Joseph-Alexandre Berthier

Joseph-Alexandre Berthier (né le à Paris - mort le à Paris) était un militaire français, le plus jeune des quatre frères de ce nom — parmi lesquels Louis-Alexandre, le maréchal de France — qui figurent avec distinction dans l'histoire de l'Empire et de la France.

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Joseph-Alexandre Berthier
Naissance
Paris
Décès  56 ans)
Paris
Origine France
Allégeance Empire français
 Royaume de France
 Royaume de France
 République française
Arme Cavalerie
Grade Maréchal de camp ;11 août 1830
Années de service 18091848
Conflits Guerres napoléoniennes
Expédition d'Espagne
Distinctions Légion d'honneur
(Commandeur):21 mai 1843
Vicomte héréditaire :29 novembre 1821
Famille Berthier, épouse Thérèse Berthier (1806 ✝ 1882)

Biographie

Joseph-Alexandre Berthier entra à l'école militaire en 1809 et en sortit, en , sous-lieutenant au 16e Régiment de Chasseurs à Cheval. Lieutenant, le et chevalier de la Légion d'honneur après avoir été blessé deux fois grièvement, il combattit à la bataille de la Moskowa en qualité d'officier d'ordonnance du roi de Naples, et reçut une commission d'aide de camp auprès du général Bruyère et un ordre pour se rendre auprès du général Rapp, gouverneur de Dantzig. Cette dernière mission était d'autant plus difficile qu'il lui fallut parcourir seul une vaste étendue de pays ennemi, en pleine révolte contre les Français. De là, il alla à Altona, par Hambourg, porter des dépêches pour le général Carra Saint-Cyr.

M. Berthier, de retour à son corps d'armée, participa aux batailles de Lützen, de Bautzen et de Gorlitz, où il se fit remarquer par sa vaillante conduite. Il eut un cheval tué sous lui, pendant que son général avait les deux jambes emportées. Nommé capitaine dans un régiment de hussards, en , il fut attaché à son frère, le prince major général, en qualité d'aide-de-camp, et nommé chef d'escadron par l'Empereur, en 1814, pour sa belle conduite à Montereau.

Le 1er juin de la même année, M. Berthier fut nommé sous-lieutenant, avec grade de major, dans la garde du corps du roi, compagnie de Wagram, puis officier de la Légion d'honneur, puis Lieutenant, au grade de colonel, dans la compagnie de Noailles.

En 1823, il commanda un escadron de guerre des gardes, en Espagne ; il fut fait dans cette campagne chevalier de Saint-Louis et de l'ordre de Charles III. Le , on le nomma maréchal de camp, commanda la 1re brigade de la 3e division lors de la Conquête de l'Algérie puis il fut mis en disponibilité.

En 1836, il rentra en activité et commanda dans les Pyrénées-Orientales et en Corse, puis dans les départements de la Meuse et de Vaucluse; il fut fait commandeur de la Légion d'honneur, le .

Commandant à Marseille en l'absence du général d'Hautpoul, au moment de la Révolution française de 1848, il y tint une conduite ferme et conciliante, qui lui valut les félicitations et les remerciements de tout le conseil municipal. Obligé de quitter son commandement, il s'était retiré à Paris, attendant que le pays réclamât de nouveau ses services, lorsqu'il mourut presque subitement, le , à peine âgé de 57 ans.

Vie familiale

Il est le plus jeune des fils qui aient survécu à leur père Jean-Baptiste Berthier ( - Tonnerre - Paris), ingénieur-géographe de l'armée, lieutenant-colonel, anobli par Louis XV. Ses frères sont le Maréchal d'Empire Louis-Alexandre Berthier et les généraux de division César Berthier et Victor Léopold Berthier. Quant à lui, il est issu d'un second mariage (avec Françoise Chéron (✝ vers 1795)).

Il épouse le Thérèse Berthier (18061882), sa propre nièce, fille de son demi-frère Léopold Berthier. Ensemble, ils eurent :

Sa veuve contracta une seconde union, le , avec Justinien Nicolas (Paris, - Saint-Cyr-sur-Loire, ), 3e comte Clary, sans postérité.

Décorations

Titres

Règlement d'armoiries

« D'azur, au dextrochère d'argent, tenant une épée du même, garnie d'or[2],[3]. »

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Auteur :, Septèmes-les-Vallons, L. Antonini, , 478 p. (ISBN 978-2-951-92251-8, OCLC 60845862) ;

Liens externes

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