Alfred de Marmier
Alfred Philippe Étienne Gabriel Ferdinand, duc de Marmier (Ray-sur-Saône (Haute-Saône), – Ray-sur-Saône (Haute-Saône), ), est un homme politique français du XIXe siècle.
Député de la Haute-Saône | |
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Conseiller général de la Haute-Saône | |
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Député de la Haute-Saône | |
- | |
Conseiller d'État |
Duc de Marmier |
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Naissance | |
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Décès |
(à 68 ans) Ray-sur-Saône |
Nationalité | |
Activité | |
Père | |
Mère |
Stephanie de Choiseul-Stainville (d) |
Conjoint |
Henrietta Arianne Charlotte Dubois de Courval (d) (depuis ) |
Enfant |
Raynald Hugues Emmanuel Philippe Alexis de Marmier, Duc de Marmier (d) |
Distinction |
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Biographie
Fils de Philippe-Gabriel, duc de Marmier et de Jacqueline-Béatrice-Gabrielle-Stéphanie de Choiseul-Stainville, Alfred de Marmier entra au conseil d'État, où il devient maître des requêtes
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur (), conseiller d'État, puis conseiller d'État honoraire en 1847.
Candidat à la députation dans le 2e collège de la Haute-Saône (Jussey) le , en remplacement de son père décédé, il est élu[1], contre M. Amédée Thierry[2], et réélu, le [3], contre 140 à M. Thierry. Il siége au centre sans se faire remarquer.
Rentré dans la vie privée en février 1848, il devient maître de forges à Seveux et conseiller général du canton de Dampierre-sur-Salon.
Aux élections du , il se présente comme candidat de l'opposition an Corps législatif dans la 3e circonscription de la Haute-Saône, et est élu[4], contre le député sortant, M. Lélut[5].
Mais les élections suivantes lui sont défavorables. Il échoue le [6], contre l'élu officiel, MM. Napoléon Gourgaud[7], et Dufournel[8].
Cette élection ayant été invalidée, les électeurs, convoqués à nouveau le , donnent à Alfred de Marmier 11 387 voix[9], contre 8 845 au député sortant, le baron Gourgaud, et 286 à M. Perron.
Alfred de Marmier adhéra à la demande d'interpellation des 116, et à la guerre contre la Prusse.
Élu, encore, le , représentant de la Haute-Saône, à l'Assemblée nationale, le 4e sur 6[10], il prend place au centre droit, et vote :
- pour les préliminaires de la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la pétition des évêques,
- pour le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- contre la démission de Thiers au 24 mai,
- et s'abstient sur le service militaire de trois ans.
Il avait été élu de nouveau, le , conseiller général du canton de Dampierre-sur-Salon. Il mourut en et fut remplacé, le , par Anne-Charles Hérisson.
Mariage et descendance
Alfred de Marmier épouse Henriette Ariane Charlotte Dubois de Courval (1814-1892), fille d'Alexis Dubois de Courval, conseiller-général et député de l'Aisne, et de Charlotte Saladin, sa seconde épouse.
De ce mariage est issu un fils, Raynald de Marmier, duc de Marmier (1834-1917), marié en 1856 avec Louise Coralie Le Marois (1836-1858), puis en 1865 avec Marguerite de Moustier (1844-1919). Dont postérité.
Notes et références
- Par 134 voix (260 votants).
- 106 voix.
- Par 162 voix (305 votants, 318 inscrits).
- Par 11 241 voix (20 277 votants, 24 461 inscrits).
- 8 949 voix.
- Avec 8 067 voix.
- 9 866
- 2 131 voix, et M. Lélut 384 voix.
- (20 573 votants, 23 467 inscrits)
- Par 2 828 voix (34 563 votants, 93 897 inscrits).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Marmier (Alfred-Philippe-Claude-Gabriel-Ferdinand-Étienne, duc de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, t. IV, Edgar Bourloton, , 640 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 275 [texte sur Sycomore] ;
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