Achille Etna Michallon

Achille-Etna Michallon né le à Paris[1] et mort dans la même ville le [2] est un peintre français.

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Achille-Etna Michallon
Léon Cogniet, Portrait de Michallon (vers 1818-1819),
musée des Beaux-Arts d'Orléans.
Naissance
Décès
(à 25 ans)
Paris
Sépulture
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Élève
Mouvement
Mécènes
Influencé par
Père
Distinctions
Œuvres principales
Démocrite et les Abdéritains

Biographie

Achille-Etna Michallon est le fils du sculpteur Claude Michallon (1751-1799) et de Marie-Madeleine Cuvillon, belle-fille du sculpteur Guillaume Francin, fils de Claude-Clair Francin. Après la mort de sa mère, en 1813, il est élevé par son oncle, Guillaume Francin.

Il est l'un des tenants du paysage historique des années 1780-1830. En 1817, il est le premier lauréat du prix de Rome de paysage historique, institué en 1816 à l’instigation de Pierre-Henri de Valenciennes, dont il est l'élève. Il étudie également dans l'atelier de Jacques-Louis David. Antoine Guindrand est son élève, ainsi que Jean-Baptiste Camille Corot qui reprit de son maître l'attachement à la lumière, la construction de l'espace et le refus de l'anecdotique.

En 1808, un riche prince, Nikolaï Borissovitch Ioussoupov (1750-1831), tombe en admiration devant un tableau de Michallon dans l'atelier de David, le surnomme le « petit Poussin » et lui octroye une pension jusqu'au désastre de Moscou qui réduisit la fortune du prince.

Désireux d'emmener son jeune protégé en Italie pour lui en faire découvrir les trésors, il se voit opposer un refus de sa mère le trouvant trop jeune pour cette expédition.

En 1812, Michallon débute au Salon, et y exposera en 1819 et en 1822, année où il envoie trois tableaux. Il y obtient une médaille d'or, et est médaillé d'or au concours de la ville de Douai. Il part en 1816 à Rome, pensionnaire du Roi, traverse la Suisse, la Lombardie, passe par Florence avant d'arriver à Rome, là ou son père était venu quelques années auparavant. Il descend à Naples et fut subjugué par le travail de Salvator Rosa.

Son prix de Rome lui vaut une commande officielle pour la galerie de Diane à Fontainebleau : La Mort de Roland. De retour en France en 1820, il ouvre son propre atelier, où il compte Corot parmi ses élèves, avec lequel il se rend en forêt de Fontainebleau peindre sur le motif. Bien que peintre néo-classique, Michallon est considéré comme l'un des précurseurs de l'école de Barbizon.

Lors d'un retour d'un séjour à Marlotte, s'étant rendu aux jardin des Plantes pour étudier un cèdre, il se sentit saisit par un mal de gorge qui bientôt descendit sur la poitrine. Une pneumonie l'emporta dans la nuit du 23 au .

La duchesse de Berry et le vicomte Alexandre-Émile Lespine étaient ses plus fervents admirateurs. La succession de la princesse Louis de Croÿ et du vicomte Lespine est une source d'information sur les œuvres de cet artiste.

« Déjà célèbre au sortir de l’enfance
Sur les pas du Poussin la mort vint le saisir
Cinq lustres, onze mois, furent son existence
Mais de son beau talent parlera l’avenir. »

 Oraison funèbre de feu Achille-Etna Michallon, pensionnaire du Roi, peintre en paysage historique, prononcé par V.-A. Vanier, son cousin, le 25 septembre 1822, Paris, Boucher, 1822.

Élèves

Œuvres dans les collections publiques

Expositions

Galerie

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • (en) « Achille Etna Michallon », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  • Raymond Escholier, La peinture française du XIXe siècle, de David à Géricaut, Librairie Floury, 1941.
  • Pierre Caillau-Lamicq, « Achille-Etna Michallon », dans Pierre Miquel, Le paysage français au XIXe siècle, Mantes-la-Jolie, 1975, T. II, p. 75-85.
  • Achille-Etna Michallon, [catalogue de l'exposition], Paris, musée du Louvre, 1994.
  • Blandine Lesage, « Achille-Etna Michallon (1796-1822). Catalogue de l'œuvre peint », dans Gazette des Beaux-Arts, T. CXXX, .
  • Alphonse Mahul, Annuaire nécrologique ou Supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, Année 1822, p. 155-156, Paris, 1823 (lire en ligne).
  • François-Xavier de Feller, Dictionnaire historique : ou histoire abrégée des hommes qui se sont fait un nom par leur génie, leurs talents, leurs vertus, leurs erreurs ou leurs crimes, depuis le commencement du monde jusqu'à nos jours, Lille, L. Lefort, (lire en ligne), p. 154.
  • Charles Weiss, Biographie universelle ou Dictionnaire historique par une société de gens de lettres, t. 4, Paris, Furne, (lire en ligne), p. 178.
  • Antoine-Alexandre Barbier, Louis Barbier et Paulin Pierre de Champrobert, Dictionnaire historique, ou Biographie universelle classique, vol. 7, C. Gosselin, , 3162 p. (lire en ligne), p. 1987.

Iconographie

Liens externes

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