Alexandre Louis Robert Girardin d'Ermenonville
Alexandre Louis Robert de Girardin d'Ermenonville, né le à Paris[1] et mort le dans cette même ville, est un général français, premier veneur de Louis XVIII et de Charles X.
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Alexandre Louis Robert Girardin d'Ermenonville | ||
Le général de division comte Alexandre Louis Robert Girardin d'Ermenonville. | ||
Naissance | Paris |
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Décès | (à 79 ans) Paris |
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Origine | Royaume de France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1787 – 1848 | |
Distinctions | Comte de l’Empire Grand officier de la Légion d’honneur Commandeur de Saint-Louis |
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Hommages | Son nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 20e colonne. | |
Autres fonctions | Premier veneur | |
Biographie
Fils du marquis René-Louis de Girardin d'Ermenonville, frère de Louis Stanislas et oncle d’Ernest Stanislas, il fait avec distinction les campagnes de l'Empire, général de-brigade en 1811, général de division pendant la campagne de France (1814), il est nommé par Louis XVIII premier veneur, titre qu'il conserve jusqu'en 1830.
Il épouse en 1811 Fidèle-Henriette-Joséphine de Vintimille du Luc (1789-1864), fille de Charles-Félix-René de Vintimille du Luc (petit-fils naturel de Louis XV). Il est le père d’Émile de Girardin, son fils naturel.
Il entre en service le , comme élève du roi au collège de Vannes, il passe le , élève de la marine de 3e classe. Le , il embarque sur la corvette « la Sincère », puis sur le vaisseau « la Victoire » le , et enfin sur le vaisseau « l’Éole » le . En 1792, il combat à Saint-Domingue, où il est blessé d’une balle dans la jambe. Le , il quitte le service, n’étant pas compris dans l’organisation du corps de la marine.
Le , il devient sous-lieutenant au 3e régiment de Hussards, aide de camp du général Pully. Il participe aux campagnes de 1797 à 1800, dans les armées du Rhin et des Grisons. Il est nommé lieutenant le , puis le il est désigné comme aide de camp du général Molitor, et il passe capitaine le . Aide de camp du ministre de la guerre le , il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et il est affecté au 23e régiment de chasseurs le .
Il se distingue à la Bataille d'Austerlitz le , et l’Empereur le fait officier de la Légion d’honneur le , il est nommé chef d’escadron au 8e régiment de chasseurs le . Il est nommé colonel le au 8e régiment de dragons. Il est blessé d’une balle à travers le corps à la bataille de Friedland le . Il est créé baron de l’Empire le , et comte de l’Empire par lettres patentes du . De 1808 à 1811, il est affecté à l’armée d’Espagne et du Portugal. Il est promu général de brigade le , et il est employé à l’état-major général du major-général le . Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le .
Il est nommé général de division le en récompense de sa brillante conduite à la Bataille de Champaubert. Il est affecté à la 1re division militaire le . Lors de la Première Restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis le . Le , il rejoint le 1er corps d’observation, et le , il est chef d’état-major général provisoire de la cavalerie commandée par le général Grouchy. Il est confirmé dans cet emploi le suivant et le , il est employé au licenciement des corps de cavalerie.
Le , il devient inspecteur général de cavalerie dans les 1re, 14e, 15e et 18e division militaire, et le , dans les 1re et 22e division militaire. Le , il est compris dans l’organisation de l’état-major général de l’armée, comme inspecteur général de cavalerie. Le , il est désigné membre de la commission de révision des règlements administratifs.
Il est élevé au grade de commandeur de Saint-Louis le , et le , il est mis en disponibilité. Il est fait grand officier de la Légion d’honneur le , et le , il est membre du conseil supérieur de la guerre. Le , il devient membre du comité spécial et consultatif de cavalerie pour l’année 1830. Le , il est compris dans le cadre de réserve de l’état-major général, et le , il est admis dans la section de réserve. Il est admis à la retraite le , avec une pension de 7 200 francs. Le , il est relevé de la position de retraite et il est placé dans la section de réserve.
Honneurs
- Son nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 20e colonne.
Œuvres
- Projet de législation sur les chasses (1817) ;
- Des places fortes (1837) ;
- Sur l'état de la population en France et sur ses conséquences (1844).
- Divers ouvrages sur le cheval (voir la bibliographie hippique de Mennessier de La Lance; tome I, p. 555).
Notes et références
- « Ministère de la culture - Base Léonore », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
Sources
- Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, par Pierre Larousse
- « Cote LH/1146/50 », base Léonore, ministère français de la Culture
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- Antoine Vincent Arnault, Antoine Jay, Étienne de Jouy et J. Norvins, Biographie nouvelle des contemporains, t. 8, imprimerie de Plassan, .
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