Alfred-Duprat
Cyprien Alfred-Duprat, né à Arcachon le et mort à Bordeaux le est un architecte bordelais.
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Naissance | |
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Décès |
(à 57 ans) Bordeaux |
Nom de naissance |
Cyprien Alfred-Duprat |
Activité |
Biographie
Il est formé par son père Bertrand Alfred-Duprat (1841-1905) également architecte bordelais. Celui-ci est issu d'une famille de cordonniers. Il est élève à l'école des Beaux-Arts de Bordeaux et devient professeur de dessin à partir de 1872. En 1882, il est nommé inspecteur des travaux de la Ville de Bordeaux, et se consacre à partir de cette date, exclusivement à l'architecture[1]. Il adopte pour style l'éclectisme, l'historicisme puis utilise, à partir de 1893, des éléments du style Art nouveau, quittant le style néo-rococo populaire jusque-là. Il construit plusieurs hôtels particuliers rue du Bocage (neuf maisons du 22 au 30), face au parc bordelais (1893). Son œuvre la plus remarquable est sa propre maison au numéro 22 de la rue du Bocage à Bordeaux[2] où il meurt en 1905
Formé par son père, Cyprien Alfred-Duprat réalise avec lui durant une dizaine d'années, notamment la construction du groupe scolaire Saint-Bruno (1895-1896)[3], les hôtels particuliers de la rue du Bocage, un palais de l'exposition internationale de Bordeaux de 1895 ou encore le surprenant décor de grottes, rochers et rocailles du restaurant bordelais le Chapon Fin (1901).
Une des réalisations des plus originales, pour l'intégration d'un garage dès 1908 à un immeuble de style Art nouveau et inspirée de Guimard, est l'Hôtel Schwabe[4], situé 42, avenue Carnot, proche du parc bordelais[5].
Sa réalisation la plus connue est la maison cantonale de La Bastide.
Il a participé avec 70 autres architectes à la construction des boulevards bordelais au début du XXe siècle[6].
Il est également illustrateur, pratiquant l'aquarelle et la gravure, influencé par Alphonse Mucha. Il expose régulièrement à Paris au Salon national des beaux-arts, au Salon des artistes français et à Bordeaux au salon de l’Atelier[7].
Réalisations
- n° 88, rue Marcelin-Jourdan (1893) ; petite maison ornée d'un bandeau et de linteaux en briques émaillées bleu turquoise ; style Art nouveau[8] ;
- n° 20, rue des Deux-Ormeaux ; petite maison dont la façade en moellon est percée par un bow-window en pierre reposant sur un culot et portant une terrasse ; style Art nouveau ;
- n° 55, rue de Caudéran ; maison avec un fronton en angle de rue ; style néo-Louis XVI ;
Bibliographie
- Michel Suffran, Le rêve est une seconde ville. Trois urbanistes et visionnaires bordelais : Dupré de Saint-Maur, XVIIIe siècle, Léo Drouyn, XIXe siècle, Cyprien Alfred-Duprat, XXe siècle, Bordeaux, Les Dossiers d'Aquitaine, 1997, 187 p., ill. (ISBN 2-905212-40-3)
- Robert Coustet et Marc Saboya, Bordeaux. Le temps de l'histoire : architecture et urbanisme au XIXe siècle (1800-1914), Mollat, , 270 p. (ISBN 978-2-909351-56-8).
Notes et références
- « Notes biographiques de Bertrand Alfred-Duprat », sur /archives.bordeaux-metropole.fr (consulté le )
- (Coustet et Saboya 1999, p. 247)
- « Fonds Cyprien Alfred-Duprat », (8 dessins d'architecte du groupe scolaire Saint-Bruno), sur archives.bordeaux-metropole.fr (consulté le )
- « Hôtel Schwabe - 42, Avenue Carnot », sur artemisia.no, 2000/2002 (consulté le )
- (Coustet et Saboya 1999, p. 253-254)
- (Coustet et Saboya 1999, p. 150)
- « Livret de visite de l'exposition "En trombe. Cyprien Alfred-Duprat (1876-1933)" », sur madd-bordeaux.fr, (consulté le )
- Robert Coustet, Le Nouveau Viographe de Bordeaux, Mollat, 2009
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