Aiguille du Fou

L'aiguille du Fou, qui culmine à 3 501 m d'altitude, est l'une des aiguilles de Chamonix dans le massif du Mont-Blanc. Elle se situe sur l'arête principale des aiguilles de Chamonix, au sud de l'aiguille de Blaitière, entre l'aiguille des Ciseaux au nord, et la pointe de Lépiney au sud, dont elle est déparée par le col du Fou (3 365 m).

Aiguille du Fou

Vue du versant Nord-Ouest de l'aiguille de Blaitière avec, à sa droite, les Ciseaux et le Fou.
Géographie
Altitude 3 501 m[1]
Massif Aiguilles de Chamonix
(Massif du Mont-Blanc, Alpes)
Coordonnées 45° 53′ 50″ nord, 6° 54′ 43″ est[1]
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Ascension
Première par Émile Fontaine avec Joseph Ravanel
Géologie
Roches Protogine
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie

Alpinisme

L'aiguille du Fou a été gravie pour la première fois par Émile Fontaine avec le guide Joseph Ravanel le . Ils gravirent le bloc sommital grâce à un lancer de corde. La première ascension du passage en libre (V) a été faite par Armand Charlet avec G. Charlet et Mlles E. et Y. Carmichaël[2].

L'équipe de la face Sud du Fou au refuge de l'Envers des Aiguilles en 1963 : de gauche à droite John Harlin, Tom Frost, Gary Hemming et Stewart Fulton.

L'aiguille du Fou est surtout connue pour sa face sud exceptionnellement raide et lisse pour le massif, où la première voie a été gravie les 25 et par John Harlin, Tom Frost, Stewart Fulton et Gary Hemming, utilisant les techniques d'escalade artificielle mises au point dans le Yosemite. Une célèbre photo de Tom Frost montre John Harlin au bout d'une lame de rocher surplombante au sommet du Fou[3]. En 1976, Michel Berruex réalise la première hivernale de cette face sud en compagnie de Robert Flematti.

John Harlin au sommet de l'aiguille du Fou après la première de la face sud - photo de Tom Frost (1963)
Les Ciseaux et le Fou, versant Nord-Ouest

La traversée Blaitière-Ciseaux-Fou et la voie classique en face sud sont respectivement les no 34, et no 93 des 100 plus belles courses du massif du Mont-Blanc de Gaston Rébuffat.

Notes et références

  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Gaston Rébuffat, Les 100 plus courses du massif du Mont-Blanc, p. 96-97
  3. No Guts, No Glory: A History of the Stanford Alpine Club

Annexes

Bibliographie

  • François Labande, La chaîne du Mont-Blanc : Guide Vallot. Sélection de voies, t. 1 : À l'ouest du col du Géant, Éditions Arthaud,

Liens externes

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