Mantes-la-Ville

Mantes-la-Ville est une commune du département des Yvelines et de la région Île-de-France, située à 52 km environ à l'ouest de Paris.

Pour les articles homonymes, voir Mantes.

Mantes-la-Ville

L'hôtel de ville.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Mantes-la-Jolie
Intercommunalité CU Grand Paris Seine et Oise
Maire
Mandat
Sami Damergy
2020-2026
Code postal 78711
Code commune 78362
Démographie
Gentilé Mantevillois
Population
municipale
20 818 hab. (2019 )
Densité 3 435 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 30″ nord, 1° 42′ 42″ est
Altitude 36 m
Min. 17 m
Max. 114 m
Superficie 6,06 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune d'un pôle secondaire)
Élections
Départementales Canton de Mantes-la-Jolie
Législatives 8e circonscription des Yvelines
Localisation
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Mantes-la-Ville
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Mantes-la-Ville
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Mantes-la-Ville
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Mantes-la-Ville
Liens
Site web http://www.mairie-manteslaville.fr/

    Ses habitants sont appelés les Mantevillois.

    Géographie

    Description

    Position de Mantes-la-Ville dans les Yvelines.

    Mantes-la-Ville une ville moyenne d’environ 20 000 habitants, située dans les Yvelines au nord-ouest de Paris, au confluent de la Seine et de la Vaucouleurs (petit affluent de la rive gauche de la Seine).

    Le territoire de Mantes-la-Ville est urbanisé mais dispose d'un parc le long de sa rivière et de hauts de collines arborés et agricoles. Il est séparé de celui de Mantes-la-Jolie par la ligne ferroviaire Paris-Mantes-Rouen et desservi par la gare de Mantes-Station, distante de quelques centaines de mètres seulement de celle de Mantes-la-Jolie. Il est traversé également par l'autoroute A13, et on y trouve aussi les deux échangeurs de Mantes-Sud et Mantes-Est. Pour limiter les nuisances, l'autoroute a été partiellement recouverte.

    Climat

    Le climat à Mantes-la-Ville est un climat tempéré de type océanique dégradé caractéristique de celui de l'Île-de-France. Les températures moyennes s'échelonnent entre 2 et 5 °C en hiver (janvier) et 14 et 25 °C en été (juillet)[1]. La pluviométrie moyenne, relativement basse, s'établit à environ 600 mm par an. Les mois les plus pluvieux vont d'octobre à janvier.

    Quartiers

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    La ville de Mantes-la-Ville est composée de plusieurs quartiers :

    • Les Merisiers
    • Le centre-ville / Village (commerces, lieu de culte et mairie)
    • Les Plaisances
    • Le Domaine de la Vallée Haut (situé en hauteur, zone pavillonnaire + Grand Parc)
    • Le Domaine de la Vallée Centre ('zone centrale + commerces + Grand Parc)
    • Le Domaine de la Vallée Bas (situé en bas de la vallée + Grand Parc)
    • Mantes-Station
    • Le quartier Maupomet
    • Le quartier des Castors
    • Mantes-Université (Mantes-U, Gare)
    • Les Brouets
    • Place du marché (commerces)

    Réseau routier

    La commune de Mantes-la-Ville est desservie notamment par l'autoroute A13 qui relie Paris à Caen via Rouen.

    Desserte ferroviaire

    La gare de Mantes-Station desservis par la ligne J accessible depuis Paris Saint-Lazare. La gare de Mantes la Jolie est située à deux pas et est desservie par le TER Normandie allant à Paris Saint-Lazare sans arrêt.

    Dans le cadre du projet Grand Paris, il était prévu que le RER E (Eole) arrive[2] à la gare de Mantes-la-Jolie ainsi qu'à la gare de Mantes Station à l'horizon 2022. En , le projet annonce deux ans de retard[3].

    Bus

    La commune est desservie par :

    • les lignes 60, 501 et SMTS de la société de transport Transdev Houdan ;
    • la ligne 78 qui est exploitée par les sociétés de transports Transdev Houdan et Hourtoule ;
    • la ligne Express A14 qui est exploitée par les sociétés de transports Transdev Houdan et Keolis.

    Mantes-la-Ville bénéficie du réseau de bus du Mantois qui dessert la commune et la relie également aux communes voisines.

    Notamment le bus I en direction de Magnavillle, le bus K direction Limay, etc.

    Urbanisme

    Typologie

    Mantes-la-Ville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Medunta en 1133, Medonta villa[12].

    Toutes ces formes semblent issues d'un primitif *Meduanta, pluriel de *Meduantum[13],[14].

    Ce toponyme est issu d'un hydronyme, comme c'est souvent le cas ; en effet, Medante fluminis (de flumen « fleuve ») est mentionné au Xe siècle[15]. Sa signification possible conforterait cette hypothèse car *Meduanta reposerait sur le gaulois medu- « hydromel »[16], suivi du suffixe -anta. Le nom de la Mayenne (Meduana) serait basé sur le même élément[17]. Medonta Villa signifie « Mantes le Domaine »[18].

    Ce nom évolua par la suite et subit l'évolution phonétique du gallo-roman au français, avec l'amuïssement régulier de la consonne intervocalique, d'où Maante, puis progressivement Mantes à partir de la fin du XVIIe siècle.

    Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, l’orthographe Mantelaville [19] commence à se raréfier au profit de Mante-la-Ville qui se généralisera au XIXe siècle. Très rapidement, un "s" apparaîtra pour en arriver à l’orthographe actuelle Mantes-la-Ville.

    Micro-toponymie

    Le Breuil, puis Breuil-Bois-Robert sont des hameaux annexes de Mantes-la-Ville, jusqu'en 1775[20].

    Histoire

    Le Moyen Âge de Mantes-la-Ville

    « Medenta Villa » était à l'origine un village rural habité dès le Ve siècle comme l'ont révélé des fouilles archéologiques. Traditionnellement, les vignerons, agriculteurs et meuniers de « Mantelaville » alimentaient non seulement leurs voisins de « Mante », mais aussi Paris et la Normandie. Le transport se faisait par la Seine, voie de communication la plus rapide à cette époque[19]. Sous l'Ancien Régime, Mantes était un relais pour les diligences sur la route Caen-Paris[21].

    Par ses champs, « Mantelaville » se distinguait donc de sa voisine, Mantes, qui restait enserrée dans ses murailles, au point que la seule solution pour les Mantais désireux de cultiver un lopin de terre était de louer une parcelle sur le territoire de Mantes-la-Ville[19]. Cette situation était monnaie courante sous l'Ancien Régime.

    La ressource principale de la commune a longtemps été la vigne plantée dans la vallée de la Vaucouleurs ainsi que les quartiers des Cordeliers, des Martrais et de Saint-Jacques, situés sur le terroir de Mantes-la-Ville jusqu'au XIXe siècle. Les vignes de Mantes-la-Ville produisaient du cépage pinot qui fut remplacé par du gamay à la suite des mauvaises conditions météorologiques, grêles et gelées, à la fin du XVIIIe siècle. Le vin blanc traditionnel de Mantes-la-Ville était consommé non seulement dans le Mantois, mais aussi à Paris, où on le retrouvait sur les tables royales, et en Normandie. Au XIXe siècle, un vin rouge de plus en plus limité remplaça ce vin blanc. il était destiné à une consommation locale. La baisse de la qualité du vin et la concurrence du cidre entraîne la fin de la viticulture. Les agriculteurs se tournent alors vers le maraîchage et l'élevage[19].

    Douze moulins étaient établis sur la Vaucouleurs dont certains encore en activité au début du XXe siècle. Les femmes apportaient un revenu supplémentaire[19] à leurs familles, car elles étaient souvent les nourrices de petits Parisiens qui arrivaient par les embarcations circulant sur la Seine.

    Mantes-la-Ville au XIXe siècle

    L'arrivée du chemin de fer fut déterminant pour l'évolution de la ville. En 1843, la ligne Paris-Rouen a permis d'amener des biens, des marchandises et de la main-d'œuvre à Mantes-la-Ville. L'industrialisation naissante avait besoin de cette main-d'œuvre. De plus, la ligne Paris-Rouen offrait des débouchés économiques remarquables. Plusieurs industries s'implantent à proximité des gares[19]. La Compagnie industrielle de matériel de transport (CIMT), originaire de Saintes, s'installe en 1929 ou l'usine Le Blan-Gringoire en 1920 (voir rubrique "Culture et patrimoine" ci-dessous). Ce sont également des industries liées à la fabrication d'instruments qui commencent à se développer (voir rubrique "Culture et patrimoine" ci-dessous). Conséquence directe, le développement de l'habitat se fait autour de la route de Houdan ou de l'avenue Jean Jaurès, qui conduisent aux gares.

    Avant 1940

    Des industries chimiques se développent à Mantes-la-Ville. Les peintures Minsen (devenues Herberts par la suite, puis DuPont Performance Coatings) en sont un exemple[19]. Mais c'est l'usine de la Cellophane, spécialisée dans la fabrication de pellicules cellulosiques, qui devint l'un des symboles de l'industrie mantevilloise. Cette usine fut construite en 1926 en bord de Seine près de la ferme de Chantereine. La fabrication démarra effectivement en 1929, et s'arrêta le à cause de l'invasion allemande. Elle fut gravement endommagée par les bombardements alliés en 1944[22], puis reprit son expansion jusqu'en 1976. C'est le second choc pétrolier et l'arrivée de matériaux concurrents qui précipitèrent sa fin. La production fut arrêtée définitivement en 1985 et l'usine complètement détruite en 1986[réf. nécessaire].

    La Seconde Guerre Mondiale

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mantes-la-Ville fut occupée par l'armée allemande. Elle paya un lourd tribut à la guerre. Du fait de sa position stratégique, la ville fut bombardée à plusieurs reprises. Ainsi, les ponts dits d'Argenteuil, qui permettaient de franchir les deux bras de la Seine, ainsi que le pont des Cinq-Arches furent les cibles de bombardements répétés. La CIMT fut également écrasée sous les bombardements. Une station-magasin militaire, un terrain d'aviation et un poste de DCA sont installés non loin de la ville. Carrefour de multiples routes, centre important de communication, Mantes-la-Ville a donc subi une quarantaine de bombardements pendant la guerre[23].

    Les 3 et , Mantes-la-Ville subit les premiers bombardements, qui feront 38 morts, dont 28 militaires. Le centre-ville est également bombardé, sans que celui-ci ne représente un objectif militaire. À la suite de la décision du commandement français de détruire les ponts pour ralentir les Allemands, l'exode des Mantevillois commence[23].

    Le château de la Vallée, vendu par la famille Brochant de Villiers (voir la rubrique « Personnalités liées à la commune » ci-dessous) à la famille Le Blan en 1921, devint le siège de l'Organisation Todt. Le château de la Vallée fut bombardé le  ; il ne fut jamais reconstruit[23].

    Le , de nouveaux bombardements alliés commencent. Le dimanche , eut lieu le bombardement appelé « le bombardement de Gassicourt » en raison des destructions qu'il commit dans le quartier de Gassicourt. Ce bombardement toucha la quasi-totalité de la ville et fit 40 morts. Le lendemain, alors que de nombreux Mantais se réunissaient dans la collégiale de Mantes-la-Jolie pour la messe de funérailles, un bombardement est signalé : il s'attaque aux ponts. La violence des détonations provoque le bris des vitraux. Le mardi , alors que se préparait le Débarquement, commence un bombardement visant le pont des Cinq-Arches. Alors que l'objectif est atteint et que le pont est détruit dès la première vague, une seconde vague de bombardement s'abat sur le centre-ville, provoquant d'immenses dégâts, notamment autour de l'hôtel de ville. Une bombe sectionne le clocher de l'église et tombe sans exploser. La maison d'arrêt, qui comprenait de nombreux prisonniers de droit commun coupables de délits mineurs, fut particulièrement touchée, provoquant la mort de plus de 200 personnes. Les bombardements s'arrêtent le . Les militaires américains entrent dans la ville le samedi , par l'avenue Aristide-Briand. Le , une quinzaine d'avions allemands mitraillent encore certaines rues de Mantes-la-Ville sans résultat[23].

    Après guerre

    Progressivement, les zones agricoles s'effacent pour laisser la place à l'habitat. dans les années 1950, les cités des Orgemonts, celle des Bâtes et celle des Barbiettes sont achevées. Dans les années 1960, c'est au tour du quartier des Brouets, des Merisiers et des Plaisances de sortir de terre. Le Village et le Domaine de la Vallée sont construits dans les années 1970 et 1980[19].

    En 1962, le premier supermarché Promodès est ouvert à Mantes-la-Ville.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[24], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Mantes-la-Jolie après un transfert administratif effectif au

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Mantes-la-Jolie[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Mantes-la-Jolie

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la huitième circonscription des Yvelines.

    Intercommunalité

    Mantes-la-Jolie était membre de la communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des prescriptions de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM) qui impose la création de territoires d'au moins 200 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise, dont est désormais membre la commune.

    Tendances politiques et résultats

    En , se tiennent les élections municipales : Quatre listes se maintiennent au second tour (quadrangulaire), dont deux sont classées à gauche. Profitant de la division de la gauche[26], la liste Front National - Rassemblement Bleu Marine remporte l'élection. Cyril Nauth est élu maire lors du Conseil municipal du vendredi [27],[28]. Pendant le premier Conseil municipal du nouveau maire, où la CGT et Solidaires avaient appelé à manifester, huit personnes perturbant la séance sont interpellées[29].

    Au second tour des élections municipales de 2020 dans les Yvelines, la liste RN menée par le maire sortant Cyril Nauth est largement devancée par celle menée par Sami Damergy[30], la première obtenant 2 178 voix soit 44,15 % des suffrages exprimés (7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), et la seconde 2 755 voix, soit 55,84 % des suffrages exprimés (28 conseillers municipaux élus, dont 4 communautaires), lors d'un scrutin marqué par 55,77 % d'abstention dans le contexte de la pandémie de Covid-19 en France[31].

    Le maire battu Cyril Nauth a contesté ces résultats, estimant qu'il y aurait eu des irrégularités dans cette campagne marquée par le Covid. Ce recours a été rejeté par le tribunal administratif de Versailles en janvier 2021[32].

    Liste des maires

    liste des maires de Mantes-la-Ville
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1878 1892 Daniel Constant-Gautier    
    1892 1908 Charles Mallèvre    
    1908 1919 Ulysse Morin    
    1919 1932 Henri Dolnet    
    1932 1935 Henri Mouletin    
    1935 1941 Henri Feuille    
    1941 1944 Gaston Genestre    
    1945 1947 Prosper Lacroix    
    octobre 1947 mai 1953 Armand Gaillard    
    mai 1953 septembre 1973
    (décès)
    Aimé Bergeal SFIO puis PS Inspecteur central des Postes et télécommunications
    Sénateur de Seine-et-Oise puis des Yvelines (1967 → 1973)
    Conseiller général du canton de Mantes-la-Jolie (1955 → 1967 puis 1970 → 1973)
    1973 mars 1977 André Peulvast PS  
    mars 1977 1984
    (démission)
    René Martin PCF Enseignant et principal de collège retraité
    Sénateur des Yvelines (1982 → 1986)
    Conseiller général du canton de Mantes-la-Jolie (1967 → 1970 puis 1973 → 1976)
    Conseiller général du canton de Mantes-la-Ville (1976 → 1982)
    1984 mars 1989 Georges Godin PCF  
    mars 1989 juin 1995 Jacques Boyer PS Ingénieur
    Conseiller général du canton de Mantes-la-Ville (1982 → 2001)
    juin 1995 mars 2008 Annette Peulvast-Bergeal PS Enseignante
    Députée de la 8e circonscription des Yvelines (1997 → 2002)
    Conseillère régionale d'Île-de-France (1992 → 1997)
    Vice-présidente de la CAMY (1999 → 2008)
    mars 2008 avril 2014 Monique Brochot PS Retraitée
    avril 2014[33] juillet 2020 Cyril Nauth FNRN Enseignant
    Conseiller régional d'Île-de-France (2015 → 2021)
    juillet 2020[34] En cours
    (au 14 janvier 2021[32])
    Sami Damergy SE-DVC Entrepreneur, ancien président du club de foot du FC Mantois

    Politique de développement durable

    La ville Mantes-la-Ville remplace une grande partie du fioul domestique utilisé pour le chauffage de ses bâtiments par de la biomasse (des plaquettes de bois déchiqueté et des granulés). Elle réchauffe une partie de l'eau chaude sanitaire avec des panneaux solaires (pour les vestiaires du stade Aimé-Bergeal).[réf. nécessaire]

    Jumelages

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[35],[Note 3]

    En 2019, la commune comptait 20 818 habitants[Note 4], en augmentation de 2,8 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8118327257888389099389711 001
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7487888449329901 0581 2111 3031 610
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8592 0882 3222 7203 6045 4146 0115 7806 670
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    10 31914 63216 70817 36019 08119 23118 50619 83919 825
    2019 - - - - - - - -
    20 818--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,5 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 10 008 hommes pour 10 491 femmes, soit un taux de 51,18 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,5 
    75-89 ans
    6,7 
    12,2 
    60-74 ans
    12,8 
    18,1 
    45-59 ans
    17,9 
    19,2 
    30-44 ans
    20,6 
    19,8 
    15-29 ans
    17,6 
    24,8 
    0-14 ans
    23,1 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,3 
    5,7 
    75-89 ans
    7,7 
    13,4 
    60-74 ans
    14,5 
    20,6 
    45-59 ans
    20,3 
    19,8 
    30-44 ans
    19,9 
    18,4 
    15-29 ans
    17 
    21,5 
    0-14 ans
    19,4 

    Enseignement

    La ville abrite un des deux campus de l'Institut des sciences et techniques des Yvelines.

    Il y plusieurs écoles élémentaires notamment : l'école Jean-Jaurès situé derrière la mairie, Armand-Gaillard, etc.

    Il y a aussi des collèges (collège de La Vaucouleurs) situé dans le quartier du domaine de la vallée Centre, le collège des Plaisances situés dans le quartier des Merisiers et un lycée (Camille-Claudel).

    Musique

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    L'Ensemble orchestral de Mantes-la-Ville, ou EOM, est né de l'initiative d'un groupe de musiciens qui ont créé en 1885 l'harmonie de Mantes-la-Ville. L'ensemble a pris son nouveau nom en 1990, sous la direction de Jean-Luc Fillon, directeur et chef d'orchestre depuis 1984, artiste multi-instrumentiste (hautbois, cor anglais, contrebasse) et compositeur au parcours original.

    Buffet Crampon, entreprise française créée en 1825, spécialisée dans la fabrication d'instruments à vent (bassons, clarinettes, hautbois et saxophones), est située à Mantes-la-Ville.

    Le premier fabricant français d'instruments à vent (clarinettes, saxophones, cuivres, bassons français) et de becs, Henri Selmer Paris, entreprise fondée en 1885 par Henri Selmer, est également implanté à Mantes-la-Ville depuis 1919[39]. Il produit environ 22 000 instruments par an, dont 80 % de saxophones, et plus de 100 000 becs de saxophone et de clarinette. Les quatre cinquièmes de la production sont exportés.

    Équipements culturels

    • Salle Jacques Brel : avec ses 800 places assises, la salle Jacques-Brel est la plus grande du Mantois. Chaque année, la salle propose des spectacles, des pièces de théâtre ou des concerts pour un public large et varié.
    • École municipale d'arts plastiques

    Sécurité

    Mantes-la-Ville est classée en partie depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la police nationale. En effet, certains quartiers « souffrent plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée »[40] et « connaissent depuis quelques années une dégradation importante de leurs conditions de sécurité »[40], ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ces territoires de bénéficier de policiers supplémentaires.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 29 110 , ce qui plaçait Mantes-la-Ville au 15 655e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[41].

    Entreprises et commerces

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    Mantes-la-Ville est le siège de deux facteurs d'instruments à vent de renommée mondiale : Buffet Crampon pour les clarinettes, et Selmer pour les saxophones.

    Une zone industrielle diversifiée s'est installée sur l'ancien site de la Cellophane.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Étienne.
    • Église Saint-Étienne :
    La paroisse Saint-Étienne aurait été fondée en 974 par une comtesse de Houdan, mais les textes les plus anciens mentionnant l’existence de l’église Saint-Étienne de Mantes-la-Ville datent de 1238.
    De l’église initiale du XIIe siècle ne subsiste que la nef et quelques éléments de l’abside. L’église médiévale est remaniée et agrandie au XVIe siècle, pour aboutir à peu de chose près à l’édifice actuel.
    La conception de l’église Saint-Étienne, qu’il s’agisse de l’architecture ou des matériaux utilisés, est typique de l’époque et de la région : il en est ainsi par exemple de la voûte de bois, voûte en berceau de style roman. L’arc en plein cintre et la croisée d'ogives du chœur témoignent quant à eux des prémices du gothique dans le Mantois. Quant aux vitraux, réalisés par J. Gaudin et P. Potet, ils sont tout à fait contemporains de l’immédiat après-guerre : ils diffusent une clarté colorée dans l’église depuis 1948.
    Au cours des XIXe et XXe siècles, l’église a subi plusieurs restaurations plus ou moins ponctuelles. Une grande campagne de restauration a eu lieu entre 1968 et 1981, dont l’objectif était de rendre à Saint-Étienne son état initial du XVIe siècle.
    Tous les ajouts des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles ont été supprimés. Notamment, le porche qui précédait l’église, et qui tombait en ruine, a été supprimé, ainsi que la tribune qui, à l’intérieur de l’église, surplombait la nef. De même, la nef et le transept ont été réaménagés dans un souci d’authenticité.
    L’église Saint-Étienne est le plus ancien témoin du patrimoine mantevillois.
    • Ancienne usine Le Blan - Gringoire :
    C'est en 1920 que l'entreprise Le Blan, filature de coton installée dans la commune depuis 1916, fait construire cette usine par Fourre et Rhodes entre la rue de Dammartin (rue Camélinat aujourd'hui) et la rue des Neffetières (actuelle rue Louise-Michel). En 1939, l'entreprise employait 504 personnes. Le bâtiment a bien résisté aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale et, en 1944, les alliés installèrent trois batteries d'artillerie qui tirèrent sans interruption pendant deux jours. En 1947, 590 employés traitent dix tonnes de coton par jour. En 1959, le nombre d'employés est tombé à 300 et la filature ferme en 1961.
    En septembre de la même année, la société Gringoire reprend l'usine et les salariés pour fabriquer des biscottes. La société ferme l'usine en 1974 qui est alors divisée entre AVIAC puis Sagem et un centre de formation des apprentis et diverses entreprises.
    En 2009, la municipalité rachète l'usine pour la sauver d'un projet immobilier devant la détruire et la réhabiliter en maison des associations. Mais, après deux études évaluant le surcoût de la réhabilitation à deux millions d'euros, la municipalité a lancé un appel d'offres incluant la construction d'une maison des associations et la démolition de l'usine. Un collectif[42] de Mantevillois s'est constitué pour tenter de sauver le bâtiment.
    Usine Le Blan - Gringoire.
    La carrière des Orgemonts.
    • Carrière des Orgemonts
      Au sud-ouest de Mantes-la-Ville, à l'extrémité nord-est du plateau de Soindres, la carrière est accessible à mi-côte de la rue des Orgemonts. Elle présente une falaise de dix à quatorze mètres de hauteur, constituée de couches géologiques formées au cours de l'ère quaternaire, essentiellement par dépôt de limons (particules fines calcaires et siliceuses) charriés par les vents pendant les périodes froides[43]. Entre ces couches s'intercalent des paléosols plus fins formés lors de périodes plus tempérés. On trouve des dépôts similaires à Rosny, Rolleboise et Jouy Mauvoisin.
      Des silex taillés ont été trouvés dans la carrière en 1898, mais dès 1869, le site attire l'attention de géologues qui l'étudieront à plusieurs reprises[44] :
      • 1869 : E. Belgrand.
      • 1898 : A. Laville, « Gisement de silex taillés dans les limons à brique de Mantes-la-Ville », Bulletin de la Société d'anthropologie de Paris, vol. 9, , p. 197-198 (lire en ligne)
      • 1950 : F. Bordes.
      • 1964 : M. Ters, « Les limons de Mantes-la-Ville », Bulletin de l'Association française pour l'étude du quaternaire.
      • 1983 : H. Vazard.
    La briqueterie Cauzard-Blanchard, implantée à Mantes-la-Ville en 1860[45] l'exploite à partir de 1863[46] avant de prendre le nom de Tuilerie des Cordeliers en 1868[43],[47]. En 1899 un accident coûte la vie à deux ouvriers qui meurent ensevelis sous un éboulement dans la carrière[48][source insuffisante],[43]. La société est reprise entre les deux guerres par D. Ramazzina, qui doit réduire la production par manque de charbon en 1939-1940. L'exploitation s'arrêta le avec la destruction de la maison du directeur lors d'un bombardement allié, et les fours furent démolis en 1946[43],[49]. La commune de Mantes-la-Ville acquiert les anciennes carrières en 1985 auprès de la société Rhône-Poulenc qui en était devenue propriétaire[43].

    Personnalités liées à la commune

    • Alain Barrière - Auteur-compositeur-interprète ayant vécu à Mantes-la-Ville dans un moulin visible dans le jeu « du plus beau et du plus laid » ayant pour thème Dix maisons de vedettes diffusé le . Il fut également dirigeant et animateur du Club Athlétique de Mantes-la-Ville (C.A.M.V.) pour lequel il composa une « Chanson du C.A.M.V. » en 1971.
    • Jacques Boyer.
    • André Brochant de Villiers, géologue et minéralogiste français, né à Mantes-la-Ville le .
    • Olivier Enguerrand, ministre et écrivain calviniste du XVIIe siècle.
    • Georges Auguste Charles Guibourg dit Georgius (° 1891 - † 1970) - Chanteur français, chansonnier et comédien natif de Mantes-la-Ville.
    • Rachida Khalil - Comédienne ayant vécu à Mantes-la-Ville.
    • Annette Peulvast-Bergeal - maire de Mantes-la-Ville de 1995 à 2008 et députée de la huitième circonscription des Yvelines de 1997 à 2002. Elle est connue pour son altercation avec Jean-Marie Le Pen le qui valut à ce dernier d'être condamné à un an d'inéligibilité, 8 000 F d'amende et trois mois de prison avec sursis pour « violences sur personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions ».
    • Augustin Serre.
    • Nicolas-Antoine Coulon de Villiers
    • Ferland Mendy, footballeur international. Il est passé par le club du FC Mantois et est aujourd'hui latéral gauche au Real de Madrid.

    Les armes de Mantes-la-Ville se blasonnent ainsi :


    D'azur à la couronne dentée d'argent remplie de gueules, accostée et engrenant deux pignons dentés aussi d'argent, surmontés chacun d'une fleur de lis d'or, à la lyre du même, cordée de sable, enfermée dans la couronne dentée et brochant en issant de la partie supérieure de la couronne dentée, à la champagne ondée d'argent chargé d'un brochet d'azur.

    Le blason de Mantes-la-Ville a été réalisé en 1961 seulement. La couronne dentée évoque les industries mécaniques ; la lyre rappelle que Mantes-la-Ville fut et demeure un centre de fabrication d'instruments de musique; les deux fleurs de lis rappellent les armes de l’Île-de-France. En pointe, la champagne ondée chargée d’un brochet symbolise la Seine et ses lieux de pêche et rappelle l’un des meubles emprunté aux armes de la famille Brochant de Villiers qui posséda les terres de Mantes-la-Ville de 1656 à la Révolution. Le cep de vigne et les gerbes de blé rappellent l’origine rurale de Mantes-la-Ville.

    La devise « Urbs Artis Musicae » complète ce sens de la lyre dans l’écu.

    Logo de Mantes-la-Ville.

    L'ancien logo, adopté en 1989, symbolise l’élan vers l’avenir comme le souligne le double « V » de ville et de vie. Le vert et le bleu, déjà présents dans le blason, sont traditionnellement associés aux espaces verts, aux cours d'eau (la Seine et la Vaucouleurs), en bref, à l’environnement. Quant à la note de musique, elle exprime la présence à Mantes-la-Ville d’entreprises célèbres dans la fabrication d'instruments de musique.

    En 2009, un nouveau logo de la Ville a été créé. Il offre un visage souriant et des courbes dynamiques, afin d'illustrer le développement (économique, social et culturel) de la Ville. Les deux notes permettent de conserver l'identité musicale. Enfin, le slogan « un accord durable » définit la volonté d'agir pour l'environnement et le développement durable.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Mantes-la-Ville », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Climat des Yvelines sur le site de Météo-France.
    2. « Eole, un grand projet pour la mobilité en Île-de-France », sur RER-Eole.fr, le site officiel du prolongement du RER E vers l’ouest (consulté le ).
    3. « RER E : le prolongement sera financé… et retardé » (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    13. Henri d'Arbois de Jubainville, Georges Dottin, Émile Ernault, Les Noms gaulois chez César et Hirtius De bello gallico, 1891
    14. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, , p. 221.
    15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    16. Xavier Delamarre, op. cit.
    17. ibidem
    18. Claude Guizard, Lexique toponymique de l’arrondissement de Mantes-la-Jolie. Le Mantois 25 ―1974: Bulletin de la Société «Les Amis du Mantois» (nouvelle série). Mantes-la-Ville, ImprimerieMantaise, 4etrim. 1974, p.15-32.
    19. Le patrimoine de Mantes-la-Ville, Mairie de Mantes (2019), pp. 57. en ligne: /histoire-et-patrimoine-mantes-la-ville
    20. Cercle Généalogique de Versailles et des Yvelines, Paysages d'Yvelines à la fin du XVIIIe siècle : Le cadastre de Bertier de Sauvigny, Archives départementales des Yvelines, .
    21. Bertrand Pâris, « Charlotte Corday », Patrimoine normand, no 119, octobre-novembre-décembre 2021, p. 18 (ISSN 1271-6006).
    22. Bombardements de Lyon, Marseille, Mantes et Rouen
    23. Gaston Marin, « Les bombardements de l’agglomération mantaise pendant la deuxième guerre mondiale », Le Mantois, no 13, (lire en ligne).
    24. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Maxime Goldbaum, « A Mantes-la-Ville, le naufrage du PS a offert la commune au FN », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
    27. « A Mantes-la-Ville, le maire FN bloque la vente d'une salle de prière », sur Libération.fr (consulté le ).
    28. Jean-Baptiste de Montvalon, « Le maire FN de Mantes-la-Ville fait triompher le vide », Le Monde, (lire en ligne).
    29. « Mantes-la-Ville : tensions lors de l'élection officielle du maire FN », sur francetv info, (consulté le ).
    30. Virginie Wéber, « Mantes-la-Ville : l’ancien président du FC Mantois et l’ex-maire PS s’unissent pour les municipales : Une nouvelle liste, « Union pour Mantes-la-Ville », se lance dans la campagne face au seul maire RN d’Ile-de-France », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
    31. Mehdi Gherdane, « Municipales à Mantes-la-Ville : le Rassemblement national perd sa seule ville d’Ile-de-France : Le maire (RN) Cyril Nauth a été battu par Sami Damergy (SE) ce dimanche, au cours d’une soirée électorale intense et parfois tendue. », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    32. Mickaël Sizine, « Mantes-la-Ville : recours rejeté pour l’ex-maire RN qui voulait annuler les municipales : Cyril Nauth, qui était le seul maire du Rassemblement national en Ile-de-France jusqu’à l’élection de Sami Damergy (SE) en juin dernier, a vu sa demande rejetée par le tribunal administratif de Versailles. », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    33. Mehdi Gherdane, AFP, « Mantes-la-Ville : Cyril Nauth devient le premier maire FN d’Ile-de-France », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ) « A 19 h 30 ce vendredi, Cyril Nauth a été élu maire de Mantes-la-Ville avec 22 voix sur 33 conseillers municipaux. Il devient le premier édile frontiste d’Ile-de-France. Sa victoire à l’issue du second tour avait créé la surprise ».
    34. Mehdi Gherdane, « Municipales à Mantes-la-Ville : l’incroyable départ du Rassemblement national : Sami Damergy (SE) est devenu ce vendredi soir à 55 ans le nouveau maire de Mantes-la-Ville. La passation de pouvoir avec son prédécesseur RN a donné lieu à des moments surréalistes », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mantes-la-Ville (78362) », (consulté le ).
    38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
    39. Bruno Guermonprez, « Selmer, la Rolls du saxophone », Le Figaro Magazine, , p. 74-78 (lire en ligne).
    40. [PDF]« Création de 49 nouvelles Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP) - dossier de presse », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
    41. « Revenus fiscaux localisés des ménages-Année 2010 », sur site de l'Insee, (consulté le ).
    42. http://www.patrimoine-mantois.org/
    43. « La carrière des Orgemonts »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site de la mairie de Mantes-la-Ville.
    44. « Les lœss des Orgemonts de Mantes la Ville », sur le site des sciences de la vie et de la terre de l'académie de Versailles.
    45. « Industrie et urbanisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site de la mairie de Mantes-la-Ville.
    46. Tourisme en Mantois, Groupe de Recherche et d'Éditions Mantaises, .
    47. « Balade aux Enfers »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site de la maison du tourisme du Mantois.
    48. article du Journal de Mantes du 27 décembre 1899 consultable sur le Ky'osque[Où ?].
    49. « Un bref historique de la carrière des Orgemonts », sur le site des sciences de la vie et de la terre de l'académie de Versailles.
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