Association pour le droit à l'initiative économique
L'association pour le droit à l'initiative économique (Adie, prononcé adi) est une association française reconnue d'utilité publique depuis 2005[1], dont le but est de permettre à des personnes qui n'ont pas accès au système bancaire traditionnel (allocataires des minima sociaux et chômeurs) de créer leur propre entreprise (et donc leur propre emploi), grâce au microcrédit accompagné. L'Adie est présente sur tout le territoire français métropolitain, ainsi que dans les Outre-mer.
Association pour le droit à l'initiative économique | |
Situation | |
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Création | 1988 |
Type | Association |
Siège | Paris |
Site web | www.adie.org |
Historique
L'Adie a été fondée en 1988 par Maria Nowak[2]. Elle a été la présidente de l'association jusqu'en 2011. Catherine Barbaroux a assuré la présidence de l’association de 2011 à 2016[2]. Frédéric Lavenir[3] est le président depuis [4].
Fonctionnement
Organisation
En 2019, l'Adie compte 510 salariés, 1 400 bénévoles et dispose d’un réseau de 130 agences.
Son public
L'Adie peut être contactée par des personnes au chômage ou au RSA qui n'ont pas accès au système bancaire classique, c'est-à-dire auxquelles les banques ne souhaitent pas accorder de prêts ou même ouvrir un compte. Cela peut être la conséquence d'une difficulté passagère (interdit bancaire, etc.) ou, le plus souvent, d'un projet d'un trop faible montant[5].
Le futur créateur d'entreprise (ou de microprojet) rencontre alors un conseiller, permanent de l'Adie, qui monte un dossier de prêt. Ce dossier est ensuite examiné en comité de crédit qui accorde ou non les fonds sollicités. L'examen porte principalement sur les motivations de la personne et sur sa capacité à être autonome. Le comité de crédit peut solliciter l'aide d'un bénévole de l'association qui aura pour mission d'accompagner le créateur d'entreprise et l'aider à surmonter les obstacles qui jalonnent la création d'entreprises (inscription, impôts, etc.).
Chiffres
Depuis sa création, l'association a accordé plus de 200 000 crédits.[6]
Nombre de crédits accordés chaque année par l'Adie depuis sa création | ||||||||
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1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 |
34 | 91 | 159 | 278 | 388 | 698 | 852 | 1276 | 1492 |
1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 |
1 929 | 2 844 | 3 563 | 4 618 | 5 349 | 5 587 | 6 740 | 7 570 | 9 853 |
2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 |
12 824 | 14 581 | 12 023 | 12 261 | 13 060 | 14 646 | 16 627 | 18 070 | 19 431 |
2017 | ||||||||
21 048 | ||||||||
Références
- Par décret du , publié au Journal Officiel le .
- Olivier Faye, « Maria Nowak, ambassadrice du microcrédit », La Croix, (lire en ligne)
- Basile Dekonink, « L'Adie finance les entrepreneurs des quartiers », Les Echos Entrepreneurs, (lire en ligne)
- Sharon Wajsbrot, « Frédéric Lavenir prend la présidence de l'Adie », Les Échos, (lire en ligne)
- Corinne Dillenseger, « Le microcrédit personnel: un prêt pour les chômeurs et salariés précaires », L'Express, (lire en ligne)
- Corinne Caillaud, « Le gouvernement donne un petit coup de pouce au microcrédit en France », Le Figaro, (lire en ligne)