Alignements de Lagatjar

Selon Chevalier de Fréminville, dans son livre Les Antiquités du Finistère, en 1793, le site comportait 700 menhirs[1]. Les alignements font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté depuis le 8 juin 1883[2]. Au début du XX^e siècle, la plupart des pierres étaient couchées ou renversées. Le site fut restauré en 1928[3].

Le site est composé de trois alignements s'étirant sur plus de 200 m de long. L'alignement principal est orienté nord-est/sud-ouest, il comporte 42 menhirs de petite taille. À 30 m de son extrémité nord-est, un second alignement perpendiculaire au premier, s'étire sur environ 40 m de long. il est composé de 13 menhirs blancs, le plus grand mesurant 8 m de hauteur. À 40 m au sud-ouest, un troisième alignement, parallèle au deuxième, s'étire sur environ 50 m. Il comprend 17 menhirs. L'ensemble dessine actuellement une lettre « Π » renversée mais on ignore le nombre de pierres manquantes et si la restauration de 1928 fut menée de manière rigoureuse[3].

Au sud-est de cet ensemble, il existe trois autres menhirs, dont seuls deux sont alignés, totalement isolés des alignements précédents[3].

Selon le romancier Georges-Gustave Toudouze, le site aurait un caractère astronomique en lien avec la constellation des Pléiades. Celle-ci s'appelle en breton ar yar (la poule), d'où peut-être la toponymie du lieu-dit de Lagad-yar (l'œil de poule) [4].