Henri Rieunier

Henri Rieunier est un amiral et un homme politique français, né le à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) et mort le à Albi (Tarn).

Il fut commandant en chef et Préfet maritime de Rochefort (1889), commandant en chef et préfet maritime de Toulon (1890), commandant en chef de la 1re armée navale (1891-1892), ministre de la Marine (1893), président du conseil supérieur de la Marine, président du comité des inspecteurs généraux de la Marine de 1893 à 1898, député républicain de Rochefort (1898-1902).

Biographie

Henri Rieunier est né le à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) avec pour prénoms à l'état-civil Adrien, Barthélemy, Louis ; il sera prénommé Henri lors de son baptême.

Il épouse le en l'église de la Madeleine à Paris, Victoire Louise Bance (1841-1914) fille de Balthazar Bance, éditeur d'art et de Louise Charlotte Tullié Joyant et sœur du peintre Albert Bance (1848-1899)[1].

Il meurt le à Albi où auront lieu ses obsèques avec les honneurs militaires. Après un office funèbre célébré à la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi, il est inhumé au cimetière des Planques d'Albi. Son corps sera transféré plus tard au cimetière du Père-Lachaise, à Paris.

École navale

Après des études au lycée de Toulouse[2], il prépare l'École navale à Brest. Âgé de 16 ans et 10 mois, il embarque à Bordeaux le comme "novice" à bord du trois mâts barque le Primauguet. Il débarque à Montevideo en Uruguay le . Dès le lendemain, il rembarque sur l'Orthézien et est de retour à Bordeaux le . Il se rend ensuite à Paris pour une année préparatoire (classe de math élémentaire) au lycée Charlemagne. Puis il fait l'École navale, et embarque en 1851 sur le Borda.

Participation à la guerre de Crimée et opérations en Chine

Henri Rieunier participe sur le Charlemagne à la guerre de Crimée de 1853 à 1856, dont notamment au bombardement du fort d'Odessa, la bataille de l'Alma, le siège de Sébastopol (Contusionné, il est décoré sur le champ de bataille de la Légion d'honneur pour acte de bravoure, à 22 ans) et à la prise du fort de Kinburn sur le Labrador où il servira encore, après avoir hiverné dans la mer Noire dans des conditions très rude par des froids de −27 °C, plus de dix mois en "guerre" puis en "paix".

Sur la Némésis puis sur l'aviso Marceau et sur la canonnière Mitraille, il assiste à toutes les opérations de la 1re phase de l'expédition de Chine de la seconde guerre de l'opium, de 1857 à 1858 : prise d'assaut de Canton et des forts de Ta-Kou à l'embouchure du Peï-ho. Il fut chargé de miner et de faire sauter les forts de Ta-Kou, dans la province du Petchili.

Il quitte la Cochinchine après une campagne de près de sept années consécutives. Il apprend à parler le vietnamien.

Il participe à la prise de Tourane le à bord de la Némésis avec l'amiral de Genouilly, à l'attaque de la citadelle de Saïgon le et par la suite à sa défense, lorsqu'elle fut assiégée de mars 1860 à février 1861 par les douze mille hommes du maréchal Nguyen Tri Phuong. Il participe également à la prise d'assaut des forts du Donnaï et des lignes de Ky Hoa sous les ordres de l'amiral Jean Bernard Jauréguiberry, de la citadelle de Mỹ Tho et celles de Vĩnh Long, Biên Hòa[3]. Il sert les amiraux Charles Rigault de Genouilly, Théogène François Page, et sera aide de camp et directeur des affaires indigènes de Léonard Victor Charner, Louis Adolphe Bonard et de Pierre-Paul de La Grandière. Il assiste à la signature du traité de Saïgon à bord du vaisseau Duperré le et à sa ratification à la cour de Hué sur une table d'or par l'empereur Tu Duc, le . C'était la première fois que l'empereur Tu Duc recevait des étrangers et que l'on voyait une troupe européenne dans la capitale de l'Annam, à Hué.

L'écriture en langue Annamite est de la main de Phan-thanh-Giản - la traduction française est de la main d'Henri Rieunier.

Il est chargé de conduire à bord du navire Européen, au départ de Saigon le , l'ambassade extraordinaire annamite (2 mandarins et une suite de 63 personnes) du grand mandarin Phan Thanh Giản de la cour de Hué, auprès de Napoléon III aux Palais des Tuileries pour tenter une renégociation du traité de Saïgon. Les mandarins et Henri Rieunier séjourneront en Egypte jusqu'à fin août. Ils seront reçus, au Caire, par Ismaïl Pacha (1830 - 1895), ex vice-roi et khédive d'Egypte - qui avait succédé, le 18 janvier 1863, à son oncle Saïd Pacha.

« Quan-lớn An-nam sẽ đi cống-sứ vua Pha-lan-sa, có ý xin vua châm-chước một-hai đều về việc giao-hòa. Vua An-nam cũng muốn cho hai đàng hòa-hảo, mà bỡi vì mất ba tỉnh thì tiếc lắm. Nếu vua Pha-lan-sa không muốn châm-chước một-hai đều về việc giao-hòa thì vua An-nam sẽ không bằng lòng.
De grands mandarins annamites iront offrir des cadeaux en ambassade à l'Empereur des Français, avec l'intention de lui demander de tempérer un ou deux mots du traité. Le roi d'Annam aussi veut donner des deux côtés la concorde, mais parce qu'il a perdu trois provinces, alors il souffre beaucoup. Si l'empereur des Français ne veut pas adoucir un ou deux mots du traité de paix, alors le roi d'Annam ne sera pas content.
En mer, à bord de l'Européen, Juillet 1863.
 »

 Écriture et documents uniques au monde du vice-roi de Cochinchine Phan-thanh-Giản 1er Ambassadeur-Mandarin, 1er degré, 2ème classe.

Il est l'auteur d'une Statistique du port de Saïgon en 1861, et Le Commerce de Saïgon en 1862 et la publication de deux brochures sur les ressources et l'avenir de la Cochinchine, brochures publiées la même année en 1864, sous le pseudonyme de H. Abel (le ministre de la marine, Prosper de Chasseloup-Laubat n'autorisa pas la publication avec le nom de l'auteur).

Second à bord de la Thémis lors de la campagne du Mexique

Henri Rieunier participe à la fin de la campagne du Mexique de 1865 à 1867 comme second à bord de la Thémis pour 28 mois d'embarquement en suivant un périple maritime le menant à Terre-Neuve, au Canada, aux États-Unis et aux Antilles. Le , il est au mouillage de New York. À cette occasion il rédigera un ouvrage intitulé : « Sur l’état, la nature et la valeur des fortifications maritimes qui défendent l’accès de New-York, le premier Port des États-Unis d’Amérique ».

École de pilotage des côtes ouest de France

Il est ensuite nommé commandant de l'aviso à hélice Argus de 1868 à 1870, affecté à l'école de pilotage des côtes ouest de France, et basé à La Rochelle. On lui doit la désignation en 1868 de l'emplacement du port de La Pallice à La Rochelle[4]

Capitaine de frégate lors du siège de Paris

Lors du siège de Paris, il est capitaine de frégate, chef d'état-major de la flottille de la Seine, puis chargé de diriger les batteries de la marine à Montretout. Il sera blessé en commandant les canonnières en avant du pont d'Austerlitz au cours du second siège de Paris pendant la Commune de Paris. Il est nommé capitaine de vaisseau, à 38 ans, pour sa belle conduite et deux blessures, après onze mois de grade de capitaine de frégate. Citations des amiraux Camille Clément de La Roncière-Le Noury et Charles de Dompierre d'Hornoy.

Commandant du croiseur Laclocheterie en Extrême-Orient

De 1875 à 1878, il est commandant du croiseur le Laclocheterie en Extrême-Orient.Il escorte avec le Laclocheterie la flottille du Mikado, qui est à bord du Takawo-Maru, de Yokohama à Kobe. Il rencontre pour des entretiens diplomatiques les plus hauts dignitaires du Japon comme Tokugawa Yoshinobu, puis ceux de la Chine. Il opère avec Le Laclocheterie et son équipage, le , le sauvetage de pêcheurs japonais, tous voués à une mort certaine un jour de tempête dans les passes du détroit de Shimonoseki. Il fut le premier navigateur français au XIXe siècle, en 1876, – après les équipages de La Pérouse de la Boussole et de l'Astrolabe – à revisiter le détroit de la Manche de Tatarie, à bord du Laclocheterie.

Commandant de la corvette cuirassée Jeanne d'Arc

Sur la proposition de Jean Bernard Jauréguiberry, ministre de la marine, il prend au Pirée le commandement de la corvette cuirassée Jeanne d'Arc dans la division navale du Levant de 1880 à 1881. Il rencontre, à plusieurs reprises pour des entretiens diplomatiques le Bey de Tunis et Georges Ier de Grèce.

Contre-amiral et major général à Brest

Il est nommé major général à Brest à compter du , après sa nomination au grade de contre-amiral le , puis membre du conseil des travaux de la marine de 1883 à 1885.

Missions en Extrême-Orient

En 1885, il est nommé adjoint de Courbet commandant en chef de l'escadre de l'Extrême-Orient en Chine à bord du Turenne. Il prend peu après la mort du vice-amiral Courbet les fonctions de commandant en chef de la division navale des mers de Chine et du Japon et montrera le pavillon français au Japon, où il n'avait pas paru depuis deux ans. Il effectue en Extrême-Orient plusieurs missions pour le compte du gouvernement, notamment au Tonkin et en Cochinchine, et rencontre des dirigeants et hauts dignitaires des pays visités de 1885 à 1887, principalement la Chine, le Japon, la Corée, la Cochinchine et le Tonkin. Il rentra son pavillon dans la rade de Hong Kong.

Retour en France

Dès son retour en France, il reçoit du gouvernement de très vives félicitations pour les services éminents rendus au Pays.

De mars 1887 à juin 1889, il est membre du conseil d'amirauté à Paris. Il siégea, à partir d'août 1888 à la commission d'études de la défense du littoral. Le , Henri Rieunier est reçu à l'Élysée par le président Jules Grévy afin de lui faire un rapport sur sa mission en Extrême-Orient. Il sera reçu presque un an plus tard par le président Sadi Carnot.

Escadre de la Méditerranée occidentale et du Levant

Le , il accède au grade de vice-amiral et devient commandant en chef et préfet maritime du 4e arrondissement à Rochefort, en 1889. De la préfecture de Rochefort, Henri Rieunier passa, en la même qualité en 1890, à commandant en chef et préfet maritime du 5e arrondissement, à Toulon.

De 1890 à 1892, il est commandant en chef de l'escadre de la Méditerranée Occidentale et du Levant et de son escadre de réserve, commandant en chef de la 1re armée navale à bord du cuirassé d'escadre à deux tourelles de 12 000 tonnes Formidable (la principale force navale de la France).

Ministre de la Marine

Henri Rieunier est nommé ministre de la Marine du au dans les gouvernements Alexandre Ribot (2) et Charles Dupuy (1) jusqu'à la chute du cabinet et sa démission.

Il est président du comité des inspecteurs généraux de la Marine de 1893 à 1898 et président - au titre de ministre - puis vice-président du conseil supérieur de la Marine.

Il est placé dans la 2e section du cadre de l'état-major de l'armée navale le . Il réunit à cette date quarante-six ans, cinq mois et un jour de services effectifs, dont quinze ans cinq mois dix-neuf jours à la mer en paix et huit ans six mois vingt-six jours à la mer en guerre - et deux blessures.

Palais de la Légion d’honneur

Le Président de la République Félix Faure avait proposé, en , à l’amiral Henri Rieunier de le nommer Grand Chancelier de l’Ordre national de la Légion d'honneur au Palais de la Légion d'honneur à Paris 7e. Henri Rieunier avait décliné ce poste à l’Hôtel de Salm pour entrer en politique : Député français, membre de l’Assemblée nationale.

Député

Henri Rieunier est élu député républicain de Charente-Inférieure de 1898 à 1902 sous les couleurs de l'Action libérale populaire, parti des catholiques « ralliés ». Il ne se représentera pas à la fin de la législature. Il défendit âprement l'arsenal menacé de fermeture, et réussit à donner du travail aux milliers d'ouvriers des chantiers et arsenaux navals en obtenant la construction dans le port de Rochefort du dernier vaisseau important le Dupleix croiseur cuirassé, construit sur les plans d'Émile Bertin. Il fit également voter par la chambre les crédits nécessaires à l'approfondissement de la Charente.

Décorations

Décorations françaises
Décorations étrangères

Hommages

Une rue de l'ex ville de Saïgon porte le nom de « Rieunier », en vietnamien : Luong Nhu Hoc, jusqu'aux années 1949/1951. Plusieurs rues en France portent ce nom.

Obsèques grandioses

Les obsèques de l’amiral Rieunier ont eu lieu vendredi matin, . L’office funèbre a été célébré à la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi. Monseigneur Pierre-Célestin Cézérac (1856-1940) archevêque d’Albi, entouré de MM. Les vicaires généraux et de MM. Les chanoines, assistait à la cérémonie et donna l’absoute.

Les honneurs militaires, en raison de la dignité du défunt, le plus hauts dans la Légion d’honneur, étaient rendus par toutes les troupes présentes dans la garnison. C’étaient pour la plupart, des « Bleuets » de la classe 19. Spectacle symbolique et exemplaire : ces soldats de dix-neuf ans, au visage imberbe et déjà grave sous le casque, faisant escorte au glorieux marin, blanchi au service de la France, dont la flamme est passée en leurs jeunes cœurs et les animera, demain, à la victoire.

Le char funèbre s’avançait entre leurs sections, suivi de la grand-croix de la Légion d’honneur et de la médaille militaire du défunt, portés par deux jeunes soldats. MM. Gentil Magre, Préfet du Tarn ; le général de Gastines, commandant la subdivision ; le commandant Debar, capitaine de vaisseau et Gustave de Lapanouse, conseiller général, tenaient les cordons du char funèbre.

Le deuil était conduit par cinq petits-fils et la petite fille aînée de l’amiral, Marie Louis, enfants du colonel René Louis et du chef de bataillon Georges Michon tués à l’ennemi. Tous les officiers de la garnison marchaient immédiatement après eux.

Derrière la famille venaient une délégation d’élèves de Sainte-Marie, conduite par le supérieur de l’École ; une délégation de blessés des hôpitaux militaires, et des Albigeois, nombreux, fidèles en souvenir et à l’amitié ou soucieux d’honorer, comme français et comme compatriotes, un éminent serviteur du pays.

Au cimetière, après les dernières prières, M. le commandant Debar, que sa double qualité d’officier de la flotte et de vieil Albigeois désignait pour adresser à l’amiral Rieunier l’adieu de la marine et celui de sa ville, a prononcé un discours vibrant d’éloges. Cf. Presse.

Le corps de l’amiral fut translaté du cimetière des Planques de la ville d’Albi au cimetière du Père-Lachaise, à Paris, dans la chapelle familiale « Rieunier-Bance » (Division 67, 1re Ligne).

La fille benjamine de l’amiral reçoit au domicile du défunt, le , un télégramme de Paris ainsi libellé : « Le Président du Conseil Ministre de la Guerre à mademoiselle Madeleine Rieunier, Albi = Vous adresse mes vives et respectueuses condoléances pour la perte cruelle que vous venez d’éprouver. Signature Georges Clemenceau (1841-1929) ».

Marie Louis (1906-1989), qui suivait le convoi funèbre, l’aînée des petits-enfants de l’amiral Rieunier dont le père le colonel René Louis était « mort pour la France », en 1915, était l’épouse d’un militaire Gabriel Bernard, Saint-Cyrien, sorti 2e de la promotion Pol Lapeyre, officier breveté d’état-major qui avait été admis à l’École militaire supérieure (École de guerre), officier de la Légion d’honneur, titulaire de la croix de guerre 39/45. Elle avait pour beau-père le général de division Louis Bernard, commandeur de la Légion d’honneur, un héros de la bataille de Verdun et pour grand-père le général Jules, Auguste Louis (1827-1905), commandeur de la Légion d’honneur, sorti de l’École polytechnique en 1846, de l’École d’Artillerie de Metz, en 1848, Écoles militaires de Metz, qui participa à la sanglante bataille de Frœschwiller-Wœrth un héros de la guerre franco-allemande de 1870, qui fut fait prisonnier comme chef d’escadron au 7e régiment d’artillerie, le , à Sedan avec Napoléon III et son armée. Son corps repose dans un caveau familial, dans le carré des combattants de 1870, au cimetière ancien de Rueil-Malmaison. L’un des frères de Marie Louis, Xavier Louis (1908-2006), militaire, Saint-Cyrien de la Promotion Joseph Gallieni, officier de la Légion d’honneur, croix de guerre 39/45 et des T.O.E guerre d'Indochine avait été le capitaine, commandant la 7e compagnie, du 23e régiment d'infanterie coloniale où se trouvait le sergent-chef François Mitterrand lors de la Seconde Guerre mondiale.

Notes et références

  1. Hervé Bernard, op.cit.
  2. « Amiral Rieunier », www.military-photos.com (consulté le )
  3. C'est aux manœuvres aussi habiles que hardies du Shamrock ex Pei-Ho, commandé par l'enseigne de vaisseau Henri Rieunier que l'on dut le sauvetage des 400 passagers du Weser et de la majeure partie de l'équipage naufragé sur les bancs du Mékong, le 16 janvier 1861
  4. Dictionnaire biographique de la Charente-Inférieure édité par Ernest Flammarion, en 1901, p. 651
  5. Notice LH/2328/27 sur la Base Léonore
  6. Cherbourg-Octeville en 2000, puis commune déléguée dans Cherbourg-en-Cotentin depuis 2016.

Voir aussi

Bibliographie

  • Hervé Bernard, Revue des Amis du Musée de la Marine à Paris, Neptunia no 235, , La vie d'un grand marin : le vice-amiral Henri Rieunier (1833-1918)
  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins Français, Tallandier, 2002, p. 450-451
  • Jean-Philippe Zanco, Dictionnaire des ministres de la Marine 1689-1958, SPM 2012.
  • « Henri Rieunier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960

Liens externes

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