Adrien Clergeac

Il a fait ses études secondaires au collège Saint-Nicolas de Gimont jusqu'au baccalauréat, puis il a continué ses études au Grand séminaire d'Auch. Après ses études théologiques, il est revenu à Gimont comme professeur et a fait un bref passage dans un ministère paroissial comme vicaire de la cathédrale de Lectoure, puis reprend son poste de professeur à Gimont avant de continuer ses études à l'Institut catholique de Toulouse où il passe sa licence ès lettres.

En 1902, le secrétaire de l'Ambassade de France à Rome, Fernand Laudet, a informé Pierre-Célestin Cézerac qui venait de prêcher à Rome pour le Carême qu'il recherchait un jeune prêtre s'intéressant à des travaux historiques. Cézerac qui a été son archiprêtre à Lectoure l'en a informé. Adrien Clergeac après avoir accepté a séjourné à Rome de 1903 à 1907 comme chapelain de l'église Saint-Louis-des-Français. Pendant cette période, il a pu poursuivre des études historiques aux Archives vaticanes et à la Bibliothèque apostolique vaticane. Il en a tiré les matériaux des deux thèses qu'il a présenté à la Sorbonne, en 1910 :

• thèse principale : La Curie et les bénéficiers consistoriaux : étude sur les communs et menus services, 1300-1600,
• thèse secondaire : Chronologie des archevêques, évêques et abbés de l'ancienne province d'Auch et des diocèses de Condom et Lombez, 1300-1801.

Il a aussi tiré de ces recherches les matériaux qu'il a utilisé dans d'autres publications sur les nominations épiscopales en Gascogne au XIII^e et XIV^e siècles, sur les abbayes de Gascogne du XII^e siècle au Grand schisme, sur la Guerre de Cent Ans en Gascogne.

Il a publié en 1905 le Cartulaire de l'abbaye de Gimont d'après le manuscrit du fond Vergès se trouvant au Grand séminaire d'Auch.

Dans la Revue de Gascogne, il a donné des articles sur les hôpitaux de Gimont, sur les couvents de Mauvezin et de Marciac, sur le prieuré de Touget les évêques de Lombez, le diocèse d'Auch.

M^gr Clergeac a été directeur de la Revue de Gascogne de 1926 à 1939, président de la Société historique de Gascogne à partir de 1920, membre de la Société archéologique, historique, littéraire & scientifique du Gers après 1945.

Il a publié des études dans le Bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire & scientifique du Gers dans laquelle il a publié des études sur les évêques de Lectoure, le prieuré de Saint-Gény, les seigneurs de Polastron, les prieurs de Saint-Mont, l'organisation du culte catholique dans le Gers près le Concordat de 1801.