Aix-en-Provence

Aix-en-Provence [ɛks ɑ̃ pʁɔvɑ̃s] (en occitan provençal : Ais de Provença en graphie classique[1] ou Ais de Prouvènço en graphie mistralienne[2]) est la capitale historique de la Provence. C'est aujourd'hui une commune française du Sud-Est de la France, dans le département des Bouches-du-Rhône, dont elle est sous-préfecture, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle forme avec 35 autres communes le pays d'Aix au sein de la Métropole Aix-Marseille Provence.

Pour les articles homonymes, voir Aix et Provence (homonymie).

Aix-en-Provence

La fontaine de la Rotonde.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
(sous-préfecture)
Arrondissement Aix-en-Provence
(chef-lieu)
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Sophie Joissains (UDI)
(2021-2026)
Code postal 13080, 13090, 13100, 13290 et 13540
Code commune 13001
Démographie
Gentilé Aixois(e), Aquisextain(e)s, ou Aquisestain(e)s
Population
municipale
145 133 hab. (2019 )
Densité 780 hab./km2
Population
agglomération
1 614 501 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 43° 31′ 52″ nord, 5° 27′ 14″ est
Altitude Min. 73 m
Max. 511 m
Superficie 186,08 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Marseille - Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune d'un pôle secondaire)
Élections
Départementales Cantons d'Aix-en-Provence-1 et Aix-en-Provence-2
(bureau centralisateur)
Législatives Onzième et quatorzième circonscriptions
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Aix-en-Provence
Géolocalisation sur la carte : France
Aix-en-Provence
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Aix-en-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Aix-en-Provence
Liens
Site web https://www.mairie-aixenprovence.fr/

    Les habitants d'Aix s'appellent les Aixois en français (en occitan provençal : lei sextians en graphie classique ou lei sestian en graphie mistralienne).

    Fondée en sous le nom d'Aquae Sextiae par la garnison romaine de Caius Sextius Calvinus, Aix devient par la suite la capitale du comté de Provence.

    La commune compte 145 133 habitants en 2019, ce qui en fait la 23e plus peuplée de France. Elle constitue avec Marseille une aire d'attraction d'une ville qui comptait 1 873 270 habitants en 2019[3], soit la troisième aire d'attraction d'une ville de France.

    Ville thermale depuis l'Antiquité, Aix-en-Provence dispose d'un important patrimoine culturel (architecture, musée Granet, festival d'art lyrique, Grand Théâtre de Provence, etc.) et s'affirme comme un important pôle touristique. Ville d'eau, elle est surnommée la « Ville aux Cent Fontaines » ou même « La Copenhague du Midi » par Marcel Pagnol[4].

    Géographie

    Localisation et territoire

    Aix-en-Provence se situe à 32 kilomètres au nord de Marseille et de la mer Méditerranée[5], entre le massif de la Sainte-Victoire à l'est et la chaîne de la Trévaresse à l'ouest.

    La commune couvre 18 608 hectares, ce qui en fait la 11e commune la plus vaste de France métropolitaine et la 4e des Bouches-du-Rhône.

    La situation de la ville d'Aix-en-Provence la place dans une zone dont le risque sismique est estimé entre faible et moyen[6], à l'instar des communes du nord des Bouches-du-Rhône. Le séisme de 1909 y a provoqué des dégâts assez importants.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Les fleuves côtiers la Touloubre et l'Arc, ainsi que son affluent la Torse traversent la ville d'est en ouest

    Climat

    Aix-en-Provence jouit d'un climat méditerranéen : chaud et sec l'été, ensoleillé et doux l'hiver. La ville est relativement protégée du mistral grâce aux chaînes de collines situées au nord (Trévaresse et Luberon). La station Météo France d'Aix-en-Provence relève la plus grande quantité d'ensoleillement avec 2 861 heures, juste devant Marignane avec 2 857,8 heures.

    On compte 300 jours de soleil par an[7] et 100 journées estivales. Les températures moyennes oscillent de 6,2 °C en janvier à 23,6 °C en juillet ; elles sont souvent négatives en hiver (avec 49 jours de températures inférieures à 0 °C) et extrêmement élevées l'été (avec 47 jours de températures supérieures à 30 °C) car la ville est située sur un bassin formé par l'Arc à une altitude plus basse par rapport aux alentours. La plus haute température enregistrée est de 42 °C le 28 juin 2019 et la plus basse de −20,2 °C le 12 février 1956.

    En fin d'été et en automne, des orages violents ont souvent lieu lors d'épisodes méditerranéens. Celui du a particulièrement touché le pays d'Aix avec 80 mm de pluie alors que celui de a entrainé des inondations meurtrières (222 mm en deux heures).

    En hiver, des épisodes neigeux peuvent survenir de manière brève, mais certains peuvent apporter beaucoup de neige comme le avec 25-30 cm. Une des principales chutes de neige sur Aix-en-Provence remonte à l'hiver 1946-1947 où, après le 24 janvier, 39 cm de neige tombent sur la ville[8].

    La campagne aixoise connaît des microclimats variés, plus humides, frais, ventés ou doux et protégés selon les endroits[9].

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1955 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records AIX EN PROVENCE (13) - alt : 173 m 43° 31′ 42″ N, 5° 25′ 24″ E
    Records établis sur la période du 01-07-1955 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,9 1,3 3,7 6,5 10,5 14 16,6 16,2 13 10 4,8 1,9 8,3
    Température moyenne (°C) 6,2 6,9 9,7 12,4 16,7 20,5 23,6 23,2 19,3 15,4 9,9 6,9 14,3
    Température maximale moyenne (°C) 11,4 12,4 15,6 18,3 22,8 27,1 30,6 30,1 25,5 20,8 15 11,9 20,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −16,6
    17.01.60
    −20,2
    12.02.56
    −12,5
    07.03.71
    −4
    10.04.70
    −1,1
    04.05.67
    3,2
    08.06.69
    6
    18.07.70
    4
    25.08.69
    1,7
    29.09.68
    −4,7
    31.10.56
    −9
    30.11.78
    −14,9
    17.12.63
    −20,2
    1956
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,9
    28.01.08
    22,8
    17.02.58
    25,6
    30.03.12
    28,2
    08.04.11
    34,2
    24.05.09
    42
    28.06.19
    40,2
    26.07.83
    40,1
    01.08.20
    34,6
    01.09.16
    29,9
    02.10.97
    23,6
    11.11.84
    22,7
    04.12.61
    42
    2019
    Ensoleillement (h) 150,7 178,7 238,8 242 289,4 327,3 370,2 328,6 256,2 185,1 154,1 140,1 2 861
    Précipitations (mm) 51,7 36,1 34,8 56,3 51,2 30,7 13,3 36 85,7 74,6 61,4 54 585,8
    Source : « Fiche 13001009 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Le territoire communal comprend 6 219 hectares (62,19 km2) de surfaces boisées et englobe des villages aux alentours de la ville proprement dite : Les Milles, Luynes, Puyricard, Célony, Couteron, Les Granettes, ainsi que des quartiers récents, comme La Duranne.

    Typologie

    Aix-en-Provence est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille - Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[14] et 1 614 501 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

    Habitat et logement

    Aix-en-Provence comptait 76 960 logements en 2007 (69 172 en 1999[19]). Les constructions anciennes sont bien plus présentes que la moyenne française : en 2007, 21,1 % des résidences principales dataient d'avant 1949, 38,1 % construites entre 1949 et 1974 contre 23,8 % construites entre 1975 et 1989 et seulement 17 % datant d'après 1990.

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 84 308, alors qu'il était de 79 391 en 2013 et de 77 561 en 2008[I 1]. Parmi ces logements, 84,7 % étaient des résidences principales, 5,9 % des résidences secondaires et 9,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 21,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 77,6 % des appartements[I 2].

    Le parc de logements sociaux s'est réduit de 10 403 en 2008 à 10 535 en 2013 puis à 9 931 en 2013 où il ne correspond plus qu'à 13,9 % du nombre de résidences principales[I 3]. La ville ne respecte donc pas les prescriptions de l'article 55 de la Loi SRU de décembre 2000 qui a instauré des quotas en la matière, et est astreinte à une pénalité financière annuelle, qui s'est élevée à 1 117 223 euros en 2016[20],[21],[22].

    Le logement à Aix-en-Provence en 2018 .
    Typologie Aix-en-Provence[I 1] Bouches-du-Rhône[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 84,7 87,9 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,9 4,6 9,7
    Logements vacants (en %) 9,4 7,6 8,2

    Transport routier

    Aix-en-Provence est desservie par les autoroutes A8 et A51.

    Aix-en-Provence est située sur les routes européennes 80 et 712.

    Transport ferroviaire

    Aix-en-Provence est desservie par deux gares :

    Bus

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    La ville est desservie par Aix en bus, un des réseaux de transport en commun de la Métropole Mobilité qui dessert également Éguilles, Le Tholonet, Saint-Marc-Jaumegarde et Venelles. Il dessert l'ensemble des quartiers de la ville et compte 26 lignes régulières. La présence de plans inclinés permet l'accès aux Personnes à mobilité réduite.

    Un bus à haut niveau de service Aixpress qui relie la ville du nord au sud en passant par les sites universitaires a été mis en service en septembre 2019[23].

    La gare routière d'Aix-en-Provence est desservie par les autobus du Pays d'Aix, Cartreize et les Lignes express régionales.

    Transport aérien

    Aix-en-Provence est principalement desservie par l'aéroport de Marseille Provence à Marignane.

    L'aérodrome d'Aix - Les Milles est utilisé par des associations d'aviation de loisir ou par des avions d'affaires. Il peut accueillir des ATR 42 ainsi que des avions à réaction légers. Sa piste mesure 1 615 m.

    Le Centre en Route de la Navigation Aérienne Sud-Est est situé à Aix-en-Provence.

    Qualité de l'environnement

    Aix-en-Provence doit faire face à de nombreuses pollutions principalement celle de l'air. Une pollution notamment liée à la proximité de l'étang de Berre et à la sur-utilisation des voitures[24].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    La cité est fondée en 122 avant notre ère par les Romains.

    102 avant notre ère : Aquae Sextiae (Tite-Live)[25].

    Le nom actuel en occitan provençal est Ais (de Prouvènço) (selon la graphie mistralienne)[2] ou Ais (de Provença) (selon la norme classique du provençal)[28] [ˈajs de pʀuˈvɛⁿsɔ] ou, de manière plus informelle, z-Ais[29], prononcé [ˈzaj] « zaï »[30]. Le « z » est une lettre euphonique qui évite le hiatus dans l'expression as Ais / à-z-Ais [aˈzaj] « à Aix », celle-ci provient de l'ancien provençal az Ais.

    Étymologie

    Le premier élément Aix est commun à plusieurs communes et hameaux de France[27] (cf. Aix). Il est issu du latin aqua « eau », sous la forme Aquis « aux eaux » (ablatif-locatif pluriel), d'où Ais (prononcé puis zaï) en provençal et Aix en français. Ce type toponymique désigne souvent des eaux thermales[31]. Ce premier terme fait référence aux thermes de la cité.

    Le second élément (en latin) Sextiae fait référence au fondateur de la ville, Caius Sextius Calvinus[25].

    Comme partout en Provence, la plupart des noms de lieux historiques de la commune sont issus du provençal, par exemple Notre-Dame-de-la Seds (en provençal la set, prononcé dé la sé, qui signifie "de la soif"), et souvent mal francisés comme la rivière Lou Lar (littéralement "Le Lar") francisé en "l'Arc" ou lou Mount Ventùri (le mont des vents) francisé en Montagne "sainte Victoire").

    Microtoponymie

    Certains toponymes cependant sont antérieurs à la formation de la ville par les romains: la plus ancienne population de la Provence est figure, peuple italique ancien assimilé par les Romains.

    • Cuques : racine indo-européenne : kŭk(k)- / °kūk(k)-, hauteur arrondie. Ce n'est donc pas le nom de la colline mais le mot colline en ancien ligure[32].

    Histoire

    Fondation d'Aix par Sextius Calvinus (Joseph Villevieille, 1900).

    Au IVe siècle av. J.-C., la Basse-Provence est occupée par la tribu celto-ligure des Salyens ou Salluviens, dont la capitale, l'oppidum dit d'Entremont, se situe au nord d'Aix, sur la route de Puyricard[33].

    En , à la suite de l'appel des Grecs de Massalia (Marseille), en conflit permanent avec les tribus ligures et gauloises du voisinage, le consul Caius Sextius Calvinus prend et détruit cette ville-oppidum[33]. Il y installe ensuite, près des sources thermales, un camp qui devient rapidement une ville, du nom d'Aquae Sextiae Eaux de Sextius[34] »), afin d'assurer la sécurité des transports commerciaux entre Rome et la cité phocéenne de Massalia[35]. Ainsi Aix avait été créée pour tenir en respect le peuple salyen qui pouvait inquiéter Marseille, l'alliée de Rome.

    En , lors de la Bataille d'Aix, Marius tient tête, au pied de la Sainte-Victoire, aux hordes d'Ambrons et de Teutons qu'il défait[36]. Aquae Sextiae prend de l'ampleur et rassemble une importante population composée pour l'essentiel des descendants des populations salyennes soumises par Rome[37]. La ville possède des remparts ainsi qu'un théâtre[38] qui en font une ville importante dans la région, idéalement située pour protéger les intérêts romains à Marseille.

    Le roi René, comte d'Anjou et de Provence, peint par Nicolas Froment.

    Dans les siècles qui suivent, plusieurs quartiers de la ville sont délaissés. Le théâtre antique est démantelé[37]. Cet état ne signifie pas une décadence d'Aix, mais simplement une nouvelle organisation territoriale des espaces habités. Au IVe siècle, la ville devient la capitale de la Narbonnaise deuxième et se dote d'un diocèse dont Lazarus devient l'évêque. Elle est ensuite occupée par les Wisigoths en 477. Au siècle suivant, elle est envahie tour à tour par les Francs et les Lombards, puis en 731 par les Sarrasins.

    Alors que la ville d'Aix sort d'une longue période de ralentissement économique et démographique, les comtes de Provence (maisons d’Anjou et d’Aragon) décident d'en faire leur nouvelle résidence en 1189, au détriment des villes d'Arles et d'Avignon, d'où ils régnaient naguère. Cette position de force va non seulement donner à Aix le statut de capitale de Provence, mais surtout permettre un développement sans précédent de la ville. À ce titre, l'installation du roi René, duc d'Anjou, comte de Provence, roi titulaire de Sicile, au XVe siècle, marque l'âge d'or de la cité, qui conservera à jamais le titre de « cité du roi René ». Ce monarque, entouré d'une cour raffinée et lettrée, va faire d'Aix, dès 1409, un célèbre centre culturel et universitaire renommé, doter la ville d'une cour de justice et contribuer à son embellissement, après des siècles marqués par une stagnation économique. Le roi René fut, en réalité, un homme politique déplorable que les Provençaux ont affublé d'un masque de bonhomie[39].

    À partir de 1486, un gouverneur y réside pour représenter le Comte de Provence qui est désormais, simultanément, roi de France. L'union de la Provence à la France est en marche, mais elle reste jusqu'en 1789 un état indépendant associé à la France « non comme un accessoire à son principal, mais comme un principal à un autre principal, et séparément du reste du royaume » et la ville d'Aix, comme la Provence, entendaient conserver ses franchises[40]. En 1501, Louis XII y établit le Parlement de Provence qui perdure jusqu’à la Révolution. Le plus souvent, les États de Provence s'y réunissent pour voter l'impôt.

    Pluie de sang en Provence en juillet 1608.

    Début juillet 1608, les faubourgs d'Aix-en-Provence furent recouverts d'une pluie de sang. Quelques moines expliquèrent cet évènement par des influences sataniques. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc fit des relevés de cette pluie en recueillant quelques gouttes sur la muraille du cimetière de la cathédrale. Il découvrit que c'était les excréments des papillons qui avaient été observés récemment. Le centre-ville n'ayant pas été envahi, il était resté épargné. Cette explication scientifique ne calma pas la terreur populaire[41].

    La ville fut reliée à Marseille par le tramway de la Compagnie des tramways électriques des Bouches-du-Rhône (absorbée en 1921 par la Régie départementale des chemins de fer des Bouches-du-Rhône), qui circulait de 1903 à 1948.

    Aix-en-Provence est la ville où Paul Cézanne[42] (1839-1906) a passé sa vie et Émile Zola ses dix-huit premières années. C'est au collège Bourbon (actuel collège Mignet) que s'est forgée la profonde amitié qui les a unis.

    La ville est marquée par le Séisme de 1909 dans le Sud de la France, qui voit la toiture de la vermicellerie Augier s'effondrer et où « la place des Prêcheurs se remplit de gens dormant sur des matelas », comme en témoigne la mère d'un académicien[43]. Peu avant la secousse principale, le 11 juin, on remarque le comportement anormal d'oiseaux volant bas, avec des cris de frayeur, de chiens hurlant à la mort, et de chevaux piaffant[43].

    Aix accueille la gare d'Aix-en-Provence TGV, les technopôles de l'Arbois et de Rousset. Aix compte en outre de nombreuses universités (lettres, droit, économie, sciences politiques, arts et métiers, beaux-arts).

    La ville a fêté le centenaire de la mort de Cézanne avec notamment l'exposition internationale au musée Granet : « Cézanne en Provence » du 9 juin 2006 au 17 septembre 2006 qui a rassemblé près de 120 œuvres du maître sur le thème de sa « chère Provence ».

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune est le chef-lieu de l'arrondissement d'Aix-en-Provence du département des Bouches-du-Rhône.

    Divisée en 1806 entre les cantons d'Aix-en-Provence-Nord et d'Aix-en-Provence-Sud, le découpage de la ville est remanié en 1982 et la ville répartie entre les cantons de Canton d'Aix-en-Provence-Nord-Est, d'Aix-en-Provence-Sud-Ouest et Aix-en-Provence-Centre[44]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur des cantons d'Aix-en-Provence-1 et d'Aix-en-Provence-2

    Pour l'élection des députés, elle est divisée entre la onzième et la quatorzième circonscription des Bouches-du-Rhône.

    Intercommunalité

    En vertu de la loi de 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale, dite « loi Chevènement », Jean-Claude Gaudin, alors maire de Marseille parvient à créer la communauté urbaine Marseille Provence Métropole en 2000, avec 18 communes contiguës. Mais la plupart des communes de la périphérie, dont Aix-en-Provence et Aubagne, refusent d'y être associées et créent leurs propres structures intercommunales[45]. Aix-en-Provence devient ainsi le siège de la Communauté d'agglomération du pays d'Aix, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Le , le Premier ministre Jean-Marc Ayrault crée une mission interministérielle « afin de réunir les moyens de l'État, de ses établissements publics, ainsi que ceux des collectivités territoriales, de leurs groupements et des autres partenaires locaux qui ont décidé d'appuyer les progrès du projet métropolitain »[46]. La ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, Marylise Lebranchu intègre au projet de loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (MAPTAM) la fusion des intercommunalités existantes en une unique métropole[47]. C'est ainsi qu'est créée la Métropole d'Aix-Marseille-Provence qui fusionne le les anciennes grandes intercommunalités et dont Aix-en-Provence est désormais membre.

    Tendances politiques et résultats

    La vie politique aixoise est caractérisée par des résultats souvent serrés entre la droite et la gauche. Lors des élections municipales de 2001, Maryse Joissains-Masini prend la ville au socialiste Jean-François Picheral avec 50,61 % des voix[48]. Lors de celles de 2008, la maire sortante n'est réélue qu'avec 747 voix d'avance puis, en 2009 lors d'élections partielles par 187 voix.

    Lors du second tour des élections municipales de 2014 à Aix-en-Provence, la liste UMP menée par la maire sortante Maryse Joissains-Masini obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 26 942 voix (52,61 %, 42 conseillers municipaux élus dont 26 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[49] :
    - Édouard Baldo (PS-PO, 18 687 voix, 36,49 %, 10 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires) ;
    - Catherine Rouvier (FN, 5 577 voix, 10,89 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
    Lors de ce scrutin, 41,01 % des électeurs se sont abstenus.

    Lors du second tour des élections municipales de 2020 à Aix-en-Provence, la liste LR-UDI menée par la maire sortante Maryse Joissains-Masini[50] obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 12 963 voix (43,53 %, 40 conseillers municipaux élus, dont 13 métropolitains), devançant largement les listes menées respectivement par[51],[52] :
    - Anne-Laurence Petel (LREM, 9 565 voix, 32,12 %, 9 conseillers municipaux élus dont 3 métropolitains) ;
    - Marc Pena (PS-LFI-PCF-G·s-GRS-ND-MNLE-E!, 7 250 voix, 24,34 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 métropolitains).
    Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 66,15 % des électeurs se sont abstenus.

    Récapitulatif de résultats électoraux récents

    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
    Municipales 2014 UMP 37,79 PS 19,65 UDI 11,31 FN 10,41 UMP 52,61 PS-FG 36,49 FN 10,89
    Européennes 2014[53] UMP 25,74 FN 20,45 PS 13,96 EELV 10,51 Tour unique
    Régionales 2015[54] LR 30,78 FN 27,41 PS 23,86 EELV 7,17 LR 69,55 FN 30,45 Pas de 3e
    Présidentielle 2017[55] LR 27,45 EM 26,37 LFI 19,60 FN 14,95 EM 73,59 FN 26,41 Pas de 3e
    Législatives 2017 11è MODEM 39,60 LR 22,30 FN 12,36 LFI 11,94 MODEM 53,79 LR 46,21 Pas de 3e
    14è LREM 39,50 LR 19,82 LFI 12,54 FN 9,26 LREM 60,15 LR 39,85 Pas de 3e
    Européennes 2019[56] LREM 29,10 RN 17,64 EELV 16,88 LR 10,15 Tour unique
    Municipales 2020 LR 30,28 LREM 20,46 PS 15,88 EELV 9,28 LR 43,53 LREM 32,12 PS 24,35
    Régionales 2021 LR 37,89 RN 25,29 EELV 23,15 ECO 5,65 LR 71,39 RN 28,61 Pas de 3e

    Administration municipale

    Compte-tenu de sa population, Aix-en-Provence est administrée par un conseil municipal de 55 membres, dont le maire et ses adjoints[57].

    Politique locale

    À la suite de la victoire de Maryse Joissains-Masini, aux élections municipales de 2001, son époux Alain Joissains, ancien maire de la ville, est nommé directeur de cabinet du maire d'Aix-en-Provence. Son contrat est annulé en 2008 par le tribunal administratif de Marseille pour rémunération excessive[58]. Il reste cependant conseiller politique après du maire d'Aix-en-Provence. Son contrat est définitivement annulé par le Conseil d'État, le [59].

    En décembre 2020, la maire Maryse Joissains-Masini est condamnée par la Cour d'appel de Montpellier pour "détournement de fonds publics" et "prise illégale d’intérêts" à trois ans d’inéligibilité et huit mois de prison avec sursis pour avoir abusivement promu un chauffeur municipal (promotion annulée depuis par le Conseil d’État) et embauché à l’intercommunalité qu'elle présidait une collaboratrice chargée de la protection animale, alors que ce domaine ne relevait pas des compétences de cette collectivité[60]. Cette condamnation intervient après un premier pourvoi en cassation et qu'elle a déclaré contester par un second pourvoi en cassation. Dans l'attente de cet arrêt, Maryse Joissains-Masini restait maire jusqu'à sa démission intervenue en septembre 2021, quelques jours avant que la cour de cassation ne rejette son second pourvoi, rendant définitive sa condamnation[61],[62].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    23 août 1944 19 mai 1945 Jules Schuller   Président du comité local de libération
    19 mai 1945 27 janvier 1967 Henri Mouret[Note 3],[63] MLN, SFIO,
    puis « indépendant » (centre droit)
    Conseiller général d'Aix-en-Provence-Nord (1958 → 1964)
    27 janvier 1967 29 juin 1978 Félix Ciccolini SFIO puis PS Avocat
    Sénateur des Bouches-du-Rhône (1971 → 1989)
    Conseiller général d'Aix-en-Provence-Nord (1964 → 1979)
    Conseiller général d'Aix-en-Provence-Nord-Est (1979 → 1982)
    29 juin 1978 18 mars 1983 Alain Joissains[64] UDF-Rad. Docker puis avocat, puis collaborateur d'élu
    18 mars 1983 24 mars 1989 Jean-Pierre de Peretti UDF Médecin
    Député des Bouches-du-Rhône (14e circ.) (1988 → 1993)
    29 mars 1989 18 mars 2001 Jean-François Picheral PS Médecin
    Sénateur des Bouches-du-Rhône (1998 → 2008)
    Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur [Quand ?]
    Vice-président du Conseil général des Bouches-du-Rhône [Quand ?]
    18 mars 2001 24 septembre 2021[65],[66] Maryse Joissains-Masini UDF-PRV puis UMPLR Femme d'Alain Joissains
    Députée des Bouches-du-Rhône (14e circ.) (2002 → 2012)
    Présidente de la communauté d'agglomération du pays d'Aix (2001 → 2015)
    Présidente du conseil de territoire du pays d’Aix ( ? → 2021)
    Démissionnaire
    24 septembre 2021[67],[68] En cours
    (au 21 novembre 2021)
    Sophie Joissains UDI Fille de la précédente, collaboratrice d'élus
    Vice-présidente du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (2021 → )
    Vice-présidente de la Métropole d'Aix-Marseille-Provence (2020 → 2021[69])

    Budget et fiscalité

    Les comptes 2008 à 2017 de la commune s’établissent comme suit[70],[71] :

    Évolution financière en k€.
    Postes 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
    Produits de fonctionnement 172 219  184 052  189 652  196 386  207 544  231 701  194 545  192 072  218 064  222 204 
    Charges de fonctionnement 160 972  166 952  173 471  177 301  191 826  197 555  187 639  185 273  198 652  195 991 
    Ressources d'investissement 82 148  65 982  72 704  87 383  107 053  115 011  121 501  109 069  81 388  83 352 
    Emplois d'investissement 79 284  67 197  69 864  90 463  107 053  115 246  116 441  110 990  84 722  89 333 
    Dette 123 343  118 539  118 329  122 959  123 758  127 223  137 719  139 062  137 548  127 339 
    Source : Ministère de l’Économie et des Finances[72].

    Jumelages et partenariats

    Jumelages et partenariats d’Aix-en-Provence.
    VillePaysPériode
    Ashkelon[73],[74]Israëldepuis
    Baalbek[73],[74]Liban
    Bamako[73],[74]Mali
    Bath[73],[74]Royaume-Unidepuis
    Baton Rouge[73],[74]États-Unisdepuis
    Carthage[73],[74]Tunisiedepuis
    Coimbra[73],[74]Portugaldepuis
    Coral Gables[73],[74]États-Unisdepuis
    Grenade[73],[74]Espagnedepuis
    Oujda[73],[74]Marocdepuis
    Philadelphie[73],[74]États-Unisdepuis
    préfecture de Kumamoto[73],[74]Japon
    Pécs[73],[74],[75]Hongriedepuis
    Pérouse[73],[74]Italiedepuis
    Tübingen[73],[74]Allemagnedepuis

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Vue contemporaine du grand amphi des Arts et Métiers ParisTech.

    L'université d'Aix a été fondée dès 1409 par Louis II d'Anjou et la ville est réputée être un important lieu d'enseignement et de recherche en droit, en lettres et sciences humaines.

    La ville abrite aujourd'hui un des principaux campus de l'université d'Aix-Marseille, l’une des plus importantes de France par le nombre d'étudiants. En 2010, Aix comptait ainsi 35 413 étudiants[76], soit près d'un quart de sa population.

    La ville accueille par ailleurs depuis 1843 un campus de l'école d'ingénieurs Arts et Métiers ParisTech[77], un Institut d'Administration des Entreprises[78], un Institut d'études politiques[79], l'École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers, l'École nationale des techniciens de l'équipement et une École supérieure d'art[80].

    Aix-en-Provence compte par ailleurs plusieurs lycées : le lycée international Georges-Duby (Luynes)[81], un lycée militaire[82], le lycée Paul-Cézanne[83], le lycée Émile-Zola[84], le lycée Vauvenargues (général et professionnel)[85] et le lycée professionnel Gambetta[86] auxquels s'ajoutent des établissements privés (le lycée général La Nativité[87], le lycée général et technologique du Sacré-Cœur[88], le lycée général, technologique et professionnel Saint-Éloi[89], le lycée professionnel et technologique Célony[90] et le lycée professionnel Sainte-Marie[91]).

    Santé

    La ville d'Aix-en-Provence compte plusieurs établissements de soins, notamment le centre hospitalier du Pays d'Aix[92] et le centre hospitalier spécialisé de Montperrin. Plusieurs cliniques privées y sont également installées. Deux centres d'information permettent un dépistage anonyme du virus du sida[93].

    C'est en 1518 que le consul Jacques de la Roque[94] crée le premier hôpital de la ville qui prend le nom d'« hôpital Saint-Jacques ». En 1961, c'est le début de la construction de l'hôpital Cézanne qui prendra ultérieurement le nom de « centre hospitalier du Pays d'Aix »[95].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[96],[Note 4]

    En 2019, la commune comptait 145 133 habitants[Note 5], en augmentation de 2,53 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,51 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    27 00021 00921 96022 41222 57524 66026 69827 28027 255
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    26 13627 65928 15229 02028 69329 25729 05728 35728 913
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    29 41829 82929 83629 98335 10638 33242 61546 05354 217
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    67 94389 566110 659121 327123 842133 018142 534140 684143 006
    2019 - - - - - - - -
    145 133--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[97].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Aix-en-Provence a connu, au XIXe siècle et jusqu'à l'entre-deux-guerres, une stagnation de sa population. Très modeste ville par rapport à Marseille, il a fallu attendre le début des années 1920 et surtout les années 1960 et 1970 pour que la population augmente à un rythme régulier et soutenu[98].

    De 25 000 habitants en 1840, elle est passée à 45 000 habitants en 1945, 110 000 habitants en 1975 et environ 141 000 à l'heure actuelle. En 2010, Aix était classée 23e ville française par le nombre de ses habitants. Dès 1975, la population d'origine aixoise est devenue minoritaire (25%) et provençale aussi (30%)[99].

    Sports et loisirs

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    Aix-en-Provence compte plusieurs clubs importants :

    Athlétisme
    • Aix Athlé Provence est un des clubs français qui compte le plus grand nombre de licenciés. Nicolas Navarro, qui a participé au marathon des Jeux Olympiques 2020 de Tokyo sous le maillot français, y est licencié.
    Basket-ball
    Cyclisme
    Escrime
    • Pays d'Aix Escrime, deux fois champion des clubs d'Europe en 2018 et 2019 ;
    • Trois des meilleurs escrimeurs de l'équipe de France sont licenciés au Pays d'Aix Escrime : Erwann Le Péchoux, Erwann Auclin et Marcel Marcilloux.
    Football
    Football américain
    Handball
    Nage avec palme
    • Le P.A.N. est un des clubs français phare de cette discipline.
    Natation
    • Le P.A.N. permet la pratique de la natation course à plus de 140 compétiteurs, répartis suivants, âge et niveau.
    Natation synchronisée
    • La section Natation artistique est auréolée de plus de 120 titres de champion de France, section dynamisée par la présence de la championne Virginie Dedieu, licenciée au club d'Aix.
    Rugby à XV
    Tribune Louis-et-Lucien-Simon du stade Maurice-David en 2016.
    Tennis
    Triathlon
    Volley-ball
    Water-polo

    De nombreux événements sportifs ont lieu à Aix-en-Provence, comme la course cyclosportive « la Provençale Sainte-Victoire »[102], la course à pied « Aix-en-Foulées »[103] ou encore le critérium cycliste professionnel « la Ronde d'Aix ».

    Manifestations culturelles et festivités

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    La devise « Ville d'eaux, ville d'art » attribuée à la ville d'Aix-en-Provence trouve sa justification dans les nombreuses manifestations culturelles que la ville accueille chaque année.

    Au premier plan, figure le Festival international d'art lyrique, dont le programme est régulièrement retransmis en direct ou en léger différé par plusieurs chaînes de télévision nationales. C'est un festival d’opéra et de musique classique créé en 1948 et qui a lieu chaque été. Il s'agit d’un des grands festivals lyriques européens, avec une affinité particulière pour les opéras de Mozart ; les représentations données à l'origine, en plein air, dans la cour de l’ancien Archevêché sont réparties aujourd'hui sur plusieurs sites : le théâtre de l'Archevêché, le Grand Théâtre de Provence (construit en 2007), le théâtre du Jeu de Paume et l'hôtel Maynier d'Oppède en sont les principaux.

    D'autres manifestations culturelles notables peuvent être évoquées, notamment le Festival de Pâques, le Festival de la Chanson Française du Pays d'Aix, le Festival littéraire « Le Printemps des lettres méditerranéennes », le Zic Zac Festival ou encore les Rencontres du neuvième art, consacrées à la bande-dessinée et organisées annuellement depuis 2004.

    En urbanisme, Aix a la chance d'accueillir le Festival Image de ville, l'un des plus graphiques et attractifs de France.

    Le 9 janvier 2020, une nouvelle salle des musiques actuelles du Pays d’Aix, baptisée 6MIC, a été inaugurée.

    Également, de mi-février à fin-mars, la ville accueille une foire aux manèges avec une centaine d'attractions en tout genre, sur le parking du stade Carcassonne.

    Le Festival Tous Courts est un festival international de courts métrages qui a lieu en novembre de chaque année depuis 1983.

    Lieux de cultes

    La commune d'Aix-en-Provence abrite plusieurs lieux de culte de différentes confessions. La communauté catholique est historiquement et numériquement la plus importante[104], elle dépend de l'archidiocèse d'Aix-en-Provence et Arles dont le siège est à la cathédrale Saint-Sauveur. De nombreuses églises et chapelles sont inscrites aux monuments historiques.

    Il existe plusieurs lieux de culte protestants, dont deux temples réformés. Le temple de la rue de la Masse, inauguré en 1876, dont la paroisse est membre de l'Union nationale des Églises protestantes réformées évangéliques de France (UNEPREF), et le temple de la rue Villars, ancienne synagogue confiée en 1957 aux protestants, dont la paroisse est membre de l'Église protestante unie de France (EPUdF)[105],[106]. Il y a aussi un séminaire théologique réformé évangélique, la Faculté Jean Calvin, avenue Jules Ferry[107]

    Les lieux de culte protestants évangéliques sont : église baptiste, cours des Arts et Métiers[108], église évangélique libre d'Aix en Provence, avenue du Deffens[109], église évangélique Assemblée de Dieu, chemin des Floralies, église évangélique assemblée chrétienne, rue Irma Moreau, église Adventiste du Septième Jour, Impasse Grassi.

    Une nouvelle synagogue a été construite en 1997, rue de Jérusalem[110],[111],[112].

    La deuxième religion par importance est l'islam ; on compte six lieux de cultes musulmans dans la commune : une salle de prière au Jas de Bouffan (ZAC) 1, une autre à Encagnane (ZUP) 3, une dans le centre-ville non loin de l’hôtel de ville, puis une autre à la cité Beisson[113].

    Médias

    La station de radio RadioCitya été créée à Aix-en-Provence et y possède des studios.[réf. nécessaire]

    La station de radio France Bleu Provence a ses studios à Aix.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité des ménages

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 29 790 , ce qui plaçait Aix-en-Provence au 14 402e parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[114]. Ce chiffre place la commune au 3e rang des communes française de plus de 100 000 habitants, derrière Boulogne-Billancourt (39 018 ) et Paris (32 984 )[114]. À titre de comparaison le revenu fiscal médian par ménage en France métropolitaine est de 19 270 [115].

    Population active

    La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 123 619 personnes (113 959 en 1999), parmi lesquelles on comptait 64,1 % d'actifs dont 56,5 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs (contre 10,5 % en 1999)[116]. En 2007, 66,2 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Aix-en-Provence, 29 % dans une autre commune des Bouches-du-Rhône, 2,4 % dans un autre département et 2,2 % dans une autre région[117].

    La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active d'Aix-en-Provence[Note 6] fait apparaître une sous-représentation des « agriculteurs » et « ouvriers » et une sur-représentation des « cadres, professions intellectuelles » par rapport à la moyenne de la France métropolitaine.

    Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2007)

      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d'entreprise
    Cadres, professions
    intellectuelles
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Aix-en-Provence 0,3 % 5,4 % 25,1 % 28,8 % 27,4 % 13,0 %
    Moyenne nationale 2,1 % 5,9 % 15,8 % 24,8 % 28,5 % 22,9 %
    Sources des données : Insee[116]

    Emploi

    En 2007, on comptait 84 165 emplois dans la commune, contre 65 263 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 57 090, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 7] est de 147,4 % (contre 137,1 % en 1999), ce qui signifie que la commune offre une fois et demie plus d'emplois que d'Aixois actifs[116].

    La répartition par secteurs d'activité des emplois à Aix-en-Provence fait apparaître l'importance des secteurs du commerce, des transports et des services. L'emploi tertiaire représente 87 % du total des emplois à Aix-en-Provence, contre plus de 75 % en France métropolitaine.

    À noter une forte croissance de l'activité dans les services informatiques.

    Répartition des emplois par domaines d'activité (recensement de 2007)

      Agriculture Industrie Construction Commerce,
    transports,
    services divers
    Administration publique,
    enseignement,
    santé, action sociale
    Aix-en-Provence 0,5 % 6,8 % 5,5 % 53,8 % 33,5 %
    Moyenne nationale 3,1 % 14,8 % 6,8 % 45,1 % 30,3 %
    Sources des données : Insee[116]
    Marché provençal.

    Plusieurs secteurs sont source d'emplois dans le bassin aixois. L'artisanat provençal suscite l'intérêt du tourisme, par le moyen notamment des marchés de Provence, nombreux dans toute l'agglomération et les villages circonvoisins. D'autres secteurs d'activité sont également bien implantés, comme l'industrie électronique, par exemple, avec STMicroelectronics, dans la zone d'activité de Rousset, à 10 kilomètres d'Aix, ou bien l'industrie agroalimentaire, comme les Biscottes Roger.

    Aix-en-Provence possède un centre ENSAM (Arts et Métiers) et une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence.

    Casino

    Le Casino d'Aix-en-Provence, situé dans le centre-ville, a ouvert en 2001 et remplace l'ancien casino d'Aix en Provence construit entre 1922 et 1923, racheté en 1994 et détruit en 2003[118].

    Culture locale et patrimoine

    La langue historique d'Aix est le provençal, qui a été progressivement remplacé par le français à partir de l'intégration totale de la Provence à la France en 1789 et la francisation autoritaire de la population provençale au cours du XIXe et XXe siècle. De nombreux écrivains aixois de langue provençale ont contribué à la richesse de la littérature provençale.

    Le cours Mirabeau.

    La ville d'Aix-en-Provence possède un patrimoine architectural remarquable au sein de son centre historique, notamment en ce qui concerne les périodes des XVIIe et XVIIIe siècles. Avec 156 monuments historiques classés ou inscrits au titre de la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques (dont 9 fontaines et 75 hôtels) la ville d'Aix-en-Provence est classée 17e ville française en nombre de monuments historiques[119].

    À noter qu'Aix-en-Provence comporte plus de cent-cinquante hôtels particuliers datant du XVIe au XVIIIe siècle, dont notamment l'hôtel d'Olivari, ou l'hôtel de Perrin, faisant d'elle la deuxième ville de France (après Paris) par le nombre d'hôtels particuliers et la première en nombre par habitant[120].

    Lieux et monuments

    La ville d'Aix-en-Provence détient le label ville d'Art et d'Histoire. Elle détenait auparavant le label Ville d'art.

    Aix-en-Provence possède deux étoiles au guide Vert Michelin.

    Le cimetière Saint-Pierre abrite la dernière demeure de nombreuses personnalités du monde de l'art : Paul Cézanne, Darius Milhaud, Auguste de Forbin, Joseph Villevieille, etc. ; des lettres : François-Auguste Mignet, l'abbé Bremond, et de la politique locale.

    La nécropole nationale de Luynes est un cimetière militaire de la première et deuxième guerres mondiales.

    Édifices religieux

    Colonnade du cloître Saint-Sauveur.

    Édifices civils

    Riche en édifices des XVIIe et XVIIIe siècles essentiellement, Aix-en-Provence attire de nombreux touristes par la qualité des bâtiments qui ornent les rues du centre-ville. L'hôtel de ville, construit entre 1655 et 1678 par Pierre Pavillon, dont la façade inspirée des palais italiens borde l'un des côtés de la place de l'Hôtel-de-Ville et sa tour de l'Horloge, couronnée d'un campanile, attirent le regard lorsque l'on pénètre dans le centre historique. On doit aussi visiter la place d'Albertas, le palais de justice de style néoclassique, construit après la Révolution sur les ruines de l'ancien palais comtal, la Tourreluque, tour datant du XIVe siècle, unique vestige de l'enceinte médiévale, mais aussi de nombreux hôtels particuliers, comme l'hôtel d'Estienne-de-Saint-Jean (rue Gaston-de-Saporta) ou l'hôtel de Castillon (XVIIIe siècle, 21, cours Mirabeau). La place des Quatre-Dauphins, au cœur du quartier Mazarin, conçu au XVIIe siècle par l'archevêque d'Aix-en-Provence Michel Mazarin, située à l'intersection de la rue Cardinale venant de l'église Saint-Jean-de-Malte et de la rue du Quatre-Septembre, menant au cours Mirabeau, entourée d'hôtels particuliers, comme l'hôtel de Boisgelin, l'hôtel du Baron de Saizieu, l'hôtel Dugrou, l'hôtel Dedons de Pierrefeu, qui offrent un témoignage de l'architecture des XVIIe et XVIIIe siècles à Aix. Le quartier de l'opéra offre un accès vers le haut du cours Mirabeau . La rue de l'opéra, qui a vu naître Paul Cézanne, offre un vue plongeante sur l'artère principale de la ville et possède trois hôtels particuliers remarquables, l'hôtel Grimaldi Regusse(1680), l'hôtel d'Arlatan (1684) et l'hôtel de Lestang-Parade(1650). De l'autre coté de la rue se trouve le théâtre du jeu de paume, qui est un des rares théâtre à l'italienne de France. À proximité se trouve la fontaine d'argent de style baroque.

    Dans les quartiers périphériques, des édifices modernes méritent aussi le déplacement, comme le Pavillon noir, accueillant le centre chorégraphique national, dirigé par Angelin Preljocaj. À l'extérieur de la ville, on trouve de nombreux monuments historiques, comme le pont de Saint-Pons ou le pont des Trois-Sautets. Non loin de ce pont (coordonnées 43.511885,5.466974), on peut remarquer les anciennes infirmeries édifiées entre 1564 et 1671. Elles abritent aujourd'hui un hôtel.

    Musées, fondations et bibliothèques

    Aix-en-Provence possède de nombreux musées qui contribuent à la réputation culturelle de la ville. Le principal musée de la commune est le musée Granet.

    • Musée Granet :
      Situé tout contre l'église Saint-Jean-de-Malte, le bâtiment qui l'abrite a été construit en 1671, le prieuré étant transformé en musée en 1838. Le musée comporte une annexe situé dans la Chapelle des pénitents blancs à quelques rues du bâtiment principal.
      François Marius Granet y lègue une importante collection de peintures et l'établissement prend le nom de son donateur en 1949.
    • Musée des Tapisseries :
      Le musée des Tapisseries consiste en une vaste collection provenant de l'ancien archevêché. On y trouve des tapisseries exécutées à Beauvais aux XVIIe et XVIIIe siècles, dont certaines ont été réalisées d'après Bérain, ainsi qu'une série de neuf panneaux de la vie de don Quichotte, et quatre autres panneaux exécutés d'après Leprince.
    • L'Hôtel de Caumont - Centre d'art :
      Sis au 3, rue Joseph-Cabassol, il se situe à une minute à pied du cours Mirabeau.
    • Muséum d’histoire naturelle : Fondé par le géologue Henri Coquand en 1838, c'est un musée qui était installé depuis 1950 dans le prestigieux hôtel Boyer-d’Éguilles, monument historique datant du XVIIe siècle, dans lequel séjourna le célèbre botaniste aixois Joseph Pitton de Tournefort. Ses imposantes collections paléontologiques, zoologiques ou encore ethnographiques n'ont plus actuellement de site ouvert au public.
    • Dans le centre-ville on peut aussi visiter le pavillon de Vendôme, ancien hôtel particulier abritant le musée du Pavillon de Vendôme-Dobler.
    • Le musée Paul-Arbaud, quant à lui, propose des collections archéologiques.
    • Dans les quartiers périphériques de la ville d'Aix-en-Provence se situe, au Jas-de-Bouffan, la fondation Vasarely, construite en 1973 sur les plans de l'artiste Victor Vasarely. Sa façade, succession d'immenses cercles noir ou blanc, est caractéristique de son œuvre.
    • Sur l'emplacement de l'ancienne manufacture des allumettes, la Cité du livre a été construite sur une vaste friche industrielle réhabilitée ; elle rassemble la bibliothèque municipale Méjanes et ses partenaires institutionnels, associatifs et pédagogiques.

    Planétarium Peiresc

    Depuis avril 2002, un planétarium est ouvert à Aix, tout d'abord installé provisoirement dans le parc Saint-Mitre situé dans les quartiers ouest (Jas de Bouffan) de la ville, il est depuis novembre 2014 dans une propriété municipale (Villa Clair Matin) jouxtant le parc Saint-Mitre. Il porte le nom de Peiresc (1580-1637), humaniste et astronome aixois qui fut conseiller au Parlement d'Aix. Ce planétarium, dont la coupole a un diamètre de m est le plus grand de Provence-Alpes-Côte d'Azur, avec 47 sièges inclinés répartis en deux cercles concentriques autour du simulateur de ciel ; il est équipé d'un planétarium itinérant lui permettant de répondre aux demandes émanant de toute la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il accueille ainsi un grand nombre de visiteurs (près de 20 000 par an) en proposant des séances de planétarium (scolaires et grand public), des ateliers pédagogiques et des conférences de bon niveau scientifique.

    Voies

    La Rotonde.

    La voie la plus connue à Aix-en-Provence, aussi bien localement qu'au niveau national, est le cours Mirabeau, tracé au XVIIe siècle, sur les remparts. Il possède à son extrémité ouest une monumentale fontaine appelée fontaine de la Rotonde érigée en 1860. À proximité se dressait, il y a encore peu, l'ancien casino-théâtre à l'architecture typiquement art-déco des années 1920, témoin du passé thermal de la ville. À l'autre extrémité du cours, se dresse une statue construite par David d'Angers (XIXe siècle) représentant le roi René tenant une grappe de raisin muscat.

    Au nord du cours Mirabeau (axe orienté est-ouest) se trouve la partie plus ancienne du Vieil Aix (rue étroites voire pentues, et non rectilignes, ensemble anarchique de voies, places et fontaines). Au sein de ce quartier, se trouve une rue au nom pittoresque de « rue Esquiche-Coude » (« rue Serre-Coude » en français), deux passants ne pouvant s'y croiser qu'en se serrant les coudes.

    Au sud du cours Mirabeau se trouve le quartier Mazarin, partie la plus récente du Vieil Aix, quartier aménagé au XVIIe siècle, de par la volonté de Michel Mazarin, frère du cardinal Mazarin. Ce quartier est un ensemble plat homogène, de voies rectilignes, aux nombreux hôtels particuliers et fontaines.

    Le Vieil Aix se présente autour d'un réseau de voies qui l'encerclent de façon harmonieuse, sur le tracé des anciens remparts, détruits depuis le XIXe siècle. Du cours Mirabeau part l'avenue Victor Hugo, puis le boulevard du Roi-René, le boulevard Sadi-Carnot (homme politique), le cours Saint-Louis, le boulevard Aristide-Briand, le boulevard Jean-Jaurès, le cours Sextius et enfin l'avenue Napoléon-Bonaparte qui, par la place de la Rotonde (officiellement dénommée place du Général-de-Gaulle) où se dresse la fontaine de la Rotonde, débouche à nouveau sur le cours Mirabeau.

    Depuis les années 1960, la ville s'est considérablement étendue vers l'ouest, d'abord par la construction de la ZUP d'Encagnane et ZAC du Jas-de-Bouffan, le long des voies : avenue de l'Europe, route de Galice et route d'Éguilles. L'extension d'Aix ne s'est jamais arrêtée depuis. Le Nord du quartier d'Encagnane (Casino Partouche) et les nouveaux quartiers des Allées-Provençales et Cité-du-Livre (anciennes friches industrielles) constituent désormais le centre-ville.

    Gastronomie

    Calissons d'Aix.

    La cuisine aixoise est une cuisine provençale et méditerranéenne caractérisée par l'importante utilisation de produits frais : poissons, légumes, fruits. On y consomme donc l'essentiel de la cuisine méditerranéenne et, notamment, la soupe au pistou, la daube provençale, les pieds-paquets et l'aïoli. La réelle spécialité de la ville, toutefois, est une confiserie connue sous le nom de « calissons d'Aix ». Ces calissons sont réalisés à base de pâte d'amandes aromatisée au melon et à l'orange confits, qui sont la spécialité de la ville depuis le XVIIe siècle.

    Personnalités nées à Aix-en-Provence

    Paul Cézanne (v. 1861).

    De nombreuses personnalités ont vu le jour à Aix-en-Provence. L'une d'elles, Paul Cézanne (1839-1906), peintre de la montagne Sainte-Victoire, avait un jour écrit : « Quand j'étais à Aix, il me semblait que je serais mieux autre part, maintenant que je suis ici, je regrette Aix… Quand on est né là-bas, c'est foutu, rien ne vous dit plus[121]. » Plusieurs autres artistes sont nés dans cette ville : André Campra (1660-1744) compositeur, Jean-Baptiste van Loo (1684-1745), François Marius Granet (1775-1849), Jacques Pellegrin (né en 1944) sont du nombre des peintres, mais des écrivains peuvent aussi être cités, comme Louise Colet (née Révoil) (1810-1876), Paul Alexis (1847-1901), Alfred Capus (1857-1922), académicien de 1914 à sa mort en 1922, Folco de Baroncelli-Javon (1869-1943), Joachim Gasquet (1873-1921) ou encore José de Bérys (1883-1957), Bruno Durand (1890-1975). Aix-en-Provence est aussi une ville qui a vu la naissance de plusieurs artistes : le compositeur Emmanuel de Fonscolombe (1810-1875), le couturier Emanuel Ungaro (né en 1933), le sculpteur Beppo (né en 1943), la pianiste Hélène Grimaud (née en 1969) ou l'actrice Mylène Jampanoï (née en 1980).

    De nombreux sportifs se sont révélés. Eux aussi sont nés à Aix-en-Provence : Henri Michel (né en 1947), ancien footballeur et entraîneur de nombreuses équipes de football, Franck Cammas, (né en 1972), navigateur, Arnaud Clément (né en 1977), tennisman ou bien Virginie Dedieu (née en 1979), triple championne du monde de natation synchronisée.

    Aix-en-Provence est aussi une ville d'hommes d'Église ou de politiciens et, ce, depuis des siècles ; Éléonore de Provence (1223-1291), reine consort de Henri III d'Angleterre, en est un exemple marquant. Il est aussi possible d'évoquer la famille de Duranti (XIVe – XIXe siècle), une famille de la noblesse de robe qui a donné plusieurs consuls à la ville, puis des conseillers en la Chambre des comptes et un général de l'ordre des Minimes, confesseur du roi Henri III. Jean Cabassus (1604-1685), théologien et confesseur du cardinal Grimaldi. Bruno-Philibert Audier-Massillon (1746-1822), magistrat et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles est aussi né dans la ville, tout comme Jean Espariat (1747-1827), premier maire d'Aix, Eugène de Mazenod (1782-1861), évêque de Marseille canonisé en 1995, de François-Auguste Mignet (1796-1884), historien et conseiller d'État ou Maurice Rouvier (1842-1911), homme politique ou le cardinal-archevêque de Paris Joseph Hippolyte Guibert, constructeur de la basilique du Sacré-Cœur à Paris.

    Autres personnalités

    Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau.

    Mais beaucoup de personnes dont la vie a considérablement marqué, voire transformé la ville d'Aix-en-Provence, méritent aussi d'être évoquées, même si elles n'y sont pas nées. Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau (1749-1791), député du Tiers état des États généraux en 1789, en est un exemple marquant ; son nom est aujourd'hui associé de manière étroite à la ville d'Aix-en-Provence, au point d'avoir donné son nom à sa rue la plus célèbre, le cours Mirabeau.

    Le plus ancien personnage liée à Aix-en-Provence est peut-être Mitre d'Aix, aussi appelé saint Mitre (433-466), saint catholique et orthodoxe ayant évangélisé Aix et dont le culte s'est perpétué au fil des siècles.

    Aix, de par sa position d'ancienne capitale de la Provence et de siège du Parlement de Provence et du tribunal civil, a eu très tôt vocation à attirer les hommes politiques les plus réputés, tels Raimond Bérenger IV de Provence (1199-1245), comte de Provence et de Forcalquier, dernier des comtes catalans à régner en Provence, Jean-Étienne-Marie Portalis (1746-1807), homme d'État, jurisconsulte, philosophe du droit français et corédacteur du Code civil, Jean Joseph Pierre Pascalis (1732-1790), avocat, assesseur d'Aix et procureur du pays de Provence sous l'Ancien Régime ou Adolphe Thiers (1797-1877), avocat, journaliste, historien et homme d’État français. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, bien que né à Belgentier (Var) le , a passé toute sa vie à Aix-en-Provence, où il fut conseiller au Parlement ; il est mort à Aix le et a été enterré en l'église de la Madeleine.

    Mais Aix-en-Provence étant aussi une ville d'arts, on dénombre de nombreux artistes qui y ont fait leur carrière ou bien une partie de celle-ci : Jean-Baptiste Boyer d'Argens (1703-1771), Émile Zola (1840-1902), Blaise Cendrars (1887-1961), tous écrivains ; Fernand Pouillon (1912-1986), architecte ; Jean Murat (1888-1968), acteur français ; Darius Milhaud (1892-1974), compositeur français de musique classique, décédé à Genève, mais enterré à Aix (selon ses souhaits) ; Bruno Étienne (1937-2009), professeur d'université. Le célèbre botaniste Gaston de Saporta (1823-1895), né à Saint-Zacharie (Var), a vécu tout le restant de sa vie à Aix-en-Provence. En musique, Gérald de Palmas et Christophe Maé sont aussi liés à la ville, de même que le compositeur et clarinettiste Jean-Christian Michel, qui y réside depuis 1975.

    Le philosophe Maurice Blondel (1861-1949) fit presque toute sa carrière à Aix-en-Provence.

    Le pédagogue Pierre Estienne dirigea l'école normale d'Aix-en-Provence de 1903 à 1907, date de sa mort.

    Le sculpteur et céramiste français Émile Just Bachelet (1892-1981) a fini ses jours à Aix-en-Provence.

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    D'or aux quatre pals de gueules ; au chef tiercé en pal : au premier d'argent à la croix potencée d'or cantonnée de quatre croisettes du même (croix de Jérusalem), au deuxième d'azur semé de fleurs de lys d'or brisé en chef d'un lambel de cinq pendants de gueules, au troisième d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure de gueules.
    Ornements extérieurs
    croix de guerre 1939-1945
    Devise
    Generoso sanguine parta (« Issue d'un noble sang »)
    Détails
    Ces armes ont été composées à partir de celles des comtes de Barcelone et rois d'Aragon[122], qui ont été comtes de Provence, sommées d'un chef composé d'armes des comtes capétiens : rois de Jérusalem et de Naples, ducs d'Anjou. Il y a cependant une énigme car les rois de Naples avaient un lambel à trois pendants alors que celui d'Aix est à cinq pendants.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Le drapeau utilisé par la ville est composé de deux bandes : l'une rouge et l'autre jaune, qui sont les couleurs de la Provence[123]. Selon certaines sources, un drapeau écartelé rouge et jaune aurait également existé[124].

    Drapeau utilisé par la ville.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Les Rues d'Aix, Ambroise Roux-Alphéran, 1846-1848.
    • Évocation du vieil Aix-en-Provence, André Bouyala d'Arnaud, éd. de Minuit, 1964.
    • Institutions et vie municipale à Aix-en-Provence sous la Révolution, Christiane Derobert-Ratel, éd. Édisud, 1981, (ISBN 2-85744-092-8).
    • Vivre au pays d'Aix aux temps de la reine Jeanne et du roi René, Jean Fabre et Léon Martin, éd. Aubanel, coll. « Archives du sud », 1984, (ISBN 2-7006-0106-8).
    • Le Guide d'Aix-en-Provence et du Pays d'Aix, Nerte Fustier-Dautier, Noël Coulet, Yves Dautier, Raymond Jean, éd. la Manufacture, 1988.
    • Le notaire, la famille et la ville, « Aix-en-Provence à la fin du XVIe siècle », Claire Dolan, Presses universitaires du Mirail, Toulouse, 1998, (ISBN 2-85816-361-8).
    • Les folies d'Aix ou la fin d'un monde, Michel Vovelle, éd. Le Temps des cerises, 2003, (ISBN 2-84109-389-1).
    • Architecture et urbanisme à Aix-en-Provence aux XVIIe et XVIIIe siècles, du cours à carrosses au cours Mirabeau, Jean Boyer, éd. Ville d'Aix-en-Provence, 2004, (ISBN 2-905195-14-2).
    • Une bastide aixoise du XVIIe siècle: Repentance, Jean Boyer, Bulletin Monumental, 1999-2, p. 199-204, (lire en ligne),
    • Carte archéologique de la Gaule : Aix-en-Provence, pays d'Aix, val de Durance, 13/4, Fl. Mocci, N. Nin (dir.), Paris, 2006, Académie des inscriptions et belles-lettres, ministère de l'Éducation nationale, ministère de la Recherche, ministère de la Culture et de la Communication, maison des Sciences de l'homme, centre Camille-Jullian, ville d'Aix-en-Provence, communauté du pays d'Aix, (ISBN 2-87754-098-7).
    • Aix-en-Provence, promenades du peintre, Aleš Jiránek, Jacky Chabert, éd. Cerises & Coquelicots, 2007, (ISBN 2-914880-03-0).
    • Deux siècles d'Aix-en-Provence. 1808-2008, Académie d'Aix éditions, Aix-en-Provence, 2008.
    • Histoire d'une ville. Aix-en-Provence, Scéren, CRDP de l'académie d'Aix-Marseille, Marseille, 2008, (ISBN 978-2-86614-443-2).
    • Aix-en-Provence 1850-1950 Les faux-semblants de l'immobilisme, Philippe Vaudour, Publications de l'Université de Provence, coll. "le temps de l'histoire", Aix-en-Provence, 2010, 284 p., (ISBN 978-2-85399-762-1).
    • Aix en archéologie, Núria Nin, éd. Snoeck, 2014, 525.p.
    • Aix antique. Une cité en Gaule du Sud, Núria Nin, conservateur en chef du patrimoine, responsable de la Direction archéologique de la Ville d'Aix-en-Provence, dans Archéologia n°529, février 2015, pp.20-39.
    • Noël Coulet et Florian Mazel (dir.), Histoire d'Aix-en-Provence, PUR, 2020.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Une avenue de la ville porte le nom de ce maire.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    6. Y compris les actifs sans emploi
    7. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Rechercher des résultats pour "Aix" | IEO CREO » (consulté le )
    2. « ais • Tresor dóu Felibrige - Dictionnaire provençal-français », sur www.lexilogos.com (consulté le ).
    3. Recensement Insee 2016 Aire urbaine de Marseille - Aix-en-Provence
    4. Francis Shiace, Pagnol et Moi, Paris, Seuil, , 536 p., p. 432
    5. « La distance entre Aix-en-Provence et Marseille », sur bonnesroutes.com
    6. [PDF] Carte des risques majeurs, source : Académie d'Aix-Marseille
    7. Aix-en-Provence tourisme..
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    21. Isabelle Rey-Lefebvre et Luc Leroux, « Logement social : la fronde anti-loi SRU en Provence-Alpes-Côte d’Azur : Une trentaine de communes de la métropole Aix-Marseille-Provence veulent être dispensées de leur obligation de construction », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
    22. « SRU : une loi indispensable face aux communes récalcitrantes : palmarès 2017-2019 » [PDF], sur fondation-abbe-pierre.fr (consulté le ).
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    24. « Aix : l'air pur se fait de plus en plus rare », La Provence.com, 11 juillet 2009.
    25. « Duobus deinde proeliis circa Aquas Sextias eosdem hostes delevit » (Tite-Live, Perochia 68)
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    27. Gilbert Schlogel (dir.), Louis André, Albert Giraud et Alban d'Hauthuille, Deux siècles d'Aix-en-Provence. 1808-2008, Aix-en-Provence, Académie d'Aix éditions, , 409 p. (ISBN 978-2-9531510-0-8, BNF 41307346), p. 201
    28. « Dictionnaire bi-directionnel | IEO CREO » (consulté le )
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    30. Ronjat Juli (1930-1941) = Ronjat Jules, Grammaire istorique [sic] des parlers provençaux modernes, 4 vol. [reed. 1980, Marselha: Laffitte reprints, 2 vol.]
    31. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 7a-b
    32. Dominique Fournier, « Le type Montcoq dans la toponymie normande : un cas de composition tautologique cyclique », Nouvelle revue d'onomastique, vol. 15, no 1, , p. 101–103 (ISSN 0755-7752, DOI 10.3406/onoma.1990.1049, lire en ligne, consulté le )
    33. Patrice Arcelin, « Avant Aquae Sextiae, l'oppidum d’Entremont » in Florence Mocci (dir.) et Nuria Nin (dir.), Carte archéologique de la Gaule : Aix-en-Provence, pays d'Aix, val de Durance : Carte archéologique de la Gaule. [Nouvelle série] ; 13, 4, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, ministère de l'Éducation nationale, ministère de la Recherche, ministère de la Culture et de la Communication, maison des Sciences de l'homme, centre Camille-Jullian, ville d'Aix-en-Provence, communauté du pays d'Aix, , 781 p. (ISBN 2-87754-098-7, BNF 40987306), p. 125-68
    34. On ne peut affirmer que la ville était dénommée Aquae Sextiae dès sa fondation. En revanche, elle portait ce nom au plus tard en Tite-Live parle en effet de « duobus deinde proeliis circa Aquas Sextias eosdem hostes delevit » (Tite-Live, Perochia 68). Pline l'Ancien, lui, évoque « Aqua Sextia Salluviorum ».
    35. Dominique Busine (dir.), Histoire d'une ville. Aix-en-Provence, Marseille, SCEREN-CRDP Académie d'Aix-Marseille, coll. « Parcours d'histoire », , 143 p. (ISBN 978-2-86614-443-2, BNF 41287075), p. 28
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    52. Sidonie Canetto, « Résultats municipales à Aix: la candidate LR Maryse Joissains-Masini en route pour un quatrième mandat : Maire depuis près de 19 ans, Maryse Joissains-Masini a été réélue à l'issue d'une triangulaire avec 43,5% des voix, devant Anne-Laurence Petel (LREM, 32,12%) et Marc Pena (Union de gauche, 24,34%) », France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (lire en ligne, consulté le ).
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    60. Isabelle Ligner, Ysis Percq, « Un an avec sursis et 10 ans d'inéligibilité requis en appel contre la maire LR d'Aix-en-Provence », Public Sénat, (lire en ligne, consulté le ) « Pour l'avocat général, Omar Achouri est au cœur du "clientélisme, cette politique de petits services" de Mme Joissains-Masini. Sa promotion est "irrégulière", a-t-il asséné. La promotion du chauffeur, distingué par Mme Joissains-Masini alors qu'il figurait à la 43e place sur une liste dressée par l'ordre de mérite, avait été définitivement annulée par le Conseil d'Etat, qui a estimé que l'élue avait "commis une erreur manifeste d'appréciation de la valeur et de l'expérience professionnelle" de l'intéressé ».
    61. M.Cei., AFP, « Aix-en-Provence: Maryse Joissains condamnée en appel à trois ans d'inéligibilité et huit mois de prison avec sursis : La maire d’Aix-en-Provence Maryse Joissains a été condamnée en appel à trois ans d’inéligibilité et huit mois de prison avec sursis », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ) « Pour rappel, Maryse Joissains avait été condamnée en mai 2019 par la cour d’appel de Montpellier à un an d’inéligibilité et de six mois de prison avec sursis. Mais en février 2020, la Cour de cassation avait cassé cet arrêt « en ses seules dispositions relatives aux peines », maintenant ainsi la décision de culpabilité prononcée contre l’élue. Une décision qui avait permis à l’édile de se présenter aux élections municipales. Aussi, la cour d’appel se prononçait cette fois uniquement sur la peine à l’encontre de l’édile ».
    62. Jeremy Noé, « La Cour de cassation rejette son pourvoi, Maryse Joissains devient inéligible : En rejetant le pourvoi de l’ex-maire LR d’Aix-en-Provence, la Cour confirme le jugement de la Cour d’appel de Montpellier : 8 mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité, assortis de la suspension de ses droits civiques », La Marseillaise, (lire en ligne, consulté le ).
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    64. Annie Vergnenegre, « Le conseil d'Etat annule le contrat illégal d'Alain Joissains : Après dix années de procédure, le Conseil d'Etat vient d'annuler le contrat de collaborateur de cabinet d'Alain Joissains, recruté par sa femme Maryse à la mairie d'Aix-en-Provence entre 2001 et 2008 », France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, 6/2/2015 mis à jour le 11/6/2020 (lire en ligne, consulté le ).
    65. « Aix-en-Provence : Maryse Joissains démissionne de son poste de maire : Maryse Joissains démissionne de la mairie de la ville d'Aix-en-Provence. Un poste qu'elle occupait depuis 2001. Ce sont des raisons de santé qui l'ont poussée à faire ce choix », France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, 1/9/2021 mis à jour le 2/9/2021 (lire en ligne, consulté le ) « L'édile quitte la mairie pour des raisons de santé, a-t-on appris ce mercredi 1er septembre. Elle a fait part de sa décision à plusieurs élus dans un courrier. Elle reste cependant présidente du Conseil du territoire du Pays d'Aix (…) En décembre 2020, Maryse Joissains a été condamnée à huit mois de prison avec sursis et trois ans d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics. Mario-Pierre Stasi, l'avocat de l'édile, avait alors annoncé qu'elle allait de nouveau se pourvoir en cassation. Ce pourvoi a suspendu la peine et Maryse Joissains, qui a conservé son poste de maire. Le 29 septembre, la cour de cassation devrait rendre son arrêt ».
    66. AFP, « Maryse Joissains, maire d’Aix-en-Provence, démissionne après une condamnation pour prise illégale d’intérêts : L’édile Les Républicains quitte le poste qu’elle occupait depuis vingt ans, faisant valoir des raisons de santé qui auraient été provoquées par sa condamnation, à la fin de 2020, à huit mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité, pour « prise illégale d’intérêts et détournements », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
    67. AFP, « Sophie Joissains succède à sa mère à la mairie d’Aix-en-Provence, l’opposition s’offusque : Sans surprise, l’ancienne sénatrice Sophie Joissains (UDI)a été élue maire d’Aix-en-Provence vendredi pour remplacer sa mère Maryse Joissains-Massini qui avait démissionné après avoir dirigé la ville pendant 20 ans », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ) « L’ex-sénatrice Sophie Joissains (UDI) a été élue sans surprise vendredi 24 septembre maire d’Aix-en-Provence en remplacement de sa mère Maryse (LR) démissionnaire, perpétuant une dynastie familiale enclenchée en 1978 par son père Alain à la tête de la seconde ville des Bouches-du-Rhône ».
    68. Gilles Rof, « A la mairie d’Aix-en-Provence, Sophie Joissains perpétue la dynastie : L’ex-sénatrice UDI a succédé à la maire Maryse Joissains, sa mère, menacée d’inéligibilité et affaiblie par des problèmes de santé. L’opposition dénonce une « transmission héréditaire préparée » », Le Monde, 21/9/2021 mis à jour ke 24/9/2021 (lire en ligne, consulté le ).
    69. Emilie Méchenin et Marie-Agnès Peleran, « Métropole Aix-Marseille : "On est en train de réduire à néant les communes", déclare Sophie Joissains après sa démission : Vendredi 19 novembre, la maire d'Aix-en-Provence a démissionné de son poste de vice-présidente de la métropole, après avoir reproché un "double discours" de Martine Vassal, sur l'aide aux communes. Yves Moraine, vice président à la métropole, dénonce "une sortie surréaliste" », France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (lire en ligne, consulté le ).
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