Adolphe Leroy (musicien)
Adolphe Leroy (né le à Saint-Germain-en-Laye, décédé le à Argenteuil) est un clarinettiste français[1].
Pour les articles homonymes, voir Leroy et Adolphe Leroy (homonymie).
Naissance | Saint-Germain-en-Laye (d) |
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Décès |
(à 53 ans) Argenteuil |
Pseudonyme |
Adolphe Leroy |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Clarinettiste, professeur |
A travaillé pour | |
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Instrument | |
Maître |
Biographie
Adolphe-Marthe Leroy étudie au Conservatoire de Paris et obtient un premier prix de clarinette en 1845 dans la classe de Hyacinthe Klosé[2].
Membre de l'orchestre de la Société des concerts du Conservatoire à partir de 1851 et de la Chapelle impériale en 1853, il joue de 1854 à 1870 dans l’orchestre de l’Opéra-Comique puis dans celui de l’Opéra de Paris[2],[3].
Il est également sous-chef de musique à la Garde nationale[2].
De 1869 à 1876, il est professeur de clarinette au Conservatoire de Paris[4],[3], succédant à son maître Klosé[5].
Comme interprète, il participe notamment à la création du Nonette op. 38 de Louise Farrenc en 1850[6], du Quintette à vent op. 81 de George Onslow en 1851[7], et du Sextuor op. 40 de Louise Farrenc en 1852[8].
Il est le dédicataire de nombreuses œuvres, comme le Trio op. 44 pour clarinette, violoncelle et piano de Louise Farrenc[9], la Tarentelle op. 6 pour flûte et clarinette avec accompagnement d'orchestre de Camille Saint-Saëns, avec Louis Dorus[1], Fantaisie sur 'La Traviata' de Louis Adolphe Mayeur, Rêverie russe d'Ernesto Cavallini[10].
Pour son instrument, il a réalisé des arrangements comme Duo sur 'La sonnambula' de Bellini (arrangement pour 2 clarinettes et piano).
Parallèlement, vers 1859, il rejoint Pierre Goumas[11] pour constituer une société dotée d'un atelier de facture d'instruments à vent et à clefs à Mantes-la-Ville, initialement constituée en 1850 par Jean Louis Buffet (Crampon) (1813-1865, beau-frère de Goumas), son frère Louis Buffet (1823-1884) et Ferdinand Tournier qui prend le nom de Buffet Crampon et Cie[12]. Jean Louis Buffet (Crampon) décède le 17 avril 1865 à Mantes la Ville, Adolphe Leroy quitte en 1869 la société pour succéder à Hyacinthe Klosé au conservatoire de Paris, Pierre Goumas prend seul les commandes de l'entreprise.
Bibliographie
- (en) Pamela Weston, More clarinet virtuosi of the past, London, Fentone Music Ltd, , 392 p. (ISBN 978-0950625911).
- Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne).
- Catherine Legras, Louise Farrenc, compositrice du XIXe siècle : Musique au féminin, Paris/Budapest/Torino, L'Harmattan, coll. « Univers musical », , 225 p. (ISBN 2-7475-5021-4).
Notes et références
- (en) Sabina Teller Ratner, Camille Saint-Saëns, 1835-1921: A Thematic Catalogue of His Complete Works, vol. 2, Oxford University Press, , 592 p. (ISBN 9780198163206, lire en ligne), p. 335
- Pierre 1900, p. 797.
- Nizam Kettaneh, « Leroy, Adolphe-Marthe », sur ernestreyer.com (consulté le )
- Pierre 1900, p. 449.
- « Nécrologie », Le Ménestrel, (lire en ligne)
- Legras 2003, p. 56.
- Baudime Jam, George Onslow, Les Éditions du Mélophile, (ISBN 978-2-9520076-0-3, lire en ligne)
- Revue et gazette musicale de Paris, Paris, (lire en ligne), p. 398
- Legras 2003, p. 131.
- « Category:Leroy, Adolphe », sur IMSLP (consulté le )
- Constant Pierre, Les facteurs d’instruments de musique - Les luthiers et la facture instrumentale - Précis historique, Paris, Sagot, (lire en ligne), p. 311.
- « Pierre GOUMAS (1827-1889) artisan du développement de la Maison BUFFET CRAMPON. », sur rp-archivesmusiquefacteurs.blogspot.com, (consulté le ).
Liens externes
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