Acid rock
L'acid rock est un genre de rock psychédélique caractérisé par l'improvisation, de longs solos instrumentaux et peu de paroles (voire aucune).
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Date de création | |
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Origines stylistiques | |
Origines culturelles |
Fin des années 1960 - aux États-Unis |
Instruments typiques | |
Popularité |
Élevée dans les années 1960 et début 1970 aux États-Unis et au Royaume-Uni, mais le genre continue aujourd'hui dans l'underground |
Scènes régionales | |
Voir aussi |
Tom Wolfe décrit la musique de The Jimi Hendrix Experience, Pink Floyd, The Doors, Iron Butterfly, Big Brother & The Holding Company, Cream, Jefferson Airplane, Ultimate Spinach, New Riders of the Purple Sage, Blue Cheer, Quicksilver Messenger Service, The Great Society, Stone Garden et des Grateful Dead comme de l'acid rock dans son livre The Electric Kool-Aid Acid Test[1].
Le terme se réfère également aux groupes de rock psychédélique faisant partie ou ayant été influencés par le San Francisco Sound[2], et qui jouait une musique lourde avec de longs solos improvisés[3].
Histoire et terminologie
Le terme doit son nom au fait que cette musique servait de fond sonore pour les « voyages d'acide » dans les parties underground dans les années 1960 (par exemple les « tests d'acide » des Merry Pranksters[1] ; l'« acide » étant un terme d'argot pour LSD). Dans une interview au magazine Rolling Stone, Jerry Garcia cite le membre de Grateful Dead Phil Lesh déclarant que l'acid rock est « ce qu'on écoute lorsqu'on est loin dans l'acide. » Garcia déclare plus tard qu'il n'y a pas de réel rock psychédélique et que c'est de la musique classique indienne, et un peu de la musique tibétaine qui sont des exemples de musique « destiné à étendre la conscience »[4]. Le terme « acid rock » est généralement l'équivalent de rock psychédélique. Le magazine Rolling Stone inclut les débuts de Pink Floyd comme « acid-rock »[5]. En , le Time Magazine écrit « des jukeboxs et transistors au travers de la nation, bat le son allumé des groupes d'acid rock : les Jefferson Airplane, The Doors, Moby Grape »[6]. En 1968, le magazine Life se réfère aux Doors comme les « rois de l'acid rock »[7].
Le terme est plus utilisé à son apogée à la fin des années 1960 et début des années 1970, mais tombe rapidement en désuétude ; il est maintenant utilisé seulement comme un moyen de mettre cette musique dans sa perspective historique. Tandis que le hard rock et le heavy metal deviennent proéminent au début et milieu des années 1970, le terme « acid rock » est parfois appliqué à ces genres-là. Avec le temps, le terme « heavy metal » est massivement utilisé pour décrire ces groupes aux États-Unis et remplace alors définitivement le terme « acid rock ». Des exemples de groupes de hard rock déjà communément qualifiés d'« acid rock » sont Alice Cooper[8], Vanilla Fudge, et Deep Purple[9].
Notes et références
- (en) Tom Wolfe, The Electric Kool-Aid Acid Test, Londres, Black Swan, , poche (ISBN 978-0-552-99366-1), p. 223.
- (en) John Gilliland, « Show 41 - The Acid Test: Psychedelics and a sub-culture emerge in San Francisco. [Part 1] : UNT Digital Library », Pop Chronicles, Digital.library.unt.edu, (consulté le ).
- (en) Jerry Lucky, The Psychedelic Rock Files, Burlington, Collector's Guide Publishing Inc., (ISBN 978-1-896522-97-5), p. 262.
- (en) Rolling Stone Magazine Staff, The Rolling Stone Interviews 1967-1980 : Talking With the Legend of Rock and Roll, (Jerry Garcia), p.195, (ISBN 0-312-03486-5).
- (en) Pink Floyd Biography, rollingstone.com, ...from The Rolling Stone Encyclopedia of Rock & Roll (Simon & Schuster, 2001).
- (en) Youth: The Hippies Time Magazine, 7 juin 1967.
- (en) Powledge, Fred. Wicked Go The Doors. Life, 12 avril 1968.
- (en) Peter Buckley, The Rough Guide to Rock, Rough Guides, 2003, p.224 (ISBN 1-84353-105-4).
- (en) Chad Driscoll Purple biography, uk.real.com.
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Acid rock » (voir la liste des auteurs).