FRHI Hotels and Resorts |
Orient Express | 2019 | ||
Faena | 2021 | ||
Banyan Tree Hotels and Resorts | 2017 | Banyan Tree | |
Delano | 2018 | SBE Entertainment Group | |
SO/ | 2007 | ||
Sofitel Legend | 2007 | ||
Fairmont | 2015 | FRHI Hotels and Resorts | |
SLS | 2018 | SBE Entertainment Group | |
Sofitel | 1980 | ||
The House of Originals | 2018 | SBE Entertainment Group | |
Rixos | 2017 | Rixos Hotels | |
Premium | Mantis | 2018 | Mantis Group |
MGallery | 2008 | ||
Art Series | 2018 | Mantra Group | |
Mondrian | 2018 | SBE Entertainment Group | |
Pullman | 2007 | ||
Swissôtel | 2015 | FRHI Hotels and Resorts | |
Angsana | 2017 | Banyan Tree | |
25 Hours | 2017 | 25hours Hotels | |
Hyde | 2018 | SBE Entertainment Group | |
Mövenpick | 2018 | ||
Grand Mercure | 2012 | ||
Peppers | 2018 | Mantra Group | |
The Sebel | 2013 | ||
Milieu de gamme | Mantra | 2018 | Mantra Group |
Novotel | 1967 | ||
Mercure | 1973 | ||
Adagio | 2007 | ||
Mama Shelter | 2014 | ||
Tribe | |||
Économique | BreakFree | 2018 | Mantra Group |
Ibis | 1974 | ||
Ibis Styles | 2011 | ||
Ibis Budget | 2011 | ||
Jo&Joe | 2017 | ||
hôtel F1 | 1984 | ||
Greet | 2019 | ||
Adagio access | 2011 |
Nom | Description | Depuis |
---|---|---|
Onefinestay | Application de location de biens immobiliers haut de gamme à courte durée. | 2016 |
Mama Works | Espaces de coworking à Bordeaux, Lille et Lyon. | 2017 |
Wojo (précédemment Nextdoor) | Espace de coworking dans les hôtels du groupe. | 2018 |
John Paul | Services de conciergerie digitale sur mesure. | 2016 |
Potel & Chabot | Traiteur haut de gamme. | 2017 |
Paris Society (précédemment Noctis) | Organisation d’événements et de divertissement. | 2017 |
D-Edge Hospitality Solutions | Outil de gestion et de marketing pour les hôtels. | 2017 |
Gekko | Spécialiste des réservations hôtelières B2B. | 2017 |
Verychic | Ventes privées d'hôtels et séjours de luxe et haut de gamme. | 2017 |
Adoria | Solutions de gestion pour la restauration commerciale et collective. | 2018 |
Astore | Centrale d'achat hôtellerie-restauration | 2018 |
ResDiary | Réservation et gestion de tables de restaurants. | 2018 |
Gouvernance
Conseil d'administration
En , le conseil d'administration est composé de[127] :
- Sébastien Bazin (président-directeur général Accor)
- Iris Knobloch (présidente Warner Bros Entertainment France, vice-présidente du conseil d'administration d'Accor)
- Sheikh Nawaf Bin Jassim Bin Jabor Al-Thani (représentant de la Qatar Investment Authority)
- Aziz Aluthman Fakhroo (administrateur représentant de la Qatar Investment Authority)
- Iliane Dumas (administratrice représentant les salariés)
- Sophie Gasperment (DG groupe, communication financière et prospective stratégique L'Oréal)
- Christine Serre (administratrice représentant les salariés)
- Qiong'Er Jiang (PDG et directrice artistique Shang Xia)
- Nicolas Sarkozy (président du comité Stratégie internationale)
- Bruno Pavlovsky (président de la mode chez Chanel)
- Isabelle Simon (secrétaire générale et membre du Comité exécutif Thales)
- Sarmad Zok (PDG Kingdom Hotel Investments et Non-Executive Board Director Kingdom Holding Company)
Finances
Résultats
Ces données sont indiquées en millions d'euros et incluent Accor Services jusqu'en 2009 :
Années | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Chiffre d'affaires | 6550 | 7136 | 7607 | 8121 | 7722 | 7065 | 5948 | 6100 | 5649 | 5425 | 5454 | 5581 | 5631 | 1937 | 3610 | 4049 | 1621 | 2204 |
Résultat brut d'exploitation | 1752 | 1906 | 2084 | 2321 | 2290 | 1976 | 1814 | 1923 | 1788 | 1731 | 1772 | 1780 | 1781 | 492 | 554 | 825 | 391 | 21 |
Résultat net part du groupe | 233 | 333 | 501 | 883 | 575 | (282) | 3600 | 27 | (599) | 126 | 223 | 244 | 265 | 441 | 2233 | 464 | -1988 | 85 |
Capitaux propres part du groupe | 3128 | 4301 | 4098 | 3691 | 3298 | 2997 | 3650 | 3537 | 2759 | 2538 | 3654 | 3987 | 5925 | 5826 | 6436 | 6978 | 4158 | 4549 |
Dette nette | 2244 | 1420 | 469 | 204 | 1072 | 1674 | 730 | 226 | 421 | 231 | 159 | 1488 | 1888 | 1153 | 1333 | 1346 |
Structure de l'actionnariat
Au [128].
Jinjiang International | 13 % |
Qatar Investment Authority | 11,3 % |
Kingdom Holding Co. (Investment Management) | 6,3 % |
Huazhu | 4,2 % |
Fondateurs/administrateurs | 1,2 % |
Salariés | 1,4 % |
Flottant | 62,6% |
Communication
Activité de lobbying en France
Pour l'année 2017, Accor déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant compris entre 100 000 et 200 000 euros. Alors que pour la même période, une enquête des journalistes de Bastamag comptabilise pour 850 000 euros de dépenses de lobbying en France[129],[130].
Sponsoring
En , lorsque AccorHotels redevient Accor et lance son nouveau programme de fidélité ALL, le groupe en fait le sponsor principal du maillot de l'équipe de football du Paris Saint-Germain[131]
Accor renforce également son partenariat avec AEG (sport et du spectacle live) et signe un nouveau partenariat avec IVG (sport événementiel, médias, mode, gastronomie)[132].
Notes et références
- « Structure de l'actionnariat », sur Accor.com (consulté le ).
- « Accor en bref », sur Accor.
- « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom ACCOR (consulté le )
- « https://www.euronext.com/en/products/equities/FR0000120404-XPAR/company-information »
- Christophe Palierse, Hôtellerie : Accor espère avoir tourné la page de la crise sanitaire, Lesechos.fr, 24 février 2022
- « Pourquoi Accor met Ibis au régime McDo », Les Échos, (lire en ligne).
- (es) Alain Fetis, El management en la hosteleria y la restauracion (lire en ligne).
- Sophie Delanglade, « Accor: une étoile pâlit », L'Express, (lire en ligne).
- « Accor resserre ses marques en misant sur Ibis », FIGARO, (lire en ligne, consulté le ).
- Florence Renard-Gourdon, « SAGA Accor, un géant né en 1967 », Les Échos, (lire en ligne).
- (en) Jacques Neher, « Accor Is Gambling on U.S. Motels », New York Times, (lire en ligne).
- (en) Louis Carter, The Change Champion's Field Guide: Strategies and Tools for Leading Change in Your Organization, John Wiley & Sons, (ISBN 9781118416372).
- Bénédicte Epinay, « Accor réorganise son état-major », Les Échos, (lire en ligne).
- Nathalie Bensahel, « Accor abandonne la restauration collective », Libération, (lire en ligne).
- Philippe Chevilley, « Jean-Marc Espalioux : « Accor a l'ambition d'être leader mondial dans tous ses métiers » », Les Échos, (lire en ligne).
- Philippe Chevilley, « Accor lance une OPA sur 100 % de sa filiale en Asie-Pacifique », Les Échos, (lire en ligne).
- « Jouez à fond sur les synergies ! », Actionco, (lire en ligne).
- (en) « Accor to acquire Red Roof Inns », Market Watch, (lire en ligne).
- (en) Lucy Baker, « Bank to be turned into luxury hotel », Independent, (lire en ligne).
- « Accor acquiert les hôtels Demeure et Libertel », Boursier, (lire en ligne).
- « ACCOR: Une stratégie de partenariats globale », sur Melchior.
- Christophe Palierse, « Go Voyages s'adosse au groupe Accor », Les Échos, (lire en ligne).
- (en) « Accor expands in Poland », The Caterer, (lire en ligne).
- (es) Carles Mulet Forteza et Onofre Martorell Cunill, « Las adquisiciones y fusiones en las cadenas hotelerias », sur Mdp.edu.ar.
- (es) « Accor lanza la marca 'Suitehotel' para el mercado europeo para cubrir la demanda del sector de negocios », sur EuropaPress.es, (consulté le ).
- Michel Ghesquieres, « Mariage Accor/Club Med : le retour aux sources », Tour Mag, (lire en ligne).
- « Colony Capital a vendu ses parts dans AccorHotels », Le Figaro, (lire en ligne).
- .
- « Accor vend l'essentiel de sa participation dans Club Med », La Tribune, (lire en ligne).
- « Accor cède GO Voyages pour 281 millions d’euros », Tour Mag, (lire en ligne).
- Renaud Honoré, « Accor cède sa restauration collective en Italie pour 135 millions d'euros », Les Échos, (lire en ligne).
- Christophe Palierse, « Accor finalise la cession de Red Roof pour 1,3 milliard de dollars », Les Échos, (lire en ligne).
- « Accor rachète Kadeos à PPR », L'Obs, (lire en ligne).
- « Accor et Pierre & Vacances jouent Adagio », L'Écho Touristique, (lire en ligne).
- Clotilde Briard, « https://www.lesechos.fr/2007/09/accor-lance-sa-marque-all-seasons-en-europe-539916 », Les Échos, (lire en ligne).
- « Accor réinvente Pullman », Business Traveler, (lire en ligne).
- « Accor lance MGallery, son nouveau réseau d'hôtels de haut de gamme », Le Parisien, (lire en ligne).
- (en) « Accor Services buys PrePay Technologies for £50m », Finextra, (lire en ligne).
- « ACCOR : Services et Mastercard Europe créent un leader dans les services prépayés en Europe », Zone Bourse, (lire en ligne).
- « Accor : Gilles Pélisson nommé président du conseil d'administration », La Tribune, (lire en ligne).
- Les fondateurs d’Accor défendent sa scission, LACCOR (AC - France) - Cotations en direct, sur le site marches.lefigaro.fr.
- « Les actionnaires d'Accor approuvent la scission, Endered en bourse vendredi », sur Le Parisien, .
- Le conseil d'administration du groupe Accor a validé le traité de scission, sur le site boursier.com du .
- « SuiteNovotel : Accor fusionne Suitehotel et Novotel », Tour Mag, (lire en ligne).
- Le PDG d'Accor dévoile son plan stratégique, sur le site lemonde.fr.
- Accor fait d'Ibis son Big Mac dans l'hôtellerie, sur le site latribune.fr.
- Ivan Letessier, « Accor se déleste de la Compagnie des wagons-lits », Le Figaro, (lire en ligne).
- « Accor a vendu ses parts du Groupe Lucien Barrière », Le Monde, (lire en ligne).
- « Accor cède le traiteur Lenôtre à Sodexo », L'Express, (lire en ligne).
- Emmanuel Egloff, « Avec Motel 6, Accor cède un quart de ses hôtels », Le Figaro, (lire en ligne).
- « Accor: forte croissance au 3e trimestre » (Communiqué de presse), sur zonebourse.com, 18 octobre 2011.
- « Jarvis hotels to settle in under Mercure banner », The Times, 2011lang=en (lire en ligne).
- (en) « Accor grows Sebel brand », Hotel Management, (lire en ligne).
- « Sébastien Bazin nommé PDG du groupe Accor », L'Express, (lire en ligne).
- « Sébastien Bazin divise Accor en deux pour mieux le réveiller », IEIF, (lire en ligne).
- Alain Coffre, « Molitor : le nouveau fleuron du groupe Accor », Business Traveler, (lire en ligne).
- Accor rachète les murs de 97 hôtels en Europe, Challenges, 27 mai 2014.
- « "Alliance majeure" entre Accor et le chinois Huazhu », Le Point, (lire en ligne).
- Mathilde Visseyrias, « Accor veut quintupler la taille de Mama Shelter », Le Figaro, (lire en ligne).
- Mathilde de Visseyrias, « La parade d'Accor pour résister à Booking.com », Le Figaro, (lire en ligne).
- (en) « Accor acquires FastBooking, a B2B hotel tools provider », Phocus Wire, (lire en ligne).
- « Accor devient officiellement AccorHotels et accélère sur le numérique », Capital, (lire en ligne).
- Frédéric Bussey, « AccorHotels investit 284 M€ dans trois portefeuilles d'actifs européens », Econostrum, (lire en ligne).
- Christophe Palierse, « AccorHotels fait une acquisition majeure dans l’hôtellerie de luxe », sur Les Échos, (consulté le ).
- Communiqué de presse, « AccorHotels finalise l’acquisition des trois marques de luxe Fairmont, Raffles et Swissôtel et s’impose parmi les leaders mondiaux de l’hôtellerie de luxe », sur zonebourse.com, (consulté le ).
- (en) « Le Qatar devient le premier actionnaire d'AccorHotels », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « AccorHotels and Huazhu finalize their strategic alliance », HospitalityNet, (lire en ligne).
- (en) « Argentina’s Oasis Collections, A Curated Marketplace for Rentals, Sells 30% Stake to AccorHotels », Endeavor, (lire en ligne).
- (en) Romain Dillet, « AccorHotels acquires onefinestay for $170 million », Techcrunch, (lire en ligne).
- Frederic Bergé, « AccorHotels attaque Airbnb sur son terrain », sur bfmbusiness.bfmtv.com, .
- Émilie Vignon, « AccorHotels s’offre Travel Keys », L'Écho Touristique, (lire en ligne).
- « Pour contrer Airbnb, AccorHotels regroupe Travelkeys et Squarebreak sous l'enseigne Onefinestay », Tour Mag, (lire en ligne).
- Mathilde Visseyrias, « Accor rachète le leader mondial des services de conciergerie », Le Figaro, (lire en ligne).
- « AccorHotels prend 30% de 25hours Hotels », Le Figaro, (lire en ligne).
- « Accorhotels investit dans Banyan Tree », Capital, (lire en ligne).
- (en) Jena Tesse Fox, « AccorHotels lures millennials with new Jo&Joe brand launch », Hotel Management, (lire en ligne).
- Ivan Leteissier, « Avec Potel & Chabot, Accor veut nourrir sa montée en gamme et son offre de services », Le Figaro, (lire en ligne).
- Communiqué de presse, « AccorHotels et Rixos Hotels & Resorts annoncent un partenariat stratégique », sur zonebourse.com, (consulté le ).
- « AccorHotels rachète VeryChic », Le Figaro, (lire en ligne).
- « Accor : AccorHotels ouvre le tout premier hôtel de luxe Orient Express à Bangkok King Power Mahanakhon », Zone Bourse, (lire en ligne).
- Linda Lainé, « Pour sa place de marché, AccorHotels avale AvailPro », L'Écho Touristique, (lire en ligne).
- Grégoire Pinson, « Le privé au secours de l’hébergement d’urgence », Challenges, (lire en ligne).
- Emilie Vignon, « Mama Shelter se met au boulot avec Mama Works », L'Echo touristique, 13 septembre 2017
- « AccorHotels prend 31% du capital de Noctis », Le Figaro, (lire en ligne).
- Denis Cosnard, « Noctis se mue en Paris Society et s’apprête à investir dans l’hôtellerie avec AccorHotels », Le Monde, (lire en ligne).
- « Le chinois Huazhu Hotels Group entre au capital d'AccorHotels », Zone Bourse, (lire en ligne).
- « AccorHotels est officiellement le nouvel actionnaire du groupe Gekko », Déplacements Pros, (lire en ligne).
- « AccorHotels va céder 55% d'AccorInvest pour 4,4 milliards d'euros », La Tribune, (lire en ligne).
- Investissement : AccorHotels et Katara Hospitality créent un fonds d'un milliard de dollars dédié à l'Afrique, La Tribune Afrique, 23 juillet 2018
- « AccorHotels a acquis ResDiary, spécialiste de la réservation de restaurants », Capital, (lire en ligne).
- « AccorHotels rachète Adoria », Tour Mag, (lire en ligne).
- Anthony Bondain, « Accor : s'offre le suisse Mövenpick pour 560 millions de francs », Zonebourse, (lire en ligne).
- « Mövenpick vend ses hôtels au groupe français Accor pour 560 millions », RTS, (lire en ligne).
- « AccorHotels a bouclé l'acquisition de Mantra », Capital, (lire en ligne).
- Sudip Kar-Gupta et Dominique Vidalon, « France's Accor to buy half of Sam Nazarian's SBE in $319 million deal », sur Reuters, .
- Ristel Tchounand, « Avec l’acquisition de 50% de Mantis, AccorHotels prend une nouvelle dimension en Afrique du Sud », La Tribune, (lire en ligne).
- Christophe Bys, « AccorHotels ouvre ses hôtels au coworking, avec Nextdoor », L'Usine digitale, 9 novembre 2018.
- Accor Hotels compra la cadena chilena Atton Hoteles por 89 millones, Expansion, 14 mai 2018
- « “Projet Daphne” : les discrètes affaires d’AccorHotels avec des proches du dictateur d’Azerbaïdjan » sur lemonde.fr du 23 avril 2018.
- (en) « Accor and Arsenale launch luxury trains in Italy », sur International Railway Journal, (consulté le )
- Maud Bailly, Accor réactive sa plateforme dédiée au personnel soignant et aux populations défavorisées, Hospitality On, 13 novembre 2020
- « Le groupe Accor lance un plan d'économie qui va toucher 1000 postes à travers le monde », sur Challenges (consulté le ).
- « Coronavirus : Accor va supprimer 1 000 emplois dans le monde », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Mathilde Visseyrias, « Covid-19 : Accor va supprimer 1000 emplois dans le monde », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
- Mathilde Visseyrias, « Covid-19 : Accor va supprimer 1000 emplois dans le monde », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus : Accor va supprimer 1 000 emplois dans le monde », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Lorraine Fournier, « Accor transforme ses chambres d'hôtel en bureaux pour les télétravailleurs », sur Capital.fr, (consulté le ).
- Victor Vasseur, « INFO FRANCEINFO. Discriminations à l'embauche : sept entreprises convoquées par le gouvernement pour une formation », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « L'Etat vole au secours d'AccorInvest avec un prêt garanti inédit, proche de 500 millions d'euros », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Accor : ALL, le nouveau programme de fidélité lifestyle de Accor, devient partenaire majeur et sponsor maillot du Paris Saint-Germain », Zone Bourse, (lire en ligne).
- « Accor : AccorHotel acquiert 33,1% d'Orbis pour 337 millions d'euros et va détenir 85,8% du capital », Zone Bourse, (lire en ligne).
- « Accor reprend les services hôteliers du polonais Orbis et entame la cession de ses actifs immobiliers », sur FIGARO, (consulté le ).
- « ACCOR annonce des avancées significatives en vue de la cession d’Orbis », sur Capital.fr, (consulté le ).
- Le Figaro avec AFP, « Accor cède une nouvelle partie de ses actifs immobiliers pour 204 millions d'euros », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
- « ACCOR va céder sa participation de 85,8 % dans Orbis à AccorInvest pour 1,06 milliard d’euros », sur Capital.fr, (consulté le ).
- « Accor : Finalisation réussie de la transformation du modèle « asset-light » », sur Zonebourse.com, (consulté le ).
- « Availpro & Fastbooking deviennent D-EDGE HOSPITALITY SOLUTIONS », Tendance Hôtellerie, (lire en ligne).
- « Accor absorbe Ennismore et acquiert les marques de sbe pour développer son offre de boutiques hôtels », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- Arnaud Deltenre, « Accor : un partenariat orienté luxe et art contemporain avec Faena », Voyages d'affaires, (lire en ligne, consulté le ).
- « Hôtellerie : plan social dans la galaxie Accor », sur Les Echos, (consulté le ).
- « Accor cède 1,5 % du chinois Huazhu pour 239 millions d'euros », sur LEFIGARO (consulté le ).
- « Accor Acquisition Company s’introduit en bourse sur Euronext Paris », sur Euronext.com, (consulté le ).
- (en) Dominique Vidalon, « Sodexo seals deal to sell Paris cabaret Le Lido to Accor », sur Reuters, .
- « ACCOR devient officiellement AccorHotels et accélère sur le numérique », sur Capital, (consulté le )
- « Chiffres clés Franchisés AccorHotels (31/12/2017) », sur AFA.
- Stéphane Benismon, « Plus de 300 Wojo Spots vont rouvrir dans les hôtels Accor et renforcer notre attractivité », Business Immo, (lire en ligne, consulté le ).
- « Conseil d’Administration », sur Accor.com (consulté le ).
- « Structure de l'actionnariat », sur Accor.com (consulté le ).
- Olivier Petitjean, « De Paris à Washington, les sociétés du CAC 40 ont dépensé au moins 60 millions d’euros pour influencer les politiques », Basta, (lire en ligne, consulté le ).
- « Fiche Organisation « Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », sur hatvp.fr (consulté le ).
- Christohe palierse, « Accor muscle sa stratégie de marque en misant sur le PSG », Les Échos, (lire en ligne).
- Martine Robert, « Accor multiplie les partenariats pour proposer des expériences exclusives à ses clients », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Dimitri Brouers, RSE et Communication Digitale chez AccorHotels: Les perspectives d’évolution de la démarche RSE du groupe AccorHotels vers une communication plus digitale, Éditions universitaires européennes, (ISBN 978-363952885-5)
- Pierre-Michel Kaufmann et Henry Lang, Paul Dubrule et Gérard Pélisson, affrontements et complicités, Éditions L'Harmattan, (ISBN 978-2343168173)
- Paul-Robert Thomas, Gérard Pélisson et Paul Dubrule : L'harmonie du groupe Accor, Éditions Transversales, (ISBN 978-2915798104)
- Jean-Philippe Bozek, Le bonheur d'entreprendre : De Novotel à Accor, une formidable aventure humaine, Éditions Eyrolles, (ISBN 978-2-212-54774-0)
- (en) Hubert Bonin, « The French Group Accor and Tourism since 1967 - Business Tourism without a Mass Tourism Strategy », dans Luciano Segreto, Carles Manera et Manfred Pohl, Europe at the Seaside: The Economic History of Mass Tourism in the Mediterranean, Berghahn Books, (lire en ligne), p. 144-172
Liens externes
- Ressource relative aux organisations :
- Site du groupe
- Site commercial
- Portail des entreprises
- Portail de l'hôtellerie
- Portail des Hauts-de-Seine