Affaire Perrine Vigneron

L'affaire Perrine Vigneron est une affaire criminelle française dans laquelle Perrine Vigneron, 7 ans, a été enlevée le à Bouleurs en Seine-et-Marne. Son corps est découvert le à Chelles[1],[2],[3],[4]. À ce jour, l'auteur de ce crime n'a pas été identifié.

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Affaire Vigneron
Titre Affaire Perrine Vigneron
Fait reproché Homicide
Chefs d'accusation Enlèvement et assassinat d'une mineure de moins de 15 ans
Pays France
Ville Bouleurs, Chelles
Date
Nombre de victimes 1 : Perrine Vigneron
Jugement
Statut Affaire non résolue

Biographie

Perrine Vigneron habite à Montfermeil en Seine-Saint-Denis, mais sa famille possède aussi une résidence secondaire à Bouleurs en Seine-et-Marne. Son père est chirurgien-dentiste[5]. Seconde de trois sœurs, Perrine est en cours préparatoire à l'école. C'est une enfant très sage, appliquée et sans problème[6]. Elle porte des lunettes, ses cheveux sont bruns.

Les faits et l'enquête

Le , à Bouleurs, un homme au volant d'une voiture blanche tente d'enlever un enfant qui lui échappe de justesse.

Le mercredi aux environs de 16 h, il pleut, Perrine se rend seule à son cours de poterie, à pied, à quelques centaines de mètres de chez elle. Elle est vêtue d'un gilet rouge[1],[3]. C'est la première fois qu'elle se rend seule à son cours. Elle est enlevée en chemin. Vers 18 h, son père ne la voyant pas revenir se rend à l'atelier de poterie et apprend qu'elle y n'est pas arrivée.

Le suivant, au bord d'un champ de colza à Chelles, à proximité du cabinet dentaire où exerce le père de Perrine, une personne promenant son chien trouve son cadavre nu, le visage enfoncé dans la boue. Elle a une cordelette synthétique nouée autour du cou[3]. Ses vêtements sont soigneusement pliés et ses chaussures alignées près d'elle.

Le , l'agriculteur a traité son champ de colza. Le corps de Perrine y a donc été déposé après cette date[3].

L'autopsie confirme qu'elle est morte étranglée. Le corps est trop décomposé pour pouvoir établir si elle a subi des violences sexuelles, la date de sa mort et la date où elle a été déposée dans le champ.

Un témoin déclare aux gendarmes qu'il a vu un jour d'orage, une camionnette blanche portes ouvertes stationnée dans le champ de colza, tout près de l'endroit où a été découvert le corps de Perrine.

La paire de lunettes de Perrine n'est pas retrouvée. Les enquêteurs envisagent que le meurtrier l'a conservée comme trophée.

Philippe Olive[3] est l'avocat des parents de Perrine Vigneron, il est ensuite remplacé par Stéphanie Thierry-Leufroy[2].

Les enquêteurs font rapidement le rapprochement avec trois autres affaires dont le mode opératoire est similaire[4] :

Les enquêteurs envisagent l'existence d'un tueur en série pédophile sévissant en Île-de-France.

En 1990, les enquêteurs examinent la culpabilité de Gérard Lebourg, qui sera condamné en 1992 pour l'enlèvement, le viol et l'assassinat de Delphine Boulay à Villerville en 1988. Il est établi qu'il n'était pas présent en région parisienne en mai et [1].

En 1995, les enquêteurs soupçonnent Robert Black qui possédait une propriété en Dordogne. Mais il n'était pas présent en région parisienne en mai et [7],[8],[9].

Lydia Gouardo qui a été séquestrée, violée et torturée pendant 28 ans par son père Raymond, mort en 1999, a la conviction qu'il est l'assassin de Perrine Vigneron[1]. Gouardo venait souvent dans le champ de colza où a été retrouvé le corps de Perrine, où il emmenait Lydia pour la violer[2].

Notes et références

  1. « L'affaire Sabine Dumont » le 7 mars 2010 dans Non élucidé sur France 2
  2. « Les meurtres du printemps 87 » le 31 juillet, 8 et 13 août 2014 dans Les faits Karl Zéro sur 13e rue puis sur Crime District
  3. « Perrine n'est jamais allée à son cours de poterie » Article de Valérie Brioux publié le 17 avril 2003 dans Le Parisien
  4. « Vingt ans après, le mystère des fillettes tuées reste entier » Article de Timothée Boutry publié le 2 juillet 2007 dans Le Parisien
  5. « Nouveau Paris Match », (consulté le )
  6. « Nouveau Paris Match », (consulté le )
  7. (en)« Robert Black may have killed 16 children in his evil spree, says ex-cop » Article publié dans The Daily Mirror
  8. (en)« Sun investigation: Did sick serial killer paedo Robert Black kill EIGHTEEN girls? » Article publié le 14 janvier 2016 dans The Sun
  9. En 2002 dans Pièces à conviction sur France 3

Bibliographie

Documentaires télévisés

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Article connexe

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