Arcachon

Arcachon est une commune du Sud-Ouest de la France, sous-préfecture du département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle a été créée en 1857 par détachement d'une partie de la commune de La Teste-de-Buch.

Arcachon

Arcachon, la forêt des Landes, la dune du Pilat et le banc d'Arguin en arrière-plan.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
(sous-préfecture)
Arrondissement Arcachon
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Bassin d'Arcachon Sud-Pôle Atlantique
(siège)
Maire
Mandat
Yves Foulon (LR)
2020-2026
Code postal 33120
Code commune 33009
Démographie
Gentilé Arcachonnais
Population
municipale
11 630 hab. (2019 )
Densité 1 538 hab./km2
Population
agglomération
68 185 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 44° 39′ 10″ nord, 1° 10′ 09″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 45 m
Superficie 7,56 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine La Teste-de-Buch-Arcachon
(banlieue)
Aire d'attraction Arcachon - La Teste-de-Buch
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de La Teste-de-Buch
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Arcachon
Géolocalisation sur la carte : France
Arcachon
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Arcachon
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Arcachon
Liens
Site web arcachon.fr

    Partie intégrante de l'ancienne province de Gascogne, elle s'inscrit dans le périmètre du Pays de Buch, des Landes de Gascogne et de la forêt des Landes.

    Ville éponyme du bassin d'Arcachon, mais non la plus peuplée avec une population de 11 630 habitants en 2019, elle est au centre d'une unité urbaine de 68 185 habitants en 2019 et est une des grandes stations balnéaires de la côte atlantique, aux côtés de Royan, Biarritz, Les Sables-d’Olonne ou La Baule.

    Géographie

    Station balnéaire et port de pêche, la commune est délimitée au nord par le bassin d'Arcachon, au sud par la commune de La Teste-de-Buch, dans laquelle la station de Pyla-sur-Mer constitue un prolongement de celle d'Arcachon.

    Voies de communication et transports

    Les principales voies de communication sont :

    • la ligne de chemin de fer de Bordeaux à Arcachon (gare d'Arcachon) ;
    • la route départementale 1250 (ancienne route nationale 250) relie aussi Arcachon à Bordeaux (rue de Pessac) ;
    • l'autoroute A660 se raccorde à l'autoroute A63 (Bordeaux-Hendaye).

    Les moyens locaux de transport sont :

    • l'ascenseur public du Parc mauresque ;
    • le Bus Eho (mini bus électriques) au sein même de la ville ;
    • le réseau de bus Baïa, qui permet d'accéder aux communes de La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras et Le Teich (Arcachon est desservie par les lignes 1, 2 et 3 de ce réseau) ;
    • le vélo d'Arcachon : depuis 2012, le vélo d'Arcachon (couleurs « sable et or ») est distribué à tous les foyers arcachonnais sur demande (un par foyer fiscal en habitation principale).

    Du 1er juillet 2015 au 31 août 2020, Arcachon a aussi disposé de voitures électriques en autopartage du groupe Bolloré en partenariat avec la BlueCub de Bordeaux.

    Arcachon bénéficie aussi du vaste réseau de pistes cyclables autour du bassin, reliant Biscarrosse à Pyla-sur-Mer, Pyla-sur-Mer à La Teste-de-Buch, La Teste-de-Buch à Arcachon, notamment aux plages de la station. On peut également longer le littoral d'Arcachon au Teich en passant par La Teste-de-Buch et Gujan-Mestras. Une extension entre Le Teich et Biganos permet désormais de faire le tour complet du bassin.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 13 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 943 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984[7] et qui se trouve à 29 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de précipitations de 979,5 mm pour la période 1981-2010[9].

    Statistiques 1981-2010 et records Station LE TEMPLE (33) Alt: 43m 44° 52′ 12″ N, 0° 56′ 24″ O
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,5 2,9 5 8,6 11,2 12,5 12,4 9,6 7,8 4,1 2,2 6,6
    Température moyenne (°C) 5,7 6,6 9 11,2 15 17,8 19,5 19,7 16,8 13,7 8,8 6,3 12,5
    Température maximale moyenne (°C) 10 11,7 15,1 17,4 21,4 24,4 26,6 27 24,1 19,6 13,5 10,4 18,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −20
    15.1985
    −13,6
    12.2012
    −12,2
    01.2005
    −5,9
    04.1996
    −1,3
    14.1987
    0
    08.1989
    3,1
    04.1990
    0,2
    29.1989
    −1,2
    30.1987
    −7,5
    30.1997
    −11,9
    23.1988
    −13,4
    16.2001
    −20
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,1
    30.2002
    24,2
    15.1998
    26,9
    15.2012
    33,2
    30.2005
    36,1
    30.1996
    39,8
    26.2011
    38,5
    18.2006
    41,3
    04.2003
    36,5
    03.2005
    31,9
    01.1997
    24
    08.1985
    22
    03.1985
    41,3
    2003
    Précipitations (mm) 100,4 78,3 69 79,2 73,1 53,9 51,1 59,7 80,4 101,4 119,6 113,4 979,5
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 12,7 10,7 11,6 11,9 10,7 7,9 7,4 7,6 9,3 12 13,5 13,2 128,5
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 6,7 5,3 5,3 5,9 4,7 3,3 3,1 3,5 4,9 6,3 8,1 7,2 64,3
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 4 2,7 2 2,5 2,5 1,7 1,6 1,6 2,7 3,7 4,7 4,1 33,7
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 33528001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Arcachon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Teste-de-Buch-Arcachon, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[13] et 68 185 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arcachon - La Teste-de-Buch, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19],[20].

    Morphologie urbaine

    Vue partielle de la nouvelle place au soleil couchant.
    Marché d'Arcachon.

    La station voit le jour au XIXe siècle, alors que la vogue des bains de mer connaît un grand développement. En quelques décennies, les dunes jusque-là vierges sont loties. En 1857, l'empereur Napoléon III érige ce qui n'est qu'un quartier de La Teste en commune.

    De 1862 à 1865, est construite la « ville d'hiver » sous l'impulsion des frères Pereire, où une clientèle aisée en provenance de toute l'Europe vient se prémunir des rigueurs de l'hiver. Une parure monumentale d'inspirations diverses donne peu à peu son visage à la ville : casino mauresque, buffet chinois (aujourd’hui disparus) apportent une touche exotique, au milieu d'immeubles cossus et de villas qui utilisent une large palette de styles architecturaux.

    Puis Arcachon devient « la ville aux quatre saisons » : à la Ville d'Hiver, viennent s'ajouter une « Ville de Printemps », une « Ville d'Été » et une « Ville d'Automne ». L'allée Faust, située près du parc mauresque, est une avenue exceptionnelle sur le plan architectural. Dans d'autres quartiers d'Arcachon, on peut admirer par exemple le château Deganne (devenu casino) ainsi que d'autres constructions du boulevard de la Plage ou du boulevard Deganne.

    Récemment, le centre-ville a fait l'objet d'une réhabilitation, caractérisée notamment par la création d'une nouvelle place nommée place des Marquises et inaugurée le . Ce nouvel espace, situé entre la mairie et le boulevard de la Plage, est un résumé des styles les plus remarquables de la ville d'Arcachon.

    Trois autres quartiers importants sont : l'Aiguillon, les Abatilles et le Moulleau.

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (74,9 %), forêts (11,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6 %), eaux maritimes (0,2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    L'étymologie est controversée. Selon B. et J.-J. Fénié, la racine aquitanienne *aruka, « brèche », « fente », « crevasse », se rapporterait à l'exutoire primitif de l'Eyre, auquel s'applique le suffixe -ixonne attesté ailleurs. De la forme ancienne Arcaisso dérive certainement le terme arcanson qui désigne la colophane, un des principaux constituants de la résine de pin, qui fut localement récoltée pendant des siècles[22]. Contrairement à la majorité de la forêt des Landes, les boisements anciens d'Arcachon sont naturels. De la forêt de la « petite montagne d'Arcachon », subsistent encore des chênes pédonculés, des arbousiers et des pins dont on estime que les anciens prédécesseurs ont été exploités par quelques-uns des tout premiers gemmeurs.

    Le nom gascon en est Arcaishon.

    Histoire

    Drapeau d'Arcachon.
    Le sud bassin vu par le satellite Spot.

    Jusqu'au début du XIXe siècle, Arcachon se réduit à quelques cabanes de pêcheurs et de résiniers en bordure du bassin d'Arcachon.

    La fixation des dunes

    Louis XVI ayant l'intention d'établir un port militaire dans la baie d'Arcachon, il était nécessaire en premier lieu de fixer les sables des dunes. L'ingénieur de la marine Charlevoix de Villiers étudie la question et propose, en 1779, l'emploi de plantations. Victime d'intrigues, il tombe en disgrâce. Le problème est repris neuf ans plus tard par Nicolas Brémontier. Brémontier fait d'abord construire une digue destinée à arrêter le cheminement des sables au point de départ. À environ 70 m de la ligne atteinte par les plus hautes mers, on enfonce dans le sol une palissade de madriers contre laquelle le sable s'accumule. Relevant les madriers à mesure que le sable monte, on crée une « dune littorale » de 10 à 12 m de hauteur, formant barrière. Le sable de la surface est fixé par des semis de gourbet, dont l'épais lacis de racines s'étend rapidement. Brémontier s'attaque ensuite au problème de la fixation des dunes intérieures. Des graines de pins maritimes, mélangées à des graines d'ajonc et de genêt sont semées sous une couverture de fagots de branchages qui maintiennent provisoirement les sables. Au bout de quatre ans, le genêt atteint près de deux mètres de hauteur. Le pin, d'une croissance plus lente, grandit ainsi protégé et distance bientôt les autres plantes qui, en pourrissant, apportent des éléments organiques fertilisants.

    La naissance de la station puis de la commune

    En 1841, une ligne de chemin de fer relie Bordeaux et La Teste-de-Buch. En 1845, un débarcadère en eau profonde est construit sur la baie, à cinq kilomètres au nord de La Teste-de-Buch ; une route, tracée à travers les prés salés, le dessert. Des villas se construisent : Arcachon est née.

    Dans la première partie du XIXe siècle, le site déjà apprécié pour la qualité de son climat, connaît un essor très rapide, en particulier grâce à la création de la ligne de chemin de fer Bordeaux-La Teste, qui amène sur le Bassin des gens de toute la région. En 1823, un marin du nom de François Legallais[23] ouvre un établissement de bains de mer visant une clientèle aisée.

    Arcachon, ancien quartier de La Teste-de-Buch, est érigée en commune par décret impérial (Napoléon III) le . Alphonse Lamarque de Plaisance, le premier maire, est également le père de la devise de la ville : Heri solitudo, hodie vicus, cras civitas soit Hier désert, aujourd’hui village, demain cité, tout à fait prémonitoire.

    Thalassothérapie, climatothérapie et même plus tard thermalisme, avec la découverte en 1923 de la source Sainte-Anne des Abatilles, le destin d'Arcachon s'oriente dès l'origine vers celui d'une ville de santé.

    Le rôle de l'abbé Mouls et des frères Pereire

    Banquiers et propriétaires du chemin de fer entre Bordeaux et La Teste, les frères Pereire décidèrent alors de prolonger la ligne jusqu'à Arcachon avec l'idée de faire de cet endroit un pôle commercial et portuaire. Déjà nombreux sont ceux qui venaient par le chemin de fer profiter de la région et des courses landaises se déroulant dans les arènes d'Arcachon (arènes en dur qui ont été démolies) et de La Teste (arènes en bois pouvant accueillir 5 000 personnes, se trouvant sur l'ancienne place du Coum, aujourd’hui place Edmond-Rostand, derrière les prés salés).

    Le projet commercial n'eut pas un grand succès, mais les frères Pereire développèrent le tourisme estival et thermal en acquérant les terrains où ils fondèrent la Ville d'Hiver. À partir de ce moment-là, la ville ne cessa de s'enrichir d'établissements incitant au luxe et à la détente comme le célèbre casino de la plage construit en 1853 appelé également Château Deganne du nom de son constructeur.

    L'abbé Mouls, incontournable, galvanise les énergies, crée la première procession nautique qui deviendra une institution locale, fait la promotion de la culture de l'huitre, devient premier président de la société scientifique, crée une harmonie municipale, autorise l'édification d'un temple protestant[24].

    Le 10 octobre 1859, sur le parvis de l'église Notre-Dame d'Arcachon qu'il a fait construire, Xavier Mouls, un des fondateurs de la cité, est félicité et décoré de la Légion d'honneur par l'empereur Napoléon III en personne accompagné par sa famille et les plus hautes notabilités de l'Empire. C'est sa consécration et la récompense suprême.

    Mais il n'y a pas loin du Capitole à la roche tarpéienne. L'abbé trop présent, trop entreprenant, se mêle de politique[25], se fait des ennemis, et sur décision du cardinal Donnet sera contraint de quitter la ville d'Arcachon en 1869[26]. Des consignes strictes sont alors données par la mairie, en parfait accord avec le palais archiépiscopal de Bordeaux, pour anéantir jusqu'au souvenir de son existence.

    Il faudra attendre le 14 février 1954 pour entendre sa réhabilitation par le docteur Fleury (président de la Société scientifique d'Arcachon) car « de si loin qu'elle arrive ou si enfermée qu'elle soit dans les oubliettes, la vérité finit toujours par surgir »[27].

    Aujourd'hui encore, certaines associations, telle la Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, se battent pour que cessent « l'injuste oubli et la honteuse ingratitude dont continue à être victime l'abbé Mouls, fondateur d'Arcachon »[28].

    Les constructeurs de la ville furent également inspirés par le style colonial avec le Casino Mauresque appelé également Casino de la forêt à cause de son emplacement sur la dune boisée de la Ville d'Hiver. Son architecture était inspirée de l'Alhambra de Grenade et de la Mosquée de Cordoue. Après avoir eu son heure de gloire, il fut plus ou moins délaissé et finit par être détruit par un incendie en 1977.

    Dans la Ville d'Hiver, il y a à son emplacement géographique dans le parc mauresque, une allée du Moulin Rouge en hommage au grand peintre Toulouse-Lautrec qui passait ses vacances à Arcachon. Ce dernier avait une maison au bord de la plage et aimait se baigner.

    Le XXe siècle

    Durant la Seconde Guerre mondiale, l'occupant allemand y fait stationner le 950e régiment hindou en garnison[29]. Plusieurs résistants arcachonnais se distinguent, comme Léon Cigarroa, banquier qui mourut lors de son transfert vers Dachau à bord du « Train fantôme »[30],[31], Marie Bartette, mercière déportée à Ravensbrück[32], le lieutenant Robert Duchez, futur maire-adjoint d'Arcachon[32], et Léo Neveu, photographe mort en 1944 lors d'une attaque contre des Allemands[30].

    La ville est libérée le par les FFI du bataillon d'Arcachon[33] commandé par le capitaine Duchez[34].

    En 2015, un blockhaus est découvert sous le parking de l'office de tourisme. D'une surface de 120 m², il avait été construit en 1943. Accueillant une vingtaine de soldats, il servait de poste de commandement et permettait d'assurer les communications entre les portions du mur de l'Atlantique du bassin d'Arcachon. En 1946, il avait été enfoui[35].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires depuis 1945
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 mars 1977 Lucien de Gracia SFIO
    RPF
    Conseiller général (1945-1967), sénateur (1949-1951), député (1951-1955)
    mars 1977 1985 Robert Fleury[36] UDF Docteur en médecine, conseiller général (1985-1998)
    1985 mars 2001 Pierre Lataillade RPR Député (1978-1981, 1986-1994, 1997-1999)
    Député au Parlement Européen (1986-1994, 1997-1999)
    Conseiller général (1979-1985)
    mars 2001 en cours au 26 mai 2020 Yves Foulon[37]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[38]
    UMP-LR Avocat
    Conseiller général (1998-2012)
    Président de la COBAS (2008-2012)
    Député (2012-2017)
    Président du SIBA (depuis 2020)
    Conseiller régional (depuis 2021)

    Un décret du (Journal officiel du ) a créé un arrondissement d'Arcachon comprenant les cantons d'Arcachon, d'Audenge, de Belin-Béliet et de La Teste-de-Buch. Son chef-lieu est fixé à Arcachon.

    Jumelages

    Localisation des villes jumelées :

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Arcachonnais[40].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 7]

    En 2019, la commune comptait 11 630 habitants[Note 8], en augmentation de 11,02 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    7362 0653 6964 9817 1338 1027 9108 2218 259
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    9 27910 26610 63412 26113 13513 10214 60314 98514 862
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019
    14 98613 89213 29311 77011 45412 15310 77611 12111 630
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 17,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 57,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 4 998 hommes pour 6 569 femmes, soit un taux de 56,79 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,06 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    2,9 
    90 ou +
    7,3 
    22,2 
    75-89 ans
    25,3 
    27,1 
    60-74 ans
    28,7 
    17,8 
    45-59 ans
    16,0 
    8,8 
    30-44 ans
    8,9 
    11,8 
    15-29 ans
    7,4 
    9,4 
    0-14 ans
    6,5 
    Pyramide des âges du département de la Gironde en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    1,9 
    6,4 
    75-89 ans
    8,7 
    15,5 
    60-74 ans
    16,5 
    19,8 
    45-59 ans
    19,4 
    20 
    30-44 ans
    19,1 
    19,5 
    15-29 ans
    18,3 
    18,1 
    0-14 ans
    16 

    Manifestations culturelles et festivités

    Chaque année, a lieu un concours international de piano, créé par Véronique Bonnecaze.

    Économie

    Station climatique et balnéaire, important port de pêche et de plaisance, pôle commercial, la ville est fréquentée chaque été par près de 90 000 estivants, et, hors saison certains week-ends, par près de 15 000 personnes. Elle a un taux de croissance parmi les plus élevés de la Gironde et du littoral aquitain (+ 1,2 % entre 1999 et 2007)[46].

    Arcachon fut également une station de ski de 1938 à 1970, la neige étant remplacée par un tapis d'aiguilles de pin. La piste de la ville d'hiver a servi au slalom, à la descente et même au saut à ski. Chaque année, à partir de 1947, se courait sur la piste d’Arcachon la dernière compétition figurant sur le calendrier officiel de la fédération française de ski au même titre que Chamonix ou Megève[47].

    L'économie du bassin est principalement organisée autour de trois pôles :

    Enseignement

    Les établissements scolaires d'Arcachon sont[49] :

    Public
    • Écoles maternelles (Les Abatilles, Les Mouettes, Jeanne-d’Arc)
    • Écoles élémentaires (Les Abatilles, Les Mouettes, Paul-Bert)
    • École primaire (Le Moulleau)
    • Collège Marie-Bartette
    • Lycée Grand-Air (général)
    • Lycée Condorcet (professionnel)
    • Centre de formation des apprentis
    Privé sous contrat

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Casino Mauresque (détruit).
    L'ancien Grand-Hôtel.
    • La villa Teresa ou hôtel Semiramis dans la Ville d'Hiver fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [52] ; repris à un spéculateur, cet hôtel acheté en ruine a été rénové par Arlette et Denis Baures.
    • Le Grand-Hôtel d'Arcachon : inauguré en 1866 sur les plans de Paul Régnauld et Eugène Ormières, au croisement de l'actuel boulevard de la Plage et de la rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, il s'agit d'un hôtel de luxe de 150 chambres. Il dispose d'installations de standing (hall de 10 mètres de haut, jardin d'hiver face à la mer, tennis, vaste terrasse) et, au fur et à mesure d'un équipement moderne (électricité, ascenseurs). Sissi et la reine déchue de Madagascar Ranavalona III comptèrent parmi ses clientes. Détruit par un incendie en 1906, il est reconstruit et inauguré en 1910, sans pourtant retrouver sa splendeur passée. Contrairement à l'ancien bâtiment, le dernier étage est organisé en loggias et la salle à manger donnant sur la mer est prolongée par la terrasse. Il est transformé en hôpital complémentaire durant la Première Guerre mondiale, réquisitionné par les services de santé de l'armée française durant la Seconde, en 1939, puis occupé par les Allemands. L'hôtel reprend son activité après la guerre puis ferme en 1955, avant d'être divisé en appartements. On parle désormais de la « résidence Carnot »[53],[54],[55].
    • La basilique Notre-Dame d'Arcachon construite de 1851 à 1861.
    • La chapelle des Marins est une chapelle catholique dont les murs sont couverts d'ex-votos, dons des marins sauvés des eaux.
    • L'Église Saint-Ferdinand d'Arcachon.
    • L'église Notre-Dame-des-Passes, construite en 1863, est située dans le quartier du Moulleau.
    • L'église Saint-Louis des Abatilles.
    • La chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc d'Arcachon.
    • Le temple protestant, construit en 1875. À l'origine, il s'agit d'une chapelle anglicane dédiée à saint Thomas. En 1974, elle devient un temple réformé. Elle est située place Fléming (ancienne place des Palmiers) dans la Ville d'Hiver[56].
    • La synagogue d'Arcachon, construite en 1877, est située 36 avenue Gambetta[57].
    Le temple protestant.
    Une villa.
    • Le cimetière d'Arcachon.
    • Le monument aux morts d'Arcachon d'inspiration pacifiste, dominé par une Victoire, présente des sculptures de pleureuses, d'un résinier d'une ostréicultrice du bassin et des inscriptions pacifistes dont PAX - LABOR (Paix - Travail).
    • L'observatoire Sainte-Cécile est un belvédère métallique de 25 m de hauteur construit en 1863 par Paul Régnauld, assisté de Gustave Eiffel, qui surplombe la ville et offre un point de vue sur le bassin.
    • La jetée Thiers est construite en 1903 à la place d'un belvédère érigé en 1880. Elle porte le nom du président de la République Adolphe Thiers. Des fêtes nautiques s'y déroulent, notamment celle du 15 août. En août 1944, elle est détruite par les Allemands puis reconstruite en 1946. De nouveau détruite en 2003, elle est inaugurée en 2004. Elle est le point de départ des navettes qui permettent de traverser le bassin[58].

    Patrimoine culturel

    • Le château Deganne, datant de 1853, abrite le casino de la plage.
    • Le musée-aquarium d'Arcachon, géré par la Société scientifique d'Arcachon, fondée en 1863[59],[60],

    , qui doit être inclus d'ici 2016 dans le pôle océanographique Aquitain.

    • Arcachon possède plus d’une dizaine d'œuvres du sculpteur Claude Bouscau, dont l'Héraclès du parc Mauresque et la Croix Péris en mer.

    Patrimoine naturel

    • Le bassin d'Arcachon est un site maritime quasi-clos en forme d'anse que borde la dune du Pilat, agréable mais relativement difficile d'accès aux embarcations.
    • Le port d'Arcachon est le second port de plaisance de l'Atlantique. Il a été le point de départ de la course au large en solitaire du Figaro à six reprises en 1982, 1987, 1992, 1995, 1997 et 2000. Le port a été le premier a s'opposer à la location de bateaux entre particuliers, et tout particulièrement à SamBoat.
    • La plage Pereire est aménagée avec des jardins maritimes, des pelouses, des promenades et des pistes cyclables qui conduisent jusqu'au quartier du Moulleau.

    Personnalités liées à la commune

    (Par ordre alphabétique) :

    Arcachon dans la littérature (romans)

    • Frederic Fappani von Lothringen, L'extraordinaire créature du bassin d'Arcachon, Perpignan, Editions Harmattan, , 112 p. (ISBN 978-2-908476-55-2) : L'intégralité de ce roman historique se déroule dans le bassin d'Arcachon et passe sur des lieux historiques. On doit la couverture qui représente le bassin à Thierry Mordant. Il est bien connu des philatélistes et de quelques arcachonnais pour avoir fait de nombreux timbres liés à la mer et à Monaco, mais surtout pour avoir dessiné le timbre des 150 ans du bassin d'Arcachon. L'auteur Frederic Fappani von Lothringen a vécu enfant à Arcachon [64],[65]
    • Karine Denis, Du Bassin d'Arcachon à l'ile de Santorin, Editeur La nymphe des Mer, 2019
    • François Veillon, Avis de tempête sur le bassin d'Arcachon, Editeur le lys Bleu, 2019
    • Daniel Lamarque, L'affaire Hippocampus: Enquête criminelle à Arcachon, Editeur Déhel, 2018
    • Chantal Thomas, Souvenirs de la marée basse, Edition Seuil, 2017
    • Françoise Monnier, Fumeuse, Editeur Poche, 2016
    • Karine Denis, Des galets bleus au Bassin d'Arcachon, Editeur La nymphe des Mer, 2013
    • Joël Dupuch, Sur la vague du bonheur, Editeur Poche, 2012
    • Marie-Francoise Raillard, La Sainte Raingarde, 2012.
    • Françoise Cottin, La chèvre d'or, Éditions Confluences, 2011
    • Jeanne Faivre d'Arcier, Les passagers du roi de Rome, Éditions du Rocher, 2009
    • François Darnaudet, Les ports ont tous la même eau, Perpignan, Mare nostrum, coll. « Polars catalans », , 271 p. (ISBN 978-2-908476-55-2) : une part importante du roman se déroule dans le bassin d'Arcachon.
    • Bernard Cherrier, Fond de Bassin, éditions Aubéron, 1998 (ISBN 2-908650-26-6)

    Philatélie

    Un timbre postal, d'une valeur de 0,30 franc, représentant le bassin a été émis le 7 octobre 1961 avec une oblitération Premier jour à Arcachon[66].

    Un second timbre, d'une valeur de 54 centime d'euros, a été émis pour les 150 ans de la station balnéaire du bassin. Le premier jour de ce timbre était le 15 mai 2007. En premier plan du timbre figure une pinasse, le bateau traditionnel du bassin[67]. Ce timbre a été dessiné par Thierry Mordant.

    Héraldique

    Les armes d'Arcachon se blasonnent ainsi :

    Tranché, au premier d'azur au pin arraché au naturel adextré d'une ruche d'or accompagnée de six abeilles du même ordonnées en orle, au second de gueules au bateau de pêche d'or, habillé d'argent, sur une mer du même agitée de sable, surmonté à dextre de la Vierge aussi d'or surmontée d'une étoile du même et posée sur une nuée aussi d'argent ; à la cotice d'or brochant sur la partition ; le tout sommé d'un comble tiercé en pal de sable, d'argent et d'or.

    Devises :

    • Nox heri, Hodie aurora, Cras lux (Hier la nuit, Aujourd'hui l'aurore, Demain la lumière), représentée par le comble du blason aux couleurs sable (noir), argent et or.
    • Heri solitudo, Hodie vicus, Cras civitas (Hier désert, aujourd’hui village, demain ville).
    • Heri solitudo, Hodie civitas (Hier désert, aujourd’hui ville), figure sur la médaille du centenaire de la ville en 1957.


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Cathy Bouchard-Camedescasse, Il était une fois… Arcachon, la nostalgie…, CPE, 2003.
    • Michel Boyé, Harmonies arcachonnaises, 1861-2000, Avenir musical arcachonnais, 2000.
    • Michel Boyé, Arcachon raconté par ses rues et ses lieux-dits, Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, 2001.
    • Michel Boyé, Chronologie arcachonnaise (1519-1957), Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, 2012.
    • Michel Boyé, Histoire d'Arcachon, La Crèche, 2018.
    • François et Françoise Cottin, Le Bassin d'Arcachon : Au temps des pinasses, de l'huître et de la résine (t. I), éd. l'Horizon chimérique, 2000, 368 p.
    • François et Françoise Cottin, Le Bassin d'Arcachon : À l'âge d'or des villas et des voiliers (t. II), éd. l'Horizon chimérique, 2012, 368 p.
    • Éliane Keller, Arcachon. Métamorphoses, Équinoxe, 1992.
    • Éliane Keller, Arcachon. Villas et personnalités, Équinoxe, 1994, 150 pages.
    • Olivier de Marliave, Dictionnaire du Bassin d'Arcachon, éd. Sud-Ouest, collection Sites et Patrimoine, 2017.
    • Georges Méran, Notice abrégée sur Arcachon, 1882.
    • Albert de Ricaudy, F. Legallais fondateur d'Arcachon, Mortain, 1937.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Le Temple - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Arcachon et Le Temple », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. MétéoFrance 33528001.
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Unité urbaine 2020 de La Teste-de-Buch-Arcachon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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    15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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    33. Le bataillon d'Arcachon est également appelé groupe d'Arcachon et colonne d'Arcachon.
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    61. Dominique Lormier, Gabriele D'Annunzio en France 1910-1915, (p. 168-170), J et D éditions, 1997 (ISBN 2841271102).
    62. Arcachon Nostalgie
    63. Biographie du curé Mouls
    64. https://www.editions-harmattan.fr/_uploads/complements/Arcachon.jpg La dépêche du Bassin
    65. https://www.infobassin.com/livres-musique/livres-vacances-backup-creature-bassin.html Info bassin
    66. Le timbre
    67. https://www.phil-ouest.com/Timbre_zoom.php?Nom_timbre=Arcachon_2007&type=Zoom
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