Aeonium haworthii

Étymologie et nomenclature

Le nom de genre aeonium a été créé par les botanistes Barker Webb et Berthelot à partir d'un phytonyme grec aizōon αειζωον désignant[1] la Joubarbe arborescente (Sempervivum arboreum) chez Dioscoride (MM. 4, 88) ou Pline (HN. 25, 160 ; 26, 137 etc.) ou la Joubarbe des toits (Sempervivum tectorum) chez Dioscoride (4, 89) ou Pline (18, 159 ; 25, 160 etc.). Ce terme grec dérive lui-même d'un terme signifiant « vivace, toujours en vie » qui qualifiait ce genre de plante.

L'épithète spécifique haworthia renvoie au botaniste britannique Haworth qui fut un grand collectionneur de plantes succulentes.

Aeonium haworthii a été décrite par les botanistes anglais Webb et français Berthelelot, qui ensemble ont exploré et décrit la flore des Canaries dans Histoire naturelle des Iles Canaries[2] tome 3, (1841).

Description

Aeonium haworthii est un arbrisseau branchu de 70 cm de haut[3].

Les feuilles sont disposées en rosette concave à l'extrémité des rameaux. Chaque rosette comporte de 15 à 25 feuilles et forme une soucoupe de 10 cm de diamètre. La feuille est d'un vert grisâtre, souvent avec un liseré rouge sur la marge, épaisse, de forme obovale, de 3 à 6 cm de long, avec la marge ciliée, mais la surface du limbe glabre.

Les inflorescences terminales sont des cymes lâches, à sommet plat, de 5 à 15 cm de haut. La fleur de cm de diamètre, comporte un calice glabre, une corolle de 7 à 9 pétales d'un blanc crémeux lavé de lignes rougeâtres, le double d'étamines.

En France métropolitaine, il fleurit en juillet.

Aeonium haworthii Rosette de feuilles vert bleuté Fleur à 8 pétales et 16 étamines

Synonyme :
(≡) Sempervivum haworthii (Salm-Dyck ex Webb & Berthel.) Christ

Distribution

Aeonium haworthii est originaire des Canaries[4].

Il croît sur les falaises orientées vers le nord.

Il a été introduit en Californie où il s'est localement naturalisé.

Culture

Aeonium haworthii est sensible aux gelées (à partir de −2 °C).

Il peut être cultivé dans les jardins de rocailles, dans les régions chaudes où il ne gèle pas, sinon il faut le rentrer l'hiver dans des serres ou appartements lumineux.

Liens externes

Notes

    Références

    1. Jacques André, Les noms des plantes dans la Rome antique, Les Belles Lettres,
    2. Référence Biodiversity Heritage Library : 91244#page/204 , Histoire naturelle
    3. (en) Référence Flora of North America : Aeonium haworthii Salm-Dyck ex Webb & Berthelot
    4. (en) Référence GRIN : espèce Aeonium haworthii Salm-Dyck ex Webb & Berthel.
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