Montpellier

Montpellier  prononcé [mɔ̃.pø.lje] ou [mɔ̃.pe.lje][4],[5]  (en occitan : Montpelhièr [mumpeˈʎɛ]) est une commune française et la préfecture du département de l’Hérault ; elle est le centre d'une métropole. Montpellier se situe en région Occitanie et dans la région historique du Languedoc, sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est. Proche de la mer Méditerranée (11,1 km), la ville a comme voisines Béziers à 69 km au sud-ouest[6] et Nîmes à 52 km au nord-est[6].

Pour la capitale du Vermont, voir Montpelier.

Pour les articles homonymes, voir Montpellier (homonymie).

Montpellier
De haut en bas, de gauche à droite : Place de la Comédie ; Cathédrale Saint-Pierre ; Opéra Comédie  ; Hôtel de préfecture de l'Hérault  ; Château d'eau de la Promenade du Peyrou ; Jardin des plantes de Montpellier ; Quartier néoclassique Antigone

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
(préfecture)
Arrondissement Montpellier
(chef-lieu)
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole
(siège)
Maire
Mandat
Michaël Delafosse (PS)
2020-2026
Code postal 34000, 34070, 34080 et 34090
Code commune 34172
Démographie
Gentilé Montpelliérain, Montpelliéraine
Population
municipale
295 542 hab. (2019 )
Densité 5 196 hab./km2
Population
agglomération
440 896 hab. (2017 [1])
Géographie
Coordonnées 43° 36′ 43″ nord, 3° 52′ 38″ est
Altitude Min. 8[2] m
Max. 119[3] m
Superficie 56,88 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Montpellier
(ville-centre)
Aire d'attraction Montpellier
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Montpellier 1, 2, 3, 4, 5 et Montpellier-Castelnau
(bureau centralisateur)
Législatives 1re, 2e, 3e, 8e et 9e de l'Hérault
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montpellier
Géolocalisation sur la carte : France
Montpellier
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Montpellier
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Montpellier
Liens
Site web montpellier.fr

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Lez, la Mosson, la Lironde, le Rieu Coulon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 le Lez ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Montpellier est une commune urbaine qui compte 295 542 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Montpellier et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Montpelliérains ou Montpelliéraines.

    Montpellier est, par sa population, la septième commune de France et la troisième ville française de l'axe méditerranéen (après Marseille et Nice). Elle est l'une des rares villes de plus de 100 000 habitants dont la population a augmenté de façon ininterrompue, chaque année, depuis 1945. Elle a quasiment triplé sur cette période pour atteindre 290 053 habitants au [7], ce qui en fait la commune la plus peuplée du département de l'Hérault et la deuxième plus peuplée de la région Occitanie après Toulouse. L'unité urbaine de Montpellier compte 440 896 habitants[8], la métropole compte 449 017 habitants[9] et l'aire urbaine 616 296 habitants en 2017[10], soit la 14e de France par sa population. Les habitants sont appelés les Montpelliérains et leur surnom est Clapassièrs ou Clapassencs.

    Depuis les années 1990, Montpellier connaît l'une des plus fortes croissance démographiques du pays. Son aire urbaine a connu la croissance démographique la plus élevée de France depuis l'an 2000. Avec 70 000 étudiants[11], c'est également la ville qui compte le ratio du nombre d'étudiants par habitant le plus élevé de France après Clermont-Ferrand et Poitiers (21 % de la population totale).

    D'abord terre des comtes de Melgueil, qui la donnent en 985 à un certain Guilhem en échange de son dévouement, la seigneurie de Montpellier passe au début du XIIIe siècle à la Couronne d'Aragon  le roi Jacques Ier d'Aragon y nait en 1208  puis au royaume de Majorque, avant d'être achetée en 1349 par le roi de France Philippe de Valois. Revendue en 1365 au roi de navarre, Charles le Mauvais, Montpellier revient définitivement dans le royaume de France en 1383.

    Au début du XVIIe siècle, la défense de la ville fut renforcée par la construction d'une citadelle située au pied du centre historique, qui abrite depuis 1947 le plus grand lycée et collège du département de l'Hérault.

    L'Arbre Blanc et le Lez à Montpellier.

    Géographie

    Localisation

    Cartographies de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La ville se situe dans le Sud de la France, à 10 km à vol d'oiseau (14 km par la route) de la mer Méditerranée sur la commune de Palavas-les-Flots[12] et à 64 km à vol d'oiseau (88 km par la route) du mont Aigoual1 567 m d'altitude[13]) en passant par le village de L'Espérou[14], situé dans le département voisin du Gard.

    Villes notables les plus proches (Distances : à vol d'oiseau / par la route)[15]:
    Paris (594.68 / 748 km)
    Clermont-Ferrand (248.47 / 332 km)
    Lille (784.01 / 965 km)
    Reims (627.16 / 785 km)
    Auxerre (465.92 / 600 km)
    Mende (104.62 / 194 km)
    Lyon (247.68 / 298 km)
    Saint-Étienne (207.15 / 321 km)
    Nîmes (46.09 / 54 km)
    Toulouse (195.12 / 241 km)
    Castres (130.12 / 171 km)
    N Nice (273.73 / 326 km)
    Toulon (176.80 / 234 km)
    Salon-de-Provence (99.54 / 121 km)
    O    Montpellier    E
    S
    Béziers (59.35 / 68 km)
    Carcassonne (129.99 / 148 km)
    Narbonne (84.64 / 93 km)
    Sète (27.37 / 32 km)
    Perpignan (128.92 / 153 km)
    Mer Méditerranée (Villeneuve-lès-Maguelone-Plage) (12.31 / 21,08 km) Marseille (129.09 / 172 km)
    Mer Méditerranée
    (Carnon-Plage)
    (10.95 / 15,59 km)

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Montpellier
    (Distances : à vol d'oiseau / par la route)[16].
    Montferrier-sur-Lez (6.27 / 9,70 km)
    Grabels (7.61 / 8,61 km)
    Prades-le-Lez (9.70 / 12,94 km)
    Clapiers (5.12 / 9,01 km)
    Castelnau-le-Lez (4.29 / 7,64 km)
    Saint-Aunès (7.67 / 10,97 km)
    Juvignac
    (5.37 / 5,83 km)
    Mauguio
    (10.73 / 15,64 km)
    Saint-Jean-de-Védas (5.70 / 6,61 km)
    Villeneuve-lès-Maguelone
    (8.80 / 11,19 km)
    Maurin
    (5.64 / 8,42 km)
    Boirargues (4.31 / 6,74 km)
    Lattes (5.48 / 7,73 km)

    Géologie et relief

    Montpellier est proche de la mer Méditerranée, dans le Sud-Est du département de l'Hérault dont le territoire est défini comme un amphithéâtre ouvert à la mer, bordé par les Cévennes au nord-est et le Haut-Languedoc au nord-ouest.

    Montpellier, vu par le satellite Spot.

    Culminant à 57 mètres à la place du Peyrou (ancienne place Royale où trône la statue équestre de Louis XIV), la ville a commencé à se développer sur deux collines : Montpellier et Montpelliéret. Certaines rues sont donc à forte dénivellation. La ville est surnommée : Lo Clapàs, « le tas de pierres » en occitan, en raison de son matériau de construction de base, la pierre de Castries, qui est un calcaire coquillier, blanc crème à l'origine mais qui adopte une patine dorée en vieillissant.

    Le territoire actuel s'étend jusqu'à des collines qui dominent l'ancienne ville : le Lunaret, Montmaur et le Plan-des-Quatre-Seigneurs au nord, le quartier de la Mosson (divisé en deux sous-quartiers : La Paillade et les Hauts-de-Massane) au nord-ouest, culminant à près de 110 mètres d'altitude[3] au château d'eau de la Paillade.

    Le pli de Montpellier, visible en rive gauche de la Mosson, près du quartier de la Paillade.

    En rive gauche de la Mosson, pseudo-fleuve côtier[Note 1] qui sépare à cet endroit le quartier de la Paillade (Montpellier) de celui de Fontcaude (Juvignac), une manifestation du « pli de Montpellier » est visible, à proximité du parc Sophie Desmarets[17].

    Le paysage local est surtout marqué par le pic Saint-Loup (658 m), situé à 25 kilomètres au nord de la ville de Montpellier et visible à de nombreux endroits de l'agglomération, comme la promenade du Peyrou, ainsi que de la terrasse du toit du Corum au bout des allées de l'Esplanade.

    Le territoire communal s'étend sur 5 688 hectares, soit la 724e commune de France par sa superficie (sur 36 682)[18]. Bien qu'elle ne soit pas la commune la plus étendue de la région ni du département, la superficie est néanmoins plus importante que Lyon (4 787 ha), Lille (3 483 ha) ou Bordeaux (4 936 ha). Le territoire communal est urbanisé au presque trois cinquièmes, mais cette urbanisation est en forte croissance. Le reste du territoire communal est composé d'espaces verts, d'espaces naturels protégés (rives du Lez, parc zoologique de Lunaret et bois de Montmaur) et de zones agricoles.

    Environ 360 ha de terrains sont encore à dominante agricole, principalement plantés en céréales et vignes. Ses principales localisations sont à l'est (Montaubérou, Valédeau et Flaugergues), au sud de l'autoroute A9 (Méjanelle, Mogère, Première écluse), au nord (Plan des 4-Seigneurs, domaine de La Valette), à l'extrême sud (Petit-Grès) et à l'ouest (Mas Nouguier, Château-Bon, Bionne, Rieucoulon).

    Hydrographie

    Montpellier, vu depuis les bords du Lez, une journée d'hiver.

    Montpellier est traversée par cinq cours d'eau : la Mosson[Note 1], qui borde la commune à l'ouest et au sud, un de ses ruisseaux affluents, le Rieu Coulon, le Verdanson et, à l'est, le Lez et la Lironde (qui prend sa source dans le quartier du Millénaire, dans le jardin de la Grande Lironde[19]).

    Montpellier s'étend en direction du rivage maritime avec la création de nouveaux quartiers à l'est puis au sud du centre-ville (successivement Antigone, Richter puis Port Marianne), et sous l'impulsion de Georges Frêche, qui a déclaré en 1977 vouloir faire de Montpellier « la façade maritime entre Gênes et Barcelone ».

    Climat

    Débordement du Lez, le .

    Le climat de Montpellier est typiquement méditerranéen. Il en découle des températures assez douces (15,2 °C en moyenne[20]), un ensoleillement parmi les plus élevés de France avec seulement 33 jours sans soleil par an[21], une durée de 7 h 22 min par jour en moyenne, largement supérieur à la moyenne française de 4 h 46 min[22]; et des jours de précipitations peu nombreux (moins de 60 par an[20]), mais des averses parfois violentes, notamment en automne de septembre à décembre lors des épisodes méditerranéens ou cévenols, causant fréquemment des inondations dans les points bas de la ville (en moyenne, deux ou trois épisodes par an). À ce jour, au niveau des records, on relèvera les 320 mm tombés le dans le centre de Montpellier et, le , les 299,5 mm enregistrés à l'aéroport de Montpellier où est située la station météorologique de Fréjorgues.

    Au contraire, l'été est souvent aride avec seulement quelques précipitations au mois d'août liées aux orages. Juillet est le mois le plus chaud avec une température moyenne de 24,1 °C et janvier est le mois le plus froid avec une température moyenne de 7,2 °C. Le record de température maximale mesuré à la station météo de Fréjorgues est de 43,5 °C le [23] et le record de froid est de −17,8 °C le . Ce , Montpellier dépasse son ancien record de +5,8 °C, ce qui marque un record également puisque c'est la deuxième amplitude la plus élevée au monde entre ancien et nouveau record[24]. Néanmoins, la proximité de la mer favorise l'installation d'une brise marine qui tempère les excès thermiques, en été et en hiver, et qui se ressent davantage en approchant du littoral. Ainsi, les températures relevées à la station météo de Fréjorgues, éloignée de la ville et à proximité de la mer, ne sont pas toujours représentatives de celles que connaît la plupart des montpelliérains. Par exemple, lors du record de chaleur du , la station météo de Saint-Jean-de-Védas implantée dans des conditions plus proches de celles du centre-ville a enregistré jusqu'à 44,5 °C, soit 1 degré de plus qu'à Fréjorgues, ce qui est très fréquent en été.

    Les chutes de neige sont rares, même s'il est courant d'observer quelques gelées blanches. Elles peuvent cependant être importantes lorsque des précipitations diluviennes venues de la mer sont confrontées à une masse d'air froide. Ainsi 20 centimètres de neige ont déjà été relevés dans la ville le ou le , et de 30 à 40 cm le [réf. nécessaire].

    Le climat de Montpellier, comme celui de la plupart des villes situées à proximité de la mer, se caractérise également par une sensation de chaleur souvent bien supérieure à la température mesurée, notamment au cours des mois de août à octobre, la mer Méditerranée étant relativement chaude à cette période, les vents marins apportent un air humide et chaud sur le littoral. Ainsi, la température ressentie est régulièrement supérieure de 4 à 8 °C. À titre d'exemple, le à 19 heures, on calculait un indice de chaleur (humidex) de 29 alors que la température n'était que de 22,4 °C. Cette différence crée souvent une sensation de bien-être, mais peut parfois faire ressentir un grand inconfort comme lors de l'épisode caniculaire de 2003, lors duquel il a été calculé un indice de chaleur supérieur à 30 pendant la quasi-totalité des nuits du mois d'août.

    À l'inverse, le mistral et la tramontane, vents provenant respectivement du nord-est et nord-ouest, assèchent l'air et s'accompagnent souvent d'une sensation de refroidissement éolien (Windchill), avec un ressenti souvent négatif en hiver, mais parfois, la tramontane, par effet de foehn sur les Cévennes, fait monter la température, généralement de façon importante et très rapide, en été comme en hiver, de jour comme de nuit. En outre, relativement protégée par l'avancée des reliefs cévenols et se situant entre les couloirs respectifs du mistral et de la tramontane que sont la vallée du Rhône et la plaine de l'Aude, Montpellier est la ville la moins ventée du golfe du Lion.

    Neige sur la ville
    Statistiques 1981-2010 et records Station MONTPELLIER-AEROPORT (34) Alt: 1m 43° 34′ 30″ N, 3° 57′ 48″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,8 3,3 5,9 8,7 12,5 16 18,9 18,5 15 11,9 6,8 3,7 10,4
    Température moyenne (°C) 7,2 8 10,9 13,4 17,2 21,2 24,1 23,7 20 16,2 11,1 7,9 15,1
    Température maximale moyenne (°C) 11,6 12,8 15,9 18,2 22 26,4 29,3 28,9 25 20,5 15,3 12,2 19,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15
    28.1947
    −17,8
    05.1963
    −9,6
    07.1971
    −1,7
    06.1970
    0,6
    04.1967
    5,4
    10.1956
    8,4
    07.1962
    8,2
    09.1955
    3,8
    29.1972
    −0,7
    23.1974
    −5
    28.1985
    −12,4
    27.1962
    −17,8
    1963
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21,2
    28.2002
    23,6
    22.2019
    27,4
    18.1997
    30,4
    08.2011
    35,1
    28.2006
    43,5
    28.2019
    37,5
    17.1990
    37,7
    04.2017
    36,3
    25.1983
    31,8
    02.1997
    27,1
    03.1970
    22
    12.1961
    43,5
    2019
    Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
    Précipitations (mm) 55,6 51,8 34,3 55,5 42,7 27,8 16,4 34,4 80,3 96,8 66,8 66,7 629,1
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 5,5 4,4 4,7 5,7 4,9 3,6 2,4 3,6 4,6 6,8 6,1 5,6 57,8
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 2,9 2,8 1,9 2,8 2,5 1,6 0,9 1,8 2,9 4 3 2,9 30
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,5 1,6 1 1,8 1,2 0,8 0,4 1,1 2,2 2,7 1,8 2,1 18,2
    Nombre de jours avec neige 0,7 0,4 0,1 0 0 0 0 0 0 0 0,1 0,2 1,5
    Nombre de jours avec grêle 0,1 0,1 0 0,1 0 0 0,1 0,1 0 0,1 0,1 0 0,7
    Nombre de jours d'orage 0,6 0,2 0,4 1,2 2,3 2,9 2,4 3,9 3,8 2,2 1,4 0,5 21,8
    Nombre de jours avec brouillard 1,5 2,2 2,1 1,3 1,2 0,8 1,4 1,4 2,1 1,8 1,5 1,9 19,3
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 34154001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Pluie
    (j/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835Non connu162550
    Montpellier 2 6686295822219
    Paris 1 66263711112178
    Nice 2 724733611271
    Strasbourg 1 693665114262851
    Brest 1 5301 21015971276
    Bordeaux 2 03594412433169

    Voies de communication et transports

    Accès routiers

    L'autoroute A750 en direction de Montpellier.

    Montpellier se situe en bordure des autoroutes A9 et A709. Sur l'A709, qui sert de périphérique à la métropole, cinq sorties lui sont attribuées : Montpellier Nord-Est (Vendargues), Montpellier Est, Montpellier Sud, Montpellier Ouest et Montpellier Sud-Ouest (Saint-Jean-de-Védas). Le trafic est souvent ralenti aux heures de pointe (8 h à 9 h ; 12 h à 14 h et 17 h à 19 h) car l'autoroute est gratuite entre Baillargues à l'est et Saint-Jean-de-Védas à l'ouest, et est donc utilisée par les habitants de la métropole comme une rocade.

    Le , l'ancien tronçon de l'autoroute A9 traversant l'agglomération a été renommé A709 sur 23 km, la nouvelle portion de l'autoroute A9 passant à quelques centaines de mètres plus au sud par une nouvelle section de 12 km à 2 × 3 voies ayant ouvert le même jour.

    Montpellier est également desservie par l'A75 (Clermont-Ferrand - Béziers) via l'A750, autre autoroute de 25 km destinée à prolonger l'A75 vers Montpellier. Elle démarre sur la commune de Ceyras, près de Clermont-l'Hérault, pour se terminer à Grabels et se prolonger par la RN109 en 2 × 2 voies jusqu'à l’Avenue de la Liberté, l'axe entrant dans la ville à l'ouest.

    Circulation urbaine

    Selon une étude réalisée par un fabricant de GPS (TomTom) en 2015, Montpellier est la 6e ville la plus embouteillée de France. Cela s'explique notamment par sa forte croissance démographique, sa situation aux abords de l'A9, et la concentration des pôles d'activités à quelques endroits de la ville (Millénaire, Agropolis et Garosud) qui sont faiblement desservis par les transports en commun.

    Depuis l'été 2004, la quasi-totalité du centre historique est une zone piétonnière et n'est accessible qu'aux riverains motorisés et aux livreurs (à des heures fixes et principalement la nuit). Il est donc préférable de stationner aux extrémités de la ville dont seize parkings ont été aménagés à proximité des lignes de tramways ou de venir en train (Gare Saint-Roch) et d'utiliser les transports en commun (TAM) qui semblent être la meilleure solution pour se déplacer.

    Les axes routiers les plus saturés aux heures de pointes sont le boulevard Gambetta, la rue Anatole-France, le tunnel de la Comédie, l'avenue Pierre Mendes-France, les abords du lycée Jean Mermoz et du Corum, l'avenue de la Justice, le rond-point de la Lyre, ainsi que tous les accès à l'autoroute.

    Le déplacement à vélo est de plus en plus courant à Montpellier, dont la métropole possède environ 160 km de pistes cyclables[25].

    Transports urbains

    La société TAM organise le réseau de transports publics de la métropole de Montpellier (tramway autobus, vélos en libre-service, automobiles partagées) ainsi que plusieurs parcs de stationnement. Certains services sont assurés avec les matériels et personnels de TAM, d'autres sont sous-traités à des entreprises privées, ou délégués à l'opérateur de la région Occitanie : Hérault-Transport/LIO Transport

    La ville de Montpellier est desservie notamment par :

    • 1 la ligne 1 du tramway (MossonOdysseum), inaugurée le [26], relie La Paillade au nord-ouest à la zone commerciale Odysseum à l'est, elle passe par les hôpitaux et facultés au nord, puis en bordure du centre historique (Corum, place de la Comédie), par la gare SNCF et les quartiers Antigone et Richter. Elle a été prolongée en vers l'extension de la zone commerciale et ludique d'Odysseum. Lors de sa création, cette ligne fit notamment parler d'elle pour l'esthétique de son habillage créé par les stylistes Élisabeth Garouste et Mattia Bonetti (bleu marine avec des silhouettes blanches d'hirondelles) et par son passage sur les terrasses de café de la place de la Comédie ;
    • 2 la ligne 2 du tramway (Saint-Jean-de-VédasJacou), qui relie les communes périurbaines de Jacou, Castelnau-le-Lez et Saint-Jean-de-Védas, en longeant le centre-ville selon un axe nord-est / sud-ouest. La ligne est à voie unique à ses extrémités. Son inauguration a eu lieu le . Sa décoration extérieure évoque les « papiers peints à grosses fleurs » des années 1970 ;
    • 3 la ligne 3 du tramway (JuvignacPérols/Lattes), qui part de la commune de Juvignac à l'ouest pour rejoindre, en traversant les quartiers ouest et sud de Montpellier puis se séparant en deux branches, les communes de Lattes et Pérols au sud-sud-est. Sa livrée multicolore « fonds marins » est conçue par Christian Lacroix. Les travaux ont commencé en , et la ligne est en service depuis le  ;
    • 4 la ligne 4 du tramway (circulaire (Montpellier)) reprend certaines portions des lignes 1, 2 et 3, et effectue le tour complet du centre-ville de Montpellier. Sa livrée est conçue par Christian Lacroix et a pour thème le siège de Montpellier par Richelieu, d'où sa robe dorée évoquant le feu des canons et l'art baroque de l'époque. Elle est mise en service depuis le et l'extension permettant son bouclage a été mise en service en  ;
    • 36 lignes de bus TAM (lignes de bus de Montpellier), complétées par une dizaine de lignes départementales Hérault Transport, desservent les quartiers de Montpellier et les communes de la métropole, dont deux lignes nocturnes : la ligne « La Navette » circulant jusqu'à 1 h et l'« Amigo », qui assure la liaison entre les boîtes de nuit de la métropole et les quartiers centraux et universitaires de la ville. Le succès de cette dernière lui a valu d'être doublée[27];
    • le service de vélos en libre-service Vélomagg' compte 50 stations et 1 200 vélos dont 550 en location courte durée et 600 en location longue durée. Ce système ne s'appuie pas sur de la publicité et est géré par la métropole ;
    • le service de voitures en libre-service Modulauto compte 19 stations à Montpellier ;
    • le service de vélo-taxi Happymoov qui propose un système de transport en porte à porte dans le centre piéton, ainsi que des visites commentées de l’Écusson.

    Transports ferroviaires

    Montpellier a été l'une des premières villes de France à disposer d'un chemin de fer le , avec l'ouverture de la ligne Montpellier – Cette (aujourd'hui Sète), alors qu'il n'existe à cette date qu'un total de 250 kilomètres de ligne.

    La principale gare de Montpellier est la gare Saint-Roch, baptisée ainsi en . Elle permet notamment d'effectuer le trajet de Montpellier à Paris-Gare-de-Lyon par TGV en 3 h 25 min, depuis la dernière extension de la ligne à grande vitesse (LGV Méditerranée) en 2001. En , s'ajoute la nouvelle gare de Montpellier-Sud-de-France, implantée sur le contournement Nîmes – Montpellier (ouvert dès pour les trains de marchandises) ; en raison de sa position excentrée, de ses faiblesses initiales en termes de desserte et d'intermodalité, ainsi que de son coût (et de son financement), son utilité reste contestée.

    À la fin des années 2010, la poursuite de la ligne à grande vitesse jusqu'à Perpignan reste à l'état de projet en raison de décisions ministérielles successives. Il est en concurrence avec le tronçon Narbonne – Toulouse (puis Bordeaux), mais surtout avec le tronçon Bordeaux – Saint-Sébastien (Espagne).

    Depuis 2013, la coopération internationale Renfe-SNCF permet l'utilisation du TGV espagnol pour relier Montpellier aux villes de Figueras, Gérone, Barcelone et Madrid[28].

    Par ailleurs, de la fin du XIXe siècle au début de la seconde moitié du XXe siècle, Montpellier a été le terminus de plusieurs des lignes de la Compagnie des chemins de fer d’intérêt local du département de l’Hérault, gérées par le conseil général, dont le célèbre « Petit Train de Palavas ».

    Transports aériens

    Montpellier bénéficie d'un aéroport millionnaire en passagers (aéroport Montpellier-Méditerranée encore appelé Montpellier Fréjorgues son ancien nom), installé sur la commune de Mauguio à une dizaine de kilomètres du centre-ville et qui dessert de nombreuses villes européennes ainsi que certaines villes du Maghreb. En , la compagnie Air France a ouvert à Montpellier sa 5e ligne « navette » après Bordeaux, Marseille, Nice, Toulouse.

    Urbanisme

    Typologie

    Montpellier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[29],[30],[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[32] et 440 997 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[33],[34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[35],[36].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (84,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (58,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,2 %), cultures permanentes (2,1 %), terres arables (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), forêts (0,2 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Le centre historique de Montpellier est appelé l'Écusson. Ce nom est dû à sa forme en écu, bouclier médiéval et symbole héraldique. Ce centre historique reste très fortement marqué aujourd'hui dans le bâti montpelliérain car il est resté le cœur de la ville depuis le début du XIIIe siècle, et n'a pas subi de fortes destructions (hormis celles des églises lors des guerres de religion) contrairement aux faubourgs qui ont été détruits de nombreuses fois et intégralement du XIVe au XVIIe siècle. Il est limité par une série de boulevards qui suivent le tracé des anciennes murailles de la ville, comme c'est le cas de la majorité des villes européennes. De ces puissantes fortifications jamais prises, démantelées en partie sur ordre de Richelieu après le siège de 1622, il ne reste que deux éléments notables :

    • la tour de la Babotte fut longtemps un observatoire astronomique. Elle permet d'accéder à la vieille ville, près des quartiers anciennement bourgeois. À l'origine, cette tour était semblable à la tour des Pins et n'était même pas percée d'une porte. Dans son ombre se trouvaient d'importantes étuves[Note 4] de la ville ;
    • la tour des Pins, qui servit successivement de refuge pour les catholiques pendant les guerres de religion, de prison pour femmes au XIXe siècle, et de centre de dépôt des archives municipales jusqu'en 2000. Elle est aussi l'objet d'une des prophéties (centuries) de Nostradamus. L'astrologue annonça que Montpellier périrait par les flammes le jour où les pins coiffant cette tour disparaîtraient. Cette prédiction a été prise en considération lors de la dernière restauration de l'édifice, qui impliquait l'arrachage desdits pins : la ville n'a pas manqué d'y installer quelques thuyas en pots.

    La porte située au débouché de la rue de l'Université (porte de la Salinière) n'est pas médiévale ; les portes d'enceinte médiévales étaient toujours surmontées de tours. Elle a été bâtie à la fin du XVIIIe siècle par souci esthétique et en souvenir. Au XVIIe siècle, sur cette même ligne de l'ancienne fortification, est bâti l'Arc de Triomphe ouvrant la vieille ville sur les jardins du Peyrou, qui remplace lui aussi l'ancienne porte médiévale.

    L'extrême centre de l'écusson a été bâti en « circulade » (rues Rebuffy, du Bayle, du Petit-Scel, Philippy…).

    Avec près de 60 ha, le centre historique de Montpellier est une des plus grandes zones piétonnes d'Europe.

    Le nombre de monuments connus de la ville, étonnamment faible eu égard à la richesse de son histoire, tient au fait qu'il a été largement ignoré et par conséquent très peu mis en valeur. Tous les anciens châteaux et palais que comptait la ville ont disparu, la plupart du temps détruits volontairement par les habitants ; le principal palais se situait à l'emplacement du palais de justice. La grande richesse de Montpellier réside donc surtout dans l'ensemble de son bâti : la grande majorité des bâtiments de l'Écusson est d'origine médiévale, et même si très peu n'ont pas été remaniés depuis le Moyen Âge, il suffit d'ouvrir les yeux pour voir encore présentes dans les murs des dizaines de fenêtres de forme typiquement médiévale et des centaines de salles voûtées dont une bonne part sont également d'époque médiévale. La quasi-totalité des bâtiments du centre sont, sur des bases médiévales solides, d'époque moderne.

    On peut mentionner parmi les plus beaux endroits et éléments patrimoniaux de Montpellier :

    • l'hôtel Jacques-Cœur, siège du Musée languedocien, bâtiment du XVe siècle aux superbes poutres peintes augmenté d'un escalier monumental au XVIIe siècle. Le musée possède d'ailleurs un grand nombre d'objets historiques de première importance ;
    • la cathédrale Saint-Pierre, toujours debout malgré toutes les attaques qu'elle a subies, remonte au XIVe siècle. Son célèbre porche est unique. La partie restante du cloître du monastère qui y est encore accolée est sublime ;
    • la rue du Bras-de-Fer, aussi bien dans son ensemble que pour le fameux bras qui remonterait au XVe siècle ou son arc médiéval ;
    • l'hôtel de Varennes qui comporte de nombreux éléments architecturaux médiévaux nettement repérables ;
    • le mikvé médiéval (ou bain rituel hébraïque) qui remonte à la fin du XIIe siècle. Avec sa synagogue et d'autres locaux attenants, l'ensemble ainsi formé est unique en Europe. Le site fait l'objet de fouilles archéologiques ;
    • l'aqueduc Saint-Clément dénommé « Les Arceaux » à son arrivée à Montpellier, construit par Henri Pitot (1695-1771), restaurateur du pont du Gard et inventeur du tube portant son nom.

    Quartiers

    La place de la Comédie illuminée pour Noël.

    Depuis 2001, la commune de Montpellier est officiellement divisée en sept quartiers, eux-mêmes divisés en sous-quartiers. Chacun est doté d'un conseil de quartier et d'un adjoint au maire délégué.

    • Le quartier Montpellier-Centre regroupe le centre historique, l'Écusson qui tire son nom de sa forme d'un écu ancien. Il est le cœur historique et économique de la ville de Montpellier et concentre la majeure partie de l'activité professionnelle. On y trouve de nombreux espaces commerciaux et culturels : l'ancien grand lycée impérial (actuel lycée Joffre), la faculté de médecine et la faculté de droit, ainsi que des lieux de vie nocturne. Le quartier de la Gare est le point névralgique du système de transports de la ville. Il est desservi par les quatre lignes de tramway et plus de la moitié des lignes de bus de la métropole. En plus du centre historique, on y trouve les sous-quartiers des Beaux-Arts, des Aubes, Antigone, Comédie, Gares, Gambetta, Figuerolles, des Arceaux et Boutonnet ;
    • le quartier Croix-d'Argent se situe au sud-ouest de la ville de Montpellier et connaît une croissance importante avec le développement de la zone de l'Ovalie ;
    • le quartier Les Cévennes, majoritairement résidentiel, accueille les classes moyennes de Montpellier, excepté le Petit Bard qui reste un quartier particulièrement défavorisé ;
    • le quartier Mosson, situé à la périphérie nord-ouest de la ville, a longtemps été le plus pauvre de Montpellier. Aujourd'hui, le développement exponentiel des Hauts-de-Massane, quartier résidentiel accueillant des classes moyennes, et un réaménagement progressif du quartier de la Paillade (création d'espaces verts et mise en service de deux lignes de Tramway) ont légèrement amélioré les conditions de vie de ses habitants, mais le fort contraste avec les autres quartiers de la ville apparaît clairement ;
    • le quartier Hôpitaux-Facultés est essentiellement résidentiel et accueille aussi de nombreuses infrastructures universitaires et de grands espaces publics (parc zoologique de Montpellier, palais des sports…), il comporte plusieurs sous-quartiers (syste et Plan des Quatre Seigneurs) ;
    • le quartier Port-Marianne, bâti sur la rive gauche du Lez, ce quartier était encore inexistant il y a cinquante ans puisqu'il était principalement composé d'habitations individuelles (notamment dans le quartier de La Pompignane) et de vignobles. Il est en pleine expansion depuis l'impulsion donnée par la mairie de Georges Frêche. Des infrastructures commerciales s'y développent massivement et de nombreux immeubles y sont en construction. Trois des quatre lignes de tramway de la ville y circulent et rendent attractifs les espaces commerciaux qui s'y développent. Au-delà de Port Marianne, il comporte plusieurs sous-quartiers (La Pompignane, Millénaire et Grammont)
    • le quartier Prés d'Arènes est situé au sud-est de Montpellier est essentiellement résidentiel. L'autoroute A9 et la voie rapide Montpellier-Carnon en font une « porte d'entrée » de Montpellier.

    Nouveaux quartiers et ZAC

    Le centre commercial du quartier Antigone.
    Le bassin Jacques Cœur situé dans le quartier Port Marianne.

    Du fait de sa forte croissance démographique, la ville a fait d'énormes acquisitions foncières au cours des dernières décennies, développant la ville vers le sud et la mer. Ce sont des quartiers entiers qui sortent de terre au fil des années. La mairie conçoit ces nouveaux quartiers sous forme de ZAC (zone d'aménagement concertée).

    La ville a notamment vu un bon nombre de ces ZAC s'installer dans le quartier Port Marianne :

    • parc Marianne, Jacques-Cœur, Richter, Jardins de la Lironde (ZAC de 40,6 ha livrée autour de 2008[38]), Consuls de mer, Odysseum, Hypocrate… À terme, 20 000 logements seront construits d'ici à 2015 sur l'ensemble de ce quartier, qui est appelé à étendre le centre-ville vers le sud. D'autres aménagements de grande envergure sont aussi à inscrire dans ce quartier tels que la nouvelle mairie, le réaménagement de l'avenue de la Mer, récemment renommée avenue Raymond-Dugrand (partie Montpellier) et avenue Georges-Frêche (partie Lattes), (faisant partie du projet Écocité) qui constitue l'axe majeur de l'entrée stratégique de la ville depuis les plages héraultaises avec en son centre la ligne 3 mise en service en , ou encore Odysseum, énorme pôle ludique et commercial à l'américaine, desservi par la ligne 1 du tramway, on y trouve un planétarium-aquarium, une patinoire, un multiplexe, un mur d'escalade, de nombreux restaurants, un théâtre en plein air, et un grand centre commercial avec un hypermarché.

    On peut également y noter les ZAC Rive-Gauche de 9 ha dont 2 d'espaces verts, livrée à partir de 2013, et la Zac République, en projet, qui vont venir continuer de développer le quartier dans les années à venir.

    • le centre-ville aussi évolue, avec les ZAC Saint-Charles, Nouveau Saint-Roch (8 ha[38]), qui consistent en un réaménagement du quartier de la gare Saint-Roch, avec une extension et un agrandissement de la gare, ainsi que la construction d'un nouveau parc public de 1,5 hectare, 1 500 logements, des bureaux, un théâtre…

    En 2011, la mairie a pris place dans le quartier Port Marianne et il est prévu un renouvellement urbain du secteur de la mairie/Polygone, avec une tour écologique de 100 m de haut, un nouveau passage entre la Comédie et Antigone ainsi qu'un îlot de tours comprises entre 10 et 15 étages. L'îlot Du-Guesclin aux abords du viaduc du tramway dans ce même quartier devrait également faire peau neuve avec de nouveaux immeubles et aménagements ; le but du projet vise également à créer une cohérence et une continuité urbaine entre la Comédie, le Polygone, et la gare[39].

    • On peut aussi noter à l'ouest de la ville les ZAC Malbosc, livrée en 2010[38] ; Coteaux ; les Grisettes, livrée à partir de 2010[38] ; Ovalie, une Zac de 35 ha dont 3 d'espaces verts, qui se construit autour du nouveau stade de rugby Yves-du-Manoir, qui sera traversée par la future ligne 5 de tramway ; Pierres-Vives, décidé par le conseil général de l'Hérault, aux portes de la Paillade, qui accueille le bâtiment très design et moderne des archives départementales et qui s'entoure d'un tout nouveau quartier[40];
    • la requalification du quartier Prés d'Arènes a aussi été décidée avec la ZAC de la Restanque ; ce quartier devrait être totalement reconstruit sur vingt ans, l'ancienne zone industrielle deviendra alors un éco-quartier desservi par la ligne 4 du tramway d'environ 8 000 logements, 50 000 m2 de bureaux et 10 000 m2 de commerces[41];
    • le projet de fusion des universités montpelliéraines en campus « Montpellier-Sud de France », qui va radicalement métamorphoser le quartier Hôpitaux-Facultés puisque cette fusion entraîne des projets urbanistiques tels que la restauration de locaux, la destruction d'autres, la construction de nouveaux logements étudiants, de commerces, le recouvrement de la route de Mende et, dernièrement, la ligne 5 du tramway en projet desservirait le campus[42];
    • à tous ces projets s'ajoute aussi la construction de la ligne TGV Nîmes - Montpellier, avec la construction de la seconde gare TGV au sud de la ville (Montpellier-Sud) ; la ligne TGV Montpellier – Perpignan est aussi à l'étude. Le dédoublement de l'A9 entre Saint-Jean-de-Védas et Vendargues et la construction des rocades est, nord et ouest afin que Montpellier dispose d'un véritable périphérique. La construction d'un quartier d'affaires est prévu autour de la nouvelle gare TGV et sera desservi par la prolongation de la ligne 1 du tramway. Le quartier Cambacérès[43] déploiera 300 000 m2 de bureaux sur un périmètre de 350 ha. Il comprendra un pôle tertiaire supérieur, destiné à accueillir des activités de service, des sièges d’entreprise et des PME-PMI et un campus créatif qui mettra en synergie les forces vives, innovantes et entrepreneuriales du territoire.

    Logement

    Montpellier comptait 160 133 logements en 2014, avec 142 933 résidences principales, 4 820 secondaires ou occasionnelles et 12 380 résidences vacantes. Le nombre de logements HLM loués vides était de 22 414 ou 15,7 % des résidences principales. Le Ministère de la Cohésion des territoires compte, en 2016, 30 250 logements sociaux au total, ce qui représente 22,2 % de tous les logements, au-dessous du seuil légal déterminé par la loi SRU[44],[45]. De même, en 2009, il y avait 146 567 logements dans la commune, dont 5 320 résidences secondaires et logements occasionnels et près de 13 000 logements vacants[46]. Dans les années 1960, le nombre de logements total était trois fois moins élevé (56 274 logements en 1968). Près de 85 % des logements sont des appartements[46]. On compte en moyenne 3 pièces par résidence principale[46]. Il faut admettre que le logement est particulièrement cher à Montpellier et, de surcroît, les impôts locaux en font l'une des villes les plus chères de France (mis à part la périphérie nord-ouest et sa ZUP populaire). Depuis l'adoption de la loi Alur par décret no 2013-392 du , la ville de Montpellier est l'une des 29 communes de l'Hérault catégorisée en zone tendue[47].

    Toponymie

    La première mention connue du nom de Montpellier figure dans un document conservé aux archives municipales de cette ville. Il s’agit de l'acte de donation, daté de 985, d'un mont situé entre Lez et Mosson, par le comte et la comtesse de Mauguio, à Guilhem Ier de Montpellier. À cette date, quelques mas de cultivateurs sommairement implantés y formaient déjà une manse. Le nom du mont y apparaît sous la forme latinisée de Monte pestellario[48],[49]. On en relève par la suite d'autres attestations, sous les formes latinisées ou romanes : Montempestellarium vers 1076, Montpestlier, de Montepessulano en 1090, de Montepislerio au XIe siècle, Montpestler en 1103, etc.[48] ; la première apparition de la graphie actuelle Montpellier date de 1370 environ[48]. On ne mentionnera que pour mémoire certaines formes latinisées fantaisistes telles que Mons Pistillarius « mont des épices », ou encore Mons Puellarum « mont des pucelles »[50], qui n'apportent rien d'un point de vue historique.

    Le premier spécialiste à avoir proposé une interprétation plausible du toponyme de la ville est Hermann Gröhler, qui y a vu  comme la plupart de ses confrères par la suite  l'appellatif mont suivi d'un adjectif qualificatif en -ier, latinisé dans les textes en -arius ou -arium. Les divergences de vues entre les nombreux spécialistes qui se sont penchés sur la question reposent sur l'analyse de ce second terme.

    Hermann Gröhler lui-même y voit le produit du latin °pestellum, variante phonétique non attestée et simplement postulée du mot pastellum « guède, pastel » (Isatis tinctoria)[51]. Selon cette analyse, le mons pestellarius serait donc « le mont où pousse le pastel ». Cette interprétation sera par la suite adoptée par Albert Dauzat et Charles Rostaing, qui la préfèrent à la suivante[52].

    Auguste Vincent l'identifie à l'ancien français pestiel, pestel « pilon », et y voit donc une métaphore d'après la forme, « le mont en forme de pilon »[53]. Cette vision des choses n'est pas vraiment confirmée par la topographie des lieux.

    Charles Camproux a une tout autre approche en 1974, et voit dans l'élément -pellier un dérivé gallo-romain en -arius > -ier d'une racine pré-indo-européenne °pel- « colline »[54]. Cette interprétation se fait en contradiction avec les formes les plus anciennes du nom, qui sont toutes en pest(e)l- et non en °pel(l)-. Malgré tout, Charles Rostaing, confrère et disciple d'Albert Dauzat, adopte ce nouveau point de vue dans le Supplément qu'il a apporté au Dictionnaire de ce dernier[55]. Cette analyse est également reprise en quelques mots par Bénédicte et Jean-Jacques Fénié en 1997[56], qui l'abandonnent pour adopter l’explication de Dauzat et Rostaing en 2002[57].

    La dernière tentative d'explication est celle d'Ernest Nègre, qui identifie comme Auguste Vincent le radical au mot pestel, mais avec le sens que ce terme a eu en ancien occitan, à savoir « loquet, verrou », ou encore à celui de verbe pestelar « verrouiller ». Il propose alors le sens global de « mont qui peut être fermé au verrou »[48] (où il faut sans doute comprendre « forteresse sur un mont »). Mais peut-être, dans cette optique, peut-on simplement considérer le sens de « mont-verrou », « mont qui verrouille », comme c'est le cas pour Montfermeil (Seine-Saint-Denis), le fermeil ou fermail étant le « fermoir », c'est-à-dire le château ou la forteresse qui verrouille un domaine[58]. Avec un sens similaire, on peut également citer Montgradail (Aude), dont le nom est formé sur garde « forteresse »[58].

    Le nom occitan de la ville est Montpelhièr, mais elle est localement surnommée Clapas ou Lo Clapàs, « l'amoncellement rocheux ». C'est pourquoi les Montpelliérains sont parfois appelés Clapassiencs ou Clapassièrs. À noter que ce surnom est à l'origine du nom du chaos de Montpellier-le-Vieux, dont le nom occitan est lo Clapàs Vièlh (littéralement, le vieil amoncellement rocheux, ce qui correspond à l'aspect du lieu).

    Histoire

    Préhistoire

    Lors de la construction de la ligne 2 du tramway de Montpellier, en 2006, une fouille a été réalisée rue de la Fontaine-du-Pila. Les archéologues ont découvert que ce lieu avait été occupé il y a 11 500 ans par des humains au bord du Verdanson. Des chasseurs y avaient installé leur campement[59].

    Débuts de la ville au Moyen Âge

    La tour des Pins, un des derniers vestiges (avec la tour de la Babote) de la « Commune Clôture », enceinte fortifiée qui enserrait la ville au Moyen Âge, construite dès 1196.
    La maison Justin-Boch sur la place Saint-Côme.
    La place de la Comédie vide, au matin.

    Le site de Maguelone est détruit par les Francs de Charles Martel, en 737, entraînant le déplacement de l'évêché à Substantion. Quelques-uns des habitants de Maguelone se sont établis dans le voisinage. Cette population s'est accrue d'exilés Wisigoths venant d'Espagne auxquels les Carolingiens ont accordé la liberté d'établissement. La vallée sauvage qui a laissé son nom à un quartier de Montpellier, Valfère, est défrichée au milieu ou à le fin du VIIIe siècle. L'évêque Ricuin Ier a consacré une chapelle à la Sainte-Vierge bâtie sur le mont du Verrou. Elle était située entre les deux sites déjà mentionnés par Ricuin : Montpellier et Montpelliéret. Le successeur de Ricuin, Argemire, a élevé une chapelle dans chacun des deux bourgs, Saint-Firmin à Montpellier, Saint-Denis à Montpelliéret. En 819, il a donné à la chapelle de la Vierge le nom de Notre-Dame-des-Vœux[60].

    Montpellier est une ville neuve, sans substrat antique. Elle est la seule ville du Languedoc qui n'est pas le siège d'un évêché. Elle dépend de l'évêché de Maguelone et des comtes de Melgueil. Les textes les plus anciens montrent plusieurs lieux sur le site de Montpellier : sur la colline de Montpellier proprement dite, le village Saint-Firmin près du site castral, à l'est, la villa de l'évêque de Maguelone sur la colline de Montpelliéret où se développe un habitat autour de l'église Saint-Denis, à l'ouest, le Puy Arquinel[61].

    C'est en 985, dans une donation du comte Bernard de Melgueil et sa femme Senegonde, qu'apparaît pour la première fois le nom Montepestellario. Le , le comte Bernard de Melgueil (Mauguio) et sa femme Senegonde, avec l'accord de Ricuin II, évêque de Maguelone, moyennant hommage et redevance, octroient à un certain Guilhem en échange de son dévouement, dans le territoire de Montpellier (in terminio Montepestellario), la métairie (mansum), qui fut jadis à Amalbert avec les acquisitions que nous y avons faites de Berthe, notre ancien vassal, qui consistent en maisonnages, jardins, champs, vignes, prés, forêts, garrigues, arbres fruitiers ou autres, eaux, rivières qui appartiennent à ce fonds »[62]. Les descendants de Guilhem construiront sur leur nouveau fief un véritable bourg fortifié, doté d'un château et d'une chapelle qui deviendra la ville de Montpellier.

    En 1090, un accord est intervenu entre Guilhem V de Montpellier et Geoffroi de Maguelone, évêque de Maguelone. Le seigneur de Montpellier met à disposition de l'évêque l'église Notre-Dame-des-Tables et ses clercs, son alleu et ses dépendances, ainsi que tous les clercs de la ville, ainsi que la troisième partie de la dîme.

    En 1130-1140, une enceinte est construite autour de Saint-Firmin et le nouveau quartier Sainte-Croix où Guilhem VI de Montpellier a construit son palais, le palais Sainte-Croix, vers 1129. Il est chassé de la tête de la seigneurie en 1141 après une révolte organisé par ses cousins. Il reprend la ville en 1143 avec l'appui du pape, des Génois, des Pisans et des Catalans. Le château Saint-Nicolas est rasé et le palais Sainte-Croix est cédé au chapitre de Maguelone, en 1151. Entre 1154 et 1156, l'évêque a acheté des terres sur lesquelles il a construit sa demeure urbaine, la Salle-L'Évêque. La ville va connaître une période de prospérité. Un système de pré-consulat se met en place. Les évêques de Maguelone possèdent une salle à Montpelliéret faisant d'eux les coseigneurs de Montpellier, mais l'évêque ne possède que 15 % de la surface de la ville. Un accord est passé en 1158 entre l'évêque de Maguelone et le chapitre de la cathédrale restituant aux chanoines la dîme de Montpelliéret.

    Située entre l'Espagne et l'Italie, proche de la via Domitia et du port gallo-romain de Lattes, la ville connaît rapidement un important développement économique et culturel, attirant doreurs, orfèvres, drapiers et changeurs. Elle devient ainsi un centre d'échanges entre le Nord de l'Europe, l'Espagne et le bassin méditerranéen. En effet, via des canaux, les étangs et le Lez, elle est reliée par les eaux à Lattes et la mer, mais aussi à Aigues-Mortes dans le courant du XIIIe siècle, ce qui lui permet de devenir une importante ville marchande à partir du XIIe siècle. La ville n'avait que deux ports fluviaux, l'un à Montpellier même, le port Juvénal (qui était situé au niveau de l'hôtel de région), l'autre à Lattes à l'emplacement de l'actuel port Ariane. Montpellier était essentielle dans le commerce des épices au sein du royaume de France, ce qui permit aux Montpelliérains d'acquérir une connaissance particulière des plantes et épices venant essentiellement d'Orient, d'Extrême-Orient et même d'Afrique. La ville était le principal port d'entrée des épices dans le royaume de France, alors que Marseille faisait alors partie du comté de Provence et était placée sous l'autorité du Saint-Empire.

    L'église principale Notre-Dame-des-Tables constitue une étape renommée pour les pèlerins partant vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Cet afflux de pèlerins provoque la naissance et l'extension d'institutions charitables et hospitalières. Des médecins juifs et arabes chassés d'Espagne se réfugient à Montpellier. Montpellier était en effet très cosmopolite déjà au XIIe siècle. En 1160, Benjamin de Tudèle qui visite le Sud de la France, note que la ville est « fort fréquentée par toutes les nations, tant chrétiennes que mahométanes et qu'on y trouve des négociants venant notamment du pays des Algarbes (Al Andalus et le Maghreb) de toute l'Égypte et de la terre d'Israël ». De plus des tombes juives et musulmanes témoignent de cette présence. Une stèle découverte à Aniane datant du XIIe siècle, porte notamment le nom du défunt, un certain Ibn Ayyûb, jeune tâlib (étudiant en religion), une des branches des études théologiques et juridiques que proposait l'université de Montpellier à l'époque[63].

    Guilhem VIII meurt le , sans avoir réussi à faire légitimer par le pape Innocent III son second mariage avec Agnès de Castille. Il a donc pour seule héritière légitime la fille issue de son premier mariage avec Eudoxie Comnène, Marie. Il charge pourtant certains magistrats de la ville d'assurer la régence en attendant que son jeune fils Guilhem, issu de son mariage avec Agnès de Castille, soit en âge de lui succéder. Cette situation dure jusqu'au début de l'année 1204. C'est alors que se produit une rupture majeure dans l'histoire de la ville.

    Dans les premiers mois de l’année, une révolte éclata, aboutissant à l'abdication de Guilhem IX au profit de Marie de Montpellier et à l’expulsion du parti d’Agnès de Castille. Pierre II d'Aragon a sans doute exercé des pressions politiques. L'Aragon a cherché tout au long du XIIe siècle à prendre possession de la Provence et du Languedoc, en concurrence avec les comtes de Toulouse, pour constituer un État puissant sur la Méditerranée. Un mariage fut rapidement organisé entre l'héritière de la seigneurie et Pierre II d'Aragon (1176-1213), homme dynamique et roi d’un pays en plein essor. Le mariage eut lieu le dans l’église originelle Notre-Dame-des-Tables et, à cette occasion, les Montpelliérains obtinrent l’autorisation de préparer un recueil de leurs droits, coutumes et privilèges. Ce texte fut présenté au couple le , et approuvé par le nouveau seigneur de Montpellier. On l’appelle la Grande Charte (Magna Carta) et crée gouvernement communal de Montpellier. C'est donc un document majeur pour la ville mais elle ne précise pas l'organisation du conseil de la commune. Le pouvoir d'établir et de réformer les coutumes dans l'intérêt de la commune n'est octroyé de manière explicite que dans l'additif de 17 articles par les mêmes le [64]. Le titre de consul est octroyé aux 12 conseillers par Pierre II dans un acte de juillet 1206[65]. Une seconde enceinte est construite en 1205 quadruplant la surface enclose de la ville, la Commune clôture, incluant une partie du fief épiscopal du côté de la Flocaria. Au début du XIIIe siècle, l'évêque de Maguelone possède la pars antiqua de Montpelliéret qui est le bourg épiscopal et des droits de suzeraineté sur Montpellier. L'évêque participe à l'élection des consuls. Ces derniers prêtent serment entre ses mains. Le vicaire remplace l'évêque quand il est absent. Cette procédure est acceptée par l'évêque Guillaume d'Antignac, le [66]

    C'est sous la souveraineté des rois d'Aragon puis de Majorque que la ville connut de 1204 à 1349 son apogée. Jacques Ier, fils de Pierre II et de Marie, natif de Montpellier, considérait la ville comme « la meilleure ville de l'univers », et y entretient une cour brillante. Sous l'administration municipale du consulat, la ville se développa prodigieusement : elle s'enrichit beaucoup grâce au commerce méditerranéen et notamment la vente de draps (tissus) écarlates et d'épices, et sa population quadrupla. Après son rattachement à la France en 1349 par son achat au roi de Majorque Jaume III par le roi de France Philippe VI, la ville devint une des plus peuplées du royaume avec Toulouse et Rouen. Avant la première épidémie de peste et d'après le démographe Josiah C. Russell, la ville aurait compté autour de 40 000 habitants[67].

    Montpellier était également célèbre pour la qualité de ses vins, bien plus réputés que ceux des côtes du Rhône à cette époque. De nombreux princes en font venir sur leurs terres. Le plus célèbre de ces vins, un vin blanc doux épicé appelé « garhiofilatum » a été recréé récemment par un viticulteur de Villeneuve-lès-Maguelone.

    En 1181, Guilhem VIII de Montpellier a édicté une loi proclamant la liberté d’enseigner la médecine, quelles que soient son origine et sa foi. De nombreux médecins juifs fuyant l'Espagne des Almohades se sont réfugiés à Montpellier depuis 1148[68]. Ils se retrouvent à la faculté de médecine de Montpellier, faculté fondée en 1220 par le cardinal Conrad, légat du pape Honorius III. La renommée de son université de médecine, la deuxième plus ancienne d'Europe après celle de Salerne en Campanie, est déjà immense à la fin du XIIIe siècle, grâce à la valeur cosmopolite de la ville qui accueillait des savants de toutes les confessions.

    Le , l'évêque de Maguelone, Jean II de Montlaur, a accordé le premier règlement de la Faculté des Arts de Montpellier[69]. Le , les écoles de médecine et de droit de Montpellier, en activité depuis le XIIe siècle et réputées comme centres d'érudition ouverts aux pensées juive et arabe, se virent accorder le statut officiel d'universités par le pape Nicolas IV[70],[71]. C'était une consécration pour les centres d'enseignement et de savoir de la ville : désormais les diplômes montpelliérains étaient reconnus dans toute la chrétienté.

    Jacques Ier ayant résolu de partager ses États entre ses deux fils Pierre et Jacques, la seigneurie de Montpellier devint possession de Jaume II, roi de Majorque et comte de Roussillon, en 1276. Au cours d'une entrevue entre Jacques Ier et Philippe III le Hardi, à Palairac, le , Jacques Ier reconnut que la ville de Montpellier et le château de Lattes et tous les autres châteaux et villages de la baronnie de Montpellier étaient du royaume de France, qu'ils étaient de la mouvance de l'église de Maguelone et qu'il les tenait en arrière-fief du royaume de France. De son côté le roi de France a accordé que pour toutes les causes d'appel pour la baronnie de Montpellier ne relèvent pas du sénéchal de Beaucaire mais directement du roi de France[72]. En 1293, l'évêque de Maguelone cède ses droits sur Montpelliéret au roi de France Philippe IV le Bel. La ville restera sous tutelle du royaume de Majorque jusqu'en 1349, date à laquelle Jacques III de Majorque, ruiné, la vendit à Philippe VI de Valois pour la somme de 120 000 écus d’or[73],[74](ce qui équivalait à 133 000 florins[75]).

    En 1308, le roi Philippe le Bel réunit à Montpellier les trois sénéchaussées de Beaucaire, Carcassonne et Rouergue[76]. À partir de 1351, et jusqu'à la Révolution, Montpellier fait partie de la province du Languedoc[77]. En 1737 le siège de réunion des États de Languedoc, jusqu'alors tournant, se fixe à Montpellier.

    La période de grande prospérité de la ville s’acheva au cours de la seconde moitié du XIVe siècle : la grande peste toucha de plein fouet la ville comme le reste de l'Europe, décimant à plusieurs reprises sa population. D'environ 40 000 habitants avant la première épidémie, la ville en compterait un peu plus de 15 000 dans les années 1380[67]. De nombreux habitants la fuient, si bien qu'à la fin du siècle Montpellier n'est plus que l'ombre d'elle-même, comme en témoigne Pétrarque, qui y passe dans les années 1360 et est horrifié par le changement qu'il découvre dans une ville qu'il avait beaucoup appréciée. En 1364, pour protéger les faubourgs des raids anglais, les consuls font construire La Palissade, une enceinte précaire[78]. La même année, le pape Urbain V, ancien élève et professeur de droit à Montpellier, tente de soutenir l'université en faisant construire le collège-monastère Saint-Germain-Saint-Benoît[79]. La première pierre du monastère bénédictin est posée le . L'église est consacrée par le pape le . La bulle de fondation du monastère est donnée à Rome le qui est alors soumis à l'abbaye Saint-Victor de Marseille[80]. En 1365, Charles V a cédé la partie de la seigneurie de Montpellier qu'il possède à Charles le Mauvais, roi de Navarre, contre les châteaux de Mantes et de Melan et le comté de Longueville. La seigneurie est reprise par Charles VI le [81].

    De la Renaissance aux guerres de Religion

    La citadelle de Montpellier (actuel lycée Joffre).
    L'esplanade du Peyrou par Charles-Auguste Daviler.

    Au XVe siècle, la ville se redresse économiquement grâce à l'activité du port voisin de Lattes et au génie mercantile de Jacques Cœur, grand argentier du roi Charles VII. Ce dernier aussi séjourna à Montpellier, en , pour cet objectif[82]. En 1464, Louis XI a exempté la ville du droit de fief et d'amortissement conformément à la charte de 1231[83]. Louis XI a ordonné la création d'une Cour des aides à Montpellier, par ses lettres patentes le [84]. La faculté de médecine de Montpellier bénéficie même, en 1593, de la création d'un jardin des Plantes, aujourd'hui le plus ancien de France.

    Après que le siège épiscopal de Maguelone a été supprimé en 1536, il s'établit à Montpellier. La cathédrale Saint-Pierre est alors construite sur le site de l'église du monastère Saint-Benoît, fondée en 1364. De l’ancien édifice gothique consacré par Urbain V, pape d’Avignon, ne subsistent que le massif de façade et les deux tours-clochers. Son plan est inspiré du modèle méridional, et des influences avignonnaises sont manifestes, notamment dans la forme et la sobriété des arcs et des supports des colonnes.

    Au XVIe siècle, la réforme protestante gagne beaucoup d'adhérents et Montpellier devient un bastion du protestantisme et de la résistance à la couronne catholique française. Mais au cours des décennies suivantes, les guerres de Religion entraînent la destruction quasi totale de tous les édifices catholiques situés à l'intérieur des murailles de la ville. La cathédrale Saint-Pierre est la seule à ne pas être détruite, même si elle en souffre durablement.

    En 1572-1576, la ville bénéficie de l’alliance des protestants du Languedoc avec le gouverneur Montmorency-Damville, catholique conciliant. Mais la trahison de ce dernier, qui s’allie au roi en 1576, provoque le soulèvement de la ville qui rejette son autorité. François de Châtillon la défend contre le long siège du gouverneur du Languedoc. Quand la situation devient difficile, il fait une sortie, parcourt les Cévennes et va jusqu’à Bergerac pour recruter des renforts, et réussit à les ramener dans la ville[85]. En 1577 le palais royal (situé à l'emplacement du palais de justice) est détruit.

    En 1598, l'édit de Nantes désigne Montpellier comme une des places fortes où le culte protestant est reconnu. S'ensuivent une vingtaine d'années de calme, rompues lors d'une nouvelle guerre de religion. En 1622, Louis XIII dirige le siège de la ville rebelle, qui capitule au terme d'un pilonnage intense de deux mois. L'autorité du roi est rétablie et est symbolisée par la construction d'une puissante citadelle, actuellement le siège du très réputé lycée Joffre. C'est aussi le retour de la domination catholique définitivement assurée par l'édit de Fontainebleau de 1685, par la destruction de tous les temples protestants et le bannissement des pasteurs. Depuis, la ville est restée majoritairement catholique, mais comme toutes les autres villes de la région elle englobe une forte minorité protestante (et aussi, plus récemment, musulmane).

    XVIIe et XVIIIe siècles

    Une fois achevée la reconquête de Montpellier par le pouvoir royal et catholique, la noblesse fait construire de nombreux hôtels particuliers, particulièrement élégants et dont l’architecture est très caractéristique du centre historique. L’un des plus beaux, l’hôtel de Guidais, peut être admiré à l’angle ouest de la promenade du Peyrou. Propriété de la famille Molinier, il n’a pas été subdivisé. Il fut la résidence de l’avant-dernier grand maître de l’ordre de Malte, Hompech, qui y mourut. Le magnifique jardin et la maison typique du classicisme languedocien peuvent être visités.

    La place de la Comédie et l’Arc de Triomphe-esplanade du Peyrou datent du XVIIe siècle (architecte Augustin-Charles d'Aviler). C’est aussi le cas de la place Jean-Jaurès, construite sur le site de l’ancienne église Notre-Dame-des-Tables, détruite au cours des guerres de religion, et de la promenade Royale du Peyrou construite sur ordre de Louis XIV et en son honneur, à l’extérieur des fortifications. Pour alimenter la ville et ses jardins, un aqueduc, dénommé « Les Arceaux », achemine l’eau depuis Saint-Clément-de-Rivière. Élaboré au milieu du XVIIIe siècle par les ingénieurs Clapier et Henri Pitot, inauguré et mis en service le , il aboutit au superbe château d’eau qui domine l’esplanade du Peyrou (architecte : Jean-Antoine Giral).

    Jusqu’à la Révolution française, Montpellier est le siège des États de Languedoc.

    À la fin du XVIIIe siècle, Montpellier absorbe les communes voisines de Celleneuve, Montels-lès-Montpellier, Montauberon et Saint-Hilaire[86].

    Au XIXe siècle

    La rue Foch, une rue typiquement hausmannienne, qui fut percée à la fin du Second Empire.

    Le développement de la viticulture au XIXe siècle favorise la constitution de fortunes et se traduit par une métamorphose urbaine considérable.

    La sensibilité au développement culturel suit aussi avec la création du musée Fabre, principal musée d'art de Montpellier, ouvert en 1828, l'édification du palais de justice et de la préfecture le long de la percée de la rue Foch, des églises Sainte-Anne (dont la flèche du clocher néo-roman atteint 69 mètres et permet, aujourd'hui encore, de repérer la ville de loin) et Saint-Roch, de la gare, la reconstruction du théâtre après l'incendie de 1881 par Cassien Bernard, élève de Charles Garnier, et le réaménagement total de la place de la Comédie par la même occasion, bordée d'immeubles et de grands magasins haussmanniens en sont les parfaits exemples.

    Inspirés des travaux du baron Haussmann à Paris, des travaux sont effectués sous l'impulsion du maire montpellierain, Jules Pagézy, pour créer de larges avenues au sein de l'Écusson et doter la ville de nouveaux bâtiments administratifs parfois monumentaux (par exemple, le palais de justice et la préfecture). Si les travaux sont inachevés, on leur doit malgré tout la rue Foch (ancienne « voie Impériale » reliant la préfecture à la promenade du Peyrou via l'Arc de Triomphe), la rue de la Loge bordée par les halles métalliques Castellane de type Baltard (inaugurées dès 1855), qui débouche sur la célèbre place de la Comédie dont l'actuel Grand Théâtre, à l'architecture et aux décors très « Second Empire » est inauguré en 1888 en remplacement de l'ancien théâtre XVIIIe de Jacques Philippe Mareschal incendié en 1881 (notamment, le riche foyer et la salle de spectacles à l'italienne ; cet intérieur, très représentatif des arts décoratifs des années 1880). Citons encore la rue de la République et la rue Maguelone qui donnent accès à la gare et sa colonnade (1844) donnant sur le square Planchon dominé par le grand temple protestant. Le coût des expropriations pour les percées haussmaniennes et la crise du Phylloxéra[87] mettent un terme à cette grande politique d'urbanisation[88]. La ville s'étend ensuite vers ses faubourgs (Courreau, Saunerie, Figuerolles, Boutonnet, Saint-Jaumes) et autour de la gare (rue de la Méditerranée, boulevard de Strasbourg).

    En 1880, la ville en pleine expansion ouvre un réseau public de tramways hippomobiles. Le premier lycée de jeunes filles de France y est ouvert en 1881. En 1897, la première ligne de tramway électrifié est ouverte. Elles vont se multiplier et former le premier réseau de tramway de Montpellier, fort de 5 lignes, qui sera fermé en 1949, à cause du manque d'entretien durant la Seconde Guerre mondiale et de l'avènement de l'automobile, après-guerre.

    Le phylloxéra d'abord, et la surproduction viticole ensuite, apportent pour quelques décennies un coup d'arrêt à l'expansion de Montpellier. Dans la lancée de la construction du nouveau théâtre, la ville se lance, néanmoins, dans le réaménagement urbanistique total et somptuaire de l'ensemble de la place de la Comédie entre 1885 et 1900, à l'architecture typiquement parisienne du Second Empire (haussmannienne) et de la Troisième République (utilisation de l'ardoise et du zinc pour les toitures). Une note, pour les visiteurs, parfois étonnante pour ne pas dire « exotique » dans une ville méridionale à l'exemple du surprenant et original jumelée » édifié en 1898.

    Manifestation du

    Caricature représentant Marcelin Albert en Don Quichotte lors de la manifestation de Montpellier.
    Manifestation du Midi viticole d'avril à , par Pierre Dantoine.

    La date du , avec le gigantesque rassemblement de Montpellier, marque l'apogée de la contestation vigneronne dans le Midi de la France. La place de la Comédie est envahie par une foule estimée entre 600 000 et 800 000 personnes. C'est la plus grande manifestation de la Troisième République. Dans son discours, Ernest Ferroul, en tant que maire de Narbonne, appelle à la démission de tous ses collègues du Languedoc-Roussillon. Il prône ouvertement la désobéissance civique. Quant à Marcelin Albert, il prononce un tel discours que le journaliste du Figaro en est bouleversé et écrit : « C’était fou, sublime, terrifiant »[89].

    La révolte vigneronne reçoit l'aval de toutes les tendances politiques, des royalistes aux radicaux, tous soutiennent activement le mouvement. Tout le Languedoc est ligué contre Clemenceau, président du Conseil. L'Église catholique ouvre même les portes de sa cathédrale et de ses églises. Un communiqué de l'évêque Anatole de Cabrières, fait savoir qu'y seront accueillis pour y passer la nuit les femmes, les enfants et les viticulteurs grévistes[89],[90].

    Le même jour, de l'autre côté de la Méditerranée, près de 50 000 personnes défilent dans les rues d'Alger pour soutenir leurs collègues métropolitains[89]. Le bruit ayant couru que l'armée était prête à intervenir, Pierre Le Roy de Boiseaumarié, avocat de formation, futur président de l'INAO et de l'OIV, dont la famille était installée à Vendargues, met le feu à la porte du palais de justice de Montpellier pour empêcher la troupe, qui s'était cantonnée à l'intérieur, de tirer sur les manifestants[91].

    Seconde Guerre mondiale

    La préfecture de l'Hérault où exerça Jean Moulin, et au balcon de laquelle Philippe Pétain et Francisco Franco se sont serré la main.
    Antigone.
    Coucher de soleil sur la Place de la Comédie à Montpellier, en .
    Quartier Antigone de nuit, Montpellier, .
    Quartier Antigone de nuit, Montpellier, .

    Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville fait partie de la zone libre, peu à peu soumise aux intérêts allemands, de par la collaboration du régime en place.

    Le , le maréchal Pétain, accompagné de l'amiral Darlan, rencontre le général Franco à Montpellier[92].

    Le , le réseau de tramways électriques de la ville, peu entretenu à cause des pénuries, connaît un important accident. Un tramway déraille dans la pente du Boulevard Henri IV et se renverse sur la place Albert Ier[93]. Ce drame cause la mort de sept personnes et fait vingt blessés.

    La ville a toujours été un centre de résistance important. En témoigne l'activité de Jean Moulin, célèbre résistant français établi à Montpellier pendant une importante partie de la guerre et dont le portrait photographique le plus célèbre a été réalisé devant un pilier de l'aqueduc des Arceaux.

    La ville de Montpellier est bombardée plusieurs fois pendant la Seconde Guerre mondiale :

    •  : bombardement de l'aérodrome de Montpellier-Fréjorgues par la 15th USAAF ;
    •  : deuxième bombardement de l'aérodrome de Montpellier-Fréjorgues par la 15th USAAF ;
    •  : bombardement de la gare de triage par la 15th USAAF ;
    •  : bombardement du pont de Pavie par la 12th USAAF ;
    •  : deuxième bombardement du pont de Pavie par la 12th USAAF.

    La ville est libérée par la 1re DFL (division française libre)[94].

    Développement de la ville de 1945 à 1999

    En 1949, l'ancien réseau de tramways vieillissant, fonctionnel durant la première moitié du XXe siècle, est démantelé, pour laisser place au trafic automobile de plus en plus intense[95]. En 1956, le premier feu de circulation est installé à Montpellier, sur la place de la Comédie alors très fréquentée par les véhicules.

    Dans les années 1960 à 1980, la ville connaît une forte croissance démographique, avec l'arrivée de nombreux pieds-noirs puis d'immigrés en provenance de tous les pays arabes du pourtour méditerranéen. On observe un pic de développement impressionnant de 1962 à 1972 avec un taux annuel de croissance démographique supérieur à 5 %.

    En 1988, les 23 et , le deuxième sommet franco-espagnol se tient à Montpellier, en présence de François Mitterrand, du Premier ministre Michel Rocard et du chef du gouvernement espagnol Felipe González[96].

    Au XXIe siècle

    En 2000, le lancement du nouveau réseau de tramway est effectué dans le cadre du développement de transports alternatifs (l'ancien réseau avait été fermé en 1949, à l'avènement de l'automobile). En 2009, la ville signe le pacte des maires d’Énergie-Cités[97].

    En 2011, la nouvelle mairie est inaugurée. En 2012, le réseau de tramway compte désormais 4 lignes, dont une comprenant un tracé partiellement achevé (ligne 4) pour être finalisé courant 2016.

    Ancienne mairie de Montpellier (1975-2011).

    Le , Hélène Mandroux, maire de Montpellier, célèbre le premier mariage entre deux personnes de même sexe en France, unissant Vincent Autin et Bruno Boileau[98].

    Politique et administration

    Présidentielles

    Européennes

    À l’élection européenne de 2014, Louis Aliot (FN) est arrivé en tête avec 18 %, suivi par José Bové (EELV) avec 17,67 %, Virginie Rozière (PS) avec 17,38 %. Le taux de participation a été de 40,66 %[103].

    Administration municipale

    Conseil municipal de Montpellier (2020-2026)

    Maire de Montpellier
    Michaël Delafosse (PS)
    PartiSigleÉlusGroupePrésident
    Majorité (48 sièges)
    Divers gaucheDVG15Socialiste, écologiste et républicainJulie Frêche
    (PS)
    Parti socialistePS14
    Parti radical de gauchePRG1
    Place publiquePP1
    Europe Écologie Les VertsEÉLV7Choisir l'écologie à MontpellierManu Reynaud
    (EÉLV)
    Divers écologistesÉCO3
    Parti animalistePA1
    Génération écologie1
    Parti communiste françaisPCF5Communiste et républicainHervé Martin
    (PCF)
    Opposition (17 sièges)
    Divers gaucheDVG6Montpellier citoyensAbdi El Kandoussi
    (DVG)
    Territoires de progrèsTdP3
    La République en marcheLREM1
    Divers écologisteÉCO1
    DiversDIV1Le cœur & l’actionSerge Guiseppin
    (DVD)
    Divers droiteDVD1
    Union des démocrates et des écologistesUDE1
    Divers gaucheDVG2Montpellier Union populaire écologique et socialeAlenka Doulain

    (DVG)

    Divers écologisteÉCO1

    Liste des maires

    Depuis la Libération, huit maires se sont succédé à Montpellier. Le tableau ci-dessous en présente la liste.

    Liste des maires de Montpellier depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    août 1944 1945 Émile Martin    
    mai 1945 1953 Paul Boulet MRP Professeur d'université
    mai 1953 1959 Jean Zuccarelli RAD Avocat
    mars 1959 1977 François Delmas CNI puis RI Avocat
    mars 1977 2004 Georges Frêche PS Professeur d'université
    2014 Hélène Mandroux PS Médecin
    mars 2014 2020 Philippe Saurel DVG puis LREM[104] Chirurgien-dentiste
    juillet 2020 En cours Michaël Delafosse[105] PS (UG)[105] Professeur

    Cantons

    Jusqu'en 2015, Montpellier était divisée en 10 cantons. À la suite du redécoupage des cantons du département appliqué par décret en 2014, applicable depuis les élections départementales de 2015, Montpellier ne compte plus que six cantons :

    Cantons de Montpellier depuis 2021
    Canton Population 2019 Conseillers départementaux Étiquette
    Montpellier-153 973 hab. Manar BouidaPS
    Rachid el-MouddenEELV
    Montpellier-233 556 hab. Jean-Louis GélyPS
    Gabrielle HenryPS
    Montpellier-353 213 hab. Serge GuidezPS
    Karine WisniewskiPS
    Montpellier-464 077 hab. Jean AlmarchaPS
    Corrine Gournay-GarciaPCF
    Montpellier-552 716 hab. Zita Chelvi-Sandin  PS
    Sébastien ChristolEELV
    Montpellier - Castelnau-le-Lez63 927 hab. Renaud CalvatPS
    Jacqueline MarkovicEELV

    Circonscriptions

    Montpellier est divisée en cinq circonscriptions législatives :

    Métropole

    Montpellier est la ville centre de la métropole de Montpellier, qui compte 31 communes et 409 113 habitants en 2008. En 2010, la commune de Montpellier a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[106].

    En 2014, la Montpellier Méditerranée Métropole a reçu le label French Tech dont l'objectif est de soutenir les start-up au niveau local dans un but de dynamiser l'économie grâce à l'innovation.

    Le recensement de 2012 évalue à 406 891 habitants la population de l'unité urbaine (c'est-à-dire la métropole au sens géographique et statistique), soit le 15e rang français, à 434 101 habitants la population de Montpellier Méditerranée Métropole, et à 569 956 habitants la population de l'aire urbaine[107](soit le 14e rang français).

    Instances judiciaires et administratives

    Plusieurs juridictions ont leurs sièges en ville :

    Politique environnementale

    La ville bénéficie d'un climat limitant le coût énergétique pour les bâtiments. En plus de 25 ans, la ville a diminué par deux sa facture énergétique, soit une économie de 45 millions d'euros[97]. Un réseau urbain de chauffage et de climatisation a été développé, d'abord dans la ZAC d'Antigone, puis dans les nouveaux quartiers. Une campagne de thermographie aérienne a été menée en 2009 pour sensibiliser les particuliers et professionnels.

    Les sites nucléaires français les plus proches sont ceux de Marcoule (89 km) et du Tricastin (105 km).

    La métropole de Montpellier a réalisé une station d'épuration intercommunale nommée Maéra dans les années 2000, pour un coût total d'environ 150 millions d'euros[108]. Fin 2007, cette station obtient une triple certification qui « récompense la qualité de la conception, de la réalisation et de l’exploitation de cette installation, dans le respect de l’environnement », ce qui constitue une première mondiale. Cette certification est renouvelée en 2009[109].

    La métropole pratique le tri sélectif et incite au compostage individuel. La ville est équipée de 4 centres de collecte des déchets[110].

    Jumelages et coopérations décentralisées

    Ancien panneau près de l'Office de tourisme de Montpellier, sur l'esplanade Charles-de-Gaulle.

    (Classement effectué par années croissantes d'affiliation)

    Liste des projets de coopérations décentralisées et autres actions extérieures[111]:

    Jumelages
    Coopérations décentralisées
    Autres actions

    Par ailleurs existe un accord d'amitié et de coopération avec la ville de Sherbrooke, au Québec (Canada). Les deux villes coopèrent essentiellement sur des thèmes médicaux et universitaires.

    Montpelier, la capitale du Vermont, doit son nom à la ville de Montpellier.

    Enseignement

    Montpellier est située dans l'académie de Montpellier.

    Enseignement primaire

    Le groupe scolaire ChengDu.
    École élémentaire Alain-Savary.

    La ville de Montpellier accueille près de 20 000 élèves dans 798 classes :

    • 61 écoles maternelles publiques ;
    • 62 écoles élémentaires publiques ;
    • 14 écoles maternelles et élémentaires privées sous contrat ;
    • 3 écoles primaires « Calandretas » (maternelles et élémentaires), écoles associatives bilingues français-occitan sous contrat[116].

    Collèges

    La ville de Montpellier compte 25 collèges dont :

    • 15 collèges publics ;
    • 10 collèges privés sous contrat.

    Collèges publics :

    • collège Arthur-Rimbaud ;
    • collège Camille-Claudel ;
    • collège Clémence-Royer ;
    • collège Croix-d'Argent ;
    • collège François-Rabelais ;
    • collège Les Aiguerelles ;
    • collège Fontcarrade ;
    • collège Georges-Clemenceau ;
    • collège Gérard-Philippe ;
    • collège Jeu de Mail ;
    • collège Joffre ;
    • collège Simone-Veil ;
    • collège Les Escholiers de la Mosson ;
    • collège Les Garrigues ;
    • collège Marcel-Pagnol.

    Collèges privés :

    • collège de l'Assomption ;
    • collège de la Sainte-Famille ;
    • collège de La Salle ;
    • collège La Providence ;
    • collège Nazareth ;
    • collège Saint-François-d'Assise ;
    • collège Saint-François-Régis ;
    • collège Saint-Roch ;
    • collège Sainte-Marie.
    • collège Leon-Còrdas, collège associatif Calandreta bilingue français-occitan, sous contrat.

    Lycées

    Le lycée Joffre.
    Le lycée Georges-Frêche.

    La ville compte 15 lycées dont 10 publics et 4 privés sous contrat.

    Lycées d'enseignement général et technologique publics :

    Lycée agricole :

    • lycée Frédéric-Bazille-Agropolis.

    Lycées d'enseignement général et technologique privés :

    Lycées professionnels publics :

    • lycée Léonard-de-Vinci ;
    • lycée Jules-Ferry ;
    • lycée Pierre-Mendès-France ;
    • lycée Georges-Frêche.

    Lycée professionnel privé :

    • lycée Turgot.

    Établissement régional d'enseignement adapté public :

    • ÉREA Jean-Jacques-Rousseau.

    Le collège et le lycée Joffre accueillent environ 2 800 élèves dans une enceinte fermée remarquable, la citadelle de Montpellier, s'étendant sur près de 15 hectares. L'enseignement supérieur représente environ 800 élèves en classes préparatoires scientifiques, littéraires et commerciales. Les classes scientifiques (500 élèves taupins) du lycée Joffre existent depuis plus de deux cents ans. Les classes préparatoires littéraires (hypokhâgnes, khâgnes) comptent 200 élèves et les classes commerciales une centaine.

    Le lycée Georges-Clemenceau, proche du centre ville, fut à l'origine le premier Lycée de jeunes filles de France. Il prépare à l'Abibac (baccalauréat franco-allemand) et il propose une seule formation postbac en BTS des assurances.

    Le lycée Jules-Guesde, anciennement du « Mas de Tesse », est avant tout un lycée polyvalent spécialisé dans les nouvelles technologies, quelques langues rares et il propose également quelques enseignements en classes préparatoires économiques et commerciales option technologique] et littéraires[117], ces dernières en partenariat avec l'université Montpellier III Paul-Valéry-Montpellier. Convention avec l'Institut d'études politiques de Paris Sciences-Po »).

    Le lycée Jean-Mermoz est avant tout un lycée à orientation technique avec un large choix de séries pour le secondaire et proposant, par ailleurs, un choix de classes préparatoires scientifiques (PTSI-PT), ainsi que des classes préparatoires juridiques et économiques (préparation à l'ENS de Cachan).

    Le lycée Jean-Monnet situé dans le quartier Les Cévennes[118], est le seul lycée public de la ville à proposer des spécialités artistiques[119]: l'histoire des arts, la musique, le cinéma, les arts plastiques, la danse et le théâtre[120]. Parmi les formations post-bac, la filière artistique est représentée par un Diplôme National des Métiers d’Art et du Design[121].

    Le lycée privé Notre-Dame-de-la-Merci propose depuis 1991 quelques classes préparatoires scientifiques et commerciales mais son enseignement est centré essentiellement sur les classes du secondaire.

    Enseignement supérieur

    Montpellier est le 7e pôle universitaire de France après Paris, Lyon, Toulouse, Lille, Aix-Marseille et Bordeaux. On estime à près de 70 000[11] le nombre d'étudiants présents dans les deux universités montpelliéraines et les écoles supérieures (École supérieure de commerce, École nationale supérieure d'architecture, École nationale supérieure d'agronomie, École nationale supérieure de chimie, écoles privées…).

    Son point fort est le nombre d'étudiants par rapport à la population soit 21 % (la seule ville européenne équivalente est Bologne, ce sont deux des plus vieilles universités d'Europe). Mais en France, la ville où le pourcentage d'étudiants par rapport à la population est le plus élevé est Poitiers, avec 22 % d'étudiants par rapport à la population totale.

    Le taux de poursuite d'études supérieures dans l'académie de Montpellier est supérieur à la moyenne nationale (52,9 % contre 47,8 %)[122]. Un quota de 40 % des étudiants de Montpellier ne sont pas originaires de la région Languedoc-Roussillon et 17 % sont de nationalité étrangère. Parmi les étudiants étrangers, une majorité vient d'un pays hors de l'Union européenne et 47 % sont africains.

    Universités

    Faculté d'odontologie.
    Lettre du directeur de l'École de pharmacie (1869)

    Montpellier est dotée de deux universités :

    • l'université de Montpellier qui regroupe les disciplines diverses telles que le droit, la santé, la pharmacie, l'économie, la gestion, l'odontologie, les STAPS, les sciences, Polytech'Montpellier, l'IAE de Montpellier (Institut d'administration des entreprises), trois IUT (Instituts universitaires de technologie : Béziers, Nîmes, Montpellier) et la faculté d'éducation (ex-IUFM) ;
    • l'université Paul-Valéry-Montpellier qui regroupe les lettres, les langues, les arts et les sciences humaines et sociales.

    La renommée des universités montpelliéraines est importante, notamment dans le domaine de la recherche médicale et scientifique, et ce depuis le Moyen Âge.

    La faculté de médecine de Montpellier est la plus ancienne faculté de médecine en activité au monde. Les cours de médecine et de droit débutèrent dès le XIIe siècle et la faculté fut instituée en 1220. Dès 1340, en avance sur le reste de l'Europe, elle créa un cours d'anatomie qui fit rapidement sa renommée et, en 1556, elle fut la première à se doter d'un amphithéâtre consacré à l'examen des cadavres. C'est à Montpellier que fut réalisée la première autopsie d'étude sur corps humain, au secret de la religion qui interdisait toute intervention sur des personnes décédées. Cette faculté a compté d'illustres étudiants et de grands praticiens, parmi lesquels Arnaud de Villeneuve, Guy de Chauliac (père de la chirurgie médicale[123]), Nostradamus, François Rabelais (médecin humaniste), François de Lapeyronie (chirurgien du roi), Paul-Joseph Barthez (médecin personnel de Louis XVI et de Napoléon Ier).

    Les bibliothèques des universités font partie de la BIU. La faculté de médecine abrite une importante bibliothèque de 900 volumes manuscrits, dont 300 incunables et 100 000 volumes imprimés antérieurs à 1800.

    Grandes écoles

    Grandes écoles du numérique

    • Fondation Agir Contre l'Exclusion – FACE Hérault Up to : formation développeur.se web ;
    • Nouas – formation développeur logiciel ;
    • OFIAQ – installateur en réseaux de communication et télécommunication ;
    • Passerelles SCOP – préformation numérique matériels, réseaux, multimédia.

    Enseignement supérieur privé

    • EPITECH – École internationale des technologies de l'information – école d'expertise en informatique bac+5 ;
    • COEPTIS/ESCAIA – École supérieure de la coopération agricole et des industries alimentaires ;
    • ESMA Aviation Academy – École supérieure des métiers de l'aéronautique ;
    • École supérieure des métiers artistiques, MANAA, design d'espace, communication visuelle, photographie, cinéma d'animation ;
    • IPT – Institut protestant de théologie ;
    • SUPEXUP – École supérieure Saint-Exupery – Campus de 140 logements étudiants et école de Commerce, école d'immobilier et école de gestion en Ressources Humaines (Post bac jusqu'à bac+5) ;
    • SUPINFO International University – École supérieure d'informatique (post-bac à bac+5).

    Population et société

    Évolution démographique

    Image du nouveau quartier Port-Marianne

    Selon l'enquête INSEE réalisée sur la période de 2007 à 2012, Montpellier a connu la plus forte croissance démographique des principales communes du pays (+1,1 %), devant Paris et Lyon. Aussi, la région Languedoc-Roussillon progresse 2 fois plus vite que la moyenne nationale, la plaçant en 2e position des régions les plus attractives derrière la Corse.

    Au cours de la première moitié du XXe siècle, la croissance de Montpellier se fait à un rythme plutôt calme : 0,47 % par an en moyenne. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, elle n'est même pas la ville la plus peuplée du Languedoc, Nîmes la devançant de quelques milliers d'habitants. Par la suite, après la Seconde Guerre mondiale, avec notamment l'installation déterminante d'IBM et la restructuration de ses universités durant les années 1960, elle devient cinq fois plus importante : 2,2 % par an de 1954 au recensement de 1999. Un premier record est établi avec une croissance démographique annuelle de 5,3 % entre 1962 et 1968[124], due en grande partie à l'arrivée des pieds-noirs d'Afrique du Nord et à l'immigration du Maghreb (essentiellement du Maroc) et d'Espagne (la plus grande communauté espagnole de France se situe d'ailleurs dans la commune voisine de Mauguio).

    Entre 2001 et 2006, 11 300 personnes venant de l'étranger ou d'une collectivité d'Outre-mer se sont installées dans la métropole de Montpellier, ce qui représente 13 % de l'ensemble des entrants dans le territoire. Cette proportion est de 12 % dans les territoires comparables. Ces personnes viennent principalement d'Afrique (44 %) dont près de la moitié du Maroc. Les arrivants d'un pays d'Europe constituent un tiers de l'ensemble des arrivants, ils arrivent principalement d'Allemagne, du Royaume-Uni, d'Espagne ou d'Italie. Ces arrivées sont largement alimentées par des étudiants qui viennent poursuivre une partie de leur cursus dans un des établissements d'études supérieures du pôle universitaire de Montpellier[125].

    Le recensement de 2006 précise que 21,9 % de la population montpelliéraine ont entre 0 et 19 ans, 62,7 % entre 20 et 59 ans, et 15,4 % ont 60 ans et plus[126]. Si la proportion de jeunes de moins de 20 ans est équivalente à celle de la région (qui en compte 22,1 %), la présence des universités fait que la ville attire de nombreux jeunes adultes. Ainsi, 46,1 % des Montpelliérains sont âgés de moins de 30 ans et seulement 15,4 % plus de 60 ans. La ville est ainsi plus jeune que sa région : le Languedoc-Roussillon compte en effet 33,3 % de moins de 30 ans et 26,9 % de plus de 60 ans[127]. Il faut également souligner que Montpellier accueille sur son territoire près de 55 000 étudiants qui sont, pour la plupart, inclus dans le recensement de population. C'est ainsi que l'on constate, par exemple, une grande différence entre le nombre total d'habitants (252 998 en ) et le nombre d'inscrits sur les listes électorales (136 192 électeurs inscrits en sur la commune de Montpellier[128]), ce qui pose bien problème.

    En 2016, la ville de Montpellier comprenait 46 669 étrangers[129], soit environ 16,6 % de sa population. Elle se situe donc anormalement au-dessus de la moyenne nationale de 9,7 %[130] d'étrangers. Une grande partie de ces étrangers sont originaires d'Afrique ou d'Europe.

    Entre 1975 et 2015, la proportion des jeunes de moins de 18 ans immigrés d'origine extra-européenne ou vivant avec au moins un parent immigré d’origine extra-européenne est passée de 7 % à 37 %. Les petits-enfants d'immigrés ne sont pas pris en compte[131].

    Origine de la population immigrée de Montpellier en 2016[132]
    Pays/territoire de naissance Population
    Maroc 17.251
    Algérie 7.057
    Espagne 2.342
    Italie 1.178
    Tunisie 1.124
    Turquie 760
    Portugal 659
    Autres pays d'Afrique 5.059
    Autres pays de l'U.E 3.719
    Autres pays d'Europe 1.374
    Autres pays 6.148
    Total 46.669

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[133],[Note 10]

    En 2019, la commune comptait 295 542 habitants[Note 11], en augmentation de 8,62 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    32 89732 72333 26435 12336 02935 50640 74645 82845 811
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    49 73751 86555 60657 72755 25856 00556 76569 25873 931
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    75 95077 11480 23081 54882 81986 92490 78793 10297 501
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    118 864161 910191 354197 231207 996225 392251 634264 538281 613
    2019 - - - - - - - -
    295 542--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[134] puis Insee à partir de 2006[135].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Projection de la population de Montpellier.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 46,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,8 % la même année, alors qu'il est de 27,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 136 306 hommes pour 153 747 femmes, soit un taux de 53,01 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,24 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[136]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,4 
    4,9 
    75-89 ans
    6,8 
    10,7 
    60-74 ans
    12,9 
    14,3 
    45-59 ans
    14,4 
    20,9 
    30-44 ans
    18,9 
    31,5 
    15-29 ans
    30,9 
    17,1 
    0-14 ans
    14,6 
    Pyramide des âges du département de l'Hérault en 2018 en pourcentage[137]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    1,8 
    7,5 
    75-89 ans
    9,6 
    17 
    60-74 ans
    18,1 
    19,1 
    45-59 ans
    19 
    18,3 
    30-44 ans
    17,8 
    19,5 
    15-29 ans
    18,1 
    17,9 
    0-14 ans
    15,6 

    Festivals

    Vue sur le carré Sainte-Anne.
    • les Rencontres Folkloriques de Montpellier, place de la Comédie (fin avril, début mai) ;
    • le Festival Occitan Total Festum, le , place de la Comédie ;
    • le festival Diffuz, autour de la culture libre (logiciels, musique), octobre ;
    • la Comédie du livre, fin mai début juin, sur la place de la Comédie ;
    • le Festival Radio France Occitanie Montpellier ;
    • le Festival Montpellier Danse de danse contemporaine ;
    • le Festival Turbulences Sonores (musique contemporaine) ;
    • le Festival du cinéma méditerranéen, dit Cinémed ;
    • le Printemps des Comédiens ;
    • les Internationales de la Guitare, au mois d'octobre ;
    • le Festival à 100 %, espace Grammont, au mois d'octobre ;
    • le Festival des fanfares, quartiers Beaux-Arts/Pierre Rouge et Boutonnet, mi-juin ;
    • les ZAT  zones artistiques temporaires[138] , qui se déroulent entre 2010 et 2020, deux fois par an (avril et novembre), dans un quartier de la ville différent à chaque fois ;
    • le Festival international des sports extrêmes (Fise) au bord du Lez devant l'hôtel de Région au mois de mai (cinq jours) ;
    • le Festival chrétien du cinéma ;
    • le Festival pour enfants Saperlipopette, Voilà Enfantillages ;
    • le Festival Attitude ;
    • les Nuits des Équinoxes, à la faculté de sciences, fin mars (festival de théâtre amateur du TAUST) ;
    • l'Association Patrimôme met en valeur le patrimoine auprès des enfants ;
    • le Battle of the Year, fin avril (festival de danse hip-hop) ;
    • le festival Electromind (musiques électroniques) fin juillet espace Grammont ;
    • le Festival international de tango argentin ;
    • les Estivales de Montpellier, chaque vendredi de fin juin à début septembre ;
    • le Festival des Architectures Vives du 15 au  ;
    • la Montpellier-Reine est une course solidaire et ludique dans l'Écusson de Montpellier au profit de la lutte contre le cancer du sein. Elle se déroule le jour de la fête des Mères ;
    • la Marche des Diversités – Gay Pride qui se déroule traditionnellement le 1er samedi du mois de juin[139];
    • les Boutographies – Rencontres photographiques de Montpellier, festival de la jeune photographie européenne de création qui tire son nom du quartier Boutonnet où il a démarré ;
    • le festival I Love Techno exporté en France. I Love Techno est un festival de musique électronique créé en 1995 par Peter Decuypere et Herman Schueremans. Il a lieu tous les ans en novembre à la Flanders Expo de Gand, en Belgique et depuis 2011 à Montpellier.
    Le Pavillon populaire.

    Équipements culturels

    • le Musée d'Arts brut, singuliers & autres[140]
    • le musée Fabre ;
    • le MO.CO., regroupement en EPCC de trois établissements consacrés à l'art contemporain[141]:
      • le MO.CO. Hôtel des collections, espace dédié à l’exposition de collections privées et publiques du monde entier ;
      • le MO.CO. Panacée, lieu d'exposition d'art contemporain (auquel s'ajoute un café restaurant et une résidence universitaire pour les étudiants en art de Montpellier) ;
      • le MO.CO. Esba, École supérieure des beaux-arts de Montpellier, équipée d'une salle d'exposition réservée aux expositions des étudiants de l'école et à leurs collaborations avec d'autres écoles ou aux projets en lien avec les autres projets du MO.CO. ;
    • le Pavillon populaire, espace d'exposition municipal situé sur l'esplanade et principalement consacré à la photographie ;
    • la salle Dominique-Bagouet, espace d'exposition municipal situé sur l'esplanade ;
    • le Musée des Moulages de l'Université Paul Valéry-Montpellier 3 ;
    • le réseau des dix médiathèques qui quadrille Montpellier Méditerranée Métropole ;
    • la salle Saint-Ravy, espace d'exposition municipal consacré principalement aux artistes émergents ;
    • le carré Sainte-Anne, espace d'exposition municipal au sein de l'ancienne église Sainte-Anne [fermé actuellement pour rénovation] ;
    • le palais des Congrès et l'opéra Berlioz au sein du Corum ;
    • Le Rockstore.
      l'opéra Comédie ;
    • l’amphithéâtre (1 800 places) et le théâtre d'Ô, dans le domaine départemental d'Ô ;
    • le théâtre La Vignette dans l'enceinte de l'université de lettres Paul-Valéry ;
    • le théâtre Jean-Vilar, théâtre municipal implanté dans le quartier de la Mosson ;
    • le théâtre des 13 vents, à Grammont, centre dramatique national de Montpellier ;
    • le Rockstore, racheté par la ville, qui propose de nombreux concerts dans une ancienne église reconvertie et qui est également une discothèque ;
    • le Zénith Sud (salle de concert de 6 500 personnes) ;
    • l'Arena (capacité : 14 800 personnes pour des spectacles et 9 000 pour le sport) ;
    • le centre culturel du Laos[142].

    Cinémas

    • Gaumont Comédie (8 salles pour 1 113 places)[143];
    • Gaumont Multiplexe (17 salles pour 3 683 places) ;
    • Diagonal Capitole, Celleneuve*, Centre* et Campus* (6 + 1 + 1 + 2 salles) [* fermés] ;
    • Cinéma Utopia (3 salles, anc. Diagonal Campus) ;
    • Mega CGR (12 salles, sur la commune de Lattes) ;
    • Nestor Burma (Celleneuve), anciennement Diagonal Celleneuve (art et essai) ;
    • Le Royal (5 salles, ouvert dans les années 1960 et fermé en ) ;
    • le Mégarama pic Saint-Loup (sur la commune de Saint-Gély-du-Fesc)[144].

    Montpellier et les artistes

    Le couvent des Ursulines, siège du centre chorégraphique national de Montpellier.

    Montpellier attire de plus en plus d’artistes, confirmés ou en devenir :

    Montpellier est aussi une ville où se déroulent de nombreux festivals, dont certains de rayonnement international. Les artistes locaux aussi participent à ces événements culturels de qualité, que la ville accueille pour de nombreuses disciplines artistiques (cf. ci-dessous).

    Montpellier est également très active au niveau du street art avec des artistes comme Zest et Al Sticking ainsi que la galerie Montana.

    Académie des sciences et lettres de Montpellier

    Créée en 1706, sous le nom de Société royale des sciences, l'Académie des sciences et lettres de Montpellier a repris vie en 1846 sous son nom actuel. Elle est composée de 90 membres titulaires[145].

    Santé

    La ville compte un CHU et 6 cliniques privées[146]:

    Le CHU

    Le Centre hospitalier universitaire de Montpellier constitue le pôle santé public de la ville (soins, enseignement, recherche) en lien avec la faculté de médecine, la faculté d'odontologie et la faculté de pharmacie.

    D'une capacité de 3 000 lits, employeur de 11 000 personnes, il se hausse au premier rang des entreprises de la région et constitue le premier employeur de la ville de Montpellier. Le CHU de Montpellier est un des plus importants de France (le 5e[147]), son siège est situé au « Centre administratif André-Benech » (avenue du doyen Gaston-Giraud).

    Le CHU de Montpellier est composé de 6 hôpitaux, deux centres de soins et un institut spécialisé[148]:

    • hôpital Arnaud-de-Villeneuve (ouvert en 1992), situé avenue du doyen Gaston-Giraud, il comprend notamment la maternité ;
    • hôpital Lapeyronie (ouvert en 1983), situé avenue du doyen Gaston-Giraud, il comprend notamment le service des urgences ;
    • hôpital Gui-de-Chauliac, ouvert en 1970 dans des locaux modernes au nord-ouest de la ville situé avenue Augustin Fliche ;
    • hôpital La Colombière, établissement destiné à la psychiatrie, initialement intitulé « asile de Font d'Aurelle » (ouvert en 1906) situé avenue Charles-Flahault ;
    • hôpital Saint-Éloi, ouvert en 1890, dénommé initialement « hôpital suburbain », en relais de l'ancien Hôtel-Dieu Saint-Éloi, situé avenue Augustin-Fliche ;
    • hôpital Bellevue (ouvert en 1973), situé place Jean-Baumel ;
    • le Centre Antonin-Balmès destiné à la gérontologie (ouvert en 1997) situé avenue Charles-Flahaut ;
    • le Centre de soins d'enseignement et de recherche dentaires, à proximité de la faculté d'odontologie (ouvert en 1996), situé avenue du Professeur-Jean-Louis-Viala ;
    • l'Institut du cancer de Montpellier : ICM (anciennement dénommé Val d'Aurelle, ouvert en 1976), situé avenue des Apothicaires.

    Les cliniques et centres de soins privés

    Montpellier compte 6 cliniques et centres de soins privés :

    • clinique Clémentville, créé en 1912, spécialisée en obstétrique et chirurgie[149];
    • clinique Beausoleil, plus ancienne clinique mutualiste de France créée en  ;
    • polyclinique Saint-Roch[150];
    • clinique Rech[151];
    • clinique Saint-Jean (Sur la commune voisine de Saint-Jean-de-Védas depuis 2020) ;
    • clinique du Millénaire, a ouvert ses portes en 2003 dans le nouveau quartier Odysseum[152].

    Seulement 8 % des personnes âgées du Languedoc-Roussillon vivent en institution. En effet, le taux d’équipement en structures d'hébergement permanent pour personnes âgées (lits de maisons de retraite, logements de logements-foyers, lits en unités de soins de longue durée ou USLD) est inférieur de plus de vingt points à la moyenne nationale : 100 places pour 1 000 personnes âgées de 75 ans et plus (contre 122,4 )[153].

    Sports

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    Montpellier est l'une des villes les plus compétitives sur le plan sportif de haut niveau.

    Elle a accueilli des rencontres du Championnat du monde de volley-ball en 1986, de la Coupe du monde de football en 1998, du Championnat du monde de handball en 2001 et 2017 et de la Coupe du monde de rugby en 2007.

    Le a eu lieu le premier marathon de Montpellier et qui a été suivi des éditions de 2011 et 2012. En se sont déroulés les Championnats du monde de gymnastique rythmique et au mois de les Championnats d'Europe de gymnastique artistique masculine. Du au , a lieu les Championnats du monde de patinage artistique à la Sud de France Arena.

    Principales installations sportives

    Le stade de la Mosson.
    La piscine olympique d'Antigone.
    • stade de la Mosson, 35 950 places ;
    • stade Yves-du-Manoir, GGL Stadium (rugby à XV), 15 697 places dont 12 700 assises ;
    • stade Sabathé (rugby à XIII), 7 000 places ;
    • projet du Stade Louis-Nicollin ;
    • palais des sports Pierre-de-Coubertin, 4 500 places ;
    • palais des sports René-Bougnol (handball), 3 000 places ;
    • patinoire Végapolis (hockey sur glace), 2 400 places ;
    • piscine olympique d'Antigone, 2 000 places ;
    • stade Philippidès (athlétisme), propriété de l'université de Montpellier, 1 200 places ;
    • centre nautique Neptune, 530 places ;
    • stade du domaine de Veyrassi (baseball, football américain et compétitions d'athlétisme) ;
    • gymnase Marcel-Cerdan dans le quartier du Pas-du-Loup (handball) ;
    • gymnase Louis-Nègre (gymnastique) ;
    • la ville possède aussi, depuis 2010, l'Arena qui est une salle multifonctions de nouvelle génération, première salle de ce genre construite en France depuis le palais omnisports de Paris-Bercy en 1984, et seconde salle indoor de France après Bercy. Elle est sur l’emprise du parc des expositions. La salle remplit à la fois les fonctions de salle de spectacles, de palais omnisports et de hall d’expositions et de congrès avec une capacité d’accueil de :
      • 14 800 spectateurs en configuration spectacle,
      • 9 000 supporters en configuration sport,
      • 13 500 m2 de surface brute pour les expositions.

    Principaux clubs de sport

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    • Montpellier possède un club de jeu de balle au tambourin, sport languedocien. Le parking des Arceaux fut longtemps un haut lieu de la pratique ;
    • en handball masculin, le MHB (club de D1) est quatorze fois champion de France entre 1995 et 2012, a gagné 11 coupes de France et 8 coupes de la Ligue. Au niveau européen, il a remporté la Ligue des champions en 2003 et en 2018. Il est également arrivé en demi-finale en 2005, et en quart en 2006 et 2010. La nouvelle salle, l'Arena, doit permettre au club de rester à un haut niveau européen ;
    • en football masculin, le Montpellier Hérault Sport Club (MHSC), club de Ligue 1, a remporté le Championnat de France en 2012, trois fois le championnat de France de Ligue 2 (1946, 1961 et 1987) et a gagné deux coupes de France en 1929 et 1990. Les joueurs sont surnommés les Pailladins (installés dans le quartier de la Paillade), et le stade de l'équipe, le stade de la Mosson (35 950 places), est surnommé « la marmite du diable »[154]. Quelques joueurs les plus renommés du football français ont joué dans cette équipe, par exemple Laurent Blanc, Éric Cantona ou encore Olivier Giroud ainsi que de grands footballeurs étrangers tels que Carlos Valderrama et Roger Milla. L'équipe féminine évolue en Division 1 et a été sacrée championne de France en 2004 et 2005, atteignant même la demi-finale de la Coupe d'Europe lors de la saison 2005/2006 et 2009/2010. La ville compte également un club de football de plage, le Montpellier Hérault Sport Club Beach Soccer fondé en , basé à Montpellier et est fondé sur les restes du club de Palavas ;
    • en rugby, Montpellier possède plusieurs équipes :
    • en baseball, les Barracudas de Montpellier se sont forgés un des meilleurs palmarès français en moins de trente ans d’existence : 3 titres de champions de France, 9 fois vice-champions, 1 Challenge de France, de beaux parcours dans les différentes compétitions européennes auxquelles le club est régulièrement qualifié, ainsi que de nombreux titres dans les autres divisions et catégories de jeunes ;
    • en basket-ball, le Montpellier Paillade Basket, ancien club de basket-ball français, aujourd'hui disparu. Le club, champion de Pro B en 1988, a évolué parmi l'élite du basket français (Pro A) pendant 14 saisons entre 1989 et 2002, mais n'a pu continuer l'aventure par faute de garanties financières suffisantes.
    • Montpellier compte aussi dans les premières divisions en sport collectif des équipes en hockey sur glace (Montpellier Vipers), volley-ball masculin (le MHSCVB), water-polo masculin (Montpellier Water-Polo), champions de France 2012, ainsi que l'équipe féminine de Montpellier-Lattes de basket-ball, sans oublier l'équipe Nicollin Pétanque aux très nombreux titres nationaux et européens ;
    • en free-fight et en body-fighting, on trouve le body-fighting club dans 6 centres sur Montpellier, dirigé par Ruddy Renaud, champion du monde WKA depuis 2009 (titre mis en jeu à Cardiff contre Lewis Patterson) ;
    • en boxe française, le Club de boxe à Montpellier dirigé par Fred Nozaique au Planète Fitness compte plus de cent licenciés ;
    • en karaté (Shotokan), le Club occitan de karaté (COK), créé en 1979 par Francis Didier, a formé et entraîné plusieurs champions de France, d'Europe et du monde ;
    • en gymnastique rythmique, le pôle de Montpellier est coordonné depuis 2005 par Eva Serrano (gymnaste française la plus titrée en GRS) ;
    • en gymnastique artistique, le CEP Montpellier GYM a été créé en 1921. En 1980, les entraîneurs Claude et Jean-Claude Albert mettent en place la 1re classe à horaires aménagés dans un collège public en France, au collège Las Cazes. Quatre ans plus tard, l'équipe féminine accède en DN3. L'année 1989, les résultats du CEP sont ce que tous les clubs français souhaiteraient : les équipes, benjamine et minime, sont championnes de France, l'équipe des gymnastes du collège Las-Cazes passe en DN2. En 1991 cette équipe est en DN1, et en 1993 c'est l'équipe masculine de Jean-Louis Blanc qui accède aussi en DN1. En 2007, l'équipe féminine est 4e en DN2 et compte une championne de France juniors. En 2009, la même équipe se classe 8e en DN1 et s'y maintient puisqu'elle y est encore en 2011 et est qualifiée pour 2012 ;
    • en tennis de table, le MTT (Montpellier tennis de table) est 12 fois champion de France en proA Dames 1993-2003 ; 2008, par ailleurs, le tennis de table a ramené a Montpellier sa première coupe d'Europe en 2001 en Messieurs, et a récidivé deux ans plus tard, en 2003 (Coupe d'Europe Nancy-Evans) ;
    • en football américain, l'équipe des Hurricanes de Montpellier évolue en championnat de France D1 et a déjà remporté un titre de champion de France D3 en 2007. Les juniors « J9 » ont été champions de France en 2013[157] et 2014 ;
    • en football australien, l'équipe des Montpellier Fire Sharks est une des premières équipes en France ;
    • en canoë-kayak : Montpellier Université Club Canoë Kayak (MUC-Canoë Kayak) ;
    • en roller slalom, Le MUC Roller et Kompakombo sont deux associations de Montpellier développées par des champions et vice-champions du monde de la discipline. L'association Montpellier Inline propose aussi la pratique du roller de vitesse et d'endurance. Sans oublier la RiM (Roller in Montpellier) qui regroupe tous les pratiquants de roller chaque 1er vendredi du mois pour une randonnée dans les rues de Montpellier[158];
    • en tir sportif, la Société de tir de Montpellier a été le club formateur d'Émilie Évesque qui a participé aux Jeux olympiques de Londres en 2012 et de Clément Bessaguet, champion du monde junior.
    • Côté omnisports, le Montpellier Université Club (MUC), fondé en 1921, est une association sportive loi de 1901 qui fédère 31 sections sportives, elles-mêmes des associations sportives rattachées au MUC. Les sections sont : aïkido, aviron, baseball, basket-ball, boxe française, canoë-kayak, cheerleading, cyclotourisme, escrime, eye motion, football, gymnastique, handball, hockey sur gazon, iaïdo, judo, ju-jitsu, karaté, kendo, kitesurf, kung-fu, lutte, natation, orientation/raid, pétanque, plongée, rando pédestre, roller, skateboard, sport santé, volley-ball.

    Arrivées d'étapes du Tour de France

    Médias

    L'émetteur de Bionne, principal émetteur de radiodiffusion de Montpellier, située dans le quartier de la Martelle (plus haute structure de la ville, hauteur : 114 mètres).

    Presse écrite

    • Grizette, le magazine féminin régional en ligne, édition de Montpellier ;
    • Montpellier Presse Online, le magazine online de Montpellier ;
    • Objectif Languedoc-Roussillon, première revue économique du Languedoc-Roussillon, éditée par Écopresse ;
    • Vent Sud, magazine d'art de vivre en Languedoc, Roussillon et Provence édité par Écopresse ;
    • Direct Montpellier Plus, journal quotidien gratuit du groupe Midi libre ;
    • L'Agglorieuse, hebdomadaire satirique ;
    • L'Hérault du jour, quotidien régional, édition départementale du groupe La Marseillaise / L'Hérault du jour ;
    • La Gazette de Montpellier, hebdomadaire local ;
    • Midi libre, quotidien régional ;
    • Montpellier journal, média en ligne d'information indépendante, journalisme d'enquête ;
    • La Lettre M, hebdomadaire papier et en ligne d'informations économiques.

    Télévisions

    Ces chaînes sont émises depuis le mont Saint-Baudille ainsi que certaines depuis le bâtiment de l'hôtel de Région[159].

    Radios locales

    • Radio Aviva (88.0 FM), radio généraliste, première radio locale indépendante associative à Montpellier en 2008[160];
    • L'Eko (88.5 FM), radio pirate dès 1975, puis radio associative alternative et avant-garde depuis 1977 ;
    • FM Plus (91.0 FM), radio associative généraliste culturelle. Elle émettait de 23 h à 15 h en partage de fréquence avec Agora FM jusqu'en où elle est autorisée par le CSA à émettre 24h/24 sur le 91 FM[161]. Agora FM a en effet cessé d'émettre en 2012[162];
    • Radio Clapas (93.5 FM), radio associative de Montpellier ouverte sur la ville[163];
    • Divergence FM (93.9 FM), radio associative généraliste culturelle[164];
    • Radio Lenga d'Oc (95.4 FM), radio associative réalisant des émissions en langue occitane depuis ses studios à Montpellier. Elle émet aussi dans le Midi[165];
    • RCF Maguelone Hérault (98.3 FM), radio associative du diocèse de Montpellier[166];
    • France Bleu Hérault (100.6 FM), radio locale publique basée à Montpellier émettant aussi sur tout l'Hérault grâce au 101.1 FM depuis le mont Saint-Baudille ;
    • Radio Campus Montpellier (102.2 FM), radio associative étudiante montpelliéraine ;
    • Radio Flash (105.6 FM), radio locale commerciale basée à Valflaunès. Elle est arrivée sur Montpellier en 2009[167];
    • RTS (106.5 FM), radio locale commerciale émettant sur le littoral audois, dans l'Hérault, le Gard et à Avignon (106.7 FM). Ses studios se trouvent à Sète.

    Il y a aussi 6 radios nationales émettent à Montpellier en catégorie C (programme national avec décrochages locaux) :

    Catholicisme

    Procession lors de la fête de la Saint-Roch, Montpellier, .

    Montpellier a ses profondes racines chrétiennes. La sainte patronne de Montpellier est la Vierge Marie sous le vocable[Note 12]« Notre-Dame-des-Tables » ; elle en est l'emblème de la ville (cf. blasonnement plus haut) et est célébrée le . Cependant, le premier des saints patrons de la cité fut saint Firmin[168].

    Saint Roch, originaire de Montpellier, est un saint très populaire dans la ville et une église lui a été consacré au XIXe siècle. Il est fêté le à l'occasion de nombreuses processions données dans la ville rassemblant plusieurs milliers de personnes. Il n'est cependant pas le saint patron de la ville.

    À Montpellier, se situe le siège de l'archidiocèse éponyme dont la cathédrale Saint-Pierre est l'église-mère ; cependant, c'est la basilique Notre-Dame des Tables qui reste l'église-mère de la ville. La cathédrale Saint-Pierre constitue également une des étapes de la Via Tolosana du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Il y a longtemps, Montpellier faisait partie du diocèse de Maguelone avant de voir sa situation évoluer au fil des siècles :

    • 1536 : le siège de l'évêché est transféré de Maguelone à Montpellier ;
    • 1802 : Montpellier devient diocèse suffragant de Toulouse ;
    • 1822 : Montpellier devient diocèse suffragant d’Albi ;
    • 1877 : adjonction des titres des diocèses d’Agde, Béziers, Lodève et Saint-Pons-de-Thomières ;
    • 2002 : érection de l’Église de Montpellier en archevêché métropolitain.

    Montpellier a, du point de vue catholique, une riche histoire qu'elle relève du passé avec la fondation de structures telles que l'ordre des hospitaliers du Saint-Esprit (vers 1180) ou la Confrérie de l'Arche du Saint-Esprit ; ou, plutôt du présent grâce à des associations telles que la Confrerie des Pénitents blancs de Montpellier. Au XIVe siècle, Montpellier se dota d'un couvent de dominicains qui devint, plus tard, le lycée René-Gosse. La Maison Notre-Dame-de-la-Merci est ce qui subsiste de l'implantation originelle (vers 1240) de l'ordre de Notre-Dame-de-la-Merci.

    • La cathédrale Saint-Pierre

    La cathédrale Saint-Pierre est érigée en siège de l'archidiocèse métropolitain le par décret de la Congrégation pour les évêques. La Province ecclésiastique de Montpellier comprend à présent les diocèses suffragants de Mende et de Perpignan-Elne (auparavant suffragants d’Albi), de Nîmes (auparavant suffragant d’Avignon) et de Carcassonne (auparavant suffragant de Toulouse).

    En sus des lieux de culte ordinaires, des messes selon le rite tridentin sont célébrées à l'église Sainte-Eulalie et à la chapelle de la Villa Sainte-Christine par l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre qui administre aussi le « Cours Notre-Dame[170]». Rassemblant environ 120 enfants, cette école primaire libre relève de l'enseignement hors contrat.

    Protestantisme

    Temple protestant de l'Église réformée, rue de Maguelone.

    Le culte protestant à Montpellier a lieu :

    Ainsi qu'un bar associatif protestant et évangélique « Chez Théo » dans l'écusson[173].

    Évangélisme

    Bâtiment de l’Église évangélique ADD de Montpellier.

    La commune a sur son territoire plusieurs églises évangéliques. Quelques églises :

    Orthodoxie

    L'Église Sainte Hélène et la Sainte Croix est utilisée par le culte chrétien orthodoxe de l'archeveché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale dépendant du patriarcat de Moscou.

    La chapelle Sainte-Philothée est utilisée par le culte chrétien orthodoxe du métropole orthodoxe grecque de France dépendant du patriarcat de Constantinople.

    Judaïsme

    On trouve au moins deux synagogues à Montpellier. L'une, située sur la rue Proudhon dans le quartier des Beaux-Arts, est consistoriale et l'autre, Kehilat Kedem fait partie du mouvement libéral et se trouve sur le Boulevard Antigone[174],[175].

    Islam

    La commune possède quelques mosquées.

    Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours

    La commune compte une paroisse de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours dans le quartier Bagatelle[176].

    Économie

    L'incubateur d'entreprises Cap Gamma.

    La ville a une belle économie diversifiée, ce qui correspond à un fonctionnement de ville moderne. Bien qu'ayant une position excentrée par rapport à la dorsale historico-économique européenne qui va de Londres à la Vénétie, ce qui est un inconvénient et sa taille relativement faible par rapport aux grandes villes méditerranéennes proches telles Marseille, Barcelone ou Gênes, elle tire son épingle du jeu et se situe au quart supérieur des villes européennes[177]. Montpellier est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Montpellier. Elle gère l’aéroport de Montpellier et l’Eurogare. Elle gère aussi le groupe Sup de Co, le CFA Commerce et distribution et le CFA de l’Hôtellerie et de la restauration. Avec 1 000 salariés, IBM est un des premiers employeurs privés de la ville.

    Le paradoxe de Montpellier résulte dans le fait qu'elle a la particularité de n'avoir presque pas de classe moyenne dans sa population. Il est courant de dire à Montpellier, on est soit riche, soit pauvre, mais pas moyen. En effet malgré son dynamisme et une partie de sa population qui est très aisée, son revenu fiscal médian est extrêmement faible (89,64 % des communes Françaises ont un revenu fiscal médian supérieur à Montpellier).

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 784 , ce qui plaçait Montpellier au 28 260e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[178].

    Emploi

    Le Triangle.

    Montpellier s'inscrit dans une métropole de 170 000 actifs, un chiffre extrêmement faible, soit 45 % de la population active du département, et plus de 21 000 entreprises dont 18 parcs d'activités représentant 760 entreprises et 18 473 emplois[179].

    Entreprises et commerces

    Montpellier est classée, selon une étude de la DIACT, comme une des métropoles régionales intermédiaires les plus attractives. Le classement ECER-Banque populaire a élu Montpellier, 5e ville française préférée des entrepreneurs en 2010[180].

    Agriculture et viticulture

    Domaine de Flaugergues.

    Malgré son urbanisation massive, le territoire communal de Montpellier (5 688 hectares) possède encore 364 hectares de zones agricoles (définies zones « A » dans le PLU révisé en , ainsi que quelques parcelles situées en zones « N »)[181], protégées par le PLU, soit 6,4 % du territoire de la commune. Les zones agricoles sont réparties de la façon suivante[182]:

    • culture céréalière : 151 hectares (soit 41,5 %) ;
    • viticulture : 128 hectares (soit 35,2 %) ;
    • maraîchage : 22 hectares (soit 6 %) ;
    • parcelles expérimentales (centres de recherches agronomiques) : 18 hectares (soit 5 %) ;
    • jardins partagés : 12 hectares (soit 3,3 %) ;
    • friches et jachères : 33 hectares (soit 9,1 %).

    Sur la commune, 81 établissements actifs ont leurs activités liées à l'agriculture et le secteur représente 131 emplois (soit 0,1 % de la population active)[183].

    Montpellier est une commune viticole emblématique du vignoble du Languedoc. Même si les vignes aux abords de la ville finissent par être remplacées par des constructions modernes, le territoire communal possède encore environ 130 hectares de zones agricoles plantées en vigne (Flaugergues, Montaubérou, Valédeau, Méjanelle, Petit Grès, Mas Nouguier, Rieucoulon, Bionne). Le château de Flaugergues (voir ci-dessous) est une exploitation viticole montpelliéraine qui jouit d'une vraie notoriété. Une seule AOC peut y être produite : l'AOC Languedoc. Deux IGP ont aussi l'autorisation : Pays d'Hérault et Pays d'Oc[184].

    Industries

    Son industrie est très spécialisée dans le tertiaire supérieur : TIC, multimédias, biotechnologies, pharmacie. La métropole accueille notamment les sièges sociaux français de Dell[185](troisième constructeur mondial d'ordinateur), de Vestas (premier mondial de fabrication d'éolienne) et de l'équipementier sportif japonais Asics. Dans le domaine de la santé, le numéro deux mondial en ophtalmologie Bausch & Lomb à la suite de l'acquisition du laboratoire Chauvin et Horiba Medical fabricant d'automate d'analyses médicales, filiale du groupe japonais Horiba, sont présents à Montpellier. Elle accueille aussi des centres de recherche de grandes entreprises internationales tel Alstom[186](Alstom Grid) et Sanofi (pôle neuroscience et cancérologie). IBM est installé à Montpellier depuis les années 1950 et a fait de son usine de la Pompignane la salle d'exposition européenne des produits développés par cette firme. C'est à Montpellier qu'ont été construits les fameux OS/390.

    Paradoxe

    Il convient toutefois de relativiser le dynamisme économique de Montpellier. En effet, Montpellier fait partie des grandes villes de France ayant la plus forte proportion de pauvres (29 853 ménages sous le seuil de pauvreté, soit 27 % de pauvres en 2011, selon le Compas[187], 25 % selon l'Observatoire des inégalités[188]), ce qui pose un réel problème pour la ville. C'est également une des grandes villes dont le taux de chômage est malheureusement le plus fort (20,4 % en 2012 selon l'Insee)[189] et la commune connaît de nombreux problèmes sociaux caractéristiques des villes du pourtour méditerranéen français.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Place de la Comédie au lever du soleil

    Montpellier possède 106 édifices classés ou inscrits monument historique, soit 19 % des monuments historiques du département dont les principaux sont :

    La place de la Comédie et ses monuments

    La place de la Comédie datant de 1755 et entièrement réaménagée après l'incendie du théâtre de 1881 est le lieu central de la ville. Elle tient son nom du théâtre municipal dont la façade monumentale orne le Sud-Ouest de la place, et est agrémentée de la fontaine des Trois Grâces, classée. On notera que la place de la Comédie a obtenu, il y a déjà plusieurs années, un prix récompensant la qualité et la mise en valeur de son architecture par les éclairages nocturnes de ses façades et du théâtre. Cette place est aussi surnommée « place de l'œuf » en raison du motif dessiné au sol, en face de l'Opéra de la Comédie.

    Les Arceaux

    L'aqueduc Saint Clément.

    L'aqueduc des Arceaux, de son vrai nom l'aqueduc Saint-Clément, construit au XVIIIe siècle par l'ingénieur Henri Pitot de Launay, est l'un des plus beaux monuments de la ville. Cet édifice, largement inspiré du pont du Gard, a permis l'arrivée d'eau potable depuis la source du Boulidou, puis plus tard celle du Lez, situées à Saint-Clément-de-Rivière. À sa construction, il permettait d'apporter 25 litres d'eau par seconde à la ville de Montpellier. Il fut détruit dans sa quasi-totalité à la fin du XXe siècle, à la suite de l'implantation d'une usine souterraine produisant en toutes saisons 2 000 litres d'eau par seconde.[réf. nécessaire]

    La porte et la place royale du Peyrou

    La porte du Peyrou, appelée aussi l'arc de triomphe de Montpellier, fut construite fin du XVIIe par Augustin-Charles d'Aviler. Elle débouche sur la place royale du Peyrou qui accueille la statue équestre de Louis XIV et un château d'eau conçu au XVIIIe siècle. Cette grande esplanade, qui surplombe la ville de 50 mètres, offre une vue imprenable sur la partie nord et ouest de la ville avec, en arrière-plan, les premiers reliefs cévenols, dont notamment le pic Saint-Loup.

    Elisabeth Coste, marchande drapière française, connue pour avoir participé à l'affaire dite des «Galettes» y est guillotinée le 8 avril 1794,

    Autres monuments et lieux historiques

    La coquille.
    Plan de la ville et citadelle (1741-1785)
    • l'hyper centre, appelé l'écusson, est d'une manière générale un lieu emblématique de la ville. Ses petites ruelles atypiques, bondées de commerces, bars et restaurants, en font le premier lieu de sortie de ses habitants et le quartier le plus animé de la ville, la Place du Marché-aux-Fleurs est située dans ce quartier du centre historique ;
    • l'esplanade Charles-de-Gaulle (Montpellier), en prolongement de la place de la Comédie, est un lieu de promenade paysagé, particulièrement apprécié des Montpelliérains ;
    • l'immeuble dit du « Scaphandrier » est édifié en 1898. Son surnom est dû à sa rotonde d'angle coiffée d'une extravagante coupole en ardoise et zinc en forme de « bulbe ». Cet élément d'architecture, pour le moins remarquable, vient d'être entièrement restauré ;
    • la « coquille » de l'hôtel de Sarret : « L'appellation de « coquille » fait bien évidemment référence à la forme conchoïdale de cet élément d'architecture. La plus célèbre de ces « coquilles » stéréotomiques est celle de Montpellier. Les Compagnons d'autrefois ne manquaient pas d'aller la visiter au cours de leur Tour de France, car elle formait une « remarque », c'est-à-dire un élément remarquable que le Compagnon se devait de mémoriser afin de prouver qu'il était bien passé par telle ou telle ville durant son périple[190]. »
    • Monument aux morts érigé en hommage aux défunts soldats de la Première Guerre mondiale
      Le monument aux morts érigé en l'honneur des soldats de la Première Guerre mondiale situé sur l'Esplanade Charles de Gaulle. Le monument construit est « un édifice funéraire en forme d'hémicycle, traité à l'antique, de style corinthien »[191]. L'une de ses particularités est qu'une crypte lui est associée, au sein de laquelle sont écrits les noms des défunts soldats[192]. L'architecte choisit de reprendre « une vieille tradition de l'architecture chrétienne »[191] en construisant cette crypte. Les personnes qui se rendent au monument aux morts peuvent y descendre. La crypte ainsi que la localisation du monument aux morts, qui est « isolé au fond de l'Esplanade »[191] offrent un rapport particulier à la commémoration.

    Hôtels particuliers

    L'hôtel de Lunas
    Cour de l'hôtel des trésoriers de la Bourse
    L'hôtel de Varennes

    De l'hostal médiéval à l'hôtel classique du XVIIIe siècle, Montpellier compte aujourd'hui près de quatre-vingts hôtels particuliers.

    Liste non exhaustive d'hôtels parmi les plus remarquables :

    Voir également les fiches issues de l'inventaire général du patrimoine culturel sur le site officiel du Ministère de la Culture français[193].

    Au cinéma

    Dans la littérature

    1. Jacme Ier ( Dit Jacques d'Aragon, ou Jaume Ier, ou Jaime 1°), roi d'Aragon, de Mallorca et Valencia, et seigneur de Montpellier, El libre dels feits, fin du XIIIe siècle, multiples éditions en catalan ancien et moderne; traduction en français par Agnés et Robert Vinas ; Le livre des faits de Jaume le conquérant , Société Agricole, Scientifique et Littéraire des Pyrénées-Orientales, Perpignan, 2007( édition illustrée ) ; même traducteurs, Le livre des faits, Le livre de poche, collection Lettres gothiques, Librairie Générale Française, 2019, (ISBN 978-2-253-18347-1). Autobiographie en vieux catalan-occitan commencant par sa naissance à Montpellier le 2 février 1208. Le plus ancien manuscrit conservé en est sa traduction en latin de Pere Marsili de 1313 sous le titre de " Liber gestorum" dont il existe 3 exemplaires du XIIIe siècle. Le plus ancien manuscrit original conservé, en vieil catalan-occitan, date de 1343, connu sous le nom de " Manuscrit de Poblet" se trouve dans la bibliothèque de l'université de Barcelone sous la côte de Ms.1.
    2. Donatien de Sade, marquis, Justine ou les malheurs de la vertu, pour la première édition le nom de l’auteur ne figure pas sur la page de titre et le nom de l’éditeur (Girouard à Paris) est remplacé par la mention : En Hollande, chez les Libraires associés, 1791; multiples éditions dont: Bibliothèque de la Pléiade, Œuvres, tome 2, 1995[198].Le personnage de Justine serait inspiré d'une femme de chambre de l'Hôtel du Chapeau Rouge à Montpellier, où Sade séjourna, et dont le bâtiment existe toujours à l'angle de la rue du Pyla Saint Gély et de la rue du Chapeau rouge.
    3. Léo Malet, Nestor Burma revient au bercail, 1967.
    4. Michel Henry, L'amour les yeux fermés, 1976, Gallimard, 1976 ; prix Renaudot 1976. Roman inspiré des grèves étudiantes dans la faculté des Lettres Paul Valéry au début des années 1970, où l'on peut y reconnaitre sous pseudonymes plusieurs activistes, ainsi que le bâtiment du rectorat rue de l'Université .
    5. Michel Guillaume , Une vie de piches, des exclus en Languedoc-Roussillon, publié sous le pseudonyme de René Guichel, éditions du Chiendent, 1978. Récit autobiographique d'un jeune " déconneur" et bon vivant dans les milieux populaires de la ville. Une première édition fut publié sour le nom de l'auteur, qui eut de graves problèmes avec certaines personnes citées dans son récit et mécontentes de leurs prortraits; la deuxième édition fut donc publié avec un pseudonyme.
    6. Robert Merle, En nos vertes années, Éditions du Club France Loisirs, Paris, 1979.
    7. Patrick Süskind, Le Parfum, Histoire d'un meurtrier, 1986.
    8. Christine Angot, Quitter la ville, Stock, 2000.

    Musées

    Musée Fabre – le bâtiment de l'ancien collège des Jésuites.
    Réunion de famille de Frédéric Bazille, peint au mas de Méric au nord-est du centre de Montpellier.

    Spécialités gastronomiques locales

    Grisettes de Montpellier.

    Les spécialités culinaires locales sont objets de débat, car la plupart sont inconnues, tombées dans l'oubli ou récentes.

    • Les grisettes de Montpellier sont des bonbons en forme d'un petit pois. Cette spécialité est faite à partir de deux produits du Languedoc : le miel, dont celui de la ville de Narbonne était réputé au XIIIe siècle, et la réglisse, qui était la spécialité de la ville de Montpellier dès le XVIIIe siècle ;
    • Les escalettes de Montpellier sont des sortes de biscuits ovales qui sont en fait une variante locale des gaufres. La tradition s'est maintenue à Cournonterral, et depuis 2020 un couple de jeunes artisans en commercialise notamment en centre ville de Montpellier[199].
    • Le beurre de Montpellier est une préparation bien connue des cuisiniers qui accompagne à merveille les poissons.[200]
    • Les vins sont sans doute la grande spécialité locale, en particulier les vins épicés qui étaient très en vogue au Moyen Âge. Les vins languedociens ont toujours joui d'une haute réputation avant le XXe. Un couple de vignerons de Villeneuve-lès-Maguelone a redécouvert dans les archives une recette composée pour le roi d'Angleterre Henri III et l'a remis au goût du jour. Ce vin s'appelle Garhiofilatum, nom qui désignait le clou de girofle (dont la présence est ici très subtile).
    • Du fait de son rôle central dans le commerce des épices au Moyen Âge et de la richesse de son terroir, Montpellier a toujours produit des confiseries de valeur. Les bonbons au miel et/ou à la réglisse en particulier sont une spécialité locale. De nombreux artisans en produisaient au XIXe, mais aujourd'hui une seule entreprise continue à en produire, la maison Auzier Chabernac fondée en 1890. Néanmoins la production ne se fait plus à Montpellier même mais à Saint-Gély-du-Fesc, à 10 km[201].
    • La fougasse est emblématique de tout le sud de la France, mais les Montpelliérains appréciaient particulièrement celle aux grattons.
    • La chichoumeille est un plat traditionnel du Languedoc, y compris Montpellier.
    • Les oreillettes sont de même une spécialité languedocienne, donc pas propre ni étrangère à Montpellier. Il existe cependant une recette dite "oreillettes de Montpellier"[202]
    • Le clapas[203] est une autre spécialité de la ville de Montpellier. Créé en , c'est un chocolat de caractère pur cacao, de fabrication artisanale. Il allie craquant et moelleux, avec une composition de crème de touron, feuillantine et brisures de riz soufflé, qui existe en trois couleurs : noir, lait et blanc, rappelant les Trois Grâces de la place de la Comédie.
    • L'écusson de Montpellier est un chocolat composé d'une ganache au Grand Marnier et à l'huile d'olive mélangé à une crème d'amande et saupoudré d'écorce d'orange hachées. Enrobé de chocolat blanc à la base, il existe également dans une version chocolat noir. Il a été inventé en 1985 par six chocolatiers de Montpellier. C'est l'ancien maire, Georges Frêche, qui les y a incités pour commémorer la date-anniversaire de la ville.

    Autres

    Sous l'impulsion du célèbre médecin Arnaud de Villeneuve, qui crée le premier parfum moderne, l'eau de Montpellier devenue célèbre sous le nom d'eau de la reine de Hongrie, Montpellier devient la première capitale du parfum moderne, avant d'être supplantée par Grasse à partir du XVIIIe.

    En lien direct avec l'activité médicale et la parfumerie, Montpellier développe un type de faïence[204] qui connait un grand succès aux XVIIe et XVIIIe siècles.

    Les Barons de Caravètes sont une confrérie montpelliéraine qui poursuit la tradition d'introniser « baron de Caravètes » les habitants de Montpellier ayant un passé familial dans la ville.

    La Villa des cent regards[205], surnommé ”château trois pièces cuisine” par Télérama en 1981[206], est une architecture naïve construite par son propriétaire, Victor Grazzi, un coffreur cimentier d'origine italienne, dans le quartier d'Aiguelongue.

    Personnalités liées à la commune

    François-Xavier Fabre.
    Aymeline Valade.

    Blasons

    Montpellier
    • Description : D'azur à la vierge de carnation vêtue d'une robe de gueules et d'un manteau du champ, assise sur un trône gothique d'or, tenant l'Enfant Jésus aussi de carnation vêtu d'azur, le tout surmonté des lettres A et M onciales d'argent et soutenu en pointe d'un écusson du même chargé d'un tourteau de gueules[207].
    • La vierge représentée est Notre-Dame des Tables (sainte patronne de la ville), nommée ainsi en raison des tables des changeurs (de monnaies) qui se situaient à proximité de l'église Notre-Dame.
    • Les lettres A et M signifient « Ave Maria ».
    • L'écusson d'argent au tourteau de gueules constitue les armes des seigneurs de Montpellier (les Guilhem).

    Pendant le Premier Empire, le blason de Montpellier changea légèrement. Montpellier fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient « D'azur à la vierge de carnation vêtue d'une robe de gueules et d'un manteau du champ, assise sur un trône antique d'or, tenant l'Enfant Jésus aussi de carnation vêtu d'azur, le tout surmonté des lettres A et M onciales d'argent et soutenu en pointe d'un écusson du même chargé d'un tourteau de gueules, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or »[208].


    Logotype

    Montpellier

    • Description : Sur un fond carré bleu, une lettre majuscule « M » en blanc, traversée par une ligne blanche.
    • Déclinaisons du logo :
      • SERM (Société d'équipement de la région montpelliéraine),
      • parc d'activités Euromédecine,
      • Montpellier Cœur de ville,
      • Office de tourisme de Montpellier,
      • Montpellier Hérault Sport Club,
      • Montpellier District,
      • Maisons pour tous,
      • Montpellier écologie,
      • Maison de l'Europe de Montpellier.


    Devises

    • Devise ancienne

    « VIRGO MATER, NATVM ORA, VT NOS JVVET OMNI HORA. »

     Vierge mère, priez votre Fils, pour qu'il nous vienne en aide à toute heure »)

    « De temps immémorial, les armes de Montpellier étaient la Vierge, assise sur une chaise gothique d'or, tenant le Petit-Jésus entre ses bras, ayant sous ses pieds un écusson chargé d'un Torteau de gueules, que nos Anciens-Guillaumes avaient pris pour armes dans leurs expéditions à la Terre sainte. »

    À la demande des catholiques, ces armoiries ont été rétablies, en 1627, par M. de Fossez, gouverneur de Montpellier. La ville de Montpellier n'a pas de devise héraldique proprement dite ; mais on trouve sur d'anciens sceaux des consuls (XIIIe siècle) la légende ci-dessous : VIRGO MATER, NATVM ORA, VT NOS JVVET OMNI HORA. On l'a quelquefois considérée comme la devise de la Ville et parfois aussi fait figurer autour de l'écu municipal. Note de Charles de Tourtoulon, Aix-en-Provence, 1896.

    • Slogans récents :
      • « La surdouée » ;
      • « Mille et une vies » ;
      • « La ville où le soleil ne se couche jamais » ;
      • « Attractive cité » ;
      • « Unlimited ».

    Saints Patrons

    Saint Roch dont le culte est très populaire à Montpellier et qui est célébré chaque année le serait originaire de Montpellier. Il n'est, cependant, pas le saint patron de la ville.

    Vie militaire

    Unités militaires tenant ou ayant tenu garnison à Montpellier :

    Notes et références

    Notes

    1. La Mosson peut être considérée comme un pseudo-fleuve côtier car son cours se termine par un delta partiellement canalisé (pour maîtriser ses crues), dont plusieurs bras se jettent dans l'étang de l'Arnel, lui-même en relation avec la mer Méditerranée.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Un local de bain, le caldarium des thermes romains.
    5. En 1966, le maire, François Delmas offre à Louisville la statue de Louis XVI (cf. Site de l'Assocoiation des anciens élèves de Sorèze, descendre sur la page jusqu'au § : « Histoire (s) » et à l'article : « La statue de Louis XVI »), qui trôna à la fin de la Restauration, au centre de la place Louis XVI (cf. les liens en attestant : p. 84, IX) et via ce lien (sous la Restauration), l'actuelle place du Marché-aux-Fleurs, d' à , avant d'être remisée par le changement de régime politique à la Citadelle, au musée des moulages de la faculté de Lettres et, enfin, aux archives départementales de l'Hérault (la main étant restée tout ce temps aux archives municipales, durant 136 ans). Sur l'histoire de la statue de Louis XVI à Montpellier, lire Roland Jolivet, Montpellier secrète et dévoilée, 2003, (ISBN 2-9513984-3-3), p. 40-45. La première pierre de cette statue avait été solennellement posée le , par le maire, le marquis de Dax d'Axat, premier président de la Société des Beaux-Arts, à la suite d'une délibération spécifique du conseil municipal décidant de son érection. L'année 2010 a été consacrée à la célébration du 55e anniversaire de ce jumelage. Une plaque commémorative en l'honneur du 3e président américain Thomas Jefferson a été inaugurée sur la façade de la Maison des relations internationales.
    6. Le jumelage avec Heidelberg a été signé le . Les relations se sont élargies à la ville de Bautzen, parrainée par Heidelberg depuis 1990. Tous les ans, 500 jeunes se réunissent pour un forum transfrontalier et un concert commun des élèves des deux conservatoires. Les deux municipalités ont créé dans leurs villes une Maison de la ville jumelle, lieu d'animations culturelles. La qualité de ce jumelage a été couronnée par le prix De Gaulle-Adenauer en 1993.
    7. Maire de Montpellier depuis quatre ans, Georges Frêche a conclu ce jumelage avec cette mégalopole de la province du Sichuan. À l'époque, il s'agit du premier jumelage d'une ville européenne avec la Chine. Ce jumelage a permis de nombreuses collaborations entre les deux villes : Biennale d'art contemporain chinois, ouverture de la maison de Montpellier à Chengdu. Des accords entre les universités permettent des échanges approfondis et il existe une collaboration technique en matière d'urbanisme, d'architecture et sur le plan médical (cf. Montpellierplus, , no 608, p. 6). Cinq classes proposent l'apprentissage du chinois à l'école. Le conseil municipal de Montpellier a voté une dotation de 100 000 euros à la suite du séisme qui avait frappé la région en 2008. Une école primaire qui portera le nom de Chengdu ouvrira en (cf. Montpellierplus, , no 1205, p. 3).
    8. Un an après la décision unilatérale du conseil municipal de Rio de Janeiro de faire de Montpellier sa ville sœur (cf. Rio de Janeiro fait de Montpellier sa jumelle in Midi libre du ), Hélène Mandroux a officialisé le le jumelage entre Montpellier et la ville de Rio de Janeiro lors de l'inauguration de l'hôtel Marriott. C'est le à l'occasion de la conférence des Nations unies Rio+20 qu'elle a signé, avec Eduardo Paes, maire de Rio de Janeiro, le protocole accord réciproque de jumelage. Ces deux villes ont un fort penchant pour la culture, le sport et les loisirs. La plus célèbre ville brésilienne accueillera, en 2014, le Mondial de football et, en 2016, les Jeux olympiques.
    9. Fès et Montpellier sont jumelles à plusieurs titres : plus de 1 000 ans d'histoire, villes de culture, toutes deux ancrées dans la modernité, elles relèvent les mêmes défis urbains de développement et de réhabilitation de leurs quartiers historiques.
    10. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    12. Nom du saint auquel une église doit son appellation.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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    3. Sur la carte topographique no 2743ET, titrée Montpellier, au 1/25 000e, (IGN, 3e édition, 2004), un point d'altitude « 109 » est marqué au nord-est de Montpellier, près du château d'eau des « Hauts de la Paillade ». Dans ce secteur, une lecture des courbes de niveau donnerait une altitude maximale entre 110 et 120 mètres.
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    Voir aussi

    Histoire de la ville

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    • Charles d'Aigrefeuille, Histoire de la ville de Montpellier depuis son origine jusqu'à notre temps, vol. 1, Montpellier, Camille Coulet libraire-éditeur, , nouvelle éd. (lire en ligne), vol. 2, 1877, vol. 3, 1879, vol. 4, 1883
    • Louise Guiraud, Histoire du culte et des miracles de N.-D. des Tables, Montpellier, Chez les libraires catholiques, (lire en ligne)
    • Louise Guiraud et Louis Lacour de La Pijardière (éditeur scientifique), Recherches topographiques sur Montpellier au moyen âge, formation de la ville, ses enceintes successives, ses rues, ses monuments, etc. avec quatre plans, Montpellier, Camille Coulet libraire-éditeur, (lire en ligne)
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    • Ghislaine Fabre et Thierry Lochard, Montpellier, la ville médiévale, Paris, Imprimerie nationale, 1992, 312 p. 180 ill.
    • Félix Platter et Thomas Platter, récits de voyages entre 1499 et 1628, édités par Emmanuel Le Roy Ladurie, Le Siècle des Platter, 2 tomes, Éd. Fayard, 1995 et 2000.
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    • Robert Ferras, Montpellier, croissance urbaine et nouvelle organisation de l'espace, BSLG, Montpellier, 1974.
    • Robert Ferras, Écusson et polygone. Enfants et retraités dans le centre de Montpellier, Bulletin de la Société languedocienne de géographie, Montpellier, 1978.
    • Robert Ferras et Jean-Paul Volle, Montpellier Méditerranée, éd. Économica, Paris, 2002.
    • Gérard-François Dumont, Chalard Laurent, Population & Avenir, (2007), Les métropoles régionales intermédiaires en France : quelle attractivité ? Collection Travaux, no 5, La Documentation française/DIACT, Paris, 88 pages.
    • Jean du Boisberranger et Marie Susplugas, Montpellier, éditions Alcide, 2008.

    Actualités

    • presse locale et régionale : La Gazette économique et culturelle (magazine hebdomadaire), La Gazette de Montpellier (hebdomadaire), La Marseillaise - L'Hérault du jour (quotidien), Midi libre (quotidien), Direct Montpellier Plus (quotidien) ;
    • bulletin d'information institutionnel :
      • municipal : Montpellier Notre Ville, Tip Top (pour les jeunes de 13 à 25 ans), Vivement (pour les seniors),
      • de la métropole : Harmonie.

    Articles connexes

    Liens externes

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