Alban Gerhardt
Alban Gerhardt, né à Berlin le , est un violoncelliste allemand.
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Biographie
Alban Gerhardt naît dans une famille de musiciens : il est le fils d'une soprano colorature ; son père, Axel Gerhardt, était le second violoniste de l'Orchestre philharmonique de Berlin pendant quarante ans ; son frère Darius, est guitariste[1]. Gerhardt apprend à la fois le piano et le violoncelle, dès ses huit ans. Il étudie avec Marion Vetter et Götz Teutsch de la Philharmonie de Berlin, puis il travaille avec Markus Nyikos. Gerhardt est également un élève de Boris Pergamenchtchikov[2].
Le premier concert public de Alban Gerhardt a lieu le , dans le Concerto pour violoncelle n° 2 de Joseph Haydn, avec l'orchestre de chambre de la Philharmonie de Berlin. Sa carrière internationale est lancée en 1991, lorsqu'il fait ses débuts avec l'Orchestre philharmonique de Berlin sous la direction de Semyon Bychkov. Il remporte le premier prix dans de nombreux concours dans le début des années 1990, y compris les années 1990 Deutsche Musikwettbewerb Bonn, le Concours de l'ARD la même année et le concours Leonard Rose en 1993[3]. Gerhardt est membre du programme BBC New Generation Artists de 1999 à 2001.
En 2009, il assure la création mondiale du Concerto pour violoncelle d'Unsuk Chin composé pour Gerhardt, aux BBC Proms[4] ; enregistré ensuite pour Deutsche Grammophon[5]. Gerhardt collabore également avec d'autres compositeurs, tels que Thomas Larcher[6], Brett Dean[7], Jörg Widmann, et Matthias Pintscher.
Gerhardt a remporté trois ECHO Klassik Awards (1998, 2003 et 2009[8]) ainsi que les prix classiques de l'ICMA[9] et du MIDEM[10]. Son enregistrement du Concerto pour violoncelle d'Unsuk Chin remporte le prix du BBC Music Magazine en 2015[11] et a été finaliste pour un Gramophone Award en 2015[12]. Il a enregistré plusieurs disques pour les labels Hyperion[13],[14],[15],[16],[17],[18],[19] et Chandos Records[20].
Gerhardt joue sur un violoncelle Matteo Goffriller de 1710[2].
En plus de ses concerts, Gerhardt réalise divers projets de performances à l'extérieur des salles de concert, tels que les écoles, les hôpitaux et les institutions de jeunes délinquants[21]. En 2012, il collabore avec la Deutsche Bahn, pour des spectacles sur les principales lignes d'Allemagne[22].
Gerhardt a été marié deux fois. De son mariage avec sa première femme, Katalina, il a un fils. Sa seconde épouse est la violoniste Gergana Gergova[7] et le couple a un fils.
Notes et références
- (de) Daniel Wixforth, « Meine Saite, deine Saite », Tagesspiegel, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Anne Midgette, « What Is It About Germans and Their Cellos? », The New York Times, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Mark Carrington, « Leonard Rose cello competition », The Washington Post, (lire en ligne).
- (en) Andrew Clements, « BBCSSO/Volkov - Royal Albert Hall, London (review of Prom 38) », The Guardian, (lire en ligne).
- (en) Andrew Clements, « Unsuk Chin: Piano Concerto; Cello Concerto; Šu review – reimagining the concerto form », The Guardian, (lire en ligne).
- (en) Andrew Clements, « Gerhardt/Larcher – review », The Guardian, (lire en ligne).
- (en) Guy Dammann, « Alban Gerhardt and friends review – music-making at its most invigorating », The Guardian, (lire en ligne).
- (de) « Die Gewinner des Klassik Echo 2009 », Welt Online, (lire en ligne, consulté le ).
- « Winners 2015 - ICMA », ICMA (consulté le )
- « Radio Swiss Classic - Musiker », www.radioswissclassic.ch (consulté le )
- « Winners of BBC Music Magazine Awards 2015 announced | Classical-Music.com », Classical-Music.com (BBC Music Magazine) (consulté le )
- « Awards - Gramophone Awards 2015: Finalists - Presto Classical », www.prestoclassical.co.uk (consulté le )
- (en) Andrew Clements, « Schumann; Volkmann; Gernsheim; Dietrich: Cello Concertos, Gerhardt/ Berlin Radio SO/ Lintu », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Andrew Clements, « Reger: Cello Sonatas; Suites, Gerhardt/ Becker », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Anthony Holden et Stephen Pritchard, « Classical CD releases », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Andrew Clements, « Honegger: Horace Victorieux: Gerhardt/Rutherford, etc », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Tim Ashley, « Alban Gerhardt: Casals Encores – review », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Fiona Maddocks, « Britten: Cello Symphony, Cello Sonata & Cello Suites – review », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Tim Ashley, « Strauss: Don Quixote; Till Eulenspiegel – review », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Edward Greenfield, « Berkeley, Lennox: Symphony No 4; Michael Berkeley: Cello Concerto; Garden of Earthly Delights: Gerhardt/ BBC NOW/ Hickox », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Ivan Hewett, « Alban Gerhardt: the cellist takes a bow with babies », The Daily Telegraph, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Alban Gerhardt: Bringing Bach to the people », sur classicfm.com (consulté le ).
Liens externes
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- (en) Muziekweb
- (en) Songkick
- (en) Site web officiel
- (en) Page Alban Gerhardt, Hyperion Records sur hyperion-records.co.uk
- (en) Tim Janof, « Conversation avec Alban Gerhardt », , sur cello.org
- (en) « Face à la musique : Alban Gerhardt ». The Guardian, , sur theguardian.com
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