Aktion 14f13

Le programme 14f13, ou Aktion 14f13, aussi appelé Sonderbehandlung 14f13, est une opération du Troisième Reich destinée à assassiner des prisonniers de camps de concentration nazis ; elle a été également appelée « opération invalide » ou « euthanasie de prisonnier ». Elle consiste à sélectionner et tuer les prisonniers malades, âgés ou dont l'état physique ne permet plus d'effectuer un travail rentable selon les critères nazis. Cette opération s'est déroulée de 1941 à 1944, et par la suite elle a touché d'autres groupes de prisonniers des camps de concentration.

Un chauffeur et son bus Mercedes du centre de mise à mort de Hartheim pour le transport des victimes au château.

Contexte de l'élaboration du programme

Au printemps 1941, Heinrich Himmler rencontre le Reichsleiter du NSDAP Philipp Bouhler, chef de la Chancellerie d'Hitler, pour lui faire part de son désir de soulager les camps de concentration de leurs « poids morts », désignant ainsi les prisonniers malades et ceux qui ne sont plus capables de travailler[1].

Bouhler avait été désigné par Hitler pour mettre en œuvre l'Action T4, le programme d'« euthanasie » destiné à éliminer discrètement les malades mentaux, infirmes et pensionnaires de maisons de retraite jugés incapables de travailler. Le but de cet accord entre Himmler et Bouhler est de trouver une façon discrète de tuer les prisonniers des camps qui correspondent à la description donnée pour l'Aktion T4 ; 20 % des effectifs des camps doivent être sélectionnés en vue du traitement spécial 14f13[2]. Bien que l'Aktion T4 ait été apparemment et officiellement arrêtée par Adolf Hitler le , elle a continué secrètement dans l'Allemagne nazie jusqu'à la chute du IIIe Reich en 1945[3].

Organisation

Bouhler ordonne au chef du Hauptamt II (le bureau principal) de la Chancellerie, l'Oberdienstleiter Viktor Brack de mettre en place ce programme. Brack était déjà responsable des différentes opérations en rapport avec le programme T4, au sein de la Dienststelle T4 ; il y utilisait le pseudonyme de « Jennerwein »[4]. Le projet s'est développé sous la direction de l'inspection des camps de concentration (IKL) et du Reichsführer-SS sous le nom Sonderbehandlung 14f13. La combinaison de nombres et de lettres provient du système de tenue des dossiers SS : « 14 » désigne l'IKL, « f » se réfère au mot allemand « morts » (Todesfälle) et le nombre « 13 » désigne la manière de mourir, dans ce cas-là, le gazage dans les centres d'« euthanasie » de la T4[note 1].

Première phase : sélection

L'opération commence en avril de 1941[note 2] . Un comité de médecins visite des camps de concentration pour choisir des prisonniers malades et hors d'état de travailler destinés à être « éliminés ». Ce comité réunit des médecins déjà connus pour leurs rôles dans l'Aktion T4, comme les professeurs Werner Heyde et Hermann Paul Nitsche et les docteurs Friedrich Mennecke (de), Curt Schmalenbach (de), Horst Schumann, Otto Hebold (de), Rudolf Lonauer (de), Robert Müller, Theodor Steinmeyer (de), Gerhard Wischer (de), Viktor Ratka (de) et Hans Bodo Gorgaß (de). Pour accélérer le processus, les commandants de camp ont fait une liste de sélection préliminaire, comme ils l'avaient déjà fait dans l'opération T4. Ils doivent répondre à quelques questions : les informations personnelles, la date d'admission au camp, la diagnostic de maladie incurable, l'existence de blessures de guerre, l'« orientation criminelle » basée sur le code pénal du Troisième Reich et toute infraction antérieure. Conformément aux directives de l'opération, les noms des ballastexistenzen (les prisonniers poids mort) devaient être compilés et présentés aux médecins en vue d'un « retrait du service ». Cela inclut n'importe quel prisonnier qui est incapable de travailler depuis longtemps ou est immobilisé pour une longue période (période évaluée selon les critères nazis) et n'est pas en mesure de retourner au travail. Les prisonniers retenus par le commandant lors de la sélection préliminaire sont présentés au comité médical. Aucun examen médical n'est réellement effectué, les prisonniers sont surtout questionnés sur leur participation à la Première Guerre mondiale et sur les médailles en rapport avec la guerre qui auraient pu leur être attribuées. À partir de cet « examen » et de leur dossier médical, les médecins décident dans quelle catégorie doit être classé le prisonnier. Ces éléments sont notés dans un formulaire dont la conclusion se limite à préciser si le prisonnier est ou n'est pas dirigé vers le « traitement spécial » 14f13. Ce formulaire, appelé Meldebogen I est le même que celui qui a été employé lors de l'Aktion T4[4]; les résultats sont alors envoyés pour enregistrement documentaire au bureau central T4 à Berlin.

Les prisonniers étant susceptibles d'être retenus lors de la sélection préliminaire étaient quelquefois encouragés par l'administration des camps à se déclarer malades ou incapables de travailler. On leur faisait miroiter un séjour dans un « camp de récupération », où ils auraient à effectuer un travail plus léger. Ainsi, beaucoup de prisonniers ont accepté sans hésiter. Mais, lorsqu'après gazage dans les centres d'« euthanasie », les affaires des victimes retournent au magasin du camp, malgré le secret, la vraie raison de la sélection devient évidente et même les prisonniers avec des maladies sérieuses cessent de consulter à l'infirmerie.

La première sélection connue a lieu en avril de 1941 au camp de concentration de Sachsenhausen. Vers l'été, au moins 400 prisonniers de Sachsenhausen sont « mis à la retraite ». Pendant la même période, 450 prisonniers de Buchenwald et 575 prisonniers d'Auschwitz sont gazés au centre d'« euthanasie » de Sonnenstein. 1 000 prisonniers du camp de concentration de Mauthausen sont tués au château de Hartheim. Entre septembre et , 3 000 prisonniers de Dachau, ainsi que des milliers de Mauthausen et du camp double de Gusen sont gazés au château de Hartheim. Le système se généralise, et le , une circulaire est adressée à tous les commandants des camps de concentration leur annonçant la visite de la commission de médecins pour sélectionner les sujets « à traiter ». Ce document n'a pas été retrouvé en ce qui concerne Natzweiler et Ravensbrück, alors que Mennecke s'y est rendu en « visite d'expertise » le et au début de [4].

Le même traitement est réservé aux prisonniers des camps de concentration de Flossenbürg, Neuengamme et Ravensbrück. Dans la période suivante, 1 000 prisonniers de Buchenwald, 850 de Ravensbrück et 214 du camp de concentration de Groß-Rosen sont gazés au château de Sonnenstein et à Bernburg. En avril-mars de 1942, environ 1600 femmes sont sélectionnées à Ravensbrück et gazées à Bernburg.

Ces « commentaires médicaux » qu'il note dans les formulaires sont décrits dans des lettres du Dr Friedrich Mennecke. Pendant une sélection à Buchenwald, Mennecke écrit à sa femme Eva[5] (née Wehlan) :

« D'abord il y avait 40 formulaires à terminer concernant un groupe aryen, sur qui mes deux autres collègues avaient déjà travaillé hier. De ces 40, j'en ai fait environ 15... Est alors venu « l'examen » des pat[ients], autrement dit, une présentation des détails et la comparaison avec les notations dans les dossiers. Nous n'avons pas encore eu fini avec ceux-ci à midi parce que deux de mes collègues ont travaillé hier sur dossiers, aussi j'ai « post-examiné » ceux que Schmalenbach (et moi-même, ce matin) avait préparés et ceux de Müller.

À 12 h nous avons fait une pause déjeuner... Ensuite, nous en avons examiné un peu plus jusqu'à environ 16 h, en fait, j'ai eu 105 pat[ients], Müller 78 pat[ients], de sorte qu'à la fin de cette 1re tranche, 183 formulaires ont été faites. En 2e partie, maintenant vient un total de 1 200 Juifs, qui ne seront entièrement « examinés », mais plutôt avec eux, il suffit de tirer des motifs de leur arrestation (souvent très vaste !) à partir des fichiers et de les transférer vers les formulaires. Donc, c'est un travail purement théorique qui nous emmène au lundi, certainement, [...] la même routine et le même travail. Après les juifs viennent environ 300 aryens en 3e partie, qui, de nouveau, vont devoir être examinés[6]. »

Dans sa lettre du , parlant de la première sélection de Sachsenhausen, il précisait : « [...] notre travail est très très intéressant [...)[2] ». Et plus tard, après une grande sélection à Dachau, le mercredi , il note à son épouse qu'« il n'y a que deux mille personnes dont on viendra très rapidement à bout[2]... ».

La sélection des détenus obéit très vite à d'autres critères que la maladie ou l'incapacité de travailler ; s'y ajoutent alors des critères politiques, raciaux et tiennent compte des antécédents judiciaires. Mennecke note le qu'il est interrompu dans son travail par deux médecins de la T4 (il est en train de traiter 300 formulaires à Ravensbrück) qui l'informent de nouvelles directives de Berlin, élargissant la sélection à ces nouveaux groupes de déportés[7]. L'examen médical perd son sens, en particulier pour les détenus juifs ; aussi l'expertise médicale (ou phase II de la sélection) est-elle progressivement escamotée, et les médecins de la commission ne font plus que viser les dossiers des déportés sélectionnés par les médecins et commandants des camps[7]. Il semble même qu'au camp d'hommes de Ravensbrück, cette phase II ait été complètement ignorée et qu'aucun médecin de la T4 ne soit intervenu[8], pourtant il y a 298 victimes dont 139 juifs dans cette partie du camp[9].

Centres d'extermination

Seuls trois centres de mise à mort nazis (NS-Tötungsanstalt) sont utilisés pour le gazage des prisonniers « invalides » : le centre de mise à mort de Bernburg (dirigé par Irmfried Eberl qui est commandant de Treblinka en juillet-), le centre de mise à mort de Sonnenstein (dirigé par Horst Schumann) et le centre de mise à mort de Hartheim (dirigé par Rudolf Lonauer et Georg Renno). Après que les commissions de médecins ont déclaré des prisonniers « invalides » dans les différents camps de concentration, l'administration du camp doit répondre à cette demande d'« euthanasie ». Ils sont alors transportés soit par la Gekrat (de) soit par la Deutsche Reichsbahn directement dans l'un des centres d'extermination. Là, les prisonniers sont examinés par un médecin du centre à la recherche de dents en or avant d'être conduits dans une chambre à gaz, où ils sont tués au monoxyde de carbone ; d'après un médecin de la T4 en poste à Bernburg, « les condamnés étaient endormis à l'oxyde de carbone[10] ». Après avoir enlevé les dents en or, qui sont envoyées à un bureau central à Berlin, les cadavres sont incinérés dans le crématoire sur place. Certains cadavres sont examinés plus en détail avant l'incinération.

Le meurtre est commis par le même personnel, en utilisant les mêmes moyens que ceux utilisés précédemment avec les malades mentaux dans le cadre de l'Aktion T4. Quelques détails administratifs ont été modifiés et les décès sont enregistrés par les membres de l'administration des camps respectifs qui en informe les parents de la victime. Une description détaillée a été donnée par Vinzenz Nohel (de) en à la Linz Kriminalpolizei qui enquêtait alors sur les crimes de guerre nazis qui ont eu lieu dans la région. Nohel, qui avait travaillé au four crématoire du centre de mise à mort de Hartheim, a été reconnu coupable au procès de Dachau-Mauthausen en 1946 et condamné à mort pour l'assassinat de prisonniers des camps de concentration déclarés malades et invalides. Il a été exécuté en 1947[11].

Extension puis réduction des sélections

Progressivement, les sélections incluent les politiques ou autres indésirables (selon les critères nazis), les juifs et les soi-disant asociaux. Conformément aux orientations générales de la police bavaroise du , ceux qui doivent être mis en détention préventive[12] sont les « gitans, les vagabonds, les clochards, les paresseux, les oisifs, les mendiants, les prostituées, les fauteurs de troubles, les criminels de carrière, les voyous, les contrevenants aux règles de la circulation, les psychopathes et les malades mentaux. » En raison de la nécessité croissante de travailleurs dans l'économie de guerre, l'Inspection des camps de concentration publie un décret le , qui est distribué à tous les commandants des camps. Le , ce service est incorporé dans l'Office central SS pour l'économie et l'administration comme division (Amt.) D, sous les ordres du SS-Brigadefuhrer Richard Glücks. Ce décret a été signé par Arthur Liebehenschel, agissant à la place de Glücks).

« Il a été révélée par un rapport d'un commandant de camp, que parmi 51 prisonniers sélectionnés pour Sonderbehandlung 14f13, après un certain temps, 42 de ces prisonniers sont redevenus “aptes au travail” et par conséquent n'ont pas eu besoin d'être envoyés. De ce fait, il est évident que le choix des prisonniers ne se déroule pas selon les règles énoncées. La commission des examens ne peut opter que pour des prisonniers qui correspondent à la réglementation et, surtout, qui ne sont plus en mesure de travailler. Afin de gérer le travail mis en place dans les camps de concentration, l'effectif des détenus doit être conservé dans le camp. Les commandants des camps de concentration sont invités à porter une attention particulière à cette question »

 Liebehenschel SS-Obersturmbannführer[13].

Un an plus tard, l'intensification de la guerre nécessite de réduire les sélections pour s'assurer un nombre suffisant de travailleurs valides pouvant travailler pour l'économie de guerre. Il est à noter que si certains déportés échappent à la mort à partir de 1943 parce qu'il convient de conserver un potentiel de travail dans les camps de concentration, un groupe de prisonniers s'est trouvé protégé dès 1942, du fait de leur statut particulier. Zamecnick[2] signale le cas particulier de l'ecclésiastique allemand Hermann Scheipers : alors qu'il est engagé dans le processus de l'Aktion 14f13, sa sœur engage des démarches auprès de l'administration nazie et informe un collaborateur du RSHA que « dans le pays de Munster, on sait que les prêtres sont gazés ». Très vite, Scheipers, mais aussi les autres prêtres qui devaient également être gazés sont réintégrés dans des blocks normaux. Aucun ecclésiastique allemand ne sera incorporé à un transport d'invalides à partir du [14].

Le , Glücks présente un nouveau décret précisant qu'à l'avenir, seuls les prisonniers qui sont réellement des malades mentaux doivent être sélectionnés.

« Le Reichsführer-SS et chef de la police allemande a décidé qu'à l'avenir, seuls les détenus malades mentaux peuvent être sélectionnés par le panel de médecins réunis pour l'action 14f13. Tous les autres prisonniers incapables de travailler (ceux qui sont malades de la tuberculose, estropiés, alités, etc) sont catégoriquement exclus de cette opération. Les prisonniers alités doivent être utilisés pour un travail qu'ils peuvent effectuer au lit. À l'avenir, l'ordre du Reichsführer-SS doit être attentivement respecté. Les besoins en carburant de ce fait sont donc diminués[15]. »

Après ces directives, seul le centre de mise à mort Hartheim est nécessaire. Bernburg et Sonnenstein sont fermés. La première phase de l'Aktion 14f13 est terminée.

Deuxième phase de l'Aktion 14f13

Les nouvelles directives du lancent la deuxième phase de l'Aktion 14f13. Dès cet instant, les sélections (et les formulaires à remplir) ne sont plus de la responsabilité du groupe de médecins de la T4. La sélection des déportés destinés à mourir est sous la seule responsabilité des administrations du camp, et plus généralement, le médecin du camp. Cela n'exclut pas cependant l'élimination des malades, qui physiquement ne sont plus en état de travailler ; cette exécution s'effectue dans le camp lui-même ou par le transfert des prisonniers dans un camp qui possède une chambre à gaz, tels que les camps de concentration d'Auschwitz, Mauthausen ou Sachsenhausen.

À Hartheim, on gaze alors les travailleurs forcés de l'Europe de l'Est qui ne sont plus en mesure de travailler, des prisonniers de guerre soviétiques et des juifs hongrois, en plus des détenus des camps de concentration. Le dernier convoi de prisonniers à destination de Hartheim, le , marque la fin de l'opération. Les chambres à gaz de Hartheim sont démontées et un commando de 20 détenus de Mauthausen efface toute trace d'activité ; un des membres de ce commando dit avoir retrouvé dans le garage du château des vêtements d'enfants, de femmes et d'hommes, de quoi remplir quatre charrettes[16]. Le château sera ensuite utilisé comme orphelinat.

Le nombre exact de personnes tuées dans le cadre du programme Aktion 14f13 n'est pas précis. Selon la littérature scientifique sur le sujet, ce chiffre atteindrait 15 000 à 20 000 victimes pour la période se terminant en 1943[note 3].

Liste de centres de mise à mort

Notes et références

Notes

  1. Les morts naturelles ont été enregistrées avec le numéro de code 14f1, le suicide ou la mort par accident avec 14f2, 14f3 signifiait abattu alors qu'il tentait de s'échapper. L'exécution de prisonniers de guerre soviétiques dans les camps de concentration ont été enregistrés comme 14f14 et la stérilisation forcée des prisonniers a été enregistrée 14h7.
  2. Pour Florent Brayard, La Solution finale de la question juive : la technique, le temps et les catégories de la décision, Paris, Le Grand livre du mois, , 650 p. (ISBN 978-2-702-89883-3, OCLC 469789448), l'opération 14f13 commence en mars 1941 et l'équipe de médecins de la T4 se déplace pour la première fois dans un camp de concentration, à Sachsenhausen, le 3 avril 1941.
  3. Bernhard Strebel (note 4 p. 626) reprend les chiffres de Karin Orth (Das System der nationalsocialistische Konzentrationslager. Ein politische Organizationsgeschichte. Hamburg, 1999), soit 12330 à 12930 détenus internés dans les KL assassinés, mais il pense que c'est un nombre minimum, le nombre total est de 15000 voire 20000 victimes.

Références

  1. "Inmate euthanasia as part of Action 14f13" Consulté le 17 mai 2010
  2. Stanislav Zámečník (trad. Sylvie Graffard), C'était ça, Dachau : 1933-1945, Bruxelles Paris, Fondation internationale de Dachau Cherche midi, coll. « Documents : témoignage », , 462 p. (ISBN 978-2-749-13080-4, OCLC 852235529)
  3. "T4 program" Encyclopædia Britannica official website. Consulté le 17 mai 2010
  4. Bernhard Strebel 2005, p. 304
  5. Francis R. Nicosia et Jonathan Huener, Medicine and Medical Ethic in Nazi Germany: origins, practices, legacies. (ISBN 9780857456922)
  6. Peter Chroust (Editor), Friedrich Mennecke. Innenansichten eines medizinischen Täters im Nationalsozialismus. Eine Edition seiner Briefe 1935-1947, Vol. 1, (Forschungsberichte des Hamburger Instituts für Sozialforschung, Vol. 2.1) Second edition, Hamburg (1988) (ISBN 3-926736-01-1), Document 87. Quotation marks are from the original.
  7. Bernhard Strebel 2005, p. 306-307
  8. Bernhard Strebel, pp. 309 et 310
  9. Bernhard Strebel 2005, p. 312-313
  10. Bernhard Strebel, p. 319
  11. Brigitte Kepplinger, "Die Tötungsanstalt Hartheim 1940 – 1945" (PDF) Education Highway – Innovationszentrum für Schule und Neue Technologie. Consulté le 12 décembre 2009
  12. Bundesarchiv Slg. Schumacher/271
  13. "Administrative documents from the euthanasia program at Gross Rosen concentration camp, 1941-1942", Harvard Law School Library (Nuremberg Document PS-1151)
  14. Zamecnick, lire en ligne
  15. Nuremberg Document NO-1007
  16. Bernhard Strebel 2005, p. 321

Voir aussi

Sources et bibliographie

  • De l'Aktion T4 à l'Aktion 14f13, "Des vies sans valeur", Revue d'histoire de la Shoah, no 199, , Mémorial de la Shoah.
  • (de) Walter Grode, Die „Sonderbehandlung 14f13“ in den Konzentrationslagern des Dritten Reiches. Ein Beitrag zur Dynamik faschistischer Vernichtungspolitik, Lang, Frankfurt am Main (1987) (ISBN 3-8204-0153-9)
  • (de) Stanislaw Klodzinski, Die „Aktion 14f13“. Der Transport von 575 Häftlingen von Auschwitz in das „Sanatorium Dresden“ in Götz Aly (Editor), Aktion T4 1939 – 45. Die „Euthanasie“-Zentrale in der Tiergartenstraße 4, Edition Hentrich, Berlin (1987) (ISBN 3-926175-66-4)
  • (de) Ernst Klee, "Euthanasie" im NS-Staat. Die 'Vernichtung lebensunwerten Lebens, S. Fischer Verlag, Frankfurt am Main (1983) (ISBN 3-10-039303-1)
  • (de) Ernst Klee (Editor), Dokumente zur "Euthanasie", Fischer Taschenbuch Verlag, Frankfurt am Main (1985) (ISBN 3-596-24327-0)
  • (de) Ernst Klee, Was sie taten - Was sie wurden, Fischer Taschenbuch Verlag, Frankfurt am Main (1986) (ISBN 3-596-24364-5)
  • (de) Thomas Schilter, Unmenschliches Ermessen, Kiepenheuer, Leipzig (1998) (ISBN 3-378-01033-9)
  • (de) Eugen Kogon, Hermann Langbein, Adalbert Rückerl, Nationalsozialistische Massentötungen durch Giftgas, Fischer Taschenbuch Verlag, Frankfurt am Main (1986) (ISBN 3-596-24353-X)
  • Jean-Marie Winkler (préf. Yves Ternon), Gazage de concentrationnaires au château de Hartheim : l'action 14f13, 1941-1945 en Autriche annexée : nouvelles recherches sur la comptabilité de la mort, Paris, Tirésias, coll. « Ces oubliés de l'histoire », , 383 p. (ISBN 978-2-915-29361-6, OCLC 688842750)
  • Bernhard Strebel (trad. Odile Demange, préf. Germaine Tillion), Ravensbrück : un complexe concentrationnaire, Paris, Fayard, , 764 p. (ISBN 978-2-213-62423-5, OCLC 62260538). Concernant l'opération 14f13, voir pp. 303 à 321
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Action 14f13 » (voir la liste des auteurs).

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