Alphonse de Grouchy
Alphonse-Fréderic-Emmanuel, comte de Grouchy (, château de Villette (Condécourt) - , Paris), est un général et homme politique français.
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Député de la Gironde | |
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Député de l'Allier | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 74 ans) Paris |
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Père | |
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Eulalie Sauret (d) |
Grade militaire | |
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Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 7 YD 1163)[1] |
Biographie
Fils du maréchal de Grouchy, il fut admis à l'École militaire de Fontainebleau le , il partit pour la grande armée le suivant, et, quelques jours après (), fut nommé sous-lieutenant au 10e dragons. À partir de cette époque, il ne cessa pas de faire campagne. Blessé à Eylau, lieutenant en 1807, puis aide de camp de son père, envoyé à l'armée d'Espagne en 1808 et blessé de nouveau à la prise de Madrid, il revint à Wagram où il chargea brillamment avec le 7e dragons, et reçut en récompense la croix de chevalier de la Légion d'honneur () et le grade de capitaine ( suivant). Après avoir fait la campagne de 1810 en Espagne et celle de 1811 en Allemagne, il fut nommé () chef d'escadron et attaché à l'armée dirigée contre la Russie. Blessé à la Moskowa et à Viazma, il prit part, après la retraite, à la campagne de Saxe et se distingua à Bautzen, où il gagna la croix d'officier de la Légion d'honneur et le grade de colonel; il commanda alors le 19e chasseurs à cheval à l'armée d'Italie. À Waterloo, il chargea les carrés anglais à la tête du 12e chasseurs que son père avait commandé en 1792, et fut encore une fois blessé.
À la seconde Restauration il fut mis en non-activité et en demi-solde. Cependant, du au , il présida le conseil de révision du Cantal. Admis à l'activité après 1830, colonel () du 3e chasseurs à cheval, il fut élu, le , député du collège de département de l'Allier ; mais il échoua, le .
Maréchal de camp du précédent, et commandeur de la Légion d'honneur, il resta en disponibilité, sur sa demande, d' à , puis commanda les départements du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire.
Membre du comité de cavalerie le , il fut mis à la tête d'une brigade de cavalerie légère sur la frontière du nord-est (1839) et nommé inspecteur de la cavalerie en 1840, en France, puis, de 1841 à 1844 et de 1846 à 1848, en Algérie.
Lieutenant général des armées le , il commanda, le , la 3e division militaire à Bordeaux. Le département de la Gironde le nomma représentant du peuple à l'Assemblée législative, le ; il siégea parmi les conservateurs.
Grand-officier de la Légion d'honneur le , il fut nommé sénateur du Second Empire le ; il défendit la dynastie, et fut promu grand-croix le . Il mourut le à Paris et fut inhumé au cimetière du Père-Lachaise (39e division).
Il épousa la fille d'Étienne Sauret. Son fils, Georges de Grouchy, chef d'escadron d'état-major et conseiller général du Calvados, épousa la fille de Félix Lambrecht, et sa fille, Octavie, épousa Amédée-Charles-Donatien de Gouvello.
Notes et références
Voir aussi
Sources
- « Alphonse de Grouchy », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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