Alphonse Osbert
Alphonse Osbert né à Paris le et mort dans la même ville le est un peintre symboliste français.

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(à 82 ans) Paris |
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Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 8447-8449, 3 pièces, -)[1] |
Biographie
Formation
Né dans une famille bourgeoise, Alphonse Osbert est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l’atelier d'Henri Lehmann, où il est le condisciple de Georges Seurat et d’Edmond Aman-Jean. À sa sortie, sous l’influence de son professeur et des peintres Léon Bonnat et Fernand Cormon qui le conseillent, Osbert participe aux salons avec des toiles d’un style naturaliste. Il adhère pleinement à cette esthétique et ne semble pas intéressé par le Salon des indépendants que fonde Seurat. Pourtant, après un voyage en Espagne et des études dans la forêt de Fontainebleau, le style du peintre commence à évoluer pour connaître un tournant à la fin des années 1880.
Le symbolisme
C’est l’époque où il mène des expériences plus poussées sur la lumière, où il se rapproche du Salon des indépendants, où il rencontre Maurice Denis et surtout Pierre Puvis de Chavannes. Sa peinture devient de plus en plus monumentale, dans le sillage du maître, et connaît un succès grandissant dans un monde de l’art. Son esthétique étant devenue proche de celle prônée par Joséphin Peladan, Osbert participe au Salon de la Rose-Croix et fréquente Stéphane Mallarmé. Soutenu par le journal La Plume et reconnu par la critique, il reçoit les artistes dans son atelier et devient ainsi un des principaux peintres symbolistes. Son style, caractérisé par ses harmonies en bleu et jaune, ne se renouvelle guère après 1900. Toutefois, le succès est acquis : il expose partout en France et à l’étranger et reçoit des commandes importantes de l’État. Il décore le hall du Centre thermal des Dômes de Vichy (1902-1904) et la salle des séances de la mairie de Bourg-la-Reine (1911-1913).
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le [2]
Sa femme Marie-Louise lui a donné une fille, Yolande.
Il meurt le dans son atelier du 9, rue Alain-Chartier dans le 15e arrondissement de Paris qu'il occupait depuis 1880[3], et est inhumé à Mobecq.
Le musée d'Orsay conserve 414 toiles et esquisses et trois pastels de l'artiste, principalement de son fonds d'atelier, légué en 1992 par sa fille.
Collections publiques
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- Bourg-la-Reine, hôtel de ville, salle des mariages : Vers l'avenir et Vers le passé, 1911-1913, huiles sur toile[4].
- Évreux, musée d'Évreux : Poésie du soir.
- L'Île-Saint-Denis, hôtel de ville, salle des mariages : décoration, 1921.
- Nancy, musée des Beaux-Arts : Chant du soir, 1906.
- Paris :
- musée d'Orsay :
- Vision, 1892[5] ;
- Le M'Bomou où se trouvent des rapides successifs, 1900, huile sur toile ;
- La Chapelle du Sacré-Cœur de Saint-Honoré-les-Bains, 1924, huile sur carton, projet de décoration pour cette église.
- Petit Palais : Soir antique, 1908, huile sur toile.
- musée d'Orsay :
- Vichy, Centre thermal des Dômes : décoration du hall, 1902-1904.
- Œuvres d'Alphonse Osbert
- Vision de sainte Geneviève (1892), Paris, musée d'Orsay.
- La Solitude du Christ (1897), Londres, Thomas Agnew & Sons.
- La Source (1902-1904), Vichy, Centre thermal des Dômes.
- Chant du soir (1906), musée des Beaux-Arts de Nancy.
Iconographie
- Jean Catillon, Portrait d'Alphonse Osbert, 1983, médaille en terre cuite, 15 cm[7], localisation inconnue.
Notes et références
- « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom OSBERT Alphonse (consulté le )
- Dossier Légion d'honneur sur la base Léonore.
- Alphonse Osbert (1857-1939) et le symbolisme. Résumé d'un article de Simone Laforge, dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du XVe arrondissement de Paris, no 5.
- peinture d'Alphonse Osbert à la mairie de Bourg-la-Reine.
- Notice sur le site du musée d'Orsay.
- Notice sur le site du musée d'Orsay.
- Rennes Enchères, vente du , lot no 79 (en ligne sur rennesencheres.com).
Annexes
Bibliographie
- Henri Degron, « Alphonse Osbert », La Plume, , p. 138-147 (lire en ligne sur Gallica).
- Véronique Dumas, Le peintre symboliste Alphonse Osbert (1857-1939), Paris, CNRS éditions, 2005 (ISBN 2-271-06297-7).
Liens externes
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