Auch
Auch (/ɔʃ/[1] ; en occitan gascon : Aush) est une commune française, préfecture du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.
Pour les articles homonymes, voir Auch (homonymie).
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Gers, l'Auloue, le Sousson, l'Arçon, le Talouch, le ruisseau de Larros, le ruisseau de Monsourbé et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (l'« ancienne carrière de Saint-Cricq ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Auch est une commune urbaine qui compte 22 173 habitants en 2019. Elle est dans l'agglomération d'Auch et fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Auscitains ou Auscitaines.
Elle est le siège de la communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne et la ville principale de l'aire urbaine d'Auch et de son unité urbaine.
Réputée pour sa gastronomie, son équipe de rugby qui a longtemps évolué dans l’élite, sa cathédrale, ses pousterles et son escalier monumental du haut duquel la statue de d'Artagnan domine le cours du Gers qui la sépare en haute-ville et basse-ville, Auch est considérée comme la capitale historique de la province de Gascogne.
Toponymie
Le nom de la tribu aquitaine des Ausques (Auscii ou Ausci en latin) a engendré le nom occitan Aush [ˈawʃ][2], et à partir de là le nom français Auch.
Le nom antique de la cité est Elimberrum (en latin)[3],[4]. Selon Jean-Baptiste Orpustan et d'autres linguistes, Elimberri, Elimberris Auscorum[5] et le nom antique romanisé Elimberrum, ancien nom de la ville d'Auch, viennent du basco-aquitain ili (eli- en latin) "ville" et berri "neuve" et signifie « ville neuve » en basque[6].
- Territoire des Auscii parmi les neuf peuples de la Novempopulanie
Géographie
Localisation
La commune d'Auch se situe dans l'arrondissement d'Auch et dans la vallée du Gers, approximativement au centre du département du Gers. Auch est à une distance orthodromique (à vol d'oiseau) de 69 km à l'ouest de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, à 74 km de Montauban, 63 km d'Agen, 92 km de Mont-de-Marsan, 86 km de Pau et 62 km de Tarbes, chefs-lieux des départements limitrophes. Elle est distante de 162 km de Bordeaux, 390 km de Marseille, 409 km de Lyon, chefs-lieux des régions limitrophes, et se trouve à 595 km au sud-ouest de Paris[7].
La superficie de la commune est de 7 248 ha[8].
Communes limitrophes
Auch est limitrophe avec treize autres communes[9] :
Géologie et relief
Auch à une altitude minimale de 115 m et une maximale de 281 m, son altitude moyenne est de 198 m tandis que celle de sa mairie est de 134 m[11], la ville et ses alentours disposent d'un paysage de coteaux[12].
La superficie de la commune est de 7 248 hectares, ce qui en fait la troisième plus grande superficie du département[13].
Centré sur la moyenne vallée de la Baïse, l'Armagnac est distribué sur un axe est-ouest à hauteur d'Eauze et Auch. Il comprend le Fezensac et Vic.
La commune se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[14].
Hydrographie
Auch est traversé par le Gers (), affluent de la Garonne, qui partage la ville entre la haute-ville, sur la rive gauche, lieu de la cité médiévale construite sur une colline où se trouvent la plupart des monuments anciens, et la basse-ville, bâtie en plaine sur la rive droite. La haute-ville est reliée aux berges du Gers par les « pousterles » du Moyen Âge, typiques rues étroites en escalier à forte déclivité et par l'escalier monumental inauguré en 1863. Le nord de la ville est également arrosé par l'Arçon et le Talouch, affluents du Gers.
La basse-ville a été dévastée à plusieurs reprises (1897, 1952 pour les crues les plus importantes) avant que ne soit recalibré le cours du Gers à la suite des inondations de 1977 en Gascogne[15].
- La promenade Claude Desbons le long du Gers recalibré à Auch
- Le pont du Prieuré sur le Gers
- Reflet dans le Gers de la tour du Prieuré
- L'Arçon à Auch
Climat
Un climat tempéré chaud, océanique dégradé à tendance méditerranéenne, est présent à Auch. La carte climatique de Köppen-Geiger y classe le climat comme étant de type océanique tempéré (Cfb). Des précipitations moyennes y sont enregistrées toute l'année, y compris lors des mois les plus secs. L'ensoleillement est d'environ 2000 heures par an : les données présentées ci-dessous le concernant sont à considérer comme légèrement inférieures à la réalité en raison de la présence de végétation sur les collines environnant la station météo, tirant à la baisse les mesures le matin et le soir en été.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1985 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[16]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1 | 1,6 | 3,6 | 6 | 9,8 | 13,1 | 15 | 15 | 11,6 | 8,9 | 4,3 | 1,7 | 7,7 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,6 | 9,2 | 11,5 | 15,6 | 19 | 21,3 | 21,4 | 18,1 | 14,4 | 8,8 | 5,9 | 13,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,7 | 11,6 | 14,9 | 17 | 21,4 | 25 | 27,7 | 27,9 | 24,6 | 19,8 | 13,3 | 10,1 | 18,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−20 16.01.1985 |
−13,6 09.02.12 |
−10,5 01.03.05 |
−3,7 07.04.21 |
−0,8 06.05.19 |
2,6 01.06.06 |
7,3 04.07.1990 |
3,6 30.08.1986 |
2,5 25.09.02 |
−3,5 25.10.03 |
−10,5 23.11.1988 |
−12,4 25.12.01 |
−20 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,9 02.01.03 |
25,2 27.02.19 |
27,8 21.03.1990 |
29,4 09.04.11 |
33,7 30.05.01 |
39,4 29.06.19 |
39,6 23.07.19 |
40,9 04.08.03 |
38 13.09.1987 |
31,2 03.10.1985 |
26,5 08.11.1985 |
21,8 07.12.00 |
40,9 2003 |
Ensoleillement (h) | 92,4 | 111 | 167,6 | 176,6 | 196,8 | 209,8 | 234,6 | 223,6 | 197,2 | 145,2 | 94,5 | 79,4 | 1 928,6 |
Précipitations (mm) | 56,2 | 48,8 | 49,7 | 71,1 | 68,4 | 57,9 | 51,9 | 57,1 | 54,6 | 57,3 | 60,2 | 52,2 | 685,4 |
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18].
Un espace protégé est présent sur la commune : l'« ancienne carrière de Saint-Cricq », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 3,5 ha[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[20] :
- l'« ancienne carrière de Saint-Cricq » (39 ha), couvrant 2 communes du département[21] ;
- les « bois d'Auch et d'Ordan-Larroque et prairie de St-Jean de Bazillac » (405 ha), couvrant 2 communes du département[22],
- les « prairies et mares de bord de l'Arçon » (60 ha), couvrant 4 communes du département[23] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[20] : les « coteaux du Gers d'Aries-Espénan à Auch » (13 191 ha), couvrant 31 communes dont 28 dans le Gers et trois dans les Hautes-Pyrénées[24].
Urbanisme
Typologie
Auch est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[25],[26],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auch, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[28] et 25 527 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[29],[30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[31],[32].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,8 %), terres arables (19,2 %), zones urbanisées (14,9 %), prairies (8,5 %), forêts (7,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %)[33].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Construite sur un ancien oppidum, la ville médiévale qui a succédé à l’antique Augusta Auscorum forme aujourd'hui le cœur du centre historique, autour de l’ensemble constitué par la Cathédrale, la Tour d’Armagnac et la Préfecture (ancien Archevêché) qui surplombe le Gers et la ville basse[34]. Auch ne subit pas de changement notable jusqu’au XVIIIe siècle au cours duquel l’intendant d’Étigny la transforma et l’embellit. Les grands travaux d’urbanisation réalisés sous le Second Empire lui donnèrent enfin son aspect de ville moderne[35].
Pour des raisons de statistiques et de recensement de la population, la commune d'Auch est découpée par l'INSEE en 11 quartiers[36] qui sont :
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Voies de communication et transports
Auch est traversée d'ouest en est par la RN 124 reliant Toulouse à la RN 524 en direction de Bordeaux. La mise en 2 × 2 voies de la RN 124 jusqu'à Toulouse est en cours de réalisation. Depuis juillet 2009, elle est effective entre L'Isle Jourdain et le périphérique de Toulouse et, depuis décembre 2012, entre Auch et Gimont. La ville est également traversée longitudinalement par la RN 21 qui relie Agen à Tarbes.
La communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne dispose d'un réseau de bus urbains, Alliance, composé de 7 lignes majeures. La commune bénéficie de quelques voies pour les déplacements doux et des nouveaux projets sont en cours d'étude pour l'ouverture de voies vertes.
La préfecture du Gers dispose d'une gare SNCF, terminus de la ligne (à voie unique) desservie par les TER au départ de Toulouse-Matabiau. La réouverture de la ligne vers Agen est à l'étude pour connecter Auch à la future LGV Bordeaux-Toulouse.
Auch est également le terminus de 6 lignes du réseau interurbain régional liO : la ligne 931 la reliant à Tarbes, la ligne 932 la reliant à Agen, la ligne 933 la reliant à Montauban, la ligne 934 la reliant à Mont-de-Marsan, la ligne 935 la reliant à Toulouse, et enfin la ligne 951 la reliant à Condom.
L'aéroport Auch-Gers dispose d'une piste en dur, longue de 1 900 m, pour le transport aérien, d'affaires, mais aussi de loisirs et de tourisme.
- Bus Alliance, allées Baylac, place de l'Ancien Foirail
- Gare SNCF d'Auch, avenue Pierre-Mendès-France
- Aéroport Auch-Gers, route d'Agen (RN 21)
- Bus Alliance dans la zone d'activité de l'Hippodrome à proximité de la RN 124
Logement
Le nombre de logements d'Auch a été estimé à 12 178 en 2007. Ces logements d'Auch se composent de 10 981 résidences principales, 247 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 949 logements vacants.
Avec une superficie de 72,48 km2, soit une densité de population de 299,45 hab./km² pour une densité de logements de 168,02 logements/km²[37].
Histoire
Le promontoire rocheux, situé au bord de la rivière Gers, ne correspond pas à un oppidum, comme on pourrait s'y attendre. La ville se situait en plaine dès avant la conquête romaine, en contrebas du centre-ville actuel et sur la rive opposée du Gers[38].
En 333, l'Anonyme de Bordeaux, sur la route de Jérusalem, s'y arrêta et mentionna sur son itinéraire : Civitas Auscius.
À l'époque romaine, la ville connaît un important développement et devient un des principaux centres urbains de l'Aquitaine, située au croisement de deux voies romaines, Lyon des Convènes (Saint-Bertrand-de-Comminges) vers Agen et Toulouse vers Bazas[39]. Après le sac de la ville principale de la province, Eauze (prononcé: eoz), Augusta Auscorum devint le principal centre urbain et administratif.
Au moment des grandes invasions, la ville romaine, non fortifiée, fut pillée puis désertée par ses habitants qui regagnèrent alors le site de l'ancienne Eliumberrum (Auch en latin) plus facilement défendable. Il devint le noyau urbain et fut ceint de murailles.
Lors de l'avènement du christianisme, Auch est logiquement érigée en évêché puis en archevêché en 879. Elle devint alors (et reste encore aujourd'hui) une place religieuse de première importance.
Durant l'époque médiévale, la ville d'Auch fut la capitale pour un temps des comtes d'Armagnac Xe et XIe siècles). La ville fut prise et reprise à de multiples moments et servit de décor aux querelles anecdotiques entre les pouvoirs ecclésiastiques, municipaux et seigneuriaux. Le blason de la ville révèle encore aujourd'hui la lutte entre le lion dressé rouge (blason des Armagnacs) et l'agneau (symbole des archevêques). À partir du XIIe siècle, la ville fut un paréage c'est-à-dire une ville partagée entre deux autorités, celle des Armagnac et celle de l'archevêque. Les lignes de démarcation qui séparaient les deux seigneuries étaient sculptées sur les portes de la ville et sur les piliers de l'ancienne halle. Elles étaient visibles jusqu'à la Révolution[40],[41].
Comme pour souligner la place de la religion à Auch et la portée de leurs pouvoirs, les archevêques (notamment François de Savoie) firent construire sur les ruines de l'ancienne cathédrale romane incendiée, l'une des plus majestueuses cathédrales du Sud-Ouest de la France (XVe – XVIe siècles). La basilique Sainte-Marie domine toujours la ville par ses proportions gigantesques.
Après la bataille de Lectoure en 1473 qui marqua la chute définitive de la dynastie des comtes d'Armagnac, la ville fut investie par les troupes du roi de France, Louis XI. Le redémarrage fut lent au cours du XVIe siècle.
Enfin, au XVIIIe siècle, la généralité d'Auch se détache de celle de Montauban (1715). Ses intendants eurent pour principal souci le développement économique ainsi que l'amélioration des conditions et du cadre de vie. Plus particulièrement sous Louis XV, l'intendant Antoine Mégret d'Étigny transforma la ville en lui donnant son visage actuel avec la construction de la plupart de ses bâtiments remarquables (hôtel de ville, hôtel d'Intendance, promenade…). C'est l'âge d'or d'Auch.
Au XIXe siècle, l'installation d'une usine à gaz et la construction de la gare ferroviaire favorisèrent le développement des quartiers de la ville basse.
Lors de la Première Guerre mondiale, 6 établissements de la ville furent transformés en hôpitaux temporaires en plus de l'hospice rue Pasteur : les petit et grand séminaires, l'école normale d'instituteurs, le lycée de garçons, l'école libre rue Voltaire et l'ancienne préfecture[42]. Des officiers et soldats de troupe allemands étaient détenus à la caserne Lannes [43].
Durant la Seconde Guerre mondiale, 101 juifs sont raflés et déportés le 26 août 1942 puis fin février 1943 vers les camps de « rétention » de Gurs (Pyrénées-Atlantiques) ou du Vernet (Ariège), à l'occasion de la visite officielle de l'amiral Darlan[44].
On peut donc dire que la ville d'Auch, à travers les siècles, a été la métropole administrative de la Gascogne.
Archevêché et archidiocèse d'Auch
L'archevêque d'Auch avait le titre de primat de Novempopulanie comme celui de Lyon portait le titre de primat des Gaules.
Le diocèse d'Auch hérite du titre de Métropolitain en 856, après le saccage de la ville d'Eauze. Mais le premier évêque d'Auch apparaît vers 280.
La liste des archevêques d'Auch voit des personnages prestigieux, de nombreux saints et de nombreux cardinaux.
L'archidiocèse d'Auch dégageait après Strasbourg, Paris et Cambrai le plus de revenus annuels, dus à une dîme importante.
La nomination des archevêques d'Auch voyait de longues discussions entre le roi, le pape et les chanoines.
L'archevêque d'Auch était jusqu'en 2002, et cela pendant de nombreux siècles, métropolitain d'une immense province ecclésiastique, jadis formée de la Gascogne et de la Navarre française et espagnole.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
À la suite du 2e tour de l'élection présidentielle à Auch, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête du scrutin, avec 76,72% des suffrages exprimés. À la deuxième place Marine Le Pen (FN) recueille un score de 23,28%.
Emmanuel Macron était aussi arrivé en première position au 1er tour (26,76% des votes).
On observe un vote blanc à hauteur de 9,15% chez les votants, ainsi que 4,43% de votes nuls[45].
Administration municipale
Le conseil municipal est élu pour six ans au suffrage universel direct, par tous les citoyens de la commune inscrits sur la liste électorale.
À Auch, le conseil municipal est composé de 35 élus dont : membres de la majorité (le maire, adjoints au maire, conseillers municipaux délégués, conseillers municipaux) et conseillers municipaux de la minorité municipale[46].
Intercommunalité et aménagement du territoire
Commune de 21 943 habitants en 2015, Auch est le siège de la communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne (38 580 habitants en 2014), la ville principale de l'aire urbaine d'Auch (41 736 habitants en 2015[47]) et de son unité urbaine (25 130 habitants en 2014)[48].
Liste des maires
Juridictions
Les principales juridictions sont la cour d'appel d'Agen, la cour administrative d'appel de Bordeaux, le tribunal administratif de Pau et le tribunal de grande instance d'Auch[58].
Sécurité
Violences aux personnes | 235 |
Vols et dégradations | 1 067 |
Délinquance économique et financière | 142 |
Autres crimes et délits | 74 |
Les statistiques présentées sur ce tableau sont issues du rapport 2014 de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, réalisé à partir des données du Ministère de l'Intérieur[59].
La ville possède un commissariat de police et une gendarmerie.
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[60].
Auch bénéficie du label « Ville Fleurie » avec 4 fleurs attribuées en 2017 par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France au concours des Villes et Villages Fleuris[61]. Auch a obtenu le Prix national de l'Arbre en 2000. En 2020, sa 4e fleur est reconduite, il lui a été également décerné le trophée "Fleur d'Or"[62]
La ville fait aussi partie aussi des grands sites de Midi-Pyrénées et des villes et pays d'arts et d'histoire.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[64],[Note 5]
En 2019, la commune comptait 22 173 habitants[Note 6], en augmentation de 0,96 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
La commune d'Auch dépend de l'académie de Toulouse (rectorat de l'académie de Toulouse) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique du Gers.
Pour le calendrier des vacances scolaires, Auch est en zone C.
Sur la commune d'Auch, 29 établissements scolaires sont ouverts : 18 écoles, 4 collèges et 7 lycées[67].
Enseignement primaire
Enseignement public
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Enseignement privé
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Enseignement secondaire et supérieur
Collèges
Lycées
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Centre d’Études Spatiales de la Biosphère
Ancienne École normale |
Santé
La population de l’Aire urbaine d'Auch (soit environ 40 000 habitants) bénéficie de la présence dans la ville du centre hospitalier d'Auch[82]. D'une capacité de 562 lits et places, celui-ci dispose des spécialités médicales attendues d’un établissement de cette dimension (cardiologie, médecine générale, maternité, endocrinologie, médecine gériatrique, pneumologie, chirurgie...).
Le centre hospitalier en 2018, ayant une capacité de 562 lits et places, dont[83] :
Médecine : 198 ; Chirurgie : 71 ; Gynéco-obstétrique : 29 ; Moyen séjour : 64 ; Long séjour : 70 ; Hébergement : 130.
Social
- Gers solidiaire a pour objectif de soutenir, promouvoir, construire et innover pour lutter contre la pauvreté et toutes les formes d’exclusion sociale.
Associations caritatives
- La Société de Secours aux Blessés Militaires (Croix-Rouge) a créé son comité d'Auch en 1909 au 2 place Saint-Orens[84] devenue place Ledru-Rollin. La Croix-Rouge a été logée par la suite notamment au 8 rue Irénée David avant d'occuper le 11 rue du docteur Samalens.
- Place Ledru Rollin
- 8 rue Irénée David
- 11 rue docteur Samalens
Manifestations culturelles et festivités
Foires et marchés[85]
- Marchés : les jeudis et les samedis ;
- Foire à la brocante : 2e samedi du mois ;
- Carnaval : 1re quinzaine d'avril ;
- Fêtes d'Auch : fin juin, début juillet ;
- Fête patronale : dimanche suivant le 8 septembre ;
- Foire aux antiquaires : septembre.
Événements
- Le festival de musique classique Éclats de voix se déroule tous les ans au mois de juin à partir de la Maison de Gascogne (Halle aux grains d'Auch).
- Durant la saison estivale, la maison Pague s'ouvre au public comme un espace d'exposition éphémère en accueillant Memento, un centre d'art contemporain.
- Tous les ans, vers la mi-octobre, le festival « Indépendance(s) et Création », créé à l'occasion des 20 ans de l'association CINÉ 32, permet une rencontre des publics professionnels, jeune public, scolaires et cinéphiles autour d'une cinquantaine de films, projetés en avant-première, bien souvent en présence de leur réalisateur (réalisatrice) ou d'acteurs, intervenants, …
- Le cirque est mis à l'honneur tous les ans en octobre avec le festival CIRCa (Festival du cirque actuel).
Anciens événements
- Entre 1999 et 2010, s'y tenait le Festival national du film d'animation d'Auch, organisé par l'Association française du cinéma d'animation (AFCA) avant son déménagement pour Bruz.
- Depuis 2015, le festival de musiques tziganes « Welcome in Tziganie » se tient à Seissan[86], non loin de la ville d'Auch.
Sports
- Le rugby à XV est historiquement représenté par le Football Club Auch Gers, de la création du club en 1897 jusqu'à sa disparition en 2017. Son palmarès est de trois titres de champion de France de 2e division en 1947, 2004 et 2007, ainsi que le Bouclier européen en 2005. La section féminine a quant à elle remporté le Championnat de France de 1re division en 1973. Depuis la disparition du FCA, le RC Auch a repris l'étendard auscitain. Le stade Jacques-Fouroux accueille successivement les deux équipes.
- Le football est représenté par le club d'Auch Football qui évolue en National 3 pour la saison 2019-2020. Le club a notamment formé Éric Carrière[87].
- Le basket-ball est représenté par le club du Auch Basket Club en championnat de France de Nationale 3 masculin et l'Union Gascogne Basket regroupant plusieurs clubs du département et faisant évoluer les équipes jeunes dans les différents championnats de France U15 et U17.
- Le tennis de table est représenté par le club du Cercle pongiste auscitain en Pro B depuis la saison 2009-2010.
- L'hippodrome de la Ribère se trouve sur la commune.
- Le Pentathlon moderne, sport comportant de l'équitation, de la natation, de l'escrime, du laser run (tir au pistolet laser et course) représenté par le CEPMG Cercle d'Escrime et de Pentathlon Moderne Gascon. Club comportant une section escrime et laser run (plus créneau à la piscine d'Auch). Plusieurs titres et podiums de champion du monde (équipe, relais ou solitaire) sont à dénombrer, podium au championnat d'Europe, Podium au championnat de France. Discipline méconnue mais club performant.
Presse locale
- Sud Ouest diffuse une édition consacrée au Gers jusqu'au 30 juin 2015, date d'arrêt de cette édition[88];
- La Dépêche du Midi distribue aussi des pages sur l'actualité gersoise ;
- Le Petit-Journal est également éditée dans le département.
Radios locales
- 89.6 Radio Présence Lourdes Pyrénées : radio locale du Diocèse de Tarbes et Lourdes[89] ;
- 90.4 RFM Sud-Ouest : programme local toulousain d'RFM[90] ;
- 90.8 Ràdio País : radio associative basée à Pau (89.8 FM). Elle propose des émissions en langue occitane. Elle émet aussi à Tarbes sur 101.5 FM ;
- 92.4 Hit FM 32 : radio associative d'Auch et qui émet sur tout le Gers[91] ;
- 96.0 Distorsion : radio associative orienté sur le rock[92] ;
- 100.2 Virgin Radio Midi-Pyrénées : programme local toulousain de Virgin Radio[93] ;
- 101.6 Nostalgie Quercy-Gascogne : programme local montalbanais de Nostalgie[94]. Il est également émis sur Montauban (97.6 FM), Valence d'Agen (101.6 FM) et Cahors (102.3 FM, depuis 2016) ;
- 102.0 Sud Radio : radio généraliste du Sud de la France basée près de Toulouse, à Labège. Cette fréquence est émise depuis le Pic du Midi et couvre une grande partie du Midi-Pyrénées et de la Gascogne ;
- 106.9 100 % Radio[95] : radio locale commerciale émettant de Pau au Roussillon. Ses studios se situent à Aussillon, près de Mazamet dans le Tarn ;
- 107.3 Gascogne FM : radio associative auscitaine[96].
Télévision
- France 3 Midi-Pyrénées et France 3 Pau-Sud Aquitaine sont recevables à Auch grâce à deux sites de diffusion[97] : l'émetteur du Pic du Midi et le réémetteur local Towercast de la Rétourie[98].
Vie militaire
Unités militaires ayant tenu garnison à Auch :
Avant la suspension du service militaire, la caserne Lannes d'Auch accueillait les jeunes gens de la région militaire de Toulouse pour les trois jours de sélection (centre de sélection no 7).
Auch a été la ville marraine de l'escorteur rapide le Gascon de 1955 à 1978.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 612 €[99].
Entreprises et commerces
Auch est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Gers et du Grand Auch.
Auch, en 2012, dispose de 22 types de commerce ouverts sur la commune[100].
Zones d'activités
La Communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne engage régulièrement des travaux d'amélioration des zones d'activités existantes (zones d'Engachies, de Clarac, de Lamothe, de l'hippodrome à Auch, zone du Sousson à Pavie, …).
Parallèlement, elle développe de nouvelles zones d'activités pour favoriser l'expansion des activités existantes et l'implantation de nouvelles entreprises. Comme la zone du Mouliot en cours de création dans le prolongement de la zone d'Engachies, le long de la déviation Nord. Des espaces dédiés permettront l'accueil d'activités à caractère industriel et artisanal, commercial non alimentaire et tertiaire.
Les principaux employeurs de la commune sont respectivement : Auch Hyper Distribution (E.Leclerc), JCB Aéro, Positronic Industries, Cartonnages d'Auch[101].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Ville créée par les Romains, Auch a connu son heure de gloire au Moyen Âge alors qu'elle était la capitale de la province de Gascogne. La grande qualité de sa pierre calcaire est un des éléments du prestige architectural de sa cathédrale. Elle en magnifie les monuments et les demeures de la « ville haute » ainsi que les ruelles en escalier appelées pousterles.
Édifices publics
- L'hôtel de ville d'Auch ( Inscrit MH (1947)) est érigé, en face de la cathédrale Sainte-Marie, sous l'impulsion de l'intendant d'Étigny, de 1760 à 1778. Auch est alors la capitale de la généralité de Gascogne et le bâtiment doit être à la hauteur de ce rôle. Il abrite un théâtre à l'italienne, de nos jours toujours en activité, ainsi qu'une salle des Illustres qui regroupe les portraits de Gascons fameux dont huit furent réalisés par le peintre gersois Gustave Lassalle-Bordes.
- La préfecture du Gers. L'ancien palais archiépiscopal a été construit au XVIIIe siècle pour l'archevêque Augustin de Maupeou avant d'être occupé par Jean-François de Montillet de Grenaud. Il a été commandité à Jean-Baptiste Alexandre Le Blond qui participa par la suite la construction de Saint-Pétersbourg en Russie. Une grande partie des façades a été refaite au XIXe siècle. Il est entouré d'un jardin dominant la vallée du Gers[102].
- Maison Fedel. Il s'agit d'une maison ( Classé MH (1932)) à encorbellements du XVe siècle. Les murs de ses trois étages sont constitués de pans de bois comblés par des briques plates à l'alignement régulier. Ils reposent sur un rez-de-chaussée en pierre qui abritait une boutique fermée par deux volets.
- Halle aux grains d'Auch (Maison de Gascogne). Il s'agit d'une halle en pierres ornées de caducées du commerce, originellement conçue pour le négoce du grain. Elle est restaurée en 1963 et accueille, tout au long de l'année, de nombreuses manifestations dont des expositions concernant les produits du terroir, l'artisanat et les artistes locaux.
- Bibliothèque. L'ancienne église des Carmélites se dresse sur la place du même nom. Aujourd'hui bibliothèque municipale, ce bâtiment médiéval fut à son origine le château des comtes de Fezensac puis d'Armagnac. À noter le joli portail classique accosté de pilastres cannelés et la nef unique voûtée d'ogives reposant sur des culots ovoïdes érigée au XVIIe siècle.
Espaces publics
- La place Salinis est plantée de micocouliers entourant un bassin (aujourd'hui remplacé par des plantes) et un monument aux morts, œuvre d'un sculpteur gascon : Antonin Carlès. Jusqu'au environ de 1850, la place était occupée par les bâtiments annexes dépendant de la cathédrale. Seuls restent le palais de l'Officialité et la maison de la Maîtrise (XVe-XVIe siècle)
- L'escalier monumental d'Auch[103] ( Inscrit MH (1994)) est un ouvrage d'art néoclassique reliant la ville haute à la ville basse, sur 35 mètres de dénivelé au moyen de 374 marches. Il comporte six volées dont quatre doubles. Il est scandé de repos et de trois paliers successifs en terrasse servant de cadre à des jardinets et à des fontaines murales[104]. Il constitue un ensemble magnifique avec la tour d'Armagnac, la cathédrale, le palais archiépiscopal et les rives du Gers. Il abrite la statue en bronze de Charles de Batz, alias d'Artagnan mousquetaire, œuvre de Firmin Michelet (1931). En 1992, "l'Observatoire du temps", œuvre en fonte du sculpteur Jaume Plensa est placé sur le sol du second palier, rappelant les inondations du subies par la Basse ville.
- Escalier monumental en partie rénové en 2010.
- Détail de l'Observatoire du temps, de Jaume Plensa, placé sur un palier de l'escalier monumental
- Le pont de la Treille est réalisé entre 1746 et 1750 à la demande de l'intendant de la généralité d'Auch de Caze de la Bôve, en 1744, et par l'ingénieur Pollard, ingénieur de la généralité entre 1741 et 1747, qui fait les plans et commence la construction. Loguet lui a succédé comme ingénieur de la généralité d'Auch, entre 1748 et 1760.
- Les Pousterles sont des ruelles à forte pente, souvent aménagées en escalier, aboutissant aux portes médiévales de la ville. Le nom vient du gascon posterla[105], lui-même issu, semble-t-il, du latin posterula, « poterne, sentier dérobé[106] ».
Catholiques
- La cathédrale Sainte-Marie ( Classé MH (1906)) est située place de la République, elle fut construite du XVe au XVIIe siècle. Elle est célèbre pour ses vitraux réalisés par Arnaud de Moles. Le chœur contient un ensemble de 113 stalles en chêne massif représentant plus de 1 500 personnages. Le portail central porte les armoiries de Jean-François de Montillet de Grenaud, archevêque d'Auch au XVIIIe siècle. Sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle cette cathédrale donnait hospice aux pèlerins. D'autres monuments témoignent de ce passage et de la ferveur religieuse au Moyen Âge (portes d'entrées, hôpital, couvent transformé en l'actuelle bibliothèque municipale, oratoire, …).
- Le palais de l'Officialité. L'Official était un fonctionnaire chargé par les prélats de réprimer tous les préjudices moraux, de protéger les biens de l'Église et les pouvoirs des ecclésiastiques. La vaste construction date du XIVe siècle. Elle abritait le tribunal ecclésiastique, les archives et la prison. Le palais fut largement remanié par Viollet-Le-Duc entre 1865 et 1872.
- Église d'Embats, chemin du Plan.
- Église des Jacobins, place Louis Blanc. La chapelle, les façades et toitures du bâtiment du cloître sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis 1976[107].
- Église Saint-Orens, rue Dessoles.
- Église Saint-Paul, rue Voltaire.
- Église Saint-Pierre, place Barbès (centre d'animation). C'est une église qui a été reconstruite au XVIIIe siècle. À noter son clocher carré.
- Église Sainte-Bernadette, rue Jeanne d'Albret.
- Chapelle du Carmel, rue Edgard Quinet.
- Chapelle des Carmélites, place Salustre du Bartas (bibliothèque municipale).
- Chapelle collège lycée Oratoire de Sainte-Marie, rue Victor Hugo.
- Chapelle des Filles de Marie, rue Augusta (maison de retraite).
- Chapelle ancienne maison de retraite La Ribère, chemin de la Ribère.
- Chapelle du Sacré-Cœur, rue de Metz.
- Chapelle maison diocésaine, rue de Guynemer (centre Cuzin).
- Chapelle Saint-Dominique, rue de la Somme (Maison de retraite).
- Chapelle Notre-Dame des Neiges du cimetière, rue du Repos.
- Chapelle (face à l'hôtel du Département).
- Église des Jacobins
- Église Saint-Orens
- Cloître des Cordeliers ( Classé MH (1923)), rue Camille Desmoulins. Ensemble architectural et religieux du XIVe siècle remarquable, composé d'une salle capitulaire et des restes du cloître protégés par les Monuments historiques par arrêté du et par La Confrérie des Cordeliers depuis le . Le cloître a été ouvert au public lors des Journées européennes du Patrimoine 2012 pour la première fois.
- Ancien collège des Jésuites, chapelle Saint-Ignace, place Salinis. Les Jésuites s'installent à Auch en 1582. Le collège d'Auch[108], a été fondé par le cardinal de Tournon en 1543 : le collège ouvre en 1545 avec des maîtres laïques et des ecclésiastiques. Les Jésuites prennent la direction du collège en 1590 et le dirigent jusqu'en 1762. Puis, le collège est dirigé par les chapelains de Garaison. On relève 900 élèves au collège d'Auch en 1609 et 550 en 1627 [109], ancien lycée, puis collège Salinis, a été construit dans la première moitié du XVIIe siècle[110]. La chapelle du collège a été construite à partir de 1624 par l'architecte Guillaume Bauduer. Elle a été consacrée le 31 juillet 1628.
- Chapelle ancien hôpital Pasteur-Saint-Augustin, rue Pasteur. Sa construction a commencé en 1715 grâce à un legs testamentaire (170 000 livres dont 63 000 pour l'hôpital) de l'archevêque d'Auch, Augustin de Maupeou[111]. Situé à proximité du Gers, en basse ville, il se composait de grandes ailes isolées pour éviter les contagions selon les principes architecturaux et hygiénistes du XVIIIe siècle. Doté successivement par l'abbé Daignan du Sendat, l'abbé de Saint-Cricq, il s'est agrandi et modernisé au cours du temps. Il fut pendant près de deux siècles confié aux Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Il cessa son activité lors de la création du centre hospitalier actuel mis en service le 2 avril 1974.
- Prieuré de Saint-Orens, boulevard Sadi Carnot.
Protestants et évangéliques
- Temple réformé, impasse Saint-Martin.
- Église évangélique, avenue Pierre Mendès France.
- Église protestante évangélique, chemin de Marin.
- Église protestante évangélique, rue de la Somme.
Cultes millinariste
- Salle du royaume des témoins de Jéhovah, chemin Lavacant.
Patrimoine culturel
Tour d'Armagnac
La tour des archives archiépiscopales ( Classé MH (1945)), fautivement appelée tour d'Armagnac[112], construite au XIVe siècle était à l'origine une prison dépendant du palais de l'archevêché d'Auch. Avec le temps, faute de prisonniers, elle servit d'entrepôt aux archives religieuses. Au XIXe siècle, la tour retrouva sa fonction première, puisqu'elle fit partie de la maison d'arrêt située place Salinis. Elle fut désaffectée définitivement quand les prisons auscitaines furent construites derrière le nouveau palais de justice dans les années 1860. Le donjon, haut de 40 mètres, se dresse au sommet de l’escalier monumental d'Auch. Les geôles ont été conservées : dans la partie basse, trois sont voûtées en berceau et dans la partie haute, sept cellules plafonnées sont réparties à raison d'une par étage. On y accède par un escalier à vis en hors-d'œuvre.
Musée des Amériques - Auch
Le musée des Amériques-Auch ( Inscrit MH (1976)) (ex-musée des Jacobins) est fondé par un arrêté du Directoire du Département du Gers le (26 frimaire de l'an II).
Les collections, constituées à partir de saisies révolutionnaires, étaient essentiellement composées à l'époque de tableaux et objets d'art. Les objets du musée archéologique de la Société historique de Gascogne vinrent les compléter à la fin du XIXe siècle.
En 1921, le musée s'enrichit de l'exceptionnelle collection latino-américaine léguée par Guillaume Pujos.
Puis, la collection d'ethnographie gasconne est créée par Henri Polge après la Seconde Guerre mondiale.
Après plusieurs déménagements, les collections du musée sont installées en 1979 dans l'ancien couvent des Jacobins[113].
En 2006, le musée bénéficie de l’exceptionnelle donation Lions[114] qui fait de lui la deuxième collection d'art précolombien de France, après le musée du quai Branly avec lequel il collabore.
Il présente des collections permanentes très variées : antiquité égyptienne, salon XVIIIe siècle, de nombreux vestiges archéologiques de la région, un fonds de peintures et sculptures d'artistes locaux (dont Antonin Carlès, Jean-Louis Rouméguère, Gabriel Lettu ou Mario Cavaglieri), une importante collection d'arts et traditions populaires gascons, la collection d'art précolombien et la très rare collection d'art sacré latino-américain.
Parmi cette dernière, la Messe de saint Grégoire fait figure de trésor dans les collections américanistes françaises. Probablement l'un des plus anciens tableaux de mosaïque de plumes conservé (il est daté de 1539), qui illustre à la fois le savoir-faire extraordinaire des artistes précolombiens et le développement d'un art colonial au XVIe siècle[115]. Il fut d'ailleurs récemment[Quand ?] présenté à l'exposition Planète Métisse[116] organisée au musée du quai Branly - Jacques-Chirac par Serge Gruzinski[117].
Pôle national cirque CIRCa
Sur une partie du site de l'ancienne caserne d'Auch, dite Caserne Espagne, un chapiteau fixe de 1 000 m2[118] abrite le CIRCa, une structure culturelle labellisée Pôle national cirque[119]. Ce lieu est dédié à la création circassienne et permet des résidences d'artistes et l'organisation d'un festival.
Patrimoine environnemental
La promenade Claude-Desbons, parcours aménagé de 4 km sur les berges du Gers, offre un cadre exceptionnel pour la détente en plein cœur de la ville. Elle permet un accès piéton vers le parc sylvestre du Couloumé (12 ha)[120].
Deux autres jardins clos sont présents : le jardin Ortholan, proche de la place de Verdun, ouvert en juillet 1936[121], et le jardin Cuzin, proche de la mairie. Ces deux jardins proposent des aires de jeux pour enfant, comme le parc du Couloumé depuis le printemps 2013.
- Le jardin Ortholan.
- Le square Jérôme-Cuzin.
- Aire de jeux du parc du Couloumé.
- Le parc du Couloumé.
Nées à Auch
- Dominique Serres (1719-1793) : peintre ;
- Abbé Jean Bernard de Vienne : chanoine de Notre-Dame de Paris et dernier abbé de l'abbaye de la Case-Dieu ;
- Jean Paul de Vienne (1730-1792) : maire d'Auch de 1782 à 1789 frère du précédent ;
- Louis Thomas Villaret de Joyeuse (1747-1812) : amiral ;
- Jean-Marie de Villaret-Joyeuse : général de la Révolution et du Premier Empire ;
- Joseph Alexandre Belvèze de Larue de Sauviac (1757-1817) : général de division de la Révolution et de l'Empire.
- Jean Joseph Dessolles (1767-1828) : général et homme politique ;
- François Bagnéris (1769-1839) : général de brigade de la Révolution et de l'Empire, né et mort à Auch ;
- Jean Louis Brigitte Espagne (1769-1809) : général de division de la Révolution et de l'Empire ;
- Mathieu Désirat (1774-1812) : colonel de cavalerie l’Empire, mort à la bataille de la Moskova ;
- Irénée François David (1791-1862) : homme politique né et mort à Auch ;
- Séverin Aylies (1798-1875) : homme politique ;
- Jean Laborde (1805-1878) : pacifique conquérant de Madagascar ;
- Joseph Ducos (1833-1910) : député de Vaucluse ;
- Albert Fedel (1870-1961) : universitaire et syndicaliste ;
- Antoine Ellen-Prévot (1877-1952) : homme politique ;
- Réginald Garrigou-Lagrange (1877-1964) : théologien dominicain français ;
- Arnaud Denjoy (1884-1974) : mathématicien ;
- Constantin Font (1890-1954) : peintre ;
- Georges Pelletier-Doisy (1892-1953) : militaire et pionnier de l'aviation ;
- Marcel Laurent (1909-1998) : rugbyman international en équipe de France ;
- Georges Vedel (1910-2002) : juriste et académicien ;
- Rosemonde Pujol (1917-2009), écrivaine, journaliste et résistante française. Une rue porte son nom à Paris : la promenade Rosemonde Pujol, dans le 17e arrondissement. Elle est la seule Auscitaine à être honorée d'un hommage public à Paris[122] ;
- Raymond Mastrotto (1934-1984) : ancien coureur cycliste professionnel ;
- André Daguin (1935-2019) : restaurateur ;
- Jacques Fouroux (1947-2005) : joueur et entraîneur de rugby à XV, manager de rugby à XIII ;
- Jean-Marc Rouillan (1952-) : cofondateur du mouvement anarchiste Action directe ;
- François Darnaudet (1959-) : écrivain ;
- Béatrice Ardisson, (1963-) : musicienne et styliste, ex-épouse de Thierry Ardisson ;
- Stéphane Graou (1966-) : rugbyman international en équipe de France ;
- Frédéric Torossian (1966-) : rugbyman international en équipe de France ;
- Alex Rossi (1969-) : auteur-compositeur-interprète ;
- Régis Sonnes (1972-) : rugbyman ;
- Yannick Bru (1973-) : rugbyman international en équipe de France ;
- Pierre-Henry Broncan (1974-) : entraîneur de rugby ;
- Nicolas Portal (1979-) : cycliste et directeur sportif ;
- Frédéric Couzier (1983-) : rugbyman ;
- Benjamin Psaume (1985-) : footballeur ;
- Alma Dufour (1990-) : militante écologique, femme politique et députée ;
- Tudor Stroe (1993-) : rugbyman ;
- Julien Hériteau (1994-) : rugbyman international en équipe de France ;
Vivant ou ayant vécu à Auch
- Blaise de Monluc (1500-1577) : soldat et écrivain gascon ;
- Marc-Antoine Muret (1526-1585) : écrivain néo-latin qui fit un assez long séjour à Auch. "Après Cicéron, il n'y a personne qui parle mieux latin que Muret", dixit Jules-César Scaliger ;
- Guillaume de Saluste Du Bartas (1544-1590) : poète ;
- Charles de Batz-Castelmore d'Artagnan (vers 1611-1673) : homme de guerre ;
- Jean-François de Montillet de Grenaud (1702-1776) : archevêque d'Auch de 1742 à 1776 ;
- Antoine Mégret d'Étigny (1719-1767) : intendant de la généralité de Gascogne à Auch ;
- Pierre Gabriel Aussenac (1764-1833) : général de brigade de la Révolution et de l'Empire, mort à Auch ;
- Jean Lannes (1769-1809) : maréchal d'Empire ;
- Pierre de Willeau (1773-1812) : colonel du 7e régiment de hussards ;
- Pierre Vincent Joret (1798-1858) : homme politique mort à Auch ;
- Gustave Lassalle-Bordes (1815-1886) : peintre[123] ;
- Édouard Lartet (1801-1871) : préhistorien et paléontologue français ;
- Charles Buland (1837-1871) : lieutenant du 1er régiment de hussards ;
- Prosper-Olivier Lissagaray (1839-1901) : journaliste rallié à la Commune de Paris et exilé en Angleterre jusqu'à l'amnistie de 1880 ;
- Joseph de Pesquidoux (1869-1946) : écrivain ;
- Joseph Barthélemy (1874-1945) : ministre, député du Gers et juriste, mort à Auch ;
- Abel Sarramiac (1886-1944) : résistant ;
- Maurice Parisot (1899-1944) : résistant ;
- Maurice Fréchard (1928-) : archevêque d'Auch de 1996 à 2004 ;
- Pierre Gaussens : (1917-1987) joueur de rugby, champion de France 1947 avec le Stade toulousain ;
- Henry Broncan (1944-) : entraîneur de rugby ;
- Maurice Gardès (1945-) : archevêque d'Auch depuis 2004.
- Robert Redeker (1954-) : écrivain et philosophe, qui enseigna au lycée Pardailhan de 1986 à 1995.
Philatélie
Le premier timbre-poste émis de la ville d'Auch en 1966 représente le blason. Un second timbre-poste émis en 1999 célèbre les vitraux de la Cathédrale et l'une de ses représentations, la Sybille de Tibur. Philajeune est aujourd'hui le référent pour les émissions fédérales.
Héraldique
Blasonnement :
Parti, au premier de gueules à l'agneau pascal d'argent, la tête contournée, portant une bannerette d'azur chargée d'une croisette aussi d'argent, à la hampe du même posée en barre, au second d'argent au lion de gueules armé de sable.
Commentaires : Au XIIIe siècle, l'agneau était l'emblème des bourgeois d'Auch et le lion figurait dans les armes des comtes de Fezensac. D'abord capitale des Ausques, Auch devint ensuite une cité gallo-romaine, Augusta Auscorum, appartenant à la Novempopulanie, province romaine formée de neuf peuples aquitains. Siège d'un évêché au IVe siècle qui absorba celui d'Eauze, première capitale de la Novempopulanie, la ville devint archevêché au IXe siècle. Capitale de la province de Gascogne, Auch fut le siège d'une généralité importante. La ville connut un grand épanouissement économique, artistique et culturel sous l'administration de l'intendant Antoine Mégret d'Étigny de 1751 à 1767. On trouve, à Auch, dans l'escalier monumental construit en 1863, la statue du héros gascon, Charles de Batz-Castelmore dit d'Artagnan (1611-1673)[124]. |
Logotype de la ville
C'est l'agence ICOM de Toulouse qui a conçu le nouveau logo ainsi que la charte graphique qui l'accompagne[125]. La nouvelle identité visuelle est issue d'un travail qui a fait émerger cinq axes directeurs de la communication ; ces axes expriment le nouveau territoire de communication dans lequel s'inscrit désormais la ville : la qualité, la modernité, l'ouverture, l'héritage et le collectif. Ces éléments ont guidé le travail de création de la nouvelle identité aussi bien dans le choix du symbole, des formes et des couleurs que dans les messages.
Devise
La devise historique de la ville est « Tot solet no pot Aux » (« Tout seul, Auch ne peut pas », en gascon) et semble rappeler « l'aide du pays d'Armagnac à la ville et l'aide de la ville au pays d'Armagnac »[126].
Aujourd'hui, la nouvelle devise « La Gascogne au cœur » semble avoir remplacé l'ancienne sur le logo de communication de la Mairie[127].
Voir aussi
Bibliographie
- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39151085) ;
- Prosper Lafforgue, Histoire de la ville d'Auch depuis les Romains jusqu'en 1789, Auch, 1851, tome premier et tome 2 ;
- Alexandre Du Mège, « Les antiquités de la ville d'Auch », dans Bulletin de la Société archéologique du Gers, 2e trimestre 1908, p. 101-108, 3e trimestre 1908, p. 181-200 ;
- Alexandre Du Mège, Mémoire sur l'ancien monastère de Saint-Orens, à Auch, Imprimerie royale, Paris, 1843 (lire en ligne) ;
- Abbé J.Gissot, La cathédrale d'Auch : Basilique métropolitaine, Auch, Imprimerie Bouquet, , 37 p. ;
- Françoise Bagnéris, La Cathédrale d'Auch et son quartier des chanoines, Paris, Nouvelles Editions latines, 1986, 303 p. (ISBN 2-7233-0321-7) (BNF 34951596) (lire en ligne) ;
- Paul Bénétrix, « Un collège de province pendant la renaissance: les origines du Collège d'Auch (1540-1590) », dans Bulletin de la Société archéologique du Gers, octobre 1905, p. 261-291, janvier 1906, p. 14-58, mai 1906, p. 141-157, juillet 1906, p. 216-247, novembre 1906, p. 280-314, 1er trimestre 1907, p. 38-64, 2e 1907, p. 154-167, 4e trimestre 1907, p. 355-360, 2e 1908, p. 158-164.
- Fernand Crouzel, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Auch, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1973 (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie ;
- Site de la Communauté d'Agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne
- Découvrir Auch sur le site officiel de l'office de tourisme Grand Auch Cœur de Gascogne
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Auch », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales. ;
- Le Pays d'Auch.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Prononciation en français de France standardisé retranscrite phonémiquement selon la norme API.
- (fr + oc) Patrici POJADA, Répertoire toponymique des communes de la région Midi-Pyrénées, Portet-sur-Garonne, Nouvelles Éditions Loubatières, , p. 65.
- Pomponius Mela, Ier siècle.
- Itinéraire d'Antonin, IIIe siècle.
- (en) José Ignacio Hualde, Joseba Andoni Lakarra et Larry Trask, Towards a History of the Basque Language, Amsterdam; Philadelphia, John Benjamins Publishing, , 365 p. (ISBN 9027236348 et 9789027285676, OCLC 709596553, lire en ligne), p. 40.
- Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux (monographie), Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, coll. « Centre d'études linguistiques et littéraires basques », [éd. revue et corrigée] (1re éd. ), 244 p., 21 cm (ISBN 2867813964 et 9782867813962, OCLC 72757865, BNF 40190262, présentation en ligne).
- « Recherche d'orthodromie depuis Auch », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre.
- « Auch : population, superficie, chômage, chiffres et informations essentielles », Libération (consulté le ).
- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39151085).
- Carte IGN sous Géoportail
- « PLAN AUCH - Plan, carte et relief d'Auch 32810 ou 32000 », sur www.cartesfrance.fr (consulté le ).
- « paysages du gers », sur arbreetpaysage32.free.fr (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Plan séisme
- Roger Lambert et Jean-Pierre Vigneau, « Les inondations catastrophiques de juillet 1977 en Gascogne. Étude géographique d'une situation. Problèmes de prévision et de prévention », Annales de Géographie, t. 90, no 497, , p. 41 : Les grandes crues du Gers à Auch (lire en ligne).
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