Alberto Campi
Alberto Campi, né le , est un photo-reporter italien, membre du collectif des journalistes indépendants We Report [1]depuis sa création en 2014.
Pour les articles homonymes, voir Campi (homonymie).
Avec les autres membres du collectif, il réalise des reportages et des enquêtes journalistiques à l'échelle européenne, sur des thèmes de société au sens large, telles que les frontières et les migrations, l'environnement ou le rôle de la mémoire[2].
Il collabore avec plusieurs titres de presse : Mediapart, Libération, Les jours, Mediacités, Swissinfo, RFI, RTS, etc.
Entre 2012 et 2018, il a été correspondant du mensuel suisse La Cité[3].
Depuis 2015, il enseigne l'éducation aux médias en France, en Suisse et en Italie.
Prix
Collaborateur du journal La Cité, il a gagné le premier prix du Swiss Photo Award 2012[4], catégorie «Reportage», pour son travail sur la migration en Grèce intitulé Beyond Evros Wall [3].
Lauréat de plusieurs prix internationaux comme le World Report Award, catégorie «Single Shot», au festival de la photographie éthique de Lodi (Italie), en 2017, et le prix international DevReporter 2016, avec Mathieu Martiniere et Daphné Gastaldi, pour des reportages sur les Roms en Roumanie et Slovaquie[2].
Publications
Il a publié sur divers quotidiens comme La Stampa, Il Corriere della Sera, la Tribune de Genève, ainsi que Mediapart, La Cité, Mediacités, Irin News, Internazionale, Visionscarto.net, Il Fotografo, Witness Journal, Capital, Vivre Ensemble.
En 2017, sont parus dans la revue Urbanités : «Lunik IX. L’échec d’un programme d’intégration forcée » et le reportage photographique accompagnant l’article de Cristina Del Biaggio et Raphaël Rey, «Contraints de vivre sous terre à Genève. Les exilés et la société civile face à l’accueil indigne ».
Livre Spomenik : l'utopie de la mémoire
En 2019, il publie son ouvrage Spomenik : l'utopie de la mémoire, résultat d'un travail de plusieurs années dans les Balkans qu'il sillonne en quête de ces monuments antifascistes, œuvres mémorielles que le photojournaliste saisit à travers son objectif. Les spomeniks se métamorphosent ainsi en figures fantasmagoriques, porteuses d'un message universel : au trop plein idéologique succède le vide.
Cet ouvrage est publié aux éditions La Cité.
Alberto Campi, Spomeniks : l'utopie de la mémoire, La Cité, 2019, (ISBN 9782970108207)[5]
Notes et références
- Alberto Campi, « Le collectif », sur We Report (consulté le )
- « Le collectif », sur We Report (consulté le )
- https://www.lacite.info/reportages/2012/09/21/un-mur-aux-portes-de-leurope
- (en) « Swiss Photo Award 2012 (Reportage) - Alberto Campi - Beyond Evros Wall », sur www.swissphotocollection.ch (consulté le )
- (it) « Spomenik. L’utopie de la mémoire “Vente en ligne” », sur Alberto Campi (consulté le )
Liens externes
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