Alfred Maurice Cazaud

Alfred Maurice Cazaud, né le à Montferrier (Ariège) et décédé le à Pont-de-Larn (Tarn), est un officier de l'armée française. Il participa à la Première et à la Seconde Guerre mondiale. Il est Compagnon de la Libération.

Alfred Maurice Cazaud
Naissance
Montferrier
Décès
Pont-de-Larn
Origine France
Arme Infanterie
Légion étrangère
Grade Général de division français
Années de service 19131946
Commandement 13e demi-brigade de Légion étrangère
2e brigade française libre
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille de Narvik
Bataille de Keren

Carrière militaire

Il s'engage à l'âge de 18 ans comme soldat au 14e régiment d'infanterie. Nommé sergent, il reçoit son galon d'aspirant le après un bref passage à l'école d'officiers de Saint-Maixent-l'École.

Sous-lieutenant puis lieutenant, il commande la 10e compagnie du 30e régiment d'infanterie. Il termine la Première Guerre mondiale avec le galon de capitaine, 4 citations et une blessure.

En 1919, Alfred Cazaud retourne pendant un an à Saint-Maixent-l'École pour achever ses études d'élève officier. Affecté au Maroc puis en Tunisie, il est promu chef de bataillon en 1934 et est affecté à la Légion étrangère en 1938.

Il participe alors, comme chef d'état-major de la 13e demi-brigade de Légion étrangère, à la bataille de Narvik en 1940. Arrivé en Grande-Bretagne le avec l'ensemble du corps expéditionnaire de Norvège, il rallie la France libre. Il est nommé chef de corps de la 13e demi-brigade de Légion étrangère avec le grade de lieutenant-colonel.

À la tête de son unité, il prend part à l'opération Menace puis à la campagne d'Érythrée où il dirige le 1er groupement de la Brigade française d'Orient (1er bataillon de Légion étrangère et 3e compagnie du Bataillon d'infanterie de marine) sous les ordres du colonel Monclar. L'attitude et l'engagement de son unité au cours des combats de Bataille de Keren, Massaoua et Asmara contribueront grandement à la victoire alliée au cours de cette bataille.

Le , il est promu colonel et prend le commandement, en septembre, du territoire du Liban.

Nommé général de brigade en octobre 1941, il commande la 2e division légère en Syrie et, en avril 1942, la 2e brigade indépendante en Libye[1]. En août 1942, il retrouve le territoire du Liban jusqu'en février 1945, date à laquelle il prend le commandement de la 36e division d'infanterie à la tête de laquelle il termine la guerre en Allemagne, avec le grade de général de division.

Il restera au sein de l'armée d'occupation jusqu'en 1946, lorsqu'il choisira de passer dans la deuxième section des officiers généraux et de se retirer dans le Tarn.

Il est décédé le à Pont-de-Larn (Tarn) plus précisément dans le petit village de Rigoutou[2],[3],[4]la même année que son homologue et ami le général d'armée Pierre Kœnig mort lui le 2 septembre dans la ville de Neuilly-sur-Seine.

Décorations

Insignes de décorations

Décorations françaises

Décorations étrangères

Notes et références

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