Albert Schmitt (homme politique)

Albert Schmitt, né le à Bischheim (Bas-Rhin) et mort le à Strasbourg (Bas-Rhin), est un homme politique français.

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Albert Schmitt
Fonctions
Député du Bas-Rhin (Quatrième République)
Législature Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Député du Bas-Rhin
(2e Assemblée nationale constituante)
Député du Bas-Rhin
(1re Assemblée nationale constituante)
Président du Conseil général du Bas-Rhin
Prédécesseur Henri Meck
Successeur André Bord
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bischheim (Bas-Rhin)
Date de décès
Lieu de décès Strasbourg (Bas-Rhin)
Nationalité Française
Parti politique UPR, MRP

Biographie

Fils d'un employé des chemins de fer, Albert Schmitt entre lui aussi aux chemins de fer d'Alsace et Lorraine en 1922.

Il y entame une activité militante au sein d'un syndicat CFTC, dont il devient le secrétaire en 1929. Il est aussi, dans la même période, un responsable de l'Union populaire républicaine d'Alsace, un parti local d'inspiration catholique.

Mobilisé au début de la seconde guerre mondiale, il est fait prisonnier, mais est libéré dès 1940. Il est cependant expulsé d'Alsace par les autorités allemandes en décembre, et s'installe à Toulon, où il dirige l'antenne locale du Secours national.

A la Libération, il revient en Alsace, et participe à la création du Mouvement Républicain Populaire, dont il devient rapidement le secrétaire départemental.

Elu conseiller municipal de Strasbourg en septembre 1945, il devient, le mois suivant, député, élu sur la liste du MRP. Réélu dans les mêmes conditions en juin, puis novembre 1946, il défend notamment à plusieurs reprises la proposition d'un « prêt au mariage ». Il est réélu dans les mêmes conditions encore, en 1951 et 1956.

Parlementaire actif, il dépose de nombreux textes et intervient souvent en séance, sur des sujets très variés, mais surtout liés à l'Alsace et aux Alsaciens-Lorrains. Il défend à plusieurs reprises les « malgré-nous », proposant à plusieurs reprises leur amnistie.

N'oubliant pas son passé de syndicaliste cheminot, il fait aussi de nombreuses propositions relatives à la SNCF et au statut de ses agents.

Candidat aux législatives de 1958, il est battu par le gaulliste François Grussenmeyer. Il se consacre alors à son mandat de conseiller général, élu dans le canton de Selz depuis 1951. Il préside d'ailleurs brièvement l'assemblée départementale au début de l'année 1967.

Toujours adhérent de la CFTC, il prend part en 1964 au débat sur sa déconfessionnalisation, refusant sa transformation en CFDT. Il est d'ailleurs temporairement, de 1964 à 1965, président de l'union régionale d'Alsace de la CFTC « maintenue ».

Il se retire de la vie politique au début des années 1970.

Détail des fonctions et des mandats

Mandats locaux
Mandats parlementaires

Notes et références

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Lien externe

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