Alexandre Bache

Alexandre Bache, né le à Rouen (Seine-Maritime), mort le à Paris, est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

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Alexandre Bache

Naissance
Rouen (Seine-Maritime)
Décès  68 ans)
Paris
Origine France
Arme Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 17991834
Distinctions Baron
Commandeur de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis

États de service

Il entre en service le , comme soldat au 9e régiment de dragons, il passe brigadier le , brigadier fourrier le suivant et sous-lieutenant le .

Il fait les campagnes de l’an VIII et de l’an IX à l’armée d’Italie, et celles de l’an X à l’an XIII à l’armée de l'Ouest. Il se distingue le , en chargeant à la tête de 40 dragons, une colonne d’insurgés qui veulent s’emparer du pont de Mauves, la culbute et la fait prisonnière. Dans cette affaire il reçoit un coup de feu à la jambe et a son cheval tué sous lui. Il est nommé lieutenant le , et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

Désigné avec son régiment pour faire partie de la Grande Armée de l’an XIV à 1807, il prend part aux campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne. Il reçoit son brevet de capitaine le , et de 1808 à 1811, il combat en Espagne. Le , son régiment est renommé 4e régiment de chevau-légers lancier. Il fait la campagne de Russie en 1812, puis celle de Saxe en 1813. Il est nommé chef d’escadron le , et en 1814, il fait la campagne de France.

Lors de la première restauration, il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le , et il est fait chevalier de Saint-Louis le . Pendant les Cent-Jours, il participe à la bataille de Waterloo, et il est mis en demi-solde le .

Il est rappelé à l’activité le , avec le grade de major, dans le 1er régiment de dragons, et il passe le , dans le 7e régiment de dragons, avec le grade de chef d’escadron. En 1823, il est appelé en Espagne et il est nommé lieutenant-colonel dans ce régiment, qui devient 7e régiment de cuirassiers en 1825. Il est créé baron par lettre patentes du .

Il est promu colonel commandant le 10e Régiment de Cuirassiers le , et il participe à sa dernière campagne avec son régiment en Belgique. Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le , et il est admis à la retraite le 1er avril suivant.

Il meurt le à Paris.

Décorations, titres, honneurs

Sources

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 493.
  • « Cote LH/86/66 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1833, Levrault, , p. 339-409-411-.
  • Georges Guimet de Juzancourt, Historique du 10e Régiment de Cuirassiers (1643-1891), Berger-Levrault, , p. 90-91.
  • Albert Révérend et Jean Tulard, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, Volumes 1 à 2, H. Champion, , p. 84.
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